Tu veux te battre, "grand huit" ?

Kiyiya nous libéra des attaches d'un coup de dague. Je ne sais pas si on avait vraiment le droit, mais c'est vrai qu'elles me gênaient donc bon, je ne me priverais pas de cette nouvelle liberté. Je n'avais pas les griffes de la louve, et n'avait pas spécialement envie de glisser de la tête du train. Mais me voilà à la suivre sans réfléchir, m'allongeant à plat ventre à côté d'elle en lui souriant.

M'voilà.

Pour m'assurer de ne pas tomber, je faisais appel à mes armes. Fuyu et Seitoshi rejoignirent ma main depuis le sac sans fond, puis je les plantai d'un coup sec de par et d'autre de l'avant du wagon, laissant l'épée à une main du côté de Kiyiya et la double lame du mien. Pour se tenir des deux côtés toutes les deux, j'avais pensé à nos mains. Il suffisait de les joindre et de les serrer fort, très fort, pour avoir des accroches complètes. D'ailleurs, je me demande pourquoi au final, j'avais choisi cette option, était-ce parce que j'étais rassurée de savoir Kiyiya à mes côtés ?..

Le wagon était arrivé en haut de la montée, et le vide commençait à l'engouffrer pour la descente. C'était le moment de vérité, et puis, c'était aussi le moment de s'amuser !

WOUHOUUUUU ! Hurlais-je alors que les autres visiteurs retenaient leur souffle en nous voyant.

La descente nous faisait prendre de la vitesse, de plus en plus de vitesse. Brusquement, virage ! Puis d'autres et encore d'autres, nous n'arrêtions pas de virer de gauche à droite à grande vitesse. L'adrénaline montait alors que nous nous approchions dangereusement de la boucle du ruban que formaient les rails.

La solution d’Hiryu afin de profiter au mieux des boucles était bien trouvée… et puis elle pouvait ainsi compter l’une sur l’autre. La première descente fut riche en sensation, la louve se prie au jeu et se mit à crier joyeusement elle aussi. Les virages étaient tous aussi violent les uns que les autres, pour leur plus grand plaisir.

La boucle tant redoutée arriva Kiyiya serra la main d’Hiryu de toutes ses forces. Était-ce de la peur ? Ce n’était pas tellement son genre, mais elle avait surement plus peur pour Hiryu que pour elle-même. Leurs pieds se décollèrent du capot jusqu’à flotter complétement dans le vide. Cette sensation n’était à nulle autre pareille. Le vent la vitesse dans ses cheveux, lui procurait une forte sensation de liberté. Lorsqu’elles atteignirent le point culminant de la boucle, Kiyiya sentit sa main glisser sous l’effet de la sueur, et bien malgré elle, lâcha prise. Elle fut dans un premier temps retenue par la main d’Hiryu mais, la violence du mouvement, et leur deux poids cumulé vinrent a bout de sa prise …

Cette chute ne fut que de quelques mètre car le temps qu’elle tombe le train avait finit la boucle et repassait pile dans leur trajectoire. Une sacré veine… Tout du long la louve n’avait pas lâché sa complice, tout en se maudissant de sa maladresse. Elles atterrirent dans le Wagon arrière qui fort heureusement était vide.
La louve avait le dos cassé en deux par la barrière de sécurité mais rien de grave, elle écoperait surement d’un énorme hématome mais elle était heureuse d’avoir pu amortir la chute d’Hiryu qui était à présent étendu sur elle….

- décidément ça arriver nous souvent…

Pour autant la louve ne fit rien pour l’insiter à bouger bien au contraire, elle l’enlaça de ses bras pour la serrer tout contre soi.

En bas des cris d’alertes retentissait, les deux complices n’étaient pas passé inaperçu, et le machiniste avait ordonné l’arrêt du manège, qui ralentissait. Bien que la louve aurait souhaitez rester ainsi elle savait bien que ce serai pas possible…

- je cois nous devoir courir… encore

Nous entamions la boucle, la vitesse était à son maximum, le vent me fouettait le visage encore plus fort alors que nous montions et arrivions en haut du looping. Aie. Kiyiya lâcha prise soudainement, je la retenue de toute ma force, tirant de mes deux bras pour nous garder contre le train. Sans succès. Mon poids, combiné à celui de Kiyiya, me fit lâcher prise, et nous nous retrouvions dans les airs. Pas moyen que ça finisse comme ça !

Je saisi Kiyiya par la taille pour mieux la tenir. Malheureusement, je n'aurais jamais le temps de sortir mon sarkina, invoquer Amarok et "ranger" Kiyiya à l'intérieur avant de nous écraser au sol... Je ne pouvais plus qu'espérer qu'en retombant, je puisse m'accrocher à quelque chose pour lui amortir la chute... Encore raté. Kiyiya atterrissait dans les derniers sièges du train et moi, sur elle.

Désolée...

C'était le goût amer de la défaite qui me venu en bouche, je n'avais pas réussi à la protéger alors que nous étions tombées. Je m'en voulais... Je m'en étais d'ailleurs jamais voulu de ne pas avoir réussi à protéger quelqu'un, ou du moins, pas autant que ça. Enfin, je ne pouvais pas m'apitoyer sur ça quand la louve me prit dans ses bras, je la regardais se serrer contre moi. Ce contact me calmait doucement...

Des cris. Raaah... Ils ne peuvent pas nous laisser tranquilles... Je me relevais péniblement, aidant la louve à faire de même. J'étais inquiète de son état, elle avait pris le plus gros du choc.

Ça va ? Pas blessée ?.. Descends. J'te rejoins.

Je passais au-dessus des gens, allant jusqu'à tout devant où je récupérais mes deux épées et les rangeai dans mon sac. Je rejoignis enfin Kiyiya hors de l'attraction, où nous nous remettions à fuir. La prochaine, il faudra qu'on apprenne les règles...

La jeune louve se sentait un peu bête, à trop rechercher l’aventure, elle avait bien faillit mettre la vie d’Hiryu en péril, heureusement elle n’était pas blessée et ses propres blessures étaient superficielles.

- Non moi avoir vu bien pire, toi pas inquiéter ok ?

Tandis qu’Hiryu retournait prendre ses armes à l’avant du train, la louve descendit l’enchevêtrement de tubes métalliques qui servaient de structure au manège. Hiryu la rejoignit, quelques minutes plus tard, juste attends car les employés arrivaient.

- Hé vous là-bas ! Vous, vous en sortirez pas comme ça !

Elles se mirent à courir de plus belle, jusqu’à en perdre haleine. Elles trouvent finalement refuge derrière une attraction excentré du parc . Plaquée contre le mur, Kiyiya regarde derrière elle pour voir si leur poursuivants était dans les parages. Voyant que ce n’était pas le cas la louve souffla un bon coup.

- et si nous se faire oublier un peu ?

Mais avant elle avait une petite faim.

- Rester là, moi arriver.

Elle reparue quelques minutes plus tard avec deux énormes gaufres couverte d’un coulis au chocolat.

- Je penser nous pouvoir manger en attends que eux arrête chercher nous. Ça nourriture étrange mais à l’air bon ! Eux pas avoir de viande.

Kiyiya donna sa gaufre à Hiryu, avant de s’assoir au sol. Elle se prit à contempler les lumières de la ville. Le parc était tout en haut d’une colline, ce qui donnait une vue imprenable sur le reste de la ville. Le soleil était presque couché, mais il donnait encore au paysage ses couleurs chatoyantes propre à ce moment de la journée. La louve en avait vu des couchés et des levés de soleils, mais la compagnie d’Hiryu, rendait celui-ci plus magique que jamais.

A cette pensée, la louve mordit joyeusement dans sa gaufre, d’ailleurs elle y mit tellement d’entrain qu’elle se retrouva avec le pourtour des lèvres et le bout du nez couvert de chocolat… Elle marqua un temps d’arrêt…

- Ouaaaah ça super bon ! toi avoir gouté ?

Eh beh... On avait bien couru... Cette fois-ci, les employés du parc avaient mis du temps à nous perdre. Ils étaient plutôt remontés faut croire... Kiyiya avait finalement trouvé un endroit tranquille derrière une des attractions du parc. Enfin tranquille, je reprenais mon souffle, me laissant tomber par terre sur le derrière.

Ouais... Vaux mieux qu'on reste ici...

La louve partit ensuite, j'arquai un sourcil, me demandant ce qu'elle avait bien prévu de faire. Elle reparut que quelques minutes plus tard, les mains prises par deux sortes de gros gâteaux faits de pâtes, recouverts d'un liquide marron. Ce liquide, c'était du "chocolat", je crois. Je remerciai Kiyiya pour la gaufre avec le sourire, puis l'entamai d'une bonne bouchée en regardant l'horizon... Les lumières et le coucher de soleil donnaient un spectacle merveilleux, et le contempler avec la louve renforçait à nouveau ce plaisir.

Ouais, c'est bon ! Tout sucré ! Dis-je en ricanant.

Je me tournais vers elle, et surpris son visage couvert de chocolat, me faisant rire de plus bel.

Ton visage !

Je matérialisai un bout de tissu dans ma main depuis mon sac, puis lui essuyai la bouche et le nez en ricanant, lui laissant pour elle si elle avait besoin. Je finissais ma gaufre en quelques bouchées, puis posai ma tête sur l'épaule de la louve. Faut croire que ça devient une habitude...

C'était drôle... Mais on ferait mieux de se calmer, je crois.

Une fois que toutes deux avions finies, la gaufre et les possibles conversations. Nous repartions vers notre prochaine attraction, qui ne mis d'ailleurs pas beaucoup de temps à être trouvé. Je vis un stand de tir au loin, avec un gros arc et une cible comme enseigne. Un stand de tir à l'arc. C'était tout trouvé pour Kiyiya.

Bienvenue m'sieux 'dames ! Jouer, c'est gagner ! Remportez les prix en 'clatant les ballons avec votre arc et vos flèches ! Aaaah, m'dames, 'oulez jouer ?

Ouais, deux personnes, s'te plaît. Dis-je en me tournant vers Kiyiya pour voir si elle était d'accord.

Bon, je m'étais dit que je n'allais pas la laisser jouer seule... Mais en prenant l'arc et les flèches, je me rendis compte d'une chose. Je n'avais jamais utilisé ces trucs avant. C'était comme me passer une pierre et me dire de battre un monstre avec. Peu de chances que je réussisse... Rien que mettre la flèche correctement sur la corde était une épreuve pour moi. Sans vouloir le faire, une flèche partit et tomba de l'autre côté du comptoir. Un tir de professionnel.

Lorsqu’Hiryu lui essuie le visage elle a envie de prendre sa main et l’attirer à elle, de la serrer dans ses bras et dieu sait quoi d’autres, mais elle n’en fait rien… Kiyiya ne savait pas pourquoi, mais elle avait envie de prendre son temps, de savourer chaque instant, et au fond elle avait un peu peur aussi… Et si elle se trompait sur cette alchimie… et si Hiryu l’appréciait, mais ne l’aimait pas de la même manière… Ok elle avait dit qu’elle voulait bien faire une meute avec elle… mais peut être qu’elle avait changé d’avis après tout... Kiyiya la grande impatiente qui suivait ses instincts dès qu’ils se manifestaient se retrouvait à taire ses ardeurs, beaucoup de ceux qu’elle avait rencontré auraient peine à y croire.

Une fois les gaufres engloutit, elles partirent en chasse d’une nouvelle attraction. Leurs pas les emmenèrent vers un stand de tire à l’arc à l’enseigne évocatrice. La louve était sur le point de proposer à Hiryu de faire une compétition comme pour les dindes, histoire de voir laquelle des deux était meilleure tireur, mais c’est pile à ce moment qu’Hiryu décocha maladroitement une flèche vers le stand, qui donna des sueur froide au gérand. La louve explosa de rire en donnant de grandes tapes dans le dos d’Hiryu. Elle était jusqu’alors persuadée que celle-ci savait tirer, vu qu’elle l’avait vu à l’œuvre avec ses shurikens. Lorsqu’elle eut finit de rire elle lui dit en souriant.

- Attend, je montrer toi.

Elle mit son propre arc en bandoulière dans son doc, avant de se positionner derrière Hiryu, collée contre elle, elle essaya de positionner ses yeux à la même hauteur que les siens. Elle posa ses mains sur les hanches d’Hiryu, qu’elle aida à faire pivoter légèrement, puis elle l’aida à placer son coude et son bras.

- Mettre fléche à hauteur des yeux, et maintenant toi retenir souffle pour bander arc, chuchota elle dans son oreille. Prête ? vas-y…

Kiyiya explosait de rire devant mon échec. J'aurais sûrement fait pareil dans le cas inverse faut dire... Elle venue néanmoins de suite m'aider, me proposant de me montrer, de m'apprendre. J'étais ravie. Ravie de pouvoir apprendre quelque chose de la louve, et ravie de la retrouver rapidement contre moi.

Elle mettait d'abord ses mains sur mes hanches pour me faire pivoter, je la regardais avec un sourire gêné. Je sentais son souffle contre ma nuque et la chaleur de son corps juste derrière moi, collée à moi... Elle passait ensuite sur mon coude et mon bras qu'elle positionnait correctement, m'aidant par la même occasion à placer correctement la flèche sur la corde de l'arc.

Je n'avais plus vraiment envie d'apprendre à vrai dire. Elle m'indiquait de mettre la flèche à la hauteur de mes yeux, mais mon regard était collé au sien. Je n'avais pas envie qu'elle se détache de moi, pas envie qu'elle continue cette attention... Et pas envie qu'elle n'arrête de me parler. C'est un "vas y" qui me ramenait à moi.

Hein ?.. Euh... Ouais, j'vais essayer.

Flèche à la hauteur des yeux, check... Souffle... Retenu. Je visais un ballon rapidement, puis lâchais la corde. La flèche partit et éclata un ballon. Au moins, la visée que je m'étais forcée d'entraîner avec le lancer de shurikens me servait encore avec un arc. Ce n'était visiblement que la position qui changeait, le mouvement à effectuer.

Ouais ! Réussi !

Je me retournai vers elle, lui sautant au cou avec un grand sourire pour l'enlacer. Je ne m'étais pas un peu trop emballé ?.. Peut-être qu'un highfive aurait suffit. Ah, que c'est dur l'amour... Bien trop dur pour moi, trop compliqué de savoir, comment réagir au bon moment. D'habitude, tu fais puis tu vois, et c'est bien mieux...

Il semblerait qu’elle ait tirée Hiryu de sa rêverie. Celle-ci décoche sa flèche qui vient instantanément éclater le ballon souhaité. Kiyiya se doutait bien qu’elle ne pouvait pas être si mauvaise tireuse.

La louve se met à l’applaudir frénétiquement, quand Hiryu vient se pendre à son cou en poussant un cri de victoire. Kiyiya d’abord agréablement surprise, l’encerclent de ses bras et la serre, d’abord tout doucement, puis de plus en plus fort. Elle est bien décidée à ne plus jamais la lâcher. Elle s’imprègne de l’odeur de ses cheveux de celle de sa peau, une odeur de métal, mêlée au parfum des feuilles d’automnes. Elle sent la chaleur de son corps tout contre le sien, cette chaleur qui lui fait l’effet d’un aimant. La louve remonte progressivement ses mains dans le dos d’Hiryu, tout doucement, comme si elle effleurait la surface d’un étang. Elle remonta encore, jusqu’à plonger les mains dans ses cheveux, qu’elle se met à caresser avec tendresse. La louve à la chaire de poule, son cœur semble prêt à bondir de sa poitrine, et l’adrénaline irise ses veines. Finalement, Kiyiya se recule de quelques centimètres, faisant glisser ses mains sur le visage de sa tendre complice. Elle ferme les yeux et rapproche lentement son visage jusqu’à déposer un doux baiser sur ses lèvres. Le temps s’arrête accroché à ses lèvres, elle reste en suspension durant de longues secondes… Enfin elle revient à elle, et plonge son regard dans celui d’Hiryu, à la recherche d’une réponse à cette question qu’elle avait secrètement posé, sans pour autant avoir prononcé un seul mot…

Le câlin avait l'air de plaire à Kiyiya qui répondit en m'enlaçant, puis en me serrant de plus en plus fort. Mon large sourire, un peu bêta, ne pouvait plus se défaire. Il était ancré à mes lèvres. Je faisais passais mes mains dans le haut de son dos, la caressant au passage. La louve, elle, remontait sur mon dos, me faisant ressentir quelques frissons d'excitation. Elle était douce... Tendre... Je ne pensais pas avoir déjà vu la chasseuse dans cet état-là. La voilà qui était dans mes cheveux. Je me cramponnai à sa tenue, n'ayant aucune expérience dans ce genre d'attention, je n'avais pas envie de briser ce moment. Je la voulais pour moi, contre moi, qu'elle ne bouge plus.

Enfin, Kiyiya glisse ses mains sur mon visage, puis ferme les yeux en se rapprochant lentement. Je le connais ce coup, dans une seconde, je me prends un coup de tête, hein ? Quoique... Elle me surprit d'une autre manière, posant ses lèvres contre les miennes, les retenant en contact pendant de longues secondes. Mes yeux s'écarquillèrent à la première liaison entre nos bouches, puis se fermèrent lentement. J'étais à la fois surprise, excitée, ravie, et attendrie... Ce moment était sûrement le plus beau de ma longue vie. Aucune chasse ou meurtre ne pouvait me faire ressentir pareilles choses.

Finalement, elle se dégagea, plongeant son regard dans le mien sans rien faire. Sans savoir ce qu'il se passait et un peu chagrinée par le fait qu'elle ait arrêté ce doux moment, je la tirai vers moi en l'embrassant de nouveau, lui cramponnant ses vêtements encore plus fort. Je ne voulais que jamais cela ne cesse, que ce moment reste pour toujours. Je m'étais résolue maintenant, peu importe où la louve irait... Je voulais être là, avec elle. Nous deux face au monde, c'était comme ça que je voulais voir le futur.

Hiryu l’attira vers elle, ce qui n’était pas pour déplaire à la louve, qui s’abandonna complétement, elle se laissa envahir par la caresse que procurait ces lèvres sur les siennes. Elle la sentait se cramponner à elle comme si elle ne souhaitait plus jamais la lâcher. Cette sensation était incomparable, elle ne voulait qu’une chose, qu’elle n’arrête pas. La louve se laissa emporter resserrant une main sur la nuque de sa complice, et enserrant sa taille de son autre bras, elle lui rendit son baiser avec plus de passion que précédemment. Ses mouvements se faisaient plus pressant, plus ardent. Le décor autour d’elles s’était effacé tout comme le reste de la planète. Il n’y avait plus qu’elles dans tout l’univers. Après de longs baisers fougueux, la louve se hasarda à embrasser sa joue puis à descendre dans son cou, tendrement passionnément, elle remonta jusqu’à son oreille…

- Ahem…

Le gérant du stand les regardait bras croisé en levant les yeux aux ciels. La louve ne l’entendit pas elle continua à embrasser la moindre parcelle du visage d’Hiryu, alors, il se mit à tousser et se racler la gorge.

- Mesdemoiselles, j’ai d’autres clients qui attendent, donc soit vous tirez… soit vous allez ailleurs merci

Kiyiya se recula tremblante, le souffle court, les joues rouges, elle regarda Hiryu
Et sans détacher ses yeux, elle reprit son arc, qu’elle arma.

- Très bien je tirer.

Elle arma la première flèche, visa sans lâcher Hiryu des yeux retenant son souffle, elle laissa la flèche siffler, elle entendit un clac qui indiquait qu’elle avait bien touché un ballon.