Re: Pulsions sous morphine

-Et te supporter tous les jours chez moi ?

Un long, franc et affreux soupir plus tard je lui tendis la main.

-Marché conclu.

Ayame va me tuer. non. Ayame va nous tuer, ce qui n'est pas plus mal, il fera une bonne action dans le lot. J'ai enfoncé ma tête dans les coussins et j'ai écouté le bip lancinant. De quoi empêcher un mort de reposer en paix ce truc.

-Tu seras commissaire, t'auras aucune raison de rester au palais tout le temps. Retrouve tout ce qui t'appartient dans les archives de Souen et brûle les. On te fera un dossier tout neuf à K'ouen. Veille à ce que personne ne découvre que tu es un demi-dieu et pas un humain.

Sinon, on ira en prison tous les deux.

-Va-t-en. J'ai besoin de dormir.

Et avec lui dans les parages je ne dormirai pas, je le surveillerai.

Je pousse la porte au moment où Wergeld sort un "Va t'en j'ai besoin de dormir.", super accueil ça fait plaisir, je pousse un soupir et fronce des yeux, mon regard allant de l'un à l'autre. Visiblement le spécimen allongé à oublié qu'il pouvait se servir de la pompe à morphine mis à sa disposition, quand à l'autre, à voir l'état de son bandage, c'est pas gagner du tout...
Bordel, que les hommes, toutes races confondue peuvent être débile parfois!
J'entre totalement dans la chambre, je m'approche du lit et glisse dans la main le bouton actionnant la pompe à morphine qui a été placer pour lui et dont un des tuyau relis son bras:

"Pompe à morphine."

Pourtant il devrai le savoir, je secoue la tête, mi-blasée, mi amusée et me tourne vers l'autre personne, je ne le connais pas, Fafnir... Enfin si, y a eut l'aventure dans les montagnes mais rien de plus. Je ne sais pas qui il est, peut être aurai-je du me renseigner, mais je ne suis pas du style à espionner où m'informer en douce sur les gens, à tort peut être, mais bon, je grimace légèrement et lui dis, avec amabilité, car après-tout... Lui n'y était pour rien, mais le vin et deux individus débile peut être...

"Je sens et ressens même la douleur des gens qui m'entoure et même plus. Je peux m'occuper de votre plaie si vous le désirez."

J'ai pris le temps de me calmer en sortant, j'ai surtout pris le temps de réaliser que Wergeld avait été clair dès le début, sa situation était compliqué, je n'avait rien à gagner dans cette histoire, mise à part peut être de ne savoir comment me comporter avec K'ouen dorénavant.
Je lui désigne d'un mouvement du menton la porte et ajoute:

"On laisse cet énergumène dormir?"

Le junky s'endormait et ce n'était plus possible de profiter de son admirable caractère. Haussement d'épaule bougon, je quittais la chambre par la porte.

-Tu devrais penser à te reposer Aliénor.

Les monstres sous le lit ça n'existe pas c'est bien connu...

-Ça me gratte un peu sous le bandage, Wergeld m'a dit que tu étais la meilleur pour soulager les petites douleurs.

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Surprise, je me tourne vers Fafnir et me permet un léger sourire:

"J'y pense... Et puis j'oublis. Fâcheuse tendance..."

Je lui désigne un endroit où l'on pourra être tranquille et où je pourrai lui prodiguer quelques soin, soulager les petites douleurs, si il n'y avait que ça.

"Wergeld dit beaucoup de choses qui ne sont pas souvent vraies. Je fais au mieux, tout simplement..."

Je referme la porte de la pièce où je l'ai fais entrée, ça lui grattait un peu, avec un peu de chance, où pas d'ailleurs, le bandage n'avait pas été refait depuis sa dernière visite...

Vraiment des fois, je me demande ce qu'ils ont tous dans le crâne...

"Allons-y..."

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