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Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Dim 14 Juin - 21:09
J'éclatais de rire après la remarque de Wergeld sur mon "renard qui parle" comme garde, ce qui m'attirait le regard lourd de reproche de Rin. Même s'il n'appréciait pas ce faire traiter de simple renard, il aimait encore moins que je me fiche de lui, alors que j'étais dans la même cas que lui lorsque je reprenais ma forme animale. Je lui lançais un coup d'oeil lourd de signification.
- Fais pas cette tête, tu l'as cherché !
Je continuais à caresser sa fourrure et me tournais vers les deux humanoïdes avec un air curieux quand Ayame demanda à son compagnon s'il accepterait des cultures dans le coin. Ce fut à ce moment que je compris pourquoi le nom de Wergeld me disait quelque chose, évidemment nous utilisions rarement les noms des autres maitres, les appelant surtout par le miroir sous leur contrôle, je ne risquais pas de deviner de suite qui il était, vu que je ne l'avais jamais rencontré. Nous ne nous rencontrions en général qu'en cas de problèmes majeurs. Nous échangeâmes un regard avec Rin, lui aussi avait compris, je fis une petite moue penaude et relevais les yeux vers Wergeld.
- Je m'en doutais un peu... Mais bon, vous savez ce que c'est d'être entouré d'abrutis... Ils passent leur temps à me répéter que je ne suis qu'une "enfant" et que je ne sais pas de quoi je parle quand je leur dis qu'une chose est parfaitement impossible... Donc pour leur montrer que j'ai raison je vais dans leur sens... Mais là, ce sont eux qui ont choisit ma garde, le seul pour qui j'ai pu décider a été Rin et ils nous ont envoyés ici... J'ai beau être censée diriger, ils font toujours ce qu'ils veulent... J'espère juste que tous ces morts leur feront enfin comprendre que lorsqu'il s'agit de l'extérieur, je suis quand même plus au courant qu'eux qui ont grandit dans la ville et le luxe... Ca ne me dérange pas de me déplacer, mais je ne veux plus perdre d'hommes à cause de leur stupidité... Je me demande comment faisait l'ancien maitre avec des conseillers pareils...
J'hochais la tête lorsque Wergeld parla de lever le camp, j'étais parfaitement d'accord avec cette proposition plus que censée, je ne tenais pas à me retrouver encore nez à nez avec un de ces horribles vers.
- Deux secondes !
Je retournais vers le cadavre du vers en courant, afin de récupérer les deux épées courtes de Rin. Même si elles pouvaient facilement être refaite, je savais qu'il y tenait, vu qu'il ne s'en séparait jamais. J'en profitais pour récupérer ses vêtements, qui heureusement n'étaient pas trop abimés vu qu'il avait dû changer de forme assez rapidement, ils étaient seulement sales. Comme nous étions plus petits sous nos formes animales, nos vêtements étaient donc rarement abimés par le changement. Je fis mon maximum pour ne pas regarder les cadavres de mes autres gardes. Une fois ce que je cherchais entre mes mains, je les emballais en vitesse dans ma cape et nouais le tout à ma sacoche.
Puis je retournais vers les autres et j'acceptais la main tendue de Wergeld avec un sourire et un remerciement, afin qu'il me porte dans la position qui l' arrangeait le plus sans que je le gêne. J'avais bien songé à reprendre ma forme animale également, mais même si je prenais moins de place moi-même, il aurait dû porter en plus nos affaires et je n'avais pas envie de l'embêter plus. Il était déjà assez gentil pour me porter. Et puis sous ma forme de renard, j'étais plus rapide mais je n'aurais jamais pu me maintenir à leur hauteur, vu la différence de taille. Il ne me restait donc plus qu'à me laisser porter comme un sac à patate...
[HRP : J'te laisse me placer où tu veux quand tu me portes, j'ai laissé le truc ouvert exprès pour pas qu'on se prenne la tête !! ]
- Fais pas cette tête, tu l'as cherché !
Je continuais à caresser sa fourrure et me tournais vers les deux humanoïdes avec un air curieux quand Ayame demanda à son compagnon s'il accepterait des cultures dans le coin. Ce fut à ce moment que je compris pourquoi le nom de Wergeld me disait quelque chose, évidemment nous utilisions rarement les noms des autres maitres, les appelant surtout par le miroir sous leur contrôle, je ne risquais pas de deviner de suite qui il était, vu que je ne l'avais jamais rencontré. Nous ne nous rencontrions en général qu'en cas de problèmes majeurs. Nous échangeâmes un regard avec Rin, lui aussi avait compris, je fis une petite moue penaude et relevais les yeux vers Wergeld.
- Je m'en doutais un peu... Mais bon, vous savez ce que c'est d'être entouré d'abrutis... Ils passent leur temps à me répéter que je ne suis qu'une "enfant" et que je ne sais pas de quoi je parle quand je leur dis qu'une chose est parfaitement impossible... Donc pour leur montrer que j'ai raison je vais dans leur sens... Mais là, ce sont eux qui ont choisit ma garde, le seul pour qui j'ai pu décider a été Rin et ils nous ont envoyés ici... J'ai beau être censée diriger, ils font toujours ce qu'ils veulent... J'espère juste que tous ces morts leur feront enfin comprendre que lorsqu'il s'agit de l'extérieur, je suis quand même plus au courant qu'eux qui ont grandit dans la ville et le luxe... Ca ne me dérange pas de me déplacer, mais je ne veux plus perdre d'hommes à cause de leur stupidité... Je me demande comment faisait l'ancien maitre avec des conseillers pareils...
J'hochais la tête lorsque Wergeld parla de lever le camp, j'étais parfaitement d'accord avec cette proposition plus que censée, je ne tenais pas à me retrouver encore nez à nez avec un de ces horribles vers.
- Deux secondes !
Je retournais vers le cadavre du vers en courant, afin de récupérer les deux épées courtes de Rin. Même si elles pouvaient facilement être refaite, je savais qu'il y tenait, vu qu'il ne s'en séparait jamais. J'en profitais pour récupérer ses vêtements, qui heureusement n'étaient pas trop abimés vu qu'il avait dû changer de forme assez rapidement, ils étaient seulement sales. Comme nous étions plus petits sous nos formes animales, nos vêtements étaient donc rarement abimés par le changement. Je fis mon maximum pour ne pas regarder les cadavres de mes autres gardes. Une fois ce que je cherchais entre mes mains, je les emballais en vitesse dans ma cape et nouais le tout à ma sacoche.
Puis je retournais vers les autres et j'acceptais la main tendue de Wergeld avec un sourire et un remerciement, afin qu'il me porte dans la position qui l' arrangeait le plus sans que je le gêne. J'avais bien songé à reprendre ma forme animale également, mais même si je prenais moins de place moi-même, il aurait dû porter en plus nos affaires et je n'avais pas envie de l'embêter plus. Il était déjà assez gentil pour me porter. Et puis sous ma forme de renard, j'étais plus rapide mais je n'aurais jamais pu me maintenir à leur hauteur, vu la différence de taille. Il ne me restait donc plus qu'à me laisser porter comme un sac à patate...
[HRP : J'te laisse me placer où tu veux quand tu me portes, j'ai laissé le truc ouvert exprès pour pas qu'on se prenne la tête !! ]
- Caliope
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble
Race : Renard
Statut : Maitre du miroir Souen
Notes :[PNJ] Rin
Renard,
Garde du corps
[PNJ] Thor
Dragonflable,
Monture et animal de compagnie
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Titre débile : Tyranimbus-rex
Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mar 16 Juin - 0:02
Je me retournais et accroupie l'invitait à monter sur mon dos. Accroché à mon cou, je la laissais prendre ses marques. Je portais la gamine et ses affaires et étrangement ça ne me paraissait pas si lourd que ça... Ayame qui avait observé la scène et avait attendu l'oeil fixe de me voir soupirer dans l'effort fut déçu de constater qu'une trentaine de kilos n'étaient pas si dérangeant que ça. Au moins je lui évitais de porter un tiers de son poids, il se contentait du renard qu'il maintenait dans ses bras. Une chance pour lui que l'animal ne soit pas gros... Ça m'aurait fait rire qu'il porte plus lourd qu'il ne le pouvait, même si ça n'aurait pas été pratique.
-Trouver de bons conseillers ça n'a jamais été facile, virez-les et laisser quelqu'un qui vous veut du bien vous aider.
J'avisais les décombres, le feu qu'Ayame avait piétiné l'instant d'avant, mon épée que je tenais à la main me permettrait d'ouvrir le passage et derrière les restes de cadavres, du vers et des hommes. Si ces hommes dévorés méritent une sépulture décente ce n'était pas le moment d'y penser. L'air renfrogné à l'idée de traverser une fois de plus le marécage pour rejoindre la mangrove et si possible l'autre côté de cette bouillie d'arbres et d'eau, je levais une main, exposant mes ordres à l'elfe.
-Je passe devant, je suis plus lent mais je pourrai assurer que rien ne nous fonce dessus. Dès que le chemin est dégagé tu fonces, je te laisse préparer un campement en attendant que je te rejoigne.
Il acquiesça avec un sourire. Bien plus agile et rapide que moi courir en fin de peloton lui plaisait peu, mais il ne désobéira pas, je le connaissais assez et il me connaissait suffisamment pour savoir que je ne donnais pas ce genre d'ordre à la légère. Sur ce terrain je restais prudent, ainsi j'ouvrirai la voie jusqu'à ce qu'il puisse courir librement.
-Tenez-vous bien, si je m'enfonce, il faudra sauter à terre et éviter de vous enfoncer à votre tour, Ayame m'aidera à sortir des puits si on en rencontre. Si on croise le chemin d'un dévoreur ou d'une autre bêbête sympathique du coin on prendra la fuite, aucun de nous ne peux combattre avec un passager à bord. Si on reste calme tout ira bien et ce soir nous aurons parcouru la moitié du chemin. Du moins, je l'espère.
Aucunement besoin de cacher mon inquiétude, elle était intelligente et se doutait bien qu'ici les lois de la ville et de la physique même étaient quelque peu altérées, rien que ce vers géant qui arrive à ce mouvoir était un miracle. Je m'empêchais d'imaginer les horreurs qu'on pourrait croiser pendant notre course. À vue de nez nous en aurons pour peu de temps, nous serons déjà bien loin du marais quand le soleil se couchera, mais le restant de forêt noyée n'était pas plus sûr que les marécages. La nuit sera très longue.
Le terrain était "propre" nous pouvions décoller. Je partis le premier, talonné par l'archer qui portait le renard et n'avait ainsi aucun accès à une arme si quelque chose nous prenait sur les côtés, j'accélérais autant que je pus, tant que nous restions dans les marais nous n'avions pas assez de visibilité pour espérer ralentir. Je respirais fort, humant contre mon gré les effluves lourdes de pollen qui émanait des flaques nauséabondes, l'eau y stagnant avec des macchabées d'insectes luisant dans le peu de lumière qui filtrait dans la zone.
De l'épée je fendais avec violence dans les branches basses, dans les lianes et plantes grimpantes couvertes de moisissures. Il arrivait qu'une branche ne cède qu'au deuxième coups m'énervant un peu plus à chaque fois que ça arrivait puisqu'il me fallait irrémédiablement ralentir voire m'arrêter. Jusqu'à ce que je m'arrête une énième fois et dans un cri de rage tranchait le jeune arbre qui m'obstruait le passage plutôt que juste les branches. Le solide végétal vacilla et chuta dans le lac juste à notre côté, il s'enfonça dans l'eau faisant valser quelques poissons d'eau douce.
-Trouver de bons conseillers ça n'a jamais été facile, virez-les et laisser quelqu'un qui vous veut du bien vous aider.
J'avisais les décombres, le feu qu'Ayame avait piétiné l'instant d'avant, mon épée que je tenais à la main me permettrait d'ouvrir le passage et derrière les restes de cadavres, du vers et des hommes. Si ces hommes dévorés méritent une sépulture décente ce n'était pas le moment d'y penser. L'air renfrogné à l'idée de traverser une fois de plus le marécage pour rejoindre la mangrove et si possible l'autre côté de cette bouillie d'arbres et d'eau, je levais une main, exposant mes ordres à l'elfe.
-Je passe devant, je suis plus lent mais je pourrai assurer que rien ne nous fonce dessus. Dès que le chemin est dégagé tu fonces, je te laisse préparer un campement en attendant que je te rejoigne.
Il acquiesça avec un sourire. Bien plus agile et rapide que moi courir en fin de peloton lui plaisait peu, mais il ne désobéira pas, je le connaissais assez et il me connaissait suffisamment pour savoir que je ne donnais pas ce genre d'ordre à la légère. Sur ce terrain je restais prudent, ainsi j'ouvrirai la voie jusqu'à ce qu'il puisse courir librement.
-Tenez-vous bien, si je m'enfonce, il faudra sauter à terre et éviter de vous enfoncer à votre tour, Ayame m'aidera à sortir des puits si on en rencontre. Si on croise le chemin d'un dévoreur ou d'une autre bêbête sympathique du coin on prendra la fuite, aucun de nous ne peux combattre avec un passager à bord. Si on reste calme tout ira bien et ce soir nous aurons parcouru la moitié du chemin. Du moins, je l'espère.
Aucunement besoin de cacher mon inquiétude, elle était intelligente et se doutait bien qu'ici les lois de la ville et de la physique même étaient quelque peu altérées, rien que ce vers géant qui arrive à ce mouvoir était un miracle. Je m'empêchais d'imaginer les horreurs qu'on pourrait croiser pendant notre course. À vue de nez nous en aurons pour peu de temps, nous serons déjà bien loin du marais quand le soleil se couchera, mais le restant de forêt noyée n'était pas plus sûr que les marécages. La nuit sera très longue.
Le terrain était "propre" nous pouvions décoller. Je partis le premier, talonné par l'archer qui portait le renard et n'avait ainsi aucun accès à une arme si quelque chose nous prenait sur les côtés, j'accélérais autant que je pus, tant que nous restions dans les marais nous n'avions pas assez de visibilité pour espérer ralentir. Je respirais fort, humant contre mon gré les effluves lourdes de pollen qui émanait des flaques nauséabondes, l'eau y stagnant avec des macchabées d'insectes luisant dans le peu de lumière qui filtrait dans la zone.
De l'épée je fendais avec violence dans les branches basses, dans les lianes et plantes grimpantes couvertes de moisissures. Il arrivait qu'une branche ne cède qu'au deuxième coups m'énervant un peu plus à chaque fois que ça arrivait puisqu'il me fallait irrémédiablement ralentir voire m'arrêter. Jusqu'à ce que je m'arrête une énième fois et dans un cri de rage tranchait le jeune arbre qui m'obstruait le passage plutôt que juste les branches. Le solide végétal vacilla et chuta dans le lac juste à notre côté, il s'enfonça dans l'eau faisant valser quelques poissons d'eau douce.
- Wergeld
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Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mar 16 Juin - 6:08
Je grimpais sur le dos de Wergeld, enserrant sa taille de mes petites jambes de manière à le gêner le moins possible, j'avais beau ne pas être très épaisse, j'eus un instant peur que mon poids ne l'embarrasse mais il sembla me soulever sans le moindre effort. Rin semblait également être entre de bonnes mains, je ne m'inquiétais donc pas pour lui. Je ris lorsque le maitre de K'ouen me conseilla de virer tous les parasites qui gravitaient autour de moi. J'y songeais fortement à présent.
J'écoutais les ordres de manœuvre donnés d'un air intéressé, il savait ce qu'il faisait, je lui faisais une entière confiance là-dessus. Je devais reconnaitre que j'étais tombée sur une personne plus que digne de confiance et je l'en remerciais intérieurement pour ça.
Je hochais la tête lorsque Wergeld me prévint de sauter s'il devait s'enliser, je ne comptais pas lui rajouter un poids supplémentaire en cas de problème, et nous voilà partis. Pendant le début du trajet, je gardais un bras accroché autour de son cou et de l'autre main je fouillais dans mon sac afin de chercher de quoi au moins nous défendre en cas d'attaque subite. Même si je n'avais aucune plante carnivore sous la main, je savais posséder des plantes grimpantes assez solides pour faire blocage. Tout à l'heure je n'avais pas eu le temps de les trouver avec le vers qui me poursuivait mais là j'étais déjà plus en sécurité pour me permettre de mettre toutes les chances de notre côté. Je profitais également de ce moment de répit pour m'adresser à Wergeld.
- Encore merci pour ce que vous faites pour nous. Je suis votre débitrice à présent.
Je mettais toujours un point d'honneur à remercier comme il se devait les personnes qui me venaient en aide et Wergeld et son compagnon faisaient à présent partis de ces personnes.
J'admirais la façon dont il maniait sa lourde épée afin de nous ouvrir le chemin et ris lorsqu'il s'énerva après le pauvre arbre qui avait eut la mauvaise idée de pousser sur son chemin. Je me sentais rassurée car je venais de mettre la main sur des graines de lierre. Même si cette plante ne payait pas de mine, elle serait assez résistante pour servir de cordage. Je tournais la tête lorsqu'un bruit étrange attira mon attention, mon ouïe était assez fine pour percevoir comme un glissement à la surface de l'eau dans laquelle avait plongé l'arbre gênant.
Un grondement sourd s'échappa de ma gorge et je sautais à terre, la longueur de l'animal arrivant droit sur nous ne me plaisant pas outre mesure. J'attrapais la première graine qui me passa sous la main dans la petite pochette que je tenais et la jetant à terre, j'utilisais mon pouvoir dessus afin de la faire pousser le plus rapidement possible, reprenant pour le coup ma forme hybride, des oreilles et une queue rousses apparaissant. Au même moment l'objet de mon inquiétude se dressa face à nous. Un serpent des marais. Et sacrement grand.
Il allait attaquer avant de se retrouver nez à nez avec une immense dionée, la brusque monté de pouvoir que j'avais déclenché l'ayant fait doublé de taille en quelques secondes.
Je bloquais un moment avant de me tourner vers les deux hommes m'accompagnant, je me précipitais vers Ayame pendant que le serpent était aux prises avec ma plante carnivore et posant les deux mains au seul endroit que je pouvais atteindre vu ma taille, c'est à dire ses fesses... Je le poussais du plus fort que je pus et je retournais vers Wergeld pour lui attraper la main et le tirer de toute ma minable force en criant.
- On s'arrache !!!
Une fois un peu plus en sécurité, j'évitais soigneusement le regard hargneux de Rin, mais je ne pu éviter ses remarques...
- Je croyais que vous n'aviez plus de graines de plante carnivore...
- Je le croyais aussi figure toi... Celle là a du tomber dans la mauvaise pochette... Et vu que je ne me suis pas servie de ces graines depuis longtemps, elle y est depuis un moment...
Je me rendis compte que j'avais changé forme lorsque ma queue battant l'air dérangea les cheveux sous lesquels elle était cachée. Je repris une forme humaine en baissant les yeux afin de ne pas croiser le regard des deux autres personnes avec nous. Je me doutais que les reproches n'allaient pas tarder à fuser...
- Euh... Je crois que je vous dois quelques petites explications...
Mais bon, au moins ils devaient avoir compris pourquoi mon garde était un renard...
[HRP : Pas relue, ça doit être truffé de fautes... Pardon..]
J'écoutais les ordres de manœuvre donnés d'un air intéressé, il savait ce qu'il faisait, je lui faisais une entière confiance là-dessus. Je devais reconnaitre que j'étais tombée sur une personne plus que digne de confiance et je l'en remerciais intérieurement pour ça.
Je hochais la tête lorsque Wergeld me prévint de sauter s'il devait s'enliser, je ne comptais pas lui rajouter un poids supplémentaire en cas de problème, et nous voilà partis. Pendant le début du trajet, je gardais un bras accroché autour de son cou et de l'autre main je fouillais dans mon sac afin de chercher de quoi au moins nous défendre en cas d'attaque subite. Même si je n'avais aucune plante carnivore sous la main, je savais posséder des plantes grimpantes assez solides pour faire blocage. Tout à l'heure je n'avais pas eu le temps de les trouver avec le vers qui me poursuivait mais là j'étais déjà plus en sécurité pour me permettre de mettre toutes les chances de notre côté. Je profitais également de ce moment de répit pour m'adresser à Wergeld.
- Encore merci pour ce que vous faites pour nous. Je suis votre débitrice à présent.
Je mettais toujours un point d'honneur à remercier comme il se devait les personnes qui me venaient en aide et Wergeld et son compagnon faisaient à présent partis de ces personnes.
J'admirais la façon dont il maniait sa lourde épée afin de nous ouvrir le chemin et ris lorsqu'il s'énerva après le pauvre arbre qui avait eut la mauvaise idée de pousser sur son chemin. Je me sentais rassurée car je venais de mettre la main sur des graines de lierre. Même si cette plante ne payait pas de mine, elle serait assez résistante pour servir de cordage. Je tournais la tête lorsqu'un bruit étrange attira mon attention, mon ouïe était assez fine pour percevoir comme un glissement à la surface de l'eau dans laquelle avait plongé l'arbre gênant.
Un grondement sourd s'échappa de ma gorge et je sautais à terre, la longueur de l'animal arrivant droit sur nous ne me plaisant pas outre mesure. J'attrapais la première graine qui me passa sous la main dans la petite pochette que je tenais et la jetant à terre, j'utilisais mon pouvoir dessus afin de la faire pousser le plus rapidement possible, reprenant pour le coup ma forme hybride, des oreilles et une queue rousses apparaissant. Au même moment l'objet de mon inquiétude se dressa face à nous. Un serpent des marais. Et sacrement grand.
Il allait attaquer avant de se retrouver nez à nez avec une immense dionée, la brusque monté de pouvoir que j'avais déclenché l'ayant fait doublé de taille en quelques secondes.
Je bloquais un moment avant de me tourner vers les deux hommes m'accompagnant, je me précipitais vers Ayame pendant que le serpent était aux prises avec ma plante carnivore et posant les deux mains au seul endroit que je pouvais atteindre vu ma taille, c'est à dire ses fesses... Je le poussais du plus fort que je pus et je retournais vers Wergeld pour lui attraper la main et le tirer de toute ma minable force en criant.
- On s'arrache !!!
Une fois un peu plus en sécurité, j'évitais soigneusement le regard hargneux de Rin, mais je ne pu éviter ses remarques...
- Je croyais que vous n'aviez plus de graines de plante carnivore...
- Je le croyais aussi figure toi... Celle là a du tomber dans la mauvaise pochette... Et vu que je ne me suis pas servie de ces graines depuis longtemps, elle y est depuis un moment...
Je me rendis compte que j'avais changé forme lorsque ma queue battant l'air dérangea les cheveux sous lesquels elle était cachée. Je repris une forme humaine en baissant les yeux afin de ne pas croiser le regard des deux autres personnes avec nous. Je me doutais que les reproches n'allaient pas tarder à fuser...
- Euh... Je crois que je vous dois quelques petites explications...
Mais bon, au moins ils devaient avoir compris pourquoi mon garde était un renard...
[HRP : Pas relue, ça doit être truffé de fautes... Pardon..]
- Caliope
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
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Statut : Maitre du miroir Souen
Notes :[PNJ] Rin
Renard,
Garde du corps
[PNJ] Thor
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Titre débile : Tyranimbus-rex
Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mar 16 Juin - 23:24
J'allais vraiment le manger cet arbre... Avant qu'il ne tombe dans l'eau lorsque je le décapitais sans remord. J'allais conseiller à Caliope d'arrêter de me remercier tant qu'on serait pas tous sortis de ce taudis plein de flotte en vie, quand je la sentis changer d'attitude... Elle m'avait semblé polie mais détachée jusque là, une enfant comme une autre un peu trop mâture pour son age mais là. Ce n'est qu'après coup que je vis le serpent taille XXL débarquer dans notre petite réunion.
Je savais que s'arrêter à chaque fois pour couper ce qui nous gênait ne nous aiderait pas bien au contraire, mais que faire d'autre si ce n'est continuer toujours tout droit en espérant rejoindre une région plus clémente avant de devoir dormir dans cette jungle tempérée. Elle l'avait repéré la première agissant avant que le serpent n'ait le temps de planter ses crocs mortellement venimeux dans la proie la plus proche : Ayame.
Je vis la plante carnivore grossir avec tant de vitesse que j'eus presque la nausée à la regarder quand on me tira par le bras dans la brèche que j'avais ouverte à coup d'épée l'instant d'avant.
Le chemin s'élargissait comme si les arbres nous ouvraient enfin sciemment la voie, Ayame vint courir à mes côtés et nous trouvâmes enfin un lieu assez sûr pour Caliope qui s'arrêta quand nous nous plions en deux pour respirer et récupérer de ce départ précipité. Nous étions fatigués, il y avait de quoi, moi et Ayame avions passé deux jours dans ce marais à courir pour rejoindre la côte. Nous perdions le peu de nos réserves d'énergie dans nos fuites régulière, si nous arrivions en vie au village se serait un miracle. Encore heureux, ce genre de miracles je suis capable d'en accomplir.
Quand Ayame se redressa il observait avec des yeux ronds la petite renarde qui se sentait de trop tout d'un coup. Il fut encore plus extasié lorsque les oreilles disparurent et la queue avec...
-Un renard ! J'en avais jamais vu !
Je me redressais et vis les mêmes choses que lui, si moi elles ne m'intriguaient pas plus que prévu lui... Je me doutais bien que c'était le genre de miracle qu'il aimait.
Enfant Aya rêvait de devenir un grand scientifique, il avait grandit dans le quartier moderne (je crois que c'est comme ça qu'il a apprit à conduire des voitures...) et là bas il voulu suivre des études, la famille avait beau être liée aux elfes de la ville elle n'en était pas pour autant assez riche pour qu'il étudie... Il alla bosser chez un vétérinaire glauque qui faisait de drôle d'expériences sur les spécimens "animals" qu'il récupérait... Et je crois qu'Ayame avait apprit à aimer les créatures hybrides comme cette renarde et son compagnon parlant en travaillant de la sorte.
L'elfe allait la soulever pour l'observer plus intensément avec un air de gamin en pleine découverte que 1 et 1 font 2 quand il se reçu ma claque derrière le crâne. Il fit un leger bond en avant protégeant le renard d'une possible chute avant de se retourner vers moi l'air couroucé prononçant un "aïe" sonore.
-Commences pas à m'attirer des ennuis avec un autre maitre !
-Maîtrises ta force tu veux me briser le crâne ?
-Non mais si ça peut me défouler...
Je lui souris, il soupira et me le rendit avec une légère pointe d'agacement, je l'avais empêché de partir dans de vieux souvenirs... Il le fera avec plus de politesse quand nous serons sortis d'affaire.
Cette forêt me mettais de mauvaise humeur, il l'avait compris je ne serais jamais à l'aise sur une terre ou l'élément le plus dangereux est l'eau. Même dans la ville sous marine je suis sûr que je me sentirais mieux !
Avançant de quelques pas, je plantais mon épée dans le sol, un bref clin d'oeil pour la renarde, je lui tendis la main un fois encore.
-Repartons, nous ne ferons plus de halte, on devrait être sortit de cette forêt en milieu de nuit.
J'y pensais, plus vite nous serons sortis d'ici plus vite Rin verrait un médecin. Sans compter que dormir avec le risque de se faire encercler par un ou deux serpents/vers/araignées/crocodiles/(please choose your favorite answer)... n'était pas sur ma liste des choses que j'aime.
(hey ça se voit que je suis nul en anglais )
Je savais que s'arrêter à chaque fois pour couper ce qui nous gênait ne nous aiderait pas bien au contraire, mais que faire d'autre si ce n'est continuer toujours tout droit en espérant rejoindre une région plus clémente avant de devoir dormir dans cette jungle tempérée. Elle l'avait repéré la première agissant avant que le serpent n'ait le temps de planter ses crocs mortellement venimeux dans la proie la plus proche : Ayame.
Je vis la plante carnivore grossir avec tant de vitesse que j'eus presque la nausée à la regarder quand on me tira par le bras dans la brèche que j'avais ouverte à coup d'épée l'instant d'avant.
Le chemin s'élargissait comme si les arbres nous ouvraient enfin sciemment la voie, Ayame vint courir à mes côtés et nous trouvâmes enfin un lieu assez sûr pour Caliope qui s'arrêta quand nous nous plions en deux pour respirer et récupérer de ce départ précipité. Nous étions fatigués, il y avait de quoi, moi et Ayame avions passé deux jours dans ce marais à courir pour rejoindre la côte. Nous perdions le peu de nos réserves d'énergie dans nos fuites régulière, si nous arrivions en vie au village se serait un miracle. Encore heureux, ce genre de miracles je suis capable d'en accomplir.
Quand Ayame se redressa il observait avec des yeux ronds la petite renarde qui se sentait de trop tout d'un coup. Il fut encore plus extasié lorsque les oreilles disparurent et la queue avec...
-Un renard ! J'en avais jamais vu !
Je me redressais et vis les mêmes choses que lui, si moi elles ne m'intriguaient pas plus que prévu lui... Je me doutais bien que c'était le genre de miracle qu'il aimait.
Enfant Aya rêvait de devenir un grand scientifique, il avait grandit dans le quartier moderne (je crois que c'est comme ça qu'il a apprit à conduire des voitures...) et là bas il voulu suivre des études, la famille avait beau être liée aux elfes de la ville elle n'en était pas pour autant assez riche pour qu'il étudie... Il alla bosser chez un vétérinaire glauque qui faisait de drôle d'expériences sur les spécimens "animals" qu'il récupérait... Et je crois qu'Ayame avait apprit à aimer les créatures hybrides comme cette renarde et son compagnon parlant en travaillant de la sorte.
L'elfe allait la soulever pour l'observer plus intensément avec un air de gamin en pleine découverte que 1 et 1 font 2 quand il se reçu ma claque derrière le crâne. Il fit un leger bond en avant protégeant le renard d'une possible chute avant de se retourner vers moi l'air couroucé prononçant un "aïe" sonore.
-Commences pas à m'attirer des ennuis avec un autre maitre !
-Maîtrises ta force tu veux me briser le crâne ?
-Non mais si ça peut me défouler...
Je lui souris, il soupira et me le rendit avec une légère pointe d'agacement, je l'avais empêché de partir dans de vieux souvenirs... Il le fera avec plus de politesse quand nous serons sortis d'affaire.
Cette forêt me mettais de mauvaise humeur, il l'avait compris je ne serais jamais à l'aise sur une terre ou l'élément le plus dangereux est l'eau. Même dans la ville sous marine je suis sûr que je me sentirais mieux !
Avançant de quelques pas, je plantais mon épée dans le sol, un bref clin d'oeil pour la renarde, je lui tendis la main un fois encore.
-Repartons, nous ne ferons plus de halte, on devrait être sortit de cette forêt en milieu de nuit.
J'y pensais, plus vite nous serons sortis d'ici plus vite Rin verrait un médecin. Sans compter que dormir avec le risque de se faire encercler par un ou deux serpents/vers/araignées/crocodiles/(please choose your favorite answer)... n'était pas sur ma liste des choses que j'aime.
(hey ça se voit que je suis nul en anglais )
- Wergeld
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Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mer 17 Juin - 1:24
Je fixais le sol à mes pieds, attendant des hurlements indignés pour ne pas leur avoir de suite expliqué ce que nous étions, mais je connaissais la réaction des méta-humains face à ceux de ma race, ils nous traitaient comme de la vermine de la pire espèce, les renards ayant la pire réputation parmi les races hybrides. Je m'attendais à tout, sauf à une expression de surprise, limite heureuse de rencontrer un renard... Je relevais les yeux vers Ayame qui avait fait ce constat inhabituel à mes oreilles. Je ne savais plus quoi dire, je le fixais comme un poisson hors de l'eau, ouvrant la bouche pour dire quelque chose, mais la refermant aussitôt ne sachant pas quoi dire. Je devais avoir l'air complètement stupide.
Mon regard s'agrandit quand ils commencèrent à se disputer après la claque de Wergeld. Ils jouaient à quoi tous les deux ? Mes yeux allaient de l'un à l'autre avant de se poser sur Rin, qui lui aussi avait suivit l'échange avec intérêt, alors qu'il avait failli se retrouver par terre la tête la première. J'appréciais beaucoup le geste qu'avait eu Ayame en le protégeant de la chute.
La seule chose que je pus dire fut un "euuuuuh...." hésitant. Rin trancha la chose en éclatant purement et simplement de rire. Un grognement de douleur le fit stopper en plein milieu de son fou-rire, mais cela ne l'empêcha pas de recommencer à se marrer quelques secondes après.
- Alors celle-là ! On me l'avait jamais faite ! En général les gens nous virent à coup de pierre, c'est bien la première fois que je vois quelqu'un s'extasier à ce point sur des membres de notre race !
Il leva son museau vers Ayame afin de le regarder dans les yeux (enfin... l'œil) et eut l'équivalent animal d'un sourire. En gros ces babines se relevèrent de chaque côté de sa gueule, laissant apparaitre deux rangées de crocs pointus.
- Vous êtes vraiment quelqu'un d'étrange !
J'espérais juste que l'archer ne prenne pas ce mouvement comme une attaque. Nous étions habitués à ce sourire, mais les humains non. Et il faut dire que les crocs d'un renard inquiétaient toujours quand on les avait sous le nez. Je fis un pas en avant mais n'eut pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit, juste croiser les doigts pour que notre nouveau compagnon de voyage ne jette pas mon compatriote blessé à terre pour le piétiner... Wergeld venait de revenir vers moi pour repartir.
Je lançais un regard hésitant vers Rin qui avait tout de suite replacé sa tête d'une façon plus confortable et acceptais la main tendue avec un sourire afin de reprendre ma place sur le dos du maitre de K'ouen.
Après un bon moment de route, nous arrivâmes enfin à l'orée de la forêt, je me sentie respirer. Pas pour très longtemps malheureusement. La vaste étendue de plaine qui s'étalait devant nous ne me plaisait pas du tout. Si ma taille m'aurait permis de me cacher aisément dans les hautes herbes, il n'en allait pas de même pour mes nouveaux compagnons de route.
Je repris ma forme hybride sans bouger de ma place sur le dos de Wergeld et agitais les oreilles dans tous les sens à l'écoute du moindre bruit suspect, me fiant à mon ouïe beaucoup plus développée sous cette forme que sous forme humaine, même si cette dernière ne me diminuait pas tant que ça à ce niveau. Je resserrais mes bras autour des épaules de Wergeld, inquiète. Je n'aimais pas cet environnement non plus. Un danger pouvant plus facilement se cacher dans les hautes herbes. Je tournais la tête vers Rin, pour voir ses oreilles effectuer le même mouvement que les miennes, lui non plus n'avait pas confiance.
Mon regard s'agrandit quand ils commencèrent à se disputer après la claque de Wergeld. Ils jouaient à quoi tous les deux ? Mes yeux allaient de l'un à l'autre avant de se poser sur Rin, qui lui aussi avait suivit l'échange avec intérêt, alors qu'il avait failli se retrouver par terre la tête la première. J'appréciais beaucoup le geste qu'avait eu Ayame en le protégeant de la chute.
La seule chose que je pus dire fut un "euuuuuh...." hésitant. Rin trancha la chose en éclatant purement et simplement de rire. Un grognement de douleur le fit stopper en plein milieu de son fou-rire, mais cela ne l'empêcha pas de recommencer à se marrer quelques secondes après.
- Alors celle-là ! On me l'avait jamais faite ! En général les gens nous virent à coup de pierre, c'est bien la première fois que je vois quelqu'un s'extasier à ce point sur des membres de notre race !
Il leva son museau vers Ayame afin de le regarder dans les yeux (enfin... l'œil) et eut l'équivalent animal d'un sourire. En gros ces babines se relevèrent de chaque côté de sa gueule, laissant apparaitre deux rangées de crocs pointus.
- Vous êtes vraiment quelqu'un d'étrange !
J'espérais juste que l'archer ne prenne pas ce mouvement comme une attaque. Nous étions habitués à ce sourire, mais les humains non. Et il faut dire que les crocs d'un renard inquiétaient toujours quand on les avait sous le nez. Je fis un pas en avant mais n'eut pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit, juste croiser les doigts pour que notre nouveau compagnon de voyage ne jette pas mon compatriote blessé à terre pour le piétiner... Wergeld venait de revenir vers moi pour repartir.
Je lançais un regard hésitant vers Rin qui avait tout de suite replacé sa tête d'une façon plus confortable et acceptais la main tendue avec un sourire afin de reprendre ma place sur le dos du maitre de K'ouen.
Après un bon moment de route, nous arrivâmes enfin à l'orée de la forêt, je me sentie respirer. Pas pour très longtemps malheureusement. La vaste étendue de plaine qui s'étalait devant nous ne me plaisait pas du tout. Si ma taille m'aurait permis de me cacher aisément dans les hautes herbes, il n'en allait pas de même pour mes nouveaux compagnons de route.
Je repris ma forme hybride sans bouger de ma place sur le dos de Wergeld et agitais les oreilles dans tous les sens à l'écoute du moindre bruit suspect, me fiant à mon ouïe beaucoup plus développée sous cette forme que sous forme humaine, même si cette dernière ne me diminuait pas tant que ça à ce niveau. Je resserrais mes bras autour des épaules de Wergeld, inquiète. Je n'aimais pas cet environnement non plus. Un danger pouvant plus facilement se cacher dans les hautes herbes. Je tournais la tête vers Rin, pour voir ses oreilles effectuer le même mouvement que les miennes, lui non plus n'avait pas confiance.
- Caliope
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
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Race : Renard
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Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mer 17 Juin - 2:09
Ayame comprit, il rendit son sourire au renard, façon de voir. Moi j'aurais grimacé en voyant une gueule avec des canines pareilles proche de mon visage... Bah, Aya savait y faire et s'il lui arrivait quoique se soit, je serai là.
Calant Caliope sur mon dos nous sommes ainsi repartis pour courir. Mes jambes étaient douloureuses, contrairement à l'elfe je n'avais pas une physionomie aussi sportive que lui et ceci parce que mon code génétique n'eut jamais la chance de récupérer des traits elfiques. Aya allait bien, il s'essoufflait à peine alors que moi je courais avec déjà plus de difficultés.
La consolation n'arriva que lorsque nous sommes arrivés sur la plaine, ce terrain me connaissait mieux. Adieu lacs de boue et liane-serpents... Nous laissions aussi derrière nous les nombreuses compagnies que nous aurions pu rencontrer. C'est avec une joie immense que je plongeais dans les hautes herbes suivie de près par l'archer.
-Aya passes devant ici les fauves attaquent par derrière !
Les herbes qui auraient donné la jaunisse à bien des jardiniers de Ciel allaient et venaient avec les vents nous caressant le dos et le torse dans un faible bruissement. Mon épée en main, je suivais le rythme rapide de l'elfe. Dans notre course nous pourrions bien ne pas entendre venir les monstres qui se planquaient dans la région... En une demi-journée nous avions déjà vu passer des vers et un serpent (sans compter la plante carnivore) il ne nous restait plus qu'à croiser le chemin de quelques félins affâmés et nous aurions rempli notre tableau de chasse.
Je venais tellement rarement par les marais que même cette plaine me semblait hostile, encore quelques heures d'endurance et nous aurons atteint les prés, rasés par les moutons et bovins d'élevages, là bas nous ne risquerons rien... Du moins, tant que nous n'irons pas hors des sentiers.
Je répertoriais tous les prédateurs que j'avais déjà rencontré dans mes voyages, Ayame étant en tête de liste vu qu'on se doit de toujours détester ses nounous à mon âge, dans les zones découvertes, il faisait assez chaud pour y avoir des félins, ils ne seront pas aussi gros que ceux du sud mais assez énormes et assez nombreux pour nous poser problème. Et contrairement aux sauriens, courir ne nous permettra pas de fuir... Restait aussi les loups et possiblement des ours bien qu'ils préféraient les terrains montagneux.
Une demi-heure de course à petites foulées et nous n'avions encore rien rencontré, ni oiseaux, ni chat mangeurs d'hommes, ni loups ni rien... Juste des insectes et des herbes qui semblaient ne jamais vouloir arrêter de pousser. Il y avait parfois sur notre chemin l'équivalent de clairières, des petits cercles où les herbes ne poussaient pas, comme si un énorme animal ou tout un groupe avaient piétiné la terre de telle façon à ce que rien ne repousse avant quelques mois. Le prochain fut notre point d'arrêt.
Ayame s'arrêta et lui-même essoufflé déposa le renard à terre. Il nous fallait respirer, au moins quelques minutes. Contrairement à des chevaux nous n'étions pas nés pour courir. Je profitais de cette courte halte pour donner mes ordres.
-Si nous sommes attaqués avant d'être sortis de la zone, tu emmènes Caliope et vous partez sans vous retournez.
-Tu comptes jouer les héros Wu ?
-Si tu savais manier une épée on aurait inversé les rôles. La priorité c'est d'emmener ce renard chez un véto'... On verra après pour les détails.
Je lançais un regard en biais sur Caliope, j'espérai qu'elle ne protesterait pas, j'avais beau être sur mon territoire si elle refusait je n'avais certainement pas le pouvoir de la contraindre, la force oui, le pouvoir non.
Aya suivi mon regard et expira bruyamment. J'étais du genre à ne pas aimer qu'on m'aide, il l'avait compris depuis le temps. Si mon épée était si grosse et si longue c'était pour me défendre seul, avec un allié trop proche je risquais de le tuer plus que de l'aider.
Calant Caliope sur mon dos nous sommes ainsi repartis pour courir. Mes jambes étaient douloureuses, contrairement à l'elfe je n'avais pas une physionomie aussi sportive que lui et ceci parce que mon code génétique n'eut jamais la chance de récupérer des traits elfiques. Aya allait bien, il s'essoufflait à peine alors que moi je courais avec déjà plus de difficultés.
La consolation n'arriva que lorsque nous sommes arrivés sur la plaine, ce terrain me connaissait mieux. Adieu lacs de boue et liane-serpents... Nous laissions aussi derrière nous les nombreuses compagnies que nous aurions pu rencontrer. C'est avec une joie immense que je plongeais dans les hautes herbes suivie de près par l'archer.
-Aya passes devant ici les fauves attaquent par derrière !
Les herbes qui auraient donné la jaunisse à bien des jardiniers de Ciel allaient et venaient avec les vents nous caressant le dos et le torse dans un faible bruissement. Mon épée en main, je suivais le rythme rapide de l'elfe. Dans notre course nous pourrions bien ne pas entendre venir les monstres qui se planquaient dans la région... En une demi-journée nous avions déjà vu passer des vers et un serpent (sans compter la plante carnivore) il ne nous restait plus qu'à croiser le chemin de quelques félins affâmés et nous aurions rempli notre tableau de chasse.
Je venais tellement rarement par les marais que même cette plaine me semblait hostile, encore quelques heures d'endurance et nous aurons atteint les prés, rasés par les moutons et bovins d'élevages, là bas nous ne risquerons rien... Du moins, tant que nous n'irons pas hors des sentiers.
Je répertoriais tous les prédateurs que j'avais déjà rencontré dans mes voyages, Ayame étant en tête de liste vu qu'on se doit de toujours détester ses nounous à mon âge, dans les zones découvertes, il faisait assez chaud pour y avoir des félins, ils ne seront pas aussi gros que ceux du sud mais assez énormes et assez nombreux pour nous poser problème. Et contrairement aux sauriens, courir ne nous permettra pas de fuir... Restait aussi les loups et possiblement des ours bien qu'ils préféraient les terrains montagneux.
Une demi-heure de course à petites foulées et nous n'avions encore rien rencontré, ni oiseaux, ni chat mangeurs d'hommes, ni loups ni rien... Juste des insectes et des herbes qui semblaient ne jamais vouloir arrêter de pousser. Il y avait parfois sur notre chemin l'équivalent de clairières, des petits cercles où les herbes ne poussaient pas, comme si un énorme animal ou tout un groupe avaient piétiné la terre de telle façon à ce que rien ne repousse avant quelques mois. Le prochain fut notre point d'arrêt.
Ayame s'arrêta et lui-même essoufflé déposa le renard à terre. Il nous fallait respirer, au moins quelques minutes. Contrairement à des chevaux nous n'étions pas nés pour courir. Je profitais de cette courte halte pour donner mes ordres.
-Si nous sommes attaqués avant d'être sortis de la zone, tu emmènes Caliope et vous partez sans vous retournez.
-Tu comptes jouer les héros Wu ?
-Si tu savais manier une épée on aurait inversé les rôles. La priorité c'est d'emmener ce renard chez un véto'... On verra après pour les détails.
Je lançais un regard en biais sur Caliope, j'espérai qu'elle ne protesterait pas, j'avais beau être sur mon territoire si elle refusait je n'avais certainement pas le pouvoir de la contraindre, la force oui, le pouvoir non.
Aya suivi mon regard et expira bruyamment. J'étais du genre à ne pas aimer qu'on m'aide, il l'avait compris depuis le temps. Si mon épée était si grosse et si longue c'était pour me défendre seul, avec un allié trop proche je risquais de le tuer plus que de l'aider.
- Wergeld
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Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mer 17 Juin - 4:06
Je m'inquiétais encore plus quand Wergeld demanda à Ayame de passer devant, il était donc lui aussi prêt pour une quelconque attaque animale. Je mettais une de mes oreilles en avant et l'autre en arrière afin de mieux discerner les bruits environnant. Rin me lança un regard par dessus l'épaule du blond et je lui fis un sourire rassurant, j'avais une totale confiance en mes deux nouveaux compagnons. Je savais qu'ils sauraient parer une attaque surprise et puis notre ouïe de renard nous permettait de détecter le danger assez rapidement pour ne pas risquer d'être surpris trop facilement.
Je récupérais quand même une petite poignée de graines de lierre, dont la pochette était encore dans ma main au cas où. Je rangeais le paquet dans ma poche, me tenant à mon porteur de l'autre main et récupérant une graine, je la fis germer entre mes doigts de façon à ce qu'elle s'enroule autour de mon poignet. Même si ce n'était qu'une maigre barrière face à des fauves, ça les retiendrait un peu, le temps que tout le monde soit prêt à se défendre.
Nous arrivâmes à une clairière où nous fîmes une pause sans le moindre problème mais je ne baissais pas ma garde pour autant. Je me précipitais vers Rin, lorsque nous fûmes tous les deux déposés à terre. Il semblait souffrir, m'accroupissant à ses côtés, je lui caressais de nouveau les poils courts de la tête comme je l'avais si souvent fait depuis ses blessures.
Je relevais la tête avec indignation en entendant Wergeld parler de fuir en le laissant en cas d'attaque. Je comprenais parfaitement que Rin était inutile au vu de ses blessures, Ayame ne pouvait combattre en portant Rin et je n'avais aucune plante carnivore afin d'être d'une quelconque utilité moi-même. Mais même si nous ne nous connaissions pas depuis longtemps, j'avais une dette envers Wergeld et je les considérais tous les deux comme des compagnons. Il était donc hors de question que j'en laisse un être blessé stupidement.
Je me redressais et me dirigea vers lui rapidement. Puis étant beaucoup plus petite que lui mine de rien, je ne me démontais pas, et tendant les bras pour attraper sa veste le plus haut que me le permettais ma taille, je le tirais vers moi de façon à le faire descendre de quelques centimètres, même s'il n'en restait pas moins plus grand que moi. Je comprenais ses raisons et les acceptais complètement, mais j'étais quand même furieuse, je ne savais pas pourquoi. Ma queue battait l'air et mes oreilles étaient plaquées en arrière sous le coup de la colère, une brusque montée de pouvoir involontaire de ma part fit grandir le lierre toujours enroulé autour de mon poignet et les lianes me remontaient à présent jusqu'à l'épaule, entourant complètement mon bras comme une armure végétale impénétrable. Un grondement sortit de ma gorge et je fixais sur lui mon regard rouge vif.
- Écoute moi bien, maitre de K'ouen ! J'ai déjà perdu ma garde, nous sommes partis à quatre, nous arriverons à quatre ! Je comprends que tu sois le seul à pouvoir te battre, mais je t' INTERDIS de jouer les héros ! Donc tu auras intérêt de ramener tes fesses à nos côtés vite fait bien fait après avoir dégagé la voie ! Je me suis bien faite comprendre ? Sinon je te jure que je t'entoure de lierre et je te traine jusqu'à destination, même si je dois le faire de force et à moitié vivant !
J'avais essayé de ne pas crier, pour ne pas rameuter toutes les bestioles du coin, mais ce ne fut pas une tache facile, vu ma colère. Je le lâchais enfin, me redressais et inspirais un bon coup avant de faire diminuer la plante afin qu'elle reprenne sa position autour de mon poignet.
Puis me retournais une nouvelle fois vers Wergeld et m'inclinais.
- Veuillez pardonner mon impolitesse pour vous avoir tutoyé. Je n'aurais jamais du m'emporter ainsi... Surtout après ce que vous avez déjà fait pour nous...
Je baissais les yeux et triturais le bas de ma tunique d'un geste nerveux.
- Je comprendrai d'ailleurs parfaitement qu'après l'impolitesse dont je viens de faire preuve envers vous, vous souhaitiez continuer votre route seuls...
Je m'inclinais une nouvelle fois.
[hrp : Tact = le néant absolu....]
Je récupérais quand même une petite poignée de graines de lierre, dont la pochette était encore dans ma main au cas où. Je rangeais le paquet dans ma poche, me tenant à mon porteur de l'autre main et récupérant une graine, je la fis germer entre mes doigts de façon à ce qu'elle s'enroule autour de mon poignet. Même si ce n'était qu'une maigre barrière face à des fauves, ça les retiendrait un peu, le temps que tout le monde soit prêt à se défendre.
Nous arrivâmes à une clairière où nous fîmes une pause sans le moindre problème mais je ne baissais pas ma garde pour autant. Je me précipitais vers Rin, lorsque nous fûmes tous les deux déposés à terre. Il semblait souffrir, m'accroupissant à ses côtés, je lui caressais de nouveau les poils courts de la tête comme je l'avais si souvent fait depuis ses blessures.
Je relevais la tête avec indignation en entendant Wergeld parler de fuir en le laissant en cas d'attaque. Je comprenais parfaitement que Rin était inutile au vu de ses blessures, Ayame ne pouvait combattre en portant Rin et je n'avais aucune plante carnivore afin d'être d'une quelconque utilité moi-même. Mais même si nous ne nous connaissions pas depuis longtemps, j'avais une dette envers Wergeld et je les considérais tous les deux comme des compagnons. Il était donc hors de question que j'en laisse un être blessé stupidement.
Je me redressais et me dirigea vers lui rapidement. Puis étant beaucoup plus petite que lui mine de rien, je ne me démontais pas, et tendant les bras pour attraper sa veste le plus haut que me le permettais ma taille, je le tirais vers moi de façon à le faire descendre de quelques centimètres, même s'il n'en restait pas moins plus grand que moi. Je comprenais ses raisons et les acceptais complètement, mais j'étais quand même furieuse, je ne savais pas pourquoi. Ma queue battait l'air et mes oreilles étaient plaquées en arrière sous le coup de la colère, une brusque montée de pouvoir involontaire de ma part fit grandir le lierre toujours enroulé autour de mon poignet et les lianes me remontaient à présent jusqu'à l'épaule, entourant complètement mon bras comme une armure végétale impénétrable. Un grondement sortit de ma gorge et je fixais sur lui mon regard rouge vif.
- Écoute moi bien, maitre de K'ouen ! J'ai déjà perdu ma garde, nous sommes partis à quatre, nous arriverons à quatre ! Je comprends que tu sois le seul à pouvoir te battre, mais je t' INTERDIS de jouer les héros ! Donc tu auras intérêt de ramener tes fesses à nos côtés vite fait bien fait après avoir dégagé la voie ! Je me suis bien faite comprendre ? Sinon je te jure que je t'entoure de lierre et je te traine jusqu'à destination, même si je dois le faire de force et à moitié vivant !
J'avais essayé de ne pas crier, pour ne pas rameuter toutes les bestioles du coin, mais ce ne fut pas une tache facile, vu ma colère. Je le lâchais enfin, me redressais et inspirais un bon coup avant de faire diminuer la plante afin qu'elle reprenne sa position autour de mon poignet.
Puis me retournais une nouvelle fois vers Wergeld et m'inclinais.
- Veuillez pardonner mon impolitesse pour vous avoir tutoyé. Je n'aurais jamais du m'emporter ainsi... Surtout après ce que vous avez déjà fait pour nous...
Je baissais les yeux et triturais le bas de ma tunique d'un geste nerveux.
- Je comprendrai d'ailleurs parfaitement qu'après l'impolitesse dont je viens de faire preuve envers vous, vous souhaitiez continuer votre route seuls...
Je m'inclinais une nouvelle fois.
[hrp : Tact = le néant absolu....]
- Caliope
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Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mer 17 Juin - 4:41
Ayame me regardait sans afficher de réelle expression, il profitait du répit me jaugeant de loin... Jusqu'à ce qu'il remarque le manège de l'autre maitre qui nous accompagnait. Il retint un rire quand elle me força à me pencher, et due se faire violence pour ne pas rire ouvertement lorsqu'il comprit ce qui m'attendait.
J'aimais bien cette petite... un peu moins maintenant. j'avais haussé un sourcil de perplexité complète et après ses excuses qui me semblaient bizarrement assortit à son long discours je laissais filer le silence.
J'entendis le claquement de la paume d'Ayame sur son propre front... Il riait doucement, essayant de ne pas trop déranger cette si scène si touchante... Je me redressais en tentant de retrouver une contenance. Je regardais à droite, je regardais à gauche, le renard, Ayame qui se marre et... rien que nous dans le silence.
J'allais m'insurger sans prendre de gants contre les revendications de la mini-chose quand j'entendis le bruissement. Significatif, je le reconnaitrais entre mille pour avoir déjà vécu une scène similaire. J'ouvris la bouche pour répliquer et mes lèvres se scellèrent subitement.
Pour deux raisons, je ne savais pas quoi répondre sans l'insulter et ce son... Le même que lorsque nos jambes s'extirpaient des herbes hautes pour s'enfoncer un peu plus loin. Ayame l'entendit aussi, je supposais que les renards ne l'avaient pas louper. C'est au moment ou ma main attrapais mon épée que je reçus de plein fouet 80Kg de félin en plein bond. Je fus rejeté à l'autre bout de la clairière, et le temps de ramasser mon épée que je sentis monter en moi ma propre colère.
Si le maitre de Souen voyait les plantes grimper lorsqu'elle se mettait en rogne, il semblerait que chez moi c'est mon épée qui vole.
L'animal avait des canines un peu trop longues pour êtres jolies et un avec trop de tartre pour être de bonnes décorations, le poils ras d'un ôcre pâle, il se relevait de son saut manqué et les pattes flechis s'apprêtait à me bondir dessus.
Il ne compris pas ce qui lui arrivait quand la zone sur un cercle de 2m se mit à trembler. Je me relevais pas le moins du monde embarrassé par un tremblement de terre aussi restreint, je soulevais mon épée et comme pour le spectacle devant chez mon ami forgeron je fis virevolter l'épée au dessus de ma tête.
L'animal regardait le sol et son adversaire du moment, moi, avec crainte, crachant et grondant autant qu'il le pouvait alors que la terre tremblait de plus en plus fortement à mesure que mon envie de hurler dévalait les échelons de mon sang froid.
J'étais couvert de poussière et boue, et une alors que l'animal tentait de fuir je lui tranchais la tête d'un coup net et sans bavure hormis le sang qui vint tâcher mon pantalon et ma veste. Je m'acharnais sur l'animal en ruminant une seule phrase. Un mot pour chaque coup
-Je. Suis. FURIEUX ! Et je... REFUSE. Qu'on me. Coupe. La. Parole !
Pauvre gros chat il avait vraiment mal choisi son moment pour venir entretenir la conversation avec moi. Il n'avait plus qu'à être cuit en brochette quand je tendis l'épée vers Caliope la pointant sur son nez.
-Je sais me battre.
Le sol trembla sur une plus large zone.
-Je sais me défendre.
Le tremblement s'amenuisa.
-Alors je reste derrière pour vous laisser courir. Clar ?!
Dire que j'étais en rogne n'était qu'un doux euphémisme mais au moins le sol arrêta de trembler quand je soupirais avec une pointe d'agacement. Ayame s'était placé à côté de Rin et avec encoché une flèche au cas où les bestioles seraient en meute. J'abaissais mon épée et me détournais de la gamine sans plus un mot.
J'aimais bien cette petite... un peu moins maintenant. j'avais haussé un sourcil de perplexité complète et après ses excuses qui me semblaient bizarrement assortit à son long discours je laissais filer le silence.
J'entendis le claquement de la paume d'Ayame sur son propre front... Il riait doucement, essayant de ne pas trop déranger cette si scène si touchante... Je me redressais en tentant de retrouver une contenance. Je regardais à droite, je regardais à gauche, le renard, Ayame qui se marre et... rien que nous dans le silence.
J'allais m'insurger sans prendre de gants contre les revendications de la mini-chose quand j'entendis le bruissement. Significatif, je le reconnaitrais entre mille pour avoir déjà vécu une scène similaire. J'ouvris la bouche pour répliquer et mes lèvres se scellèrent subitement.
Pour deux raisons, je ne savais pas quoi répondre sans l'insulter et ce son... Le même que lorsque nos jambes s'extirpaient des herbes hautes pour s'enfoncer un peu plus loin. Ayame l'entendit aussi, je supposais que les renards ne l'avaient pas louper. C'est au moment ou ma main attrapais mon épée que je reçus de plein fouet 80Kg de félin en plein bond. Je fus rejeté à l'autre bout de la clairière, et le temps de ramasser mon épée que je sentis monter en moi ma propre colère.
Si le maitre de Souen voyait les plantes grimper lorsqu'elle se mettait en rogne, il semblerait que chez moi c'est mon épée qui vole.
L'animal avait des canines un peu trop longues pour êtres jolies et un avec trop de tartre pour être de bonnes décorations, le poils ras d'un ôcre pâle, il se relevait de son saut manqué et les pattes flechis s'apprêtait à me bondir dessus.
Il ne compris pas ce qui lui arrivait quand la zone sur un cercle de 2m se mit à trembler. Je me relevais pas le moins du monde embarrassé par un tremblement de terre aussi restreint, je soulevais mon épée et comme pour le spectacle devant chez mon ami forgeron je fis virevolter l'épée au dessus de ma tête.
L'animal regardait le sol et son adversaire du moment, moi, avec crainte, crachant et grondant autant qu'il le pouvait alors que la terre tremblait de plus en plus fortement à mesure que mon envie de hurler dévalait les échelons de mon sang froid.
J'étais couvert de poussière et boue, et une alors que l'animal tentait de fuir je lui tranchais la tête d'un coup net et sans bavure hormis le sang qui vint tâcher mon pantalon et ma veste. Je m'acharnais sur l'animal en ruminant une seule phrase. Un mot pour chaque coup
-Je. Suis. FURIEUX ! Et je... REFUSE. Qu'on me. Coupe. La. Parole !
Pauvre gros chat il avait vraiment mal choisi son moment pour venir entretenir la conversation avec moi. Il n'avait plus qu'à être cuit en brochette quand je tendis l'épée vers Caliope la pointant sur son nez.
-Je sais me battre.
Le sol trembla sur une plus large zone.
-Je sais me défendre.
Le tremblement s'amenuisa.
-Alors je reste derrière pour vous laisser courir. Clar ?!
Dire que j'étais en rogne n'était qu'un doux euphémisme mais au moins le sol arrêta de trembler quand je soupirais avec une pointe d'agacement. Ayame s'était placé à côté de Rin et avec encoché une flèche au cas où les bestioles seraient en meute. J'abaissais mon épée et me détournais de la gamine sans plus un mot.
- Wergeld
- Admin | Maitre du Miroir
- Avatar © : A.Baille
Suivi :
Titre : Optimus - Noble, Héros, Voyageur, Artisan, Acolyte, Perçant, Precision, Fashion, Bling-Bling, Make-Up, Rockstar, Voleur, Tchi, Daya, Titan, Abracadabra, Arcturi, Cir
Race : Humain mutant
Statut : Maitre du miroir K'ouen/ Quartier : La zone extérieure
Notes : Taranis : monture Cabow
Heimdall : familier Loup Cyber
Soare : familier panthère
Mornir : Cyliong
Messages : 14152
Titre débile : Wu, Wuzord
Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mer 17 Juin - 5:21
Je fixais le sol sans rien dire, plus que mal à l'aise sous le silence qui commençait à devenir pesant. Trop pesant. Bon sang je venais de provoquer une personne dont rien que l'épée faisait presque ma taille, j'allais vite le regretter. Même si j'étais maitre d' un miroir, il n'en restait pas moins que je venais de provoquer un autre maitre et pas de la façon la plus polie qui soit. J'ouvrais la bouche pour m'excuser une nouvelle fois, quand le bruit attira notre attention. Je levais les yeux vers les herbes autour de nous, un grondement de rage nous échappa au même moment à Rin et moi-même.
Je me préparais à me défendre au cas où, mais Wergeld fut le premier à voler. L'animal ne fit même pas attention à moi, tout occupé qu'il était par le maitre de K'ouen, il était évident qu'une proie adulte était meilleure qu'un rase-motte...
Je vacillais quand la terre trembla, ne m'attendant pas du tout à ça, mais repris mon équilibre assez rapidement. J'aurais trouvé la scène devant mes yeux fascinante dans d'autres circonstances lorsque Wergeld fit tourner son épée autour de lui, mais je devais reconnaitre que j'avais un peu peur que cette colère ne se retourne contre moi. La mise à mort de l'animal m'arracha une grimace de dégout. Là, il était vraiment furax.
Je louchais sur la pointe de l'arme sous mon nez, le sang qui en gouttait ne me disait rien de bon, et une petite partie de mon cerveau me disait que le mien n'allait pas tarder à s'y ajouter, si je ne faisais pas attention à ce que je disais devant lui.
Du coin de l'œil, je vis Rin nous lancer un regard inquiet pendant que Wergeld me faisait la leçon sur le fait qu'il soit capable de se défendre et de nous protéger. Je savais tout ça, pas la peine de me menacer pour me l'expliquer. J'allais ouvrir la bouche pour lui répondre, lorsqu'il se détourna de moi.
Un bruit attira mon attention, et Rin se remit à gronder fortement.
La colère me revenait.
Je me tournais vers le bruit, et utilisa mon pouvoir le plus rapidement possible, les lianes autour de mon poignet, se déployant et attrapant au vol un deuxième animal qui venait de bondir sur nous du côté du renard qui était le plus faible de tous. Elle s'enroulèrent autour de son corps et se resserrèrent. Au bout de quelques secondes et feulements de rage plus tard, un horrible craquement se fit entendre, et je desserrais les lianes afin de les enrouler de nouveau autour de mon bras. Le corps tomba au sol complètement inerte. La colère avait de bons avantages parfois...
Je me dirigeais vers mes compagnons et regardais Wergeld avec un regard neutre.
- Et maintenant ?
Je me préparais à me défendre au cas où, mais Wergeld fut le premier à voler. L'animal ne fit même pas attention à moi, tout occupé qu'il était par le maitre de K'ouen, il était évident qu'une proie adulte était meilleure qu'un rase-motte...
Je vacillais quand la terre trembla, ne m'attendant pas du tout à ça, mais repris mon équilibre assez rapidement. J'aurais trouvé la scène devant mes yeux fascinante dans d'autres circonstances lorsque Wergeld fit tourner son épée autour de lui, mais je devais reconnaitre que j'avais un peu peur que cette colère ne se retourne contre moi. La mise à mort de l'animal m'arracha une grimace de dégout. Là, il était vraiment furax.
Je louchais sur la pointe de l'arme sous mon nez, le sang qui en gouttait ne me disait rien de bon, et une petite partie de mon cerveau me disait que le mien n'allait pas tarder à s'y ajouter, si je ne faisais pas attention à ce que je disais devant lui.
Du coin de l'œil, je vis Rin nous lancer un regard inquiet pendant que Wergeld me faisait la leçon sur le fait qu'il soit capable de se défendre et de nous protéger. Je savais tout ça, pas la peine de me menacer pour me l'expliquer. J'allais ouvrir la bouche pour lui répondre, lorsqu'il se détourna de moi.
Un bruit attira mon attention, et Rin se remit à gronder fortement.
La colère me revenait.
Je me tournais vers le bruit, et utilisa mon pouvoir le plus rapidement possible, les lianes autour de mon poignet, se déployant et attrapant au vol un deuxième animal qui venait de bondir sur nous du côté du renard qui était le plus faible de tous. Elle s'enroulèrent autour de son corps et se resserrèrent. Au bout de quelques secondes et feulements de rage plus tard, un horrible craquement se fit entendre, et je desserrais les lianes afin de les enrouler de nouveau autour de mon bras. Le corps tomba au sol complètement inerte. La colère avait de bons avantages parfois...
Je me dirigeais vers mes compagnons et regardais Wergeld avec un regard neutre.
- Et maintenant ?
- Caliope
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble
Race : Renard
Statut : Maitre du miroir Souen
Notes :[PNJ] Rin
Renard,
Garde du corps
[PNJ] Thor
Dragonflable,
Monture et animal de compagnie
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Titre débile : Tyranimbus-rex
Re: Un vers, galère... deux vers, l'enfer ! [Rp Clos]
Mer 17 Juin - 5:43
Un, puis deux, je doutais sincèrement qu'il n'y avait que ça comme chasseur autour de nous, les autres étaient sûrement suffisamment intelligent pour se replacer et préparer une offensive dans laquelle nous y perdront plus que nous ne pouvions nous le permettre. Un ordre silencieux se peignait sur mon visage et Ayame repris Rin dans ses bras pour se placer à côté de moi. Il me donna un léger coup de coude histoire de me forcer à arrêter de bouder...
Soit, elle sait aussi se défendre contre un gros matou, mais rien ne me disait qu'elle saurait se charger d'un autre gros chat et encore moins d'une meute de fauves enragés et affâmés. Moi-même je doutais survivre à une offensive préparée par cette armée miniature dont les éclaireurs gisaient à nos pieds en morceaux pour l'un et désarticulé pour l'autre. Je reniflais bruyamment et me dirigeais vers Souen. Cette fois -ci je lui tendis pas la main, je l'attrapais et l'aidais à s'accrocher à mon cou.
-Faisons un marché, tu ne cherches pas à me chaperonner et je veux bien te porter sans gueuler tout le chemin.
Je repris mon épée en main et me dirigeais droit devant m'enfonçant sans avis dans les hautes herbes. Je déconseillais au chaton de croiser ma route, car en cet instant je courais et même un rhinocéros ne ferait pas plus d'effets en fonçant droit devant. J'étais un tank furax et je n'avais pas encore ravalé le sermon... Mon premier depuis... Depuis des années. La dernière fois c'était quand je me hissais à la place de maitre de K'ouen, l'ancien maitre n'était pas vraiment un homme bien, ni même un maitre efficace, alors quand les villages commencèrent à me connaitre pour être celui sur qui il faut compter ils m'érigèrent automatiquement en tant que maitre. J'avais mis du temps à accepter ma condition, mais si je l'avais fait c'était parce qu'un idiot de semi-elfe m'avait un jour insulter de tous les noms d'oiseaux qu'il connaissait.
Sachant qu'Ayame a grandi dans les quartiers pauvres de Tern, et qu'il a eu accès à plus qu'un dictionnaires de vulgarités, j'en ai pris pour mon grade et depuis je n'ose pas me séparer de lui. Comme quoi, quelqu'un qui tient à vous peut être la seule personne dont on ait besoin. Chaque fois que je revenais d'une chasse au monstre pour rendre service à je ne sais quel village, à chaque fois que je finissais mis en pièces par des charognes qui finissaient, elles, en brochettes, et à chaque fois que j'eus besoin de quelqu'un pour me soutenir, Ayame était là. Il était le premier à m'avoir prouvé que je n'étais qu'un gosse quand j'ai accepté ce job.
Et cette petite fille à la chevelure aussi rose que de la barbe à papa venait de faire quasiment ce que lui avait fait... Comme quoi, j'attire les gens étrange, entre "cache-oeil" et "mini-chose" j'avais de quoi rire.
En filant dans les herbes, ma colère s'amenuisait comme le tremblement de terre que j'avais provoqué. J'étais en colère d'avoir été sermonné par une fillette, et en colère de lui avoir laissé cette chance de le faire. Bah, je savais qu'elle protesterait, mais pas ainsi. Elle avait du cran.
Ayame juste à côté me fit un clin d'oeil et un grand sourire un peu trop enjoué à mon goût. Je détournais les yeux pour éviter de me rétamer sur la lande.
-On va essayer de faire en sorte que tout le monde survive à cette sortie dans les marais.
La nuit tombait quand enfin nous atteignîmes les prairies salées du bord de mer. Le soleil couchant nous renvoyait ses rayons sur la minuscule ligne miroitante de l'océan. Nous touchions au but.
Soit, elle sait aussi se défendre contre un gros matou, mais rien ne me disait qu'elle saurait se charger d'un autre gros chat et encore moins d'une meute de fauves enragés et affâmés. Moi-même je doutais survivre à une offensive préparée par cette armée miniature dont les éclaireurs gisaient à nos pieds en morceaux pour l'un et désarticulé pour l'autre. Je reniflais bruyamment et me dirigeais vers Souen. Cette fois -ci je lui tendis pas la main, je l'attrapais et l'aidais à s'accrocher à mon cou.
-Faisons un marché, tu ne cherches pas à me chaperonner et je veux bien te porter sans gueuler tout le chemin.
Je repris mon épée en main et me dirigeais droit devant m'enfonçant sans avis dans les hautes herbes. Je déconseillais au chaton de croiser ma route, car en cet instant je courais et même un rhinocéros ne ferait pas plus d'effets en fonçant droit devant. J'étais un tank furax et je n'avais pas encore ravalé le sermon... Mon premier depuis... Depuis des années. La dernière fois c'était quand je me hissais à la place de maitre de K'ouen, l'ancien maitre n'était pas vraiment un homme bien, ni même un maitre efficace, alors quand les villages commencèrent à me connaitre pour être celui sur qui il faut compter ils m'érigèrent automatiquement en tant que maitre. J'avais mis du temps à accepter ma condition, mais si je l'avais fait c'était parce qu'un idiot de semi-elfe m'avait un jour insulter de tous les noms d'oiseaux qu'il connaissait.
Sachant qu'Ayame a grandi dans les quartiers pauvres de Tern, et qu'il a eu accès à plus qu'un dictionnaires de vulgarités, j'en ai pris pour mon grade et depuis je n'ose pas me séparer de lui. Comme quoi, quelqu'un qui tient à vous peut être la seule personne dont on ait besoin. Chaque fois que je revenais d'une chasse au monstre pour rendre service à je ne sais quel village, à chaque fois que je finissais mis en pièces par des charognes qui finissaient, elles, en brochettes, et à chaque fois que j'eus besoin de quelqu'un pour me soutenir, Ayame était là. Il était le premier à m'avoir prouvé que je n'étais qu'un gosse quand j'ai accepté ce job.
Et cette petite fille à la chevelure aussi rose que de la barbe à papa venait de faire quasiment ce que lui avait fait... Comme quoi, j'attire les gens étrange, entre "cache-oeil" et "mini-chose" j'avais de quoi rire.
En filant dans les herbes, ma colère s'amenuisait comme le tremblement de terre que j'avais provoqué. J'étais en colère d'avoir été sermonné par une fillette, et en colère de lui avoir laissé cette chance de le faire. Bah, je savais qu'elle protesterait, mais pas ainsi. Elle avait du cran.
Ayame juste à côté me fit un clin d'oeil et un grand sourire un peu trop enjoué à mon goût. Je détournais les yeux pour éviter de me rétamer sur la lande.
-On va essayer de faire en sorte que tout le monde survive à cette sortie dans les marais.
La nuit tombait quand enfin nous atteignîmes les prairies salées du bord de mer. Le soleil couchant nous renvoyait ses rayons sur la minuscule ligne miroitante de l'océan. Nous touchions au but.
- Wergeld
- Admin | Maitre du Miroir
- Avatar © : A.Baille
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Titre : Optimus - Noble, Héros, Voyageur, Artisan, Acolyte, Perçant, Precision, Fashion, Bling-Bling, Make-Up, Rockstar, Voleur, Tchi, Daya, Titan, Abracadabra, Arcturi, Cir
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