[Mini-Event] Ils prendront tout !

La flotte de R.Firey

Vos pims ?
Votre or ?
Vos femmes ?
Vos enfants ?
Votre maison et votre chien ?

Ils prendront tout. Ils n'épargneront personne.

Sous le commandement du Capitaine Richard Firey, des navires volants ont envahis le ciel de l'Entre-Monde. Leur stratégie est de tout saccager, d'en profiter et de repartir lorsqu'il n'y aura plus rien à piller. C'est l'abordage de l'Entre-Monde et sans vous, les conséquences seront tragiques !
Les milices de tous les quartiers sont débordées. Plusieurs navires ont percé un mur de Cerclon, affaiblissant le bouclier. De puissants bombardiers technologiques sont au dessus de Ciel et des troupes équipées de dakens et de griffe se déversent déjà sur Ciel.
Des milices et des émeutiés armés bloquent le quartier d'Ordae et les grandes villes ne sont pas en restes. Les tréants attaquent Lazareth et Atlantis est assiégée par des submersibles empêchant toute forme de ravitaillement.
Nos forces débordées, la résistance a du mal à s'organiser. On raconte que K'ouen est coincé à Lazareth pour empêcher la destruction de la cité fortifiée, K'en tente de faire réparer la brèche dans le réseau de Cerclon mais il a besoin de temps et les pirates ne cessent de retarder les réparations.
Pire encore ! Dinu Mihai elle-même lutte avec acharnement pour empêcher les trésors de ses coffres de disparaitre aux mains des pirates.

L'heure est grave.

REGLES a écrit:
1 post par jour
un joueur ne peut poster deux fois consécutivement (vous devrez vous alterner)

Racontez-nous les affrontements
Proposez vos idées pour défendre l'Entre-Monde, Atlantis, Lazareth et toutes les belles et grandes villes de l'Entre-Monde
Imaginez les pirates et observez ce qu'ils font de l'Entre-Monde

Chaque jour sans post sera sanctionné de 5 pims pour l'ENSEMBLE DES JOUEURS
Chaque jour avec un post sera récompensé de 5 pims pour le joueur postant

L'évent commence le 5/01/18
Il se terminera, jour inclu, le 16/01/18

Ordae et son agitation permanente. La ville n'est pas la plus salubre d'Entre-Monde, mais j'y ai trouvé un toit, un métier. Je suis le forgeron et les habitants me respectent pour cela.

Le bruit de la rue me réveilla ce matin encore, les cris n'étaient pas rare dans la ville, chacun y allant de sa plus belle voix pour vendre ses articles, ou les crieurs de rue informaient la ville des derniers événements. Mais ce matin là des hurlements de terreur, de rage se firent entendre. Debout en moins de deux je sortis tout aussi rapidement, Ice sur les talons.

Je réussis à attraper un individu qui courrait :
- Allons bon que se passe-t-il ?

- La ville ! Elle est encerclée ! Des pirates ! Ils nous attaquent ! réussit-il à articuler, essoufflé.

Des pirates ? Sur Entre-Monde ? Ne devraient-ils pas écumer les mers ? Je me dirigeais vers l'extérieur de la ville après m'être armé vérifier ses propos. Les habitants couraient dans tous les sens, certains ne comprenant, comme moi, ce qu'il se passait.

Très vite j'aperçus les premières maisons se faisant piller, des miliciens tentaient de repousser les êtres avides d'or et violence.

Des Pirates aux portes d'Ordae ...

Ce matin, nul besoin de réveil pour me tirer du lit, des détonations s'en chargeaient à sa place. Northrives est un quartier plutôt calme. Je regardais par la fenêtre l'origine du bruit... sûrement un petit malandrin avec des pétards...

Le spectacle qui s'offrait à moi me souffla : une armada de vaisseau de guerre qui s'attaquait à la ville, bombardait, saccageait, pillait. Et le quartier d'Ordae et Tern, au loin, semblaient en proie à la débandade. Je me préparais en quatrième vitesse, armais ma dague, mon arbalète, mon cembre et Mori, mon épée.

En descendant, j'appelais Cupcake et sortis de la tour. À ma sortie, je tombais nez à nez avec Leiline :

- Bonjour Leiline ! Toi aussi tu as entendu le raffut ?

Bon... en même temps, qui dans l'Entre-Monde ne l'a pas entendu ? Il fallait se rendre sur les lirux au plus vite.

Tout ces bruits entre les cris des habitants et les pétarades incessantes ne lui disaient rien qui vaille. Leiline ressent un nouvelle énergie depuis ses dernières mission. Une certaine confiance, du courage, ou de l’audace ?

Elle se dépêche de s’armer de son Sarkina et de son Chat à Neuf Queue, pendant qu’Alibert tourne aux alentours, inquiet de la soudaine précipitation de sa maîtresse. Elle sort de chez elle en trombe et voit un spectacle des plus inquiétant et des plus spectaculaire qu’elle n’ai jamais vu.

Une armée volante survolant l’Entre-Monde. Ses oreilles se baissent et elle cherche du regard des habitants du coin pour en savoir plus. Des pirates à Ordae ? C’est une blague ? Il faut croire que non. Elle a pour idée de rejoindre l’un de ses camarades de missions préférés. Dans ce genre de situation, d’autres bras ne sont jamais de trop.

Elle court jusqu’à la tour d’Elantra, traînant le pauvre Alibert qui ne suit pas la cadence. Le hasard veut qu’au moment de son arrivée devant la porte, elle s’ouvre, lui laissant découvrir un Richye à la fois affolé et endormi, comme s’il venait de se réveiller. Le réveil doit être difficile au vu de la question qu’il lui pose.

- Je pense que, au vu du bruit, il y a des chances que tout l’Entre-Monde ai entendu … M’enfin bref, ça te dit de rendre visite à notre forgeron préféré à Ordae pour voir ce qu’il s’y passe ? Il paraît que c’est à cette endroit que les pirates se trouvent en ce moment.

Une nouvelle mission au côté de son ami Alchimiste, ça la tente bien. Même si le courage est bien présent chez notre hybride, les pirates risque de la faire vite déchanter ...

Je vadrouillai dans la zone extérieure, passant à Miya pour la nuit, cherchant de quoi passer le temps et de quoi utiliser comme sac de sable pour m'entraîner, sans grand succès. Je me demandai maintenant si je ne devais pas mieux rentrer à Cerclon pour chercher une mission, j'aurai bien plus de chances de trouver de quoi m'amuser, et puis en plus, c'est payé. Soudain, d'énormes bruits retentirent, des cris et des personnes agitées s'approchèrent de plus en plus de moi. Ou alors je m'occupe de ça avant, il y a sûrement des pims à la clé... Et peut être même de la baston. Baston... BASTON !

Je courus, remontant la source de l'agitation, finissant par lever les yeux aux ciels, Miya était attaquée par de nombreux vaisseaux volants ! Ni une, ni deux, je sortis Seitoshi en mode une lame, et Fuyu. Mes deux épées en main, je sortis Amarok de mon Sarkina. Et hop, prête au combat. Des pirates étaient déjà au sol, descendant par de longues cordes jusqu'au sol. Ils devaient sûrement viser le port et ses marchandises.

Je passai entre les gens, hurlant mon nom et mon travail actuel : commissaire, histoire que les gens me laissent bien la place de tuer ces roublards. Une invasion... Cela remonte bien à de longues, très longues années, que je n'avais pas pu m'amuser lors de l'une d'elles. Des pirates attaquaient les passants tandis que d'autres devaient s'afférer au pillage du port. Je fonçai vers ce dernier, massacrant en des coups bien placés les pirates trop occupés à effrayer les citoyens. Il y aura p't'être des morts, mais faut être fort pour survivre, je ne serai pas toujours là pour les protéger... Et puis, je veux m'amuser, il y aura plus de monde au point d'arrimage.

J'arrivai enfin vers la mer et les bateaux, des aventuriers et des commissaires en garnison sur place étaient déjà attelés à la défense des lieux. Je hurlai à plein poumon, alors que mon loup cybernétique chargeait des pirates :

"LAISSEZ EN MOI! TUEEEER !"

Ouais, je sais, ça devient une habitude de gueuler avant un combat en annonçant ma soif de sang. Faudrait p't'être que j'arrête, ça doit faire peur et après, on me prend pour la méchante. Enfin bref, les coups volaient, et le combat s'engageait. Miya et moi contre les pirates. Le nombre des ennemis promettaient déjà d'être une bataille rude et forte en action.

Avant de me lancer à la contre-attaque des pirates, je fus interrompu par un jeune ondin, accompagné d'une femme et d'un enfant. Il me priait de les mettre à l'abri.

J'interrompais Leiline :

- Avant de foncer dans le tas, je dois absolument faire une chose.

Je me tournais vers l'ondin :

- Bien sûr mettez-les à l'abri ici. Et rassemblez ici tous les réfugiés.

Je fonçais vers la remise, pris plusieurs sachets de sels sacrés, et en donnais au jeune ondin. Je commençais à répandre des lignes de sels sur les fenêtres et le pas de la porte.

- Tiens, prends ces sacs, et si tu fais comme moi, les pirates ne pourront pas rentrer dans les maisons, à moins de percer les murs. Là je viens de le faire pour ma tour, il est possible d'accueillir pas mal de réfugiés.

Je revenais vers Leiline :

- Allez, on fonce.

Et à peine avions nous commencé notre voyage, que des pirates arpentaient les rues. Quelques carreaux bien placés pour en neutraliser un, et j'attirais l'attention des autres.

- Alors, moussaillons, z'êtes bien loin des eaux salées. Vous vous êtes perdus ?

Le pirate le plus proche sorti sa lame et me rétorqua :

- Tu feras moins le malin quand je t'aurais fait un collier avec tes tripes.

Je descendis de Cupcake, qui grognait plus que de raison, et mon cembre en main droite, et Mori, mon épée, en main gauche :

- Nous verrons cela.

Que la bataille commence.

Nij grogne tout en aboyant des ordres à son personnel. Satanés pirates. Oser s'attaquer à SON quartier. Perché dans sa Res Publica, le moinal organise une défense pour protéger Ciel ainsi que les autres quartiers. Les Maitres sont déjà à l'oeuvre accompagnés des sanctuaris et d'autres aventuriers. Se dépêchant, Souen embarque dans son sillage Abysse ainsi que quelques autres volontaires.

Sans plus attendre, tout ce beau monde se dirige vers Ciel, armes en main. Lui particulièrement énervé de voir son havre de paix être envahit par des c*nnards, il faut le dire. Une fois sur place, il fait évacuer les derniers résidents puis va à la rencontre des pirates.

Un brouillard épais s'étends alors autour d'eux, empêchant quiconque d'y voir quoi que ce soit. L'effet de surprise n'est peut-être pas tout à fait là mais cela leur laisse assez de temps pour préparer une attaque rapide. Discrètement, Abysse reprend sa forme titanesque de Naga et fond sur un groupe de pirate sur son passage. Deux autres volontaires fondent également sur des pillards isolés, Armés de fusils de haute technologie.

Nij, quant à lui, se contente de maintenir se brouillard en place lorsqu'il se fait subitement attaquer. Dans la précipitation, il se peut qu'il eut oublié d'enfiler sa combinaison de camouflage. Grognant, il perd l'emprise de son brouillard qui, s'il demeure présent, commence doucement à s'évaporer, les conditions ne permettant pas ce genre de phénomène climatique. Armé de son katana, le Maitre bloque l'assaillant bien plus costaud que lui. Mais Souen, malgré son attitude de feignant, avait de la bouteille dans l'art du combat traditionnel. Le seul problème c'est que personne ne se battait de façon traditionnelle par ici.

Grognant de plus belle, l'oiseau repousse son adversaire avant de pointer son katana sur lui. Ce dernier était armé d'une arme à distance et Nij savait bien qu'il ne pourrait rien fait contre ça. Evitant une salve de balles, il range son arme avant de battre en retraite, sommant tous les autres de faire de même. L'attaque n'avait ps été d'une franche réussite même si Abysse s'était amusée à tuer une bonne dizaine de pirates.

Alors que les miliciens se battaient pour repousser les assaillants, les habitants formèrent un groupe de résistance pour leur prêter main forte. Munis de leurs propres armes ou de ce qui pouvait bien leur tomber sous la main, ils luttaient farouchement pour Ordae.

J'interpellais ce qui semblait être le meneur de la rébellion :
- Venez vous armer à la forge pour ceux qui n'ont pas d'arme ! m'écriai-je.

S'entama alors une course jusqu'à mon lieu de travail, talonné par des hommes et des femmes hargneux. Eylène m'ouvrit la porte un regard interrogateur :
- Ordae est envahie par des pirates, lui dis-je essoufflé, armons les habitants capables de défendre la ville !

Alors que les soldats de fortune s'engouffraient dans ma boutique pour attraper les premières armes qu'ils trouvaient je dus faire force de caractère pour me faire entendre et respecter. J'ordonnais aux combattants de s'aligner en deux fils indiennes :
- Ceux qui savent manier les armes de jets et distance venez ici ! montrai-je avec mon bras. Pour les armes au corps à corps mettez vous là ! indiquai-je deux pas plus loin.

D'un regard entendu avec Eylène nous distribuâmes les armes de manière la plus efficace possible, chacun s'occupant d'une fil d'Entre-Mondiens.

La cohue en avait ameuté d'autres prêts à défendre leur ville, leur maison, leurs conjoints, enfants, et que savais-je encore.

J'eus une pensée pour Eva, était-elle à Northrives chez elle ou à la bibliothèque ? Les autres villes étaient-elles attaquées ? Carine protègerait ma Dulcinée, je pouvais au moins compter sur lui pour cela, mais j'aurais préféré être à ses côtés pour m'assurer de sa protection.

Allions-nous avoir des renforts ? Je ne pouvais que l'espérer, en attendant je vidais le stock de mon travail pour aider mes confrères à protéger leur ville, notre ville.

Fonçant dans le tas, moulinant l'air avec ses lames, je tranchai tout pirate qui s'approchait seul de trop prêt. Les lignes ennemies se formèrent, devenant un groupe pour arrêter leur massacre. La plupart étaient déjà attelés au combat contre les défenseurs de fortune de Miya, et ceux de mon secteur finirent par m'encercler.

Ah ? On me veut ? J'suis la star maintenant que j'ai buté vos potes ?

Pas de réponse, à part les aboiements des marins du ciel, des menaces horribles, et même des remarques obscènes. J'avais tapé dans l'œil de plus d'uns, faut croire, ils se chamaillaient pour savoir quoi faire de moi, me tuer ? Me capturer ? Me... Violer ? J'étais flattée, on me voyait au moins comme une femme... Enfin, je n'ai aucune envie de finir comme ils l'entendent, les faibles ne parlent pas, ils ne choisissent pas !

Amarok ! Criai-je, ordonnant à mon loup de se ruer sur certains s'approchant.

Je profitai du moment de panique pour me lancer contre les autres de mon côté. Envoyant projections sur projections, et coup sur coup. Leur sang coula. Le mien aussi. Les six pirates se retrouvaient en un rien de temps au sol, Amarok était blessé et sa batterie devait être proche d'être à plat, des étincelles sortaient de ces circuits. J'étais dans un état à peu près égal, genoux au sol, des blessures sur tout le corps, une fatigue énorme, et mes lames à terres...

Une victoire ? Une défaite ? Je ne savais vraiment comment réagir à cela... Les pirates étaient après tout, toujours là, tout prêt, pouvant m'achever à n'importe quel moment. Je rampai jusqu'au loup et activai mon Perçant pour me rendre au sanctuaire des braves. La bataille était déjà finie pour moi.