[mini Event] A la rescousse d'Atlantis - Mission "Scan Stellaire" périlleuse !

Comment expliquer que le Maire quitte le navire en plein milieu d’une crise. Impossible. C’est donc Phileas qui c’est chargé d’expliquer les raisons de ce départ. Autant dire que ça n’a pas été facile, même si au final, tous les habitants finirent par vaquer à leur occupation. Il n’y avait rien d’autre à faire de toute façon.

Khalaän n’avait pas mis beaucoup de temps, un sac bandoulière, quelques vivre, des cachets prescrit par Warren des sorte « d’antalgique » - en fait on ne sait pas vraiment ce qu’il y a dedans, mais bon, ça marche. Sur la côte de l’île aux trois aiguilles, le vent soufflait assez violement, mais rien de bien méchant. Poshi’, le jeune louveteau, c’était glissé dans le sac de son maître et il s’en mordait déjà les patounes. Mais celui-ci pourrait s’avérer bien utile dans le futur !
Un bateau l’emmena jusqu’au port, et là un autre moyen de transport le conduit jusqu’à l’Entre-Monde. L’endroit où Edmond diffusait son annonce. A son arrivée, personne, personne je vous dis. Il se retrouvait tout seul devant la porte ouest, le pied tapotant sur le sol. Il n’avait pas de temps à perdre. Nerveux le Maire ? Un peu oui, expressif ? Pas pour un sous. Il se remémorait les détails évoquaient par son scientifique, il s’en mordait les doigts de lui avoir confié la tour de l’Hologralis … Un système d’activation par astres. OK, c’est une sécurité, une vrai de vrai, mais dans l’immédiat, il fallait juste que ça marche.

Dans son oreillette, la voie d’Edmond raisonnait :

« Quelqu’un arrives, pas d’impatience, tu as encore plus de quatre jours devant toi.
− Mouais. »

Khalaän n’avait même pas besoin de lui passer un savon, Edmond prédisait déjà son comportement. Il prit donc de l’avance avant que son jeune Maire ne la prenne lui !
Il espérait tout de même que son compagnon de route arrive rapidement, la route dans les marécages n’est pas facile, et en plus, on ne peut pas dire qu’elle lui rappelle de très bon souvenir. Heureusement Fallen était mort, mort et enterré ! Mais qu’en était-il de ses camarades ?


[NB - on poste directement ici, mais au départ on est à la porte ouest de Cerclon]

Un bon quart d’heure qu’il attendait et qu’il se préparait, ressassant toujours l’incompétence de celui qu’il payait une fortune pour construire une machine qui devrait normalement sauver sa ville et ses habitants sans même qu’ils ne le sachent. Le temps que son acolyte arrive, il avait même eut le temps de mandater un perçant avec qui il avait travaillé, pour qu’il se déplace sur Aberlaas et qu’il les attende là-bas … Au cas où. Contrairement à ses autres voyages, depuis sa nomination, cette fois, il avait un « sale » pressentiment … Un vrai et bien sale pressentiment. Il sentait la tuile venir, pourtant il n’avait pas trop la possibilité d’envisager un échec.
En se frottant la tête quelques instant il essaya de chasser ses idées noires bien profondément dans son subconscient, « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort mon vieux Khalaän » …

« J’me convins même pas moi-même ». C’était mal parti. C’est à ce moment qu’une renarde lui aboya dessus avant de lui transmettre un message. Elle l’accompagnerait durant sa mission, et elle lui donnait même l’occasion de grimper sur son dos.

Khalaän s’agenouilla pour lui répondre, pensant tout d’abord qu’il lui suffisait de réfléchir à ce qu’il voulait lui dire. Il attendit comme cela quelques minutes, son interlocutrice pencha la tête sur le côté. Il comprit. « Houla, ‘y a des fois où il te manque vraiment une case, Khal’. »

« Je vais faire court, nous nous rendons à Aberlaas, et nous avons moins de quatre jours, autant dire que nous ne sommes pas non plus pressé. Toute fois, il va falloir traverser les marécages, et franchement l’ambiance n’y est pas terrible, donc, prudence. Et non je vais marcher, il est trop tard, nous camperons à l’entrée des marécages, je refuse de m’y aventurer de nuit, c’est risquer, et dormir là-bas ne m’attire pas. Au fait, appelez-moi Khal’, ça suffira. »

Voilà, il avait donné ses directives, ils marcheraient, c’était mieux ainsi. Et c’est ce qu’ils firent, sans grandes discussions, ils auraient bien le temps de discuter au coin du feu. Pour l’instant, Khalaän essayait, tant bien que mal, de se remémorer les chemins qu’il avait pris dans les marécages pour les éviter. Il arrivait à peine à masquer sa réflexion.
Ajoutons à cela, qu’il ne voulait absolument pas dévoiler la véritable raison de ce voyage à Cixi. D’une part elle n’avait pas à le savoir, d’autre part, la complexité et la bêtise de la situation le gênerait trop si elle venait à se savoir … Et puis, de ses précédentes collaborations, il avait compris que les gens ne se donnent pas correctement lorsqu’ils ont conscience des risques de leur échec.

Arrivée non loin du marécage, ils s’installèrent pour la nuit, comme prévu, la nuit venait de tomber.

[Bon j’ai était vite sur le parcours, libre à toi de préciser plus les choses =). Enfin tu peux même faire le départ dans le marécage. Enfin tu l’auras compris t’as carte blanche. Je prévois des ennuis (en relation avec son histoire) mais ça ne se fera qu’à la fin du topic ;o).]

La marche fut silencieuse. Et la soirée tendait à l’être tout autant, il ne pouvait pas s’en empêcher, il prévoyait la moindre embrouille qui pourrait lui arriver. Comment se détacher de se sentiment de défaite avant même d’avoir entamé quoi que se soit.
Pendant la majeure partie de la soirée, il fixa le feu, comme s’il allait lui révéler les futures vingt-quatre heures, car oui, il venait de recalculer son timing. S’il voulait arriver à temps au port, avant que la tempête n’empêche toutes formes d’embarcations de prendre le large, il fallait largement qu’il oubli le quatrième de ses quatre jours de mission. Réjouissant comme programme. Réjouissant, très réjouissant même.

Finalement, c’est Cixi qui vint le sortir de sa stupeur. Après tout c’est peut être pour ça qu’Edmond l’a choisie, pour ce genre d’interventions. Par contre, elle semblait complètement perdue dans toute cette histoire. Son intendant ne lui avait donc rien fait parvenir, pas une once d’explications, il allait donc devoir s’en charger …

« Bon, je ne voulais pas en parler, mais visiblement, il faut éclaircir des choses. Si mon intendant vous a choisi pour ce voyage, c’est qu’il a su trouver en vous les qualités nécessaires. Et la proposition était sympathique, mais quitte à arriver trop tard pour entrer dans le marécage, je préfère éviter de vous fatiguer par mon poids. » Il prit le temps de faire une pause, peut être que la renarde oublierait ses interrogations … Hum, non. « Je suis sûr que vos qualités seront être utile dans l’acheminement de ma mission. Après tout je n’ai pas vos sens, qui sont certainement bien plus développés que les miens, hors, pour se diriger dans un marais il n’y a rien de mieux que des sens affutés. »

Il n’avait pas besoin d’un garde du corps, « un camarade de baston » peut être, mais pas d’un garde du corps. Il reprit.

« Mon nom complet, c’est Khalaän Sires, je suis en charge d’Atlantis, la cité sous-marine, pour la charge de K’ouen. Et j’ai impérativement besoin d’atteindre Aberlaas, d’y « capturer » une image du ciel étoilé, et de rentrer au plus vite. C’est vraiment très important. Je sais que ça peut paraître stupide, mais c’est vraiment vital. » Il finit par une simple phrase : « Un long voyage nous attend, nous ferions mieux de dormir un peu. »

A quoi bon lui parler de ses doutes, ça ne ferait que la faire douter elle aussi. Et très sincèrement, si au moins l’un d’entre eux pouvait être confiant, ce ne serait pas du luxe.

Spoiler:

De la nuit, il ne gardait qu’un vague souvenir. Il c’était réveillé, il le savait, visiblement pour Cixi elle n’avait pas été de tout repos. La pénombre pour une renarde c’est un problème, alors imaginez-vous le souci qu’elle constitue pour un ange qui entre ouvre à peine les yeux.
Cixi vint le réveiller, assez délicatement à vrai dire, après quelques bâillements, quelques étirements, ils se remirent en route. A part un petit boitillement, elle semblait dans une forme certaine, ou en tout cas elle cachait bien son jeu. Dans tous les cas Cixi faisait un guide expert dans ce marécage. Pour Khalaän chaque arbre ne semblait être qu’une réminiscence du précédent, visiblement aux sens de sa camarade de route, c’était loin d’être le cas. Avec un peu de chance, ils arriveraient à Aberlaas cette nuit. Oui, n’oublions pas ce facteur important, pour voir les étoiles il fallait bien que la nuit tombe.
Au cours de leur voyage, il se prit quelques branches qui vinrent lui érafler les bras, à vrai dire, il préférait de loin voir ses bras en sang que son visage meurtri. L’une d’entre elle finit même par déchirer l’une de ses manches, entaillant sa chaire un peu plus profondément que les autres.

Pendant l’une de leur halte, le Maire s’acharna à frotter l’une des pattes de la renarde avec une sorte de baume censé apaiser les inflammations d’après son guérisseur. Il ne savait pas si ça pouvait avoir de l’effet sur les renards, mais bon, lui, il n’en avait pas besoin. C’est d’ailleurs à ce moment là que Poshi’, le louveteau nain du Maire, prit la décision d’aller prendre l’air. Cette bestiole ne sait faire qu’une chose, retrouver le port qui mène à Atlantis, et déchiqueter des vêtements … Le comble de l’inutilité, ou pas.

« Je ne sais pas si vous avez le don de communiquer avec les louveteaux, mais s’il pouvait rester tranquille, ça m’aiderait bien. Je ne sais pas trop ce qu’il c’est passé cette nuit, mais il aurait mieux valu m’interpeller. Je sais me défendre, un face à face de ce genre n’est franchement pas prudent. »

Et ils reprirent à nouveau la route. Le louveteau les suivait le regard plein de malice. Plein de malice, mais plissé tout de même. Tout comme eux, il devait lui aussi se sentir épié. Une sensation … très désagréable quand on sait que le marécage offre bien des dangers. Pour autant celui-ci ne semblait pas vouloir se dévoiler pour le moment. Dans le doute, Khalaän murmura quelques mots, laissant apparaître trois oiseau lumineux (mais assez ternes tout de même), ils s’envolèrent pour prendre position devant et derrière la petite troupe.
Non, vraiment, quelque chose n’allait plus. Il ne savait pas quoi, mais ça allait arriver, et dans pas trop longtemps.

« Je suggère que nous accélérions un peu le pas, la nuit va bientôt tomber. Remplissons cette mission rapidement, et je vous offre un bon repas ! »

Derrière ces mensonges, une pointe d’inquiétude ? Il ne laissait rien paraître, mais c’était bien le cas, de toutes les zones du Dehors, le marécage était la pire pour lui, la pire. Puis, il ne se sentait pas très bien, son front le chauffait, son bras le lançait, pourtant il allait sûrement bientôt devoir dégainer l’épée !