[Mini-Event] Ils prendront tout !

Au beau milieu des rues de Northrives, mes lames dansaient dans mes mains au fil des affrontements contre les pirates, mon Cembre m'aidant beaucoup face aux lames de ces forbans. Mais je m'en tirais avec quelques estafilades.

L'un d'entre eux m'immobilisa au bras droit avec une chaîne, m'empêchant tout mouvement.

- Ah ! Je te tiens !

Je tirais sur la chaîne m'approchant.

- Et qui tient qui, maintenant ?

Et lui assénait un coup avec Mori, que le pirate eu du mal à parer. Et j'insistais pour briser sa garde, ou sa chaîne. À force, je lui assénait un dernier coup avec mon Cembre, qui coupa sa chaîne fragilisée, et se ficha dans son épaule. J'étais satisfait de son hurlement de douleur, avant de lui porter un estoc, et de répandre son sang sur le pavé.

La chaîne, encore à mon bras droit, pouvait aisément faire une protection d'appoint pour remplacer mon brassard en cuir que j'avais perdu lors de l'attaque des frelons.

- À qui le tour ?

La stratégie dictait au départ avait fonctionné, surprenant nos assaillants. Mais ces derniers plus expérimentés, plus violents et plus déloyales que nous, attaquaient sans relâche, se jouant de chacun de nous. Certains insurgés étaient morts, d'autres gravement blessés imploraient le reste du groupe avant d'être achevés par les Pirates.

La seule chose qui servait en notre faveur était leur non organisation. J'ordonnais aux habitants de notre ville de se regrouper. Seul nous étions vulnérables.

Coup de cimeterre, lancés de Fang, mes lames tranchèrent de la chair à foison mais ce n'était jamais suffisant. J'avais reçu quelques coups qui commençaient à tirer, mais l'adrénaline me tenait encore. Mais pour combien de temps ?

Il nous fallait une solution rapide et radicale ... J'évitais une massue avant d'enfoncer une dague dans la mâchoire de mon agresseur. Quel carnage ... Le sang me gicla sur le visage, je n'avais pas le temps d'être dégoûté que déjà un autre Pirate riait en m’assénant un coup derrière la nuque. Je tombais à la renverse, et mon instinct me permit de sauver ma tête d'un broyage certain.

Un autre homme vint à mon secours en enfonçant sa lance dans le dos de mon adversaire, je le remerciais d'un rapide hochement de tête que déjà il repartait à l'attaque d'un autre scélérat. Toujours allongé sur le sol je vis les vaisseaux dans le ciel, les échelles et les cordes sur lesquels les mécréants descendaient ...

Et s'ils en descendaient, ils pouvaient aussi y remonter ... Oui c'était peut-être ça la solution. Une idée folle, trop folle me traversa l'esprit. Rappelons que je venais de me prendre un coup ... Je décidais de partir à l'abordage d'un vaisseau Pirate.

Je me relevais et partis me réfugier là où la bataille ne faisait pas encore rage. Je repérais un bout d'échelle de corde qui approchaient le toits d'une maison et m'y précipitais. Je défonçais la porte d'entrée d'un puissant coup de talon, une femme hurla de peur.
- Allez vous réfugier à la forge ! Lui criai-je avant de partir à la conquête de son toit.

Sur celui-ci je vis la corde passer, s'éloignant au fur et à mesure que le navire avancer dans les airs. Je pris mon élan et sautais ... Mon corps, alourdi par le poids des armes, chuta plus que je ne l'avais pensé. Je réussis à attraper la dernière barre du bout des mains.

Une sueur froide s'écoula sur mon dos, les pieds pendus dans le vide il ne me restait plus qu'à remonter ...

Ergas tremblait de peur, il avait suivi ses aînés pour défendre la ville. Ses rêves d'héroïsme et de gloire étaient à portée de bras, encore fallait-il qu'il réussisse à se calmer, à se servir d'une arme. On lui avait laissé la charge d'une lance, rappelant la fourche qu'il maniait à la ferme de ses parents.

Il suivit le forgeron, le chef des troupes résistantes aux pirates. Il avait bien trop peur pour partir dans son coin, ou avec d'autres, après tout, c'était le forgeron, réputé par une fille aux cheveux bleus comme étant le gueulard magique, l'homme qui avait aussi déjà combattu des pirates. Il était un peu plus rassuré en sa présence, et il faisait bien : Ayren s'occupait de tout ce qui trouvait devant lui, sur les côtés, il dansait entre les lames ! Le jeune homme écarquillait les yeux, plein d'admiration pour le héros du jour.

Ce même héros qui manqua de peu de mourir, Ergas hurla "Attention!", puis sans vraiment savoir ce qu'il se passait, son corps bougea et planta sa lance dans le dos du pirate. Un de moins... Et un mort sur la conscience... Le jeune reculait en tremblotant, souriant doucement, apeuré d'une part en pensant qu'il a éliminé une vie, heureux de l'autre de son sauvetage. Pris d'adrénaline, Ergas fonça à nouveau, embrochant un autre pirate à côté, occupé à ouvrir une porte. Son souffle s'intensifia, la pointe de sa lance se teintait de rouge, il regardait derrière lui son modèle repartir à l'action. Ni une, ni deux, il le suivait, il pourrait lui être utile après tout, il lui avait bien sauvé la vie une fois... Même un héros pouvait mourir, et c'est ça qu'il retenait de ce combat... Rien n'est parfait dans ce monde.

Il passait à côté d'une famille, montant sur le toit et découvrant avec horreur la folie du forgeron, le voyant sur une échelle, déjà les pieds dans le vide. Il prit son courage à deux mains, puis courut, courut aussi vite qu'il ne l'avait jamais fait, sautant pour attraper les jambes d'Ayren, décidant de le suivre pour au moins l'empêcher de mourir.

Oups... Je n'avais pas pensé au poids...

La barre de l'échelle en bois cassa soudainement ! Faisant tomber les deux personnages sur un autre toit de la ville, Ergas en dessous d'Ayren...

D-désolé, m'sieur...

Agua se lève de bonne heure, par des bruits dans sa maison, au début, il ne fait pas attention et ouvre difficilement les yeux. Quand tout à coup, il se rend compte de ce qu'il se passe ! Il se lève et arrache sa petite épée et son miroir de ses vêtements et commence a avancer prudemment dans les couloirs de sa maison.

Il arrive au seuil du salon et salle à manger avec un inconnu qui tente d'ouvrir coffre fort miniature, un petit truc en alu, fermer par une simple serrure, recouvert d'une peinture or, et dedans il y a juste quelques pierres cristallines sans valeur, mais leurs bruits a dû titiller la curiosité de notre hôte...

Agua décroche son bracelet menottes et approche discrètement, le bruit des pas atténué par un tapis et fini par saisir l'homme couteau sous la gorge.

"Tututu ! Pas bouger !"

Agua enlève et jette la petite épée et le pistolet accroché a la ceinture, et pose son miroir sur le canapé non loin, avant de lui ordonner de mettre les mains dans le dos, pour le menotter.

"Tu connais ce miroir ? Tu sais où tu vas finir alors. Mais avant je dois retourner dans ma chambre, avec ton refus je n'ai même pas pris le temps de m'habiller..."

Agua entraîne donc le mec jusque dans sa chambre pour pouvoir sortir en toute légalité, avant de prendre son miroir direction la caserne, ça courrait un peut partout...
On ordonna de se dépêcher et de filer en 4ème vitesse vers une des grandes villes pour les défendre.
Agua ne comprenait pas et dans son incompréhension, il s’exécuta.
Quand il arriva, ce n'était pas la guerre, mais pas loin... Tout le monde se battait, des pirates.. L'un deux se jeta sur Agua, la première chose qu'il vit était le coté déloyale de son attaquant, très bien.
Agua faisait tous les coups possible, il pare, BAM un grand coup de pied dans les cotes, il n'a pas bien vécu le premier, et dès qu'il pouvait Agua frappait toujours a se même endroit.
L'assaillant s'énervait a force, et un grand coup circulaire passa un peut trop proche, et fit une petite entaille sur la joue gauche. Le visage...
Agua ne fit qu'un tour en voyant le sang qu'il avait enlevé de sa joue, il donna un grand coup sur l'arme de l’adversaire pour écarter, donna un grand coup dans le cou au retour de sa lame.
Sans l'enlever, il restait impassible devant l'homme s'agenouillant et tombant au sol.

fini les courbettes à l'hôtel, retour à la réalité...
Ce soir, la Lune virera au rouge.

Alors que je m'apprêtais à remonter l'échelle un poids m'attira vers le bas. Un Pirate m'avait-il attraper ? Je n'eus le temps de réagir que la barre de l'échelle se cassa et nous tombâmes lourdement sur le sol. Ma chute fut amorti par le type qui s'était accroché à moi, et sa chute fut amorti par un Pirate qui, visiblement, s'apprêtais à prendre un traître un habitant d'Ordae.

Nous tombions à pique.

Un "D-désolé, m'sieur..." me fit revenir à la réalité. Je reconnu le gars, celui qui m'avait sauvé la vie quelques instants plus tôt.
- Mais que ... ? Je me relevais en vitesse pour foncer dans le torse d'un autre truand prêt à abattre sa hache sur nous. Nous tombions à la renverse, et je m'écartais prestement du bougre.

J'attrapais un pavé cassé au sol pour lui asséner un coup sur la tête.
- Et reste avec Morphée.

Je retournais vers mon boulet l'aidant à se relever.
- Bon toi, viens avec moi, je vais peut-être avoir une mission pour toi.
Retournons à la forge de suite !

Chose que nous fîmes. Une fois mon atelier retrouvé j'utilisais mes écouteurs pour essayer de joindre Wergeld, il n'était pas mon Maitre mais le seul que je connaissais. J'espérais qu'il réponde pour lui demander de l'aide, il nous fallait une meilleure stratégie pour survivre.

Les escarmouches me menèrent non loin des canaux de Northrives. J'avais malheureusement perdu Leiline de vue, mais je savais qu'elle s'en sortirait. Elle est l'épicière et une aventurière qui n'a pas froid aux yeux. J'avais également dû laisser Cupcake, mais ce Cabow m'a démontré plus d'une fois son courage et son astuce, j'étais certain qu'il rentrerait sain et sauf.

Les canaux m'offraient le même spectacle que partout ailleurs : ravages, pillages, massacres, mises à sac... Aucun savoir vivre. Je prenais mon arbalète pour en arrêter quelques-uns, mais l'un des pirates me fit m'arrêter net : il emportait avec lui, par dessus l'épaule, une jeune demoiselle, qui hurlait de toute son âme dans l'espoir de rameuter des secours. Le pirate espérait l'ajouter au butin.

Ni une, ni deux, je rangeais les armes et parti à la poursuite du malandrin. Un de ses comparses a bien tenter de me freiner, mais un coup d'épaule l'envoya valser dans le canal. Le bruit du plongeon fit que ma cible me repéra, et tenta de presser le pas.

- Hé toi ! Reviens là tout de suite ! Et lâche-la !

Je parvenais malgré tout à rétrécir la distance entre nous, heureusement que j'étais moins chargé que lui. Quand je fus suffisamment près pour l'attraper, je l'agrippais par l'épaule de ma main gauche, et lui calais une droite. Le coup l'énerva, et mit fin à la course poursuite. Il lâcha la jeune femme, qui resta là, tétanisée par la peur. Nous dégainions nos épées :

- TU NE T'EN TIRERAS PAS COMME ÇA !!

- C'est marrant... J'allais dire la même chose...

Le fil de nos lames se croisaient avec férocité.

C’est un coup de canon qui la réveilla. Rubis était tranquillement en train de cuvée les 3 bouteilles de Rhume qu’elle avait engloutit la veille. Quelques secondes plus tôt, elle ronflait bruyamment, installée à califourchon sur le bras d’un fauteuil en cuir.

- mmmh… qu’est ce que c’est que ce bims ! qui ose me réveiller de si bonne heure ? j’ai pourtant était claire ! Jamais avant onze heures mais quelle bande d’incapables !

Elle finit par décoller les yeux mais la lumière vive lui agresse les rétines, elle les referme aussi sec. Un deuxième coup de canon, elle tend l’oreille, le bruit des épées, et les cris de quelque entre-mondien lui font réaliser qu’il se passe un truc. Elle se dirige vers sa salle de bain se passe de l’eau froide sur le visage, se refait une beauté (primordiale en situation de crise) et elle sort à l’extérieur.

Elle n’en cru pas ses mirettes une armada de vaisseaux pirates avaient assombris le ciel. Des combats avaient lieu de par et d’autres. Disséminé un peu partout, des corps jonchaient le sol. Rubis sorti une flasque de son décolletée et en bu une gorgée, *autant traiter le mal par le mal.* Un large sourire fend son visage *je sens que ça va être une journée fructueuse* Elle se penche sur un cadavre et commence à le fouiller. Pas de carte pims ni de babioles de valeur, les pirates avaient surement tout emporté. Dommage ça aurait était de l’argent facile. Elle leva la tête pour observer les vaisseaux. *Si une grosse partie de l’équipage est au sol, qui prend soin de leur butin ?*

- hé ma jolie ! ça te dirait un petit Tango ?

Un pirate éméché et trop sur de lui s’approche d’elle, mais encore mal réveillée Rubis n’a pas envie de faire d’effort. Elle porte la main à sa ceinture pour y prendre son pistolet, et lui clouer le bec, mais à l’endroit où il devrait être, il n’y a plus rien…. Elle soupire, il fallait décidément qu’elle freine sur la boisson, elle s’était surement faite dépouiller. Elle lève la tête vers le pirate, il était sale répugnant et couvert de sang. Elle cligne des yeux avant de lui sourire.

- Est ce que t’as ce qu’il faut pour ça mon mignon, répondit elle d’une voix suave

Elle s’approche de lui et met ses bras autour de son cou. Il avait une odeur à faire vomir un mort. Il est visiblement satisfait d’être tombé sur une fille facile, il commençe à balader ses mains sur elle, elle en profite pour lui prendre son couteau à sa ceinture, puis dans un mouvement rapide elle lui tranche la jugulaire. Il s’écroule aussi sec avec un air abrutit sur le visage

- Bwaaah quel porc ! s’exclama t’elle avec dégoût Je vais devoir me trouver un nouveau chemisée…

Bon ce n’était pas l’arme la plus géniale du monde mais au moins maintenant elle avait une, ça pouvait être utile au beau milieu d’une invasion. Elle fouilla les poches du cadavre, mais n’y trouva rien d’intéressant.

- Tu parles d’un pirate ! Pas même une petite pièce d’or dans les poches