[Mini-Event] Ils prendront tout !

Les ordres du capitaine avaient était d’une clarté sans faille comme toujours.

« tuer ! piller ! violer ! bruler, ! amusez vous, et surtout qu’il ne reste rien de l’entre-monde après votre passage ! Ah et n’oubliez pas le tribut de votre capitaine, je compte sur vous pour me ramener les plus beaux trésors enfouis dans cette ville »

Il y avait bien longtemps qu’ils n’avaient pas mit pied à terre, ces dernières années, ils avaient passé leur temps à rassembler des troupes et monter ce plan pharaonique et complétement fou ! Assiéger entre-monde. Et le jour tant attendu était enfin venu.

Ruby resserra son corsage mettant en valeur ses attributs naturels, elle se coiffa de son tricorne faisant cliqueté les nombreuses perles et breloques qui agrémentaient sa chevelure de feu. Ses camarades l’avaient surnommé la croqueuse de diamants, elle s’était fait une réputation presque légendaire dans le monde de la piraterie, et tous enviait le butin qu’elle avait amassé au fil des ans, nombreux étaient ceux qui avait tenté d’en connaître l’emplacement… Ils avaient connu une fin tragique.

Leur navire s’approchait de la ville, et l’adrénaline l’envahissait tel un feu exaltant, elle attrapa un cordage, et appuya une jambe sur le garde corps, en fière conquérante et attendit le signal de départ.

- À l’abordage !!!!!!

Elle s’élança dans les airs avec la souplesse d’un félin atterrissant gracieusement sur le toit d’une bâtisse. « Parfait » se dit-elle atterrir sur le toit était l’idéale, ainsi elle n’avait pas besoin de se mêler d’ambler aux confrontations qui avaient déjà lieu au sol, elle avait tout le temps d’analyser le territoire. Tellement de possibilités s’offrait à elle, des bijouteries, une banque qui brillait tel un phare dans la nuit autant de cibles évidentes que ses camarades ne manqueraiten pas de visiter. Il fallait qu’elle soit plus subtile. « bingo ! »

Elle mit pied à terre enfin, les ruelles fleuries de Northrives se teintaient de rouges c’était absolument ravisant. Un sourire enivré plaqué sur le visage, Ruby dégaina son épée, il fallait qu’elle participe un minimum à la peinture de cette toile macabre. Elle se fraya un chemin jusqu’à une ruelle isolée, tuant joyeusement ceux qui tentaient de la ralentir. Elle effectuait de temps à autres quelques pas de danses victorieux.

Elle avait repérée depuis le toit où elle avait atterrit, l’une des maisons portant une enseigne discrète indiquant un atelier de bijoutier, gravé dans une calligraphie élégante on pouvait lire « Brokenheart ». Elle pouvait flairait les pierres précieuse à des kilomètres. Elle posa sa main sur la pogné. Ouvert. L’inconscient n’avait même pas songé à fermer la porte. Elle éclata de rire.

C’était décidément beaucoup trop facile, pas d’alarme, pas de piège aucune protection c’était comme voler une sucette à un enfant ! Enfin presque encore fallait-il trouver les pierres. Mais où étaient-elles ? Elle eut un peu de mal à trouver l’atelier de confection, et contrairement à ce qu’elle pensait les pierres n’étaient pas en évidence.

- Aahhh vous voilà ! s’exclama elle.

Elle mit les pierres dans une petite bourse de tissus qu’elle glissa entre ses seins, c’était plus sûr que de les laisser pendre à sa ceinture.
Elle n’avait pas entendu l’ondin se glisser derrière elle, l’excitation de la trouvaille lui avait fait perdre sa concentration. Elle se retourna brusquement prise en flague, elle avait deux options, combattre ou baratiner son assaillant, voir les deux. Il était plutôt gringalet, c’était un artiste pas un guerrier, elle n’en ferait qu’une bouché, autant s’amuser un peu.

- Hé bien chéri, tu veux qu’on s’amuse, tu peux me faire danser si tu veux.

Elle usa de son sourire le plus aguicheur, peu d’homme y résistait c’était tellement facile de voler lorsqu’on était une femme attrayante. La main de l’ondin tremblait, il ne tenait pas son arme très fermement. Elle s’approcha langoureusement.

- Et si on mettait ta… virilité à l’épreuve, dit elle sournoisement en le détaillant de haut en bas s'arrêtant quelque seconde sur son bassin.

D’un geste souple, elle saisit le bras qui tenait le couteau, le portant à distance elle asséna un coup de poing dans l’estomac de sa victime, espérant lui faire lâcher son arme, il était si frêle. Elle se colla contre lui et lui susurra à l’oreille d’une voix suave. - Alors quel effet ça fait ?

Tandis qu'Eylène et moi distribuons les armes une femme et ses enfants vinrent trouver refuge à la forge.
- Ils ont tué mon mari ... éclata-t-elle en sanglots. Je ... elle posa son plus jeune fils et lâcha la main de l'autre.

Ni une nu deux Eylène s'approcha d'elle et la réconforta :
- Mettez vos fils dans l'arrière boutique, ordonnai-je d'un ton plus sec que je ne l'aurais voulu.

Quand elles revinrent les hommes étaient quasiment tous armés. Je pris mes armes à mon tour avant de m'adresser à la femme :
- Restez ici avec ma collègue, ensemble tenez la boutique, distribuez des armes aux hommes qui en ont besoin. Petit signe entendu avec la femme-renard. Si jamais les Pirates viennent jusqu'ici barricadez vous. Je regardais mon Sampal qui m'aurait bien aidé dans la lutte contre l'invasion, mais je préférais qu'il veille sur ces dames. Ice sera votre Ange gardien. Gardez le avec vous quoi qu'il en coûte.

M'adressant à Eylène :
- Et veille sur Tea je te prie.

Sans demander mon reste je fis volte face et sortis de la forge. L'homme qui quelques instants plus tôt avait pris la tête du groupe me regardais, attendant que je donne mes ordres ... Sans le vouloir j'étais le chef d'une résistance interne.
- Messieurs, tonnai-je d'une forte voix, Retournons à l'entrée de notre ville ! Restons groupés et formons plusieurs lignes de combat. Ceux qui ont des armes à distance montez sur les toits, protégez vous des airs,
les pirates ont des vaisseaux volants. Ceux qui ont des armes au corps à corps avec moi en première ligne ! Les autres avec les armes de jet en seconde ! Repoussons ces scélérats ! Finis-je en apothéose. Certains acclamèrent mais la plupart, trop anxieux, se contentèrent de me lancer un regard plein de détermination.

Le groupe partit au combat.

Au dessus du dôme d'Atlantis, les pirates volants se massent avant de descendre les cordes et commencent à envahir les couloirs sous-marins.
Les rapports d'attaques arrivent de tous les cotés à la caserne, et les Prétoriens passent leur temps à apparaître et disparaître, usant leurs miroirs jusqu'à la moindre goutte de magie pour intervenir sur le plus de lieux possibles.

Morok, quand à lui, sourit de toutes ses dents. Il fait rouler ses épaules et se masse les jointures de ses phalanges. Il a un plan qui le fait doucement rigoler et il en remercierait presque les pirates de fournir une bonne raison de demander à la Carserne de faire intervenir le Charan.

° Allez, au boulot.

Il ouvre une porte sur les abords de Ciel. Il pose sa patte griffue au bord de l'ouverture et baisse les yeux. Les toits en chaume de la capitale et plus précisément d'Ordae se dessinent sous son regard. Il saisit son arme terrifiante, son symbolique marteau de guerre renforcé et le tient au bout des bras, tête vers le sol.

Il attend quelques secondes qu'un des navires passe lentement en contre-bas avant de lâcher son arme. Celle ci chute très rapidement vers le sol, traversant le pont principal d'une petite caravelle de guerre et le faisant dangereusement virer vers le sol, projetant bris de bois et pirates mal accrochés par dessus bord.

Avec une menace hurlée que le marteau s'appelle « revient », il referme la porte et en ouvre une immédiatement après juste au dessus d'Atlantis, se jettant à l'eau avec un sourire sauvage. Il nage à toute vitesse vers les couloirs immergés, prêt a faire son travail de protection civile.

"Ils avaient déboulé de nul part et n'ont pas vraiment fait dans la finesse. Alors que j'étais une fois de plus au Love Hotel pour mon travail, ça a commencé à pétarader dans tout les sens, Mon premier réflexe aura été de mettre les autres filles à couvert, et de me planquer avec elles .... Une solution des plus temporaires, puisque les intrus avaient eu vite fait de zigouiller nos clients, de piller les fortes sommes de liquide qu'ils avaient sur eux, avant de venir nous chercher dans les loges où nous étions piégées. Celles qui essayaient de s'enfuir se firent abattre. Je fis mon possible pour cacher les filles qui restaient, avant de me rendre bien gentillement à ces cher pirates. Ce sont des sal0pards, des pourris, mais même eux ne restent pas indifférents aux charmes d'une jeune femme dénudée. J'attire leur attention pour qu'ils oublient de fouiller intégralement les loges restantes, me laissant malmener aux mains de ces brutes qui me traînent de force vers leur aéronef pour m'ajouter à leur butin. Ça commence à devenir lassant d'être considérée comme un objet .... mais je patiente, je reste docile et fragile, exactement comme ces hommes veulent que je sois. Ils ne prennent même pas la peine de m'attacher tant la menace que je représente est nulle.

La force de leurs muscles était leur arme, la faiblesse de leur cœur sera leur perte.

On arrive après quelques minutes seulement à leur aéronef .... et il était temps, à force de me faire gifler et tirer les cheveux, j'en connais une qui ne tient plus en place. Je commence à trembloter, et contrairement à ce que ces imbéciles de pirates pensent, ce n'est pas à cause de la peur. Ils me jettent sur le pont comme un vulgaire sac ....."

- On va bien s'amuser avec toi ce soir après les raids héhéhé.
- .... oh ? Mais pourquoi attendre ?

Ses cheveux s'agitèrent tandis que sa silhouette de femme se transfigura en dragon. C'est alors qu'une voix méconnaissable, distordue et à peine féminine tonna sur le navire :

- Amusons-nous !

"Surprise ! On peut le dire. Ils ne valent rien comparé aux gladiateurs de l'arène. Mes griffes déchirent leur chaire comme du papier mâché, ma queue les envoies valser par dessus bord dans des bruits d’endives cassées, je fais un peu de dépoussiérage avant que mon souffle ne répande un incendie sur le pont.

Ils s'organisent, ils ripostent à coup de fusils, et ... ce n'est pas du petit calibre, leurs balles éclatent mes écailles, certains projectiles se fichent douloureusement dans ma peau et me fait redoubler de rage. Après qu'un tireur m'ai atteint à l'épaule, je le saisie dans ma mâchoire, mes crocs perforent ses organes et je sens sa cage thoracique se broyer sous mes dents. Je le projette contre la passerelle si fort qu'il travers la vitre, et je me sert de cette ouverture pour déverser un nouveaux torrent de flammes jaunâtres qui englouti les coursives du bâtiment. Les explosions qui détonnes depuis la soute me font me dire qu'il est temps d'abandonner le navire, et de passer sur le suivant pour recommencer.

Je m'élance dans le vide, ailes déployées et ... waow .... je n'avais pas fait attention que ... on était déjà partit si haut .... c'est .... je vole ? .... pour la première fois .... c'est ..... beau ....

Stop ! Ce n'est pas le moment d'être contemplative, atteindre l'aéronef suivant sera difficile avec mes petites ailes, mais je peux y arriver si je me concentre, allez. Quoique ... en fait, celui-ci est plus gros que le précédent, et mieux armée, et ... un immense harpon tiré depuis une tourelle me frôle l'aile gauche, non sans entailler la membrane, histoire que chaque battement me soit encore un peu plus douloureux .... franchement je vous hais. Une autre arme s'oriente vers moi, son design atypique me renvoi immédiatement à une illustration que j'ai vu dans un livre, c'est une sorte de gros lance-filet spécialement conçu pour les grosse bestioles volantes comme moi. Une gigantesque grille volante sort du canon de l'arme, y a pas moyen que j'esquive ça ! Je ne maîtrise pas assez bien mon vol pour tenter quoi que ce soit. Je n'ai qu'une seule solution ...."

Au dernier moment, alors que le reptile ailé étant sur le point de se retrouver piéger par l'enchevêtrement de câbles, le dragon se désintégra dans une brume verte cristalline, et la silhouette d'une jeune femme passa entre les mailles du filet..... puis tomba comme une pierre.

"OK ! Disons que sur le moment, c'était une bonne idée .... sauf que là .... ça craint ! Le sol se rapproche très vite, il faut que je me retransforme et vite !"

Luttant durant sa chute, ce n'est qu'à une dizaine de mètres de la terre qu'elle repris sa forme draconique dans un flash lumineux viridien, corrigeant sa trajectoire au possible pour amortir l'atterrissage. Elle s'orienta vers un parc, percuta un arbre de plein fouet, le fracturant, pour ensuite se crasher dans la marre en contre-bas.

Naïssa ressortit de là après quelques secondes d'immersion, sous forme humaine, épuisée et couverte de coupures et autres hématomes ....

"Arhh ..... j'ai mal partout .... et je ressemble à une femme battue ..... Je lève le nez au ciel ..... et le fait de voir ce vaisseaux d'esclavagiste se consumer par mes flammes alors que son altitude décroissante le précipite vers un sort funeste me donne un grand sourire ..... j'ai horreur qu'on me tire les cheveux."

- Oooh je comprends mieux !

Elle avait commencé à douter de son charme face à l’absence de désir dans les yeux de cet homme la raison était si simple, il n’était pas de ce bord là.

- Comme c’est dommage un si beau garçon ! fit-elle en gloussant.

Un blondinet apparu dans l’encadrement de la porte, leurs regards se croisière et à voir le désespoir qui s’afficha sur le visage de l’ondin, il ne pouvait s’agir que de son amant. Cela ne fit qu’accroître l’hilarité de Rubis.

- Hé bien ! Il semblerait que l’homme de tes rêves ne tienne pas assez à toi pour risquer sa propre vie. C’est tellement pathétique ! Si tu veux pleurer ne te gêne surtout pas pour moi. Mais je dois bien admettre que tu as bon gout. Alors qu’est ce que je vais bien pouvoir te f…

Pressé tout contre lui, elle répandait le venin de ses paroles dans l’oreille du jeune homme. C’était sans compter sur un soubresaut de courage inattendu de la part de l’ondin, qui le poussa à lui arracher l’oreille avec les dents ne lui laissant pas le loisir de finir sa phrase. Interrompu en pleine tirade, elle la légendaire Rubis au trésor infinie ! La pirate poussa un long cris de douleur et de rage, qui lui fit plier le genoux quelques seconde. Lorsqu’elle se releva, l’amusement avait laissé place à une folie meurtrière.

- Tu vas me payer ça au centuple petit avorton !

Elle dégaina une petite Dague qu’elle s’apprêter à lancer, mais l’ondin se mit alors à chanter, et elle commença à vaciller…

- que…. que…qu’est ce qui m’arrive ?