[Mini-Event] Ils prendront tout !

Mais qui fait autant de boucan à une heure pareil ? Je cherche juste des informations sur un mec qui fait des enchantements ! Des gens qui s'enfuient en courant, j'ai encore rien fait pourtant … Je vais avancer le long des sous-terrains, j'avais oublié que comme Fumeroles est une caverne, pour s'enfuir, bonjour la galère.

Attends, j'ai bien entendu ? Des pirates ?! Mais qu'est ce qu'ils viennent faire ici ?! Décidément ma journée tranquille fut bien courte … Je rentre dans une ruelle et houla ! Qu'est ce que c'est que ça ? Une femme au décolleté jusqu'au nombril, munie d'un tricorne et d'une dague me regarde étrangement, qu'est ce qu'elle me veut celle-là ?

- Tiens ! Moi qui ai toujours voulu avoir un familier ! J'en ai de la chance !

Un familier ? Mais je vais lui apprendre qui je suis à cette fille de souillon ! Je lui adresse mon plus mauvais regard pendant qu'elle tente de me charger. Dommage pour elle, je lévite. Je me mets en boule devant ses jambes ce qui a pour effet de la faire tomber sur le ventre et même mieux, la faire lâcher sa dague. Je m'agrippe vite vers le dos de la pirate, utilise ma télékinésie pour attraper la dague et – le meilleur moment – lui plante en plein dans la nuque, traversant toute sa gorge, la faisant agoniser dans un dernier râle de souffrance.

Ma main sur le manche de l'arme blanche, j'approche mon visage de son oreille et lui susurre ces derniers mots.

- Mais pour qui tu me prends, sale déchet ?

Je lui retire la dague de la gorge et l'essuie avec le tissue de son corset. Au vu de la mascarade qu'il se passe ici, je ferai mieux de garder cette arme avec moi, à défaut d'aller l'acheter à la forge. Voilà qu'un autre sale type arrive … Qu'est ce qu'il a, il a vu un fantôme ?

- Marina ! Oh ça tu vas le payer !

Lui, il sort un flingue. Bien, je fais virevoltes, à gauche, à droite, au rythme des coups de feu, sans me faire toucher – il doit sacrément mal viser n'empêche – et plonge mes pieds les premiers dans l'espace séparant ses deux jambes et lui déchire l'entre-jambe avec ma dague. Radical … Je me retrouve dos à lui, écoutant ses hurlements de douleurs. Ça m'agace.

- Mais arrête de geindre ! De toute façon au vu de ta sale trogne tu t'en servais certainement pas !

Je commence à m'approcher de l'homme à genoux et lui fait subir le même sort qu'à l'autre morceau de viande en décomposition plus loin. Finalement, à quoi bon essuyer ma dague, la journée ne faisait que commencer.

Rubis inspire a fond avant de se lancer, elle n’a pas intérêt à se louper sinon c’est la chute 10 mètres plus bas. Elle prend son élan et se jette du haut du toit. Elle tend la main puis la referme sur un cordage, le choc manque de lui déboiter l’épaule, mais elle tient bon, pendant que son corps effectue des mouvements de balanciers dans le vide. Enfin, elle expire.

*le plus dur est fait*

Elle remonte la corde jusqu’à arriver à la coque du bateau, à présent il lui faut éviter de passer trop prés des canons, si elle joue de malchance, elle se retrouvera amputée. Elle arrive enfin sur le pont, personne ne remarque son arrivé. Ils sont tous en train de s’affairer. Elle analyse le terrain quand on l’interpelle

« Eh toi là-bas ! Va dire aux artificiers de cesser le feu, faut économiser les munitions »

Visiblement on s’adressait à elle. Faut dire qu’elle se fondait dans la masse facilement. De larges taches de sang sur ses vêtements et un tricorne vissé sur la tête_tricone gagné honnêtement à une partie de carte_ elle se fondait parfaitement dans le décor. Elle ne peu retenir un sourire victorieux. Elle hoche la tête et fait mine de partir à la cale, mais au dernier moment, elle bifurque vers la cabine du capitaine.

Le trésor du bateau devait être sous bonne garde, par contre, le capitaine avait forcément sa petite planque, il faut juste la trouver. Le propriétaire des lieux n’est pas là pas là fort heureusement.
La déco de la cabine est plutôt chargé et fantaisiste, une orgie dans de style rococo. Rubis tire la langue dans une mimique de dégoût

- faudrait penser à passer à l’âge moderne mon vieux !

Rubis soulève un boa de plumes qu’elle met autour de son cou « soit c’est une femme soit il se livre à de drôle de loisir » tout en ricanant le boa autour du coup elle farfouille, trouvant des bibelots plus inutile les uns que les autres.

- Oh allez quoi tu planque bien quelques bijoux ou des pierres précieuses !

Le bateau chavire soudainement sous l’effet d’un choc, la voleuse se retrouve le nez dans des cousins aux coutures dorées. Un navire qui a loupé sa cible peut être ? ou bien les entre-mondiens qui renversait la tendance ? Elle devait faire vite. En se relevant, elle s’appuie sur un coffre pointue « aïe, aïe ! »

C’est un petit coffret à la déco aussi chargé que la cabine. Il est rouges avec des entrelacs dorés, et quelques pierres précieuses incrustés.

- oh oh ! rien que le coffret vaut son pesant de pims !

Rubis à les yeux qui scintillent devant tant de beauté : de l’or et des pierres précieuses ! Ce coffret représente tout ce qu’elle aime en ce bas monde. Elle essaie de l’ouvrir mais rien n’y fait. Elle jure tout son jargon quand soudain la porte s’ouvre.

- Alors comme ça on pille sa propre capitaine ?

Une femme immense lui fait face, elle dégaine son pistolet et enlève le cran de sureté, elle avait surement du sang de géant dans les veines, Rubis ne voyait que cette explication. D’ailleurs elle a du hérité de leur « beauté ». La voleuse plisse le nez sous cette vision d’horreur.

- Toi t’as pas était gâtée par dame nature chérie, lâcha t’elle sans mettre de filtre.

- Quoaa ? pour qui tu te prends sale…. Dévergondé. D’ailleurs t’es qui toi une nana qui se balade a moitié nu sur le bateau je l’aurai déjà remarqué t’es pas de chez nous ! de quel équipage tu viens ? j’aurais deux mots à glisser à ton capitaine.

- Nan mais on joue pas dans la même cour ! fit elle en regardant ses ongles. J’ai autre chose à faire que de trainer avec des pirates à peine capable de voler une sucette à une gamine tu vois.

En guise de réponse la capitaine tira un coup de feu, mais Rubis avait déjà roulé au sol, aussi souple qu’un chat, à moitié caché derrière le bureau. Elle prend un air narquois.

- LOUPÉ !

Un autre tire lui réponds, cette fois, elle n’a même pas besoin d’esquiver.

- Qu’est ce que je disais, en même temps avec un capitaine qui sait pas viser on comprends mieux pourquoi ses sbires savent pas chiper une sucette !

De mieux en mieux, la demi-géant exultait de rage, elle était devenu rouge pivoine et tandis qu’elle tirait à la volée, Rubis se rapprochait d’elle petit à petit, jusqu’à ce qu’elle arrive devant elle.

- Ah cette fois je vais pas te louper tr**née

Rubis était à 50 centimètres, le canon de l’arme colée sur son front. La capitaine tire, mais rien ne se passe un clic pathétique retentit. Il n’y avait plus de balle dans le barillet.

- Oh oh on dirait que t’es à court, fit Rubis en gloussant.

La voleuse dégaine le couteau à sa ceinture et lui plante dans le ventre, puis elle remonte le plus haut possible. La semi-géante l’attrape à la gorge et commence à serrer. Rubis change de couleur mais elle continue de remonter la lame. Finalement la capitaine succombe et vacille vers l’avant. Rubis à juste le temps de l’éviter.

- fiiiu c’était moins une cette fois !

Elle enlève le Boa de plume et le jette sur le cadavre. Puis elle ouvre tranquillement la porte traverse le pont prend une corde et elle s’élance dans le vide.
Ni vu, ni connu.

J'aidais Eylène et Morgan a placé le blessé dans l'arrière boutique. Pendant que ma coéquipière s'occupait de lui je répondais à Morgan :
- J'ai une meilleure idée que les bombes ! Il me semble qu'Ordae regorge de quelques canons de défense, je suis sûr que je peux dégoter de la poudre, et il ne sera pas difficile de trouver les boulets.

Alliant le geste à la parole, j’entraînais l'aveugle avec moi. Son handicape était loin d'en être un contrairement à ce que nous pouvions penser. Nous allions dans différentes parties de la ville, constatant que les forces Pirates gagnaient du terrain. Mais les habitants, farouches, se donnaient à défendre leur ville, ralentissant grandement les pillages.

Ce qui nous permit de réunir le nécessaire avec la complicité d'autres hommes. Nous amenâmes le canon au plus prêts des navires flottant tout en restant le plus en sécurité.

Je regardais Morgan en ciblant la coque d'un navire :
- Bouche toi les oreilles j'allume la mèche !
Après avoir mis de la poudre et le boulet j'enflammais d'un claquement de doigts le fil, et une détonation me boucha les tympans.

Le bois d'un des bateaux éclata, le navire s'affaissa. Il tomba sur une maison la détruisant partiellement.
- Je n'avais pas penser à cela ... J'expliquais la situation à Morgan avant d'ordonner aux hommes qui s'étaient réunis autour de nous de continuer à bombarder les navires.
- Peu de chance que des habitants soient encore dans ses maisons aux prises des Pirates, il faut protéger nos canonniers, je veux voir des hommes en défense, les Pirates ne devraient pas tarder à arriver.

A peine eus-je fini ma phrase que les premiers scélérats montrèrent le bout de leur nez. Je restais prêts des canons pour les allumer rapidement, me reposant sur les autres pour nous protéger.

Cette méthode fut efficace sur les bateaux, j'espérais que les Pirates fuiraient mais il ne fallait pas se leurrer. Plus qu'à tenir le temps que des secours nous prêtent main forte.

RESULTATS
(vérifiez les scores s'il vous plait)

Ayren : 40
Richye : 25
Leiline : 5
Elliot : 20
Hiryu : 20
Nij'aku : 5
Kiyiya : 15
William : 15
Morok : 5
Naïssannah : 15
Agua : 10
Morgan : 15
Rubis : 15
Meina : 5

La neige magique de Témari surpris les pirates et les défenseurs des villes, des flocons en fine pluie cotonneuse se déversa sur les combats et dans une lumière aveuglante ils disparurent. Avec eux, les pirates, les navires flottant dans le ciel était pleins à craquer mais vides de tous leurs occupants. Dans les ombres nocturnes, une lune blafarde et Témari filan dans les cieux telle une étoile enflammée.
Elle avait offert un présent à l'Entre-Monde et il pleuvait autant de neige que de pims ce soir-là.