Leiline Devalle

Nom : Devalle
Prénom : Leiline
Race : Mi-humain, mi-animal (chat)
Pouvoir :
Leiline est Électrokinésiste comme son père, elle peut manipuler la foudre, créer des orages, foudroyer tout ce qui est autour d'elle sur une dizaine de mètre ! Comme les gens de son peuple, elle est animorphose et peux prendre la forme d'un chat noir.

Mais ça, c'était avant qu'elle arrive dans l'Entre-Monde …

Elle ne peut que provoquer une décharge électrique sur tout ce qu'elle touche physiquement. Elle sait cependant manipuler l'intensité de sa décharge, allant de la grosse châtaigne qui met peu de temps à se recharger à une décharge foudroyante qui peut fatiguer la pauvre Leiline pour la journée. Malgré ses oreilles et sa queue de chat toujours présentes, elle a perdu sa capacité d'animorphose en arrivant dans l'Entre-Monde.

Age : 25 ans (bientôt 26)
Née le 10 décembre 8 av.FM

Objets : Un dés de 20 violet.

Description :
1 m 54
72kg
Physiquement, elle tient beaucoup de sa mère. Une longue chevelure brune et bouclée dont dépasse deux oreilles de chat, noires dont le bout se termine par des poils long et blancs. Des formes bien visible qu'elle n'hésite pas à mettre en évidence en portant des robes à décolleté en V et suffisamment longue pour montrer ses jambes et une partie de ses cuisses sous des collants opaques noirs, tout comme sa queue dépassant de sous sa robe. Elle exige toujours que ses robes soient à manche longues et évasées. Pourquoi ? Aucune idée …
Ses yeux viennent de son père. Des yeux bleus et clairs, un regard qui lui donne un air malicieux. Son charisme aussi vient de lui. Elle n'hésite pas à en jouer lorsqu'elle en a besoin ou lorsqu'elle a des envies particulières ...

Biographie :
Dans un palais de pierre blanche, orné d'écritures inconnues incrustées en or et de lierre enlaçant les murs, les couloirs étaient des lieux de passage pour toute la haute bourgeoisie de Dillatelli, démontré par le rythme des claquements de talons haut et de mocassins sur les pavés.
Nous y croisions des hommes. Nous aurions pu croire à de simple humain mais un détail intriguerait n'importe qui : ces hommes avaient des oreilles animales et souvent une queue au niveau du postérieur pour accompagner le tout.
Cela allait de l’espèce des chiens pour une grande majorité, voire des loups chez d'autres. Malgré ces détails, ils avaient fière allure portant la plupart des tenues sophistiquées, des haut de formes et une canne. De véritables « gentleman ».
Ils étaient souvent accompagnés d'une femme, soit mi-panthères, soit mi-guépard, ou parfois des femmes paon exhibant au mieux leur queue déployée. Elles avaient pour seule différence notable la couleur de leurs robes ou des pierres précieuses qu'elles portaient sur leurs nombreux bijoux.

Malgré leur envie de se démarquer des autres, elles se ressemblait toutes.

C'est en tout cas ce que se disait Leiline. Elle n'était pas la seule de cet avis.

- Au vu de tes oreilles et des gestes de ta queue, tu n'as pas l'air de te sentir à l'aise !

Le grand homme qui s'adressait à elle, tout en lui tenant la main, c'est Aldwin, son père.
Un mi-homme, mi-renard très charismatique vêtu d'une simple chemise blanche et d'un pantalon noir. Ses longues oreilles rousses dépassaient d'une chevelure blonde descendante jusqu'au niveau de sa nuque. Son charisme s'explique par les nombreuses femmes qui se retournait pour le regarder, se cachant parfois derrière leur éventails pour ne pas se faire remarquer. Malheureusement pour elles, cet homme renard tiens par la main un fille de 8 ans ce qui eu pour effet de décourager une bonne partie du public féminin, sauf celles qui estime « ne pas être jalouse » et prête à partager une nuit avec lui.

Il caresse alors les oreilles de chat sur la tête de sa fille. Des oreilles noires, baissées due à sa contrariété, dont le bout finissaient sur des poils long et blanc.

- Ne t'en fais pas, je ne suis pas à l'aise non plus ici, entourée de toute ses pimbêches !

Il n'hésitait pas à élever un peu la voix sur ces derniers mots afin que les pimbêches en questions se reconnaissent. Une voix de femme l'interpelle.

- Arrêtes ça tout de suite ! Tu vas nous mettre la honte dans tout le palais !

Une belle femme chatte, Anoria, se trouvait de l'autre côté de Leiline. Elle portait une magnifique robe de velours bleu, moulant toutes ses jolies formes accompagnés par ses longs cheveux brun aux boucles parfaites. Sa longue queue noire dépassait de peu en bas de sa robe. Elle tenait l'autre main de la petite fille chatte. Il était évident que pour Anoria, la réunion auquel ils se rendaient était plus importante à ses yeux qu'à celle de son mari.

- Je te rappelle que la reine nous attends pour notre voyage sur Drangora. Nous sommes en guerre là bas je te rappelle.

- Et moi, je ne peux pas vous aider ?

La petite voix de Leiline coupa l'éventuelle scène de ménage. La question attendrit Aldwin qui prit le temps de poser un genoux auprès d'elle pour lui expliquer.

- Ma chérie, tu n'as que 8 ans. Tu es certes très doué pour ton âge mais tu ne peux pas venir avec nous. Même si ce n'est qu'une réunion, le monde ou nous allons est bien trop dangereux pour toi.

Il se relève, reprend la main de sa fille et accélèrent le pas pour se rendre dans un énorme bâtiment.

- Mais je sais me défendre maintenant ! Tu m'as apprit l’électrokinésie pour ça non ?

- Là ce n'est pas pareille Leiline. Ton père et moi allons nous rendre à un entretient de guerre, ça ne concerne pas une simple chasse d'animaux !

Ils étaient accueillit par des gardes aux longues oreilles pointues et à la queue battante devant deux grandes portes aux nombreuses dorures. C'est la reine en personne qui leur a ouvert la porte.

- Anoria, Aldwin, entrez je vous en prie.

Une grande et élégante femme lionne à la longue robe blanche leur demande de prendre place sur des canapés disposés à l'occasion. C'était la reine Camilia en personne. Ses oreilles dépassaient difficilement au travers de sa coiffure blonde au volume disproportionné.

Après s'être installé, il y eu de longues conversations sur le thème de la guerre, de la gestion des troupes, d'attaques magiques et autres soins à faire sur les survivants. Des thèmes dont la petite chatte ne comprenait pas grand-chose et préférait observer la grande bibliothèque au fond de la pièce.

La reine profite de son absence pour poser la question auprès de ses invités.

- Et pour la petite ? Qu'allez-vous faire pendant la réunion ?

- Nous avons tout prévu dame Camilia, ne vous en faites pas.

- Une amie humaine se trouve dans l'Entre-Monde. Même si ça paraît bidonville par rapport à ici, nous savons qu'elle s'occupera très bien de notre Leiline.

Après un très long moment, la reine accompagnée de cinq gardes, Anoria, Aldwin et Leiline se téléportent à travers un miroir dans l'Entre-Monde …

Arrivé devant une toute petit maison, Rose, une femme fortement âgée les accueille à bras ouvert.

-Oh mes p'tis chéris ! Entrez !

Ils s'adonnèrent à des embrassades et à des remarques comme quoi Leiline a bien grandit depuis la dernière fois. Après tout ça, les parents embrasse la petite avant de partir en lui expliquant qu'ils en ont pour quelque heures.

C'est dans une après-midi « paisible » ou Rose apprenait à Leiline à jouer au dés que dans les rues de l'Entre-Monde, c'est la panique.
Rose ordonne à Leiline de rester à l'intérieur pendant qu'elle irait soutirer des informations dehors.

Leiline craignait le pire. Elle pensait à ses parents et elle ne voulait qu'une chose : être auprès d'eux.

Après quinze minutes d'attentes, Rose revient, horrifiée. Elle dû se poser en vitesse sur un de ses fauteuils pour se remettre de ses émotions. Elle voyait Leiline la regarder avec insistance pour lui expliquer ce qui ne va pas. Rose comprenait les conséquences de ce qu'elle a apprit auprès des gens à l'extérieur et entama les explications, au bord des larmes.

-Les portails … Ils se sont tous éteins. Plus personne ne peux sortir, ni entrer dans l'Entre-Monde.

- Mais, mes parents ...

Malgré son jeune âge, Leiline avait comprit. Ce matin, c'était peut-être la dernière fois qu'elle voyait ses parents, pour toujours.

Les jours suivants, elle tentait de s'approcher des miroirs, afin de pouvoir vérifier si ses parents venaient, toujours en fondant en larme lorsqu'elle ne les voyait pas. Même si c'était peine perdue, il y a toujours de l'espoir.



Aujourd'hui, cela fait une semaine que Rose n'est plus de ce monde. La dame qui avait élevé la jeune femme qu'est devenue Leiline a été rattrapée par la vieillesse.

Désormais elle se retrouve seule, livrée à elle-même.

Elle a l'air d'un chat et machinalement la petite créature porta son mouchoir à son nez et s'y moucha bruyamment. L'oeil larmoyant, elle se pencha alors sur le dossier. Feuilletant avec une lenteur exagérée les pages de formulaires approximativement remplies. Ponctuant sa lecture d'un "humhum" étouffé derrière son étoffe, elle atteignit le bout des documents avec une légère frustration. Il n'y avait plus de papier à tourner pour faire durer cette entrevue. Elle soupira, abandonna son mouchoir et se saisit du tampon vert, lassée, pour valider le document. A l'instant d'appliquer la couleur sur la dernière page du dossier, elle cessa tout mouvement.

-Vos magie, elle sera légèrement plus faible que vous ne l'espérez. Au plus fort de votre puissance vous pourrez assommer durablement un humanoide d'environ 80Kg, en échange d'une bonne nuit de coma. Avec ça vous aurez une belle moyenne... Evidemment, n'essayez pas de générer du courant sans toucher une cible capable d'absorber la charge, vous vous brûleriez... Mais ça vous donne de quoi allumer un feu de camps, rit-elle brusquement.

Retrouvant tout son sérieux, elle tamponna le fichier et le déposa sur l'épaisse pile des gens autorisés à rejoindre l'Entre-Monde.

Bienvenue sur Entre-Monde Leiline ! Et bravo pour ta validation !

Leiline rie alors de la blague.

- Merci pour ces précisions, mais comprenez que pour les brûlures, mon père n'a jamais été capable de m'expliquer les danger de manipuler l'électricité !

Après cette remarque, elle se dit qu'elle devrait essayer à l'occasion de s'allumer un feu de cheminée avec son pouvoir, qui sait, un expérience comme une autre.

- Merci de votre accueil en tout cas.

Elle se courbe en avant en accompagnant ces dernières paroles.

Bienvenue très chère !

Bienvenue Leiline ^^
L'invasion des félins continue, tous aux abris !

Bienvenue (Wouhou, wouhou ! Mon deuxième bienvenue !)

Elle regarde autour d'elle toutes ses personnes accueillantes, souriante et pleine d'espoir.

- Ahah, merci à tous ! Et encore, je ne sais pas me transformer en chat ! Et heureusement je pense ...

Elle s'imagine l'espace d'un instant toutes les choses qu'elle pourrait faire transformée en chat et préfère soudainement s'arrêter lorsque des situations comprenant de la chasse de canari ou du voyeurisme près des fenêtres de chambres lui viennent en tête.

- Ouais, heureusement ...

Bienvenue Leiline