A la poursuite d'animaux disparus ....

Pourquoi elle me dit ça la petite ? Ils sont complètement barrés les orphelins de nos jours, à leur âge j’étais bien plus malin. Ça ne me serait jamais venu à l’idée de dire des gentillesses, voyons !
Pour faire bonne figure, je reniflais bruyamment et affichais un air passablement dégoûté.
Ils sont fous les gosses de nos jours, complètement abr*tis par toutes ces sornettes balancées par des politiciens véreux qui osent se faire passer pour de grands Maitre des miroirs…. Tous bons à jeter aux oubliettes.
Manquerait plus qu’on m’aime !
Mais où va le monde, moi je vous le demande ?!
Tous ces efforts… 18 ans de bons et loyaux services pour ma grandeur et le malheur de tous, tout ça pour ça.
Elle m’aime bien. Je suis horriblement déçu, ce monde n’est vraiment pas fait pour un moire et encore moins un moire aussi génial que moi.

-Ouais ouais…

Avisant ce qu’elle me donnait, je la regardais encore plus abasourdi et cette fois une exclamation répugnée s’échappa de mon noble gosier.

- Pouah ! Mais c’est immonde ces trucs ! T’as eu ça où, dans une déchèterie ? Nan mais sérieusement, tu ne crois pas qu’on ferait mieux de les laisser se faire becter par le premier poisson qui passe plutôt que de les retrouver. Non, mais vise-moi ces horreurs ! C’est un crime de laisser ces trucs vivre…

Je devais, pour ma santé mentale et la sienne, pauvre petite, réagir comme un vrai, un grand, un beau Kaïl sait le faire. J’ai une réputation à tenir.
Mon animal, dont le nez démangeait plus que celui d’un tapir dans une fourmilière, renifla avidement l’horrible petite chose baveuse proposée par la gamine et le voilà qu’il part brusquement dans une direction et manque de m’arracher le bras au passage.
Découvrant les joies d’être trimballé comme un cerf-volant, je suivais malgré moi ma nouvelle bestiole en espérant, au moins, que la petite m’ait suivi.
Manquerait plus qu’elle me laisse tout seul avec ces choses…

Comment ça « je suis contradictoire » ? Je ne vois pas en quoi.

Elle ne s'attendait pas non plus à ce qu'il lui démontre une quelconque affection, mais de là à avoir l'air dégouté... qu'importe, Lilou savait ce qu'il en était réellement.... Elle continua de sourire, ce qui lui donnait une allure un peu stupide.

Il fit des mimiques dégoutés lorsqu'elle lui tendit les jouets poisseux.
- oh laaaa ! je pensais pas pouvoir te dégouter si facilement, c'est décevant.
La phrase fusa sans qu'elle eut le temps de réfléchir à sa porté, tant pis.

Elle se moquait un peu car elle, elle n'avait jamais eut peur de se salir. En effet, elle passait beaucoup de temps dans la nature à ramasser toute sorte de plantes ou récupérer des objets abandonnées parce que jugés inutile par leurs propriétaures. Alors toucher des choses dégoutante, elle avait déjà fait bien pire, et puis les bactéries c'est bon pour faire travailler les défenses immunitaire, la preuve elle n'était pratiquement jamais malade... ou alors c'est peu être parce qu'elle passe une grande partie de son temps à tester ses cocktails / remèdes sur elle-même qui sait ?

Kaïl se garda bien de toucher au Titi du philomone, par contre sa créature fraîchement créé vint la renifler, le contacte de la truffe froide la fit frisonner "bwaaah brr", il sniffla et renifla, elle lui caressa la tête. "Il faut te trouver un nom ! que pense tu de Sniffleur ?" la créature renâcla comme mécontente, "tu as raison c'est trop évident" "Gripsou? Fripouille ? Higor ?" Elle s'était lancé dans un dialogue avec la bestiole, les passant la regardait avec incompréhension, mais elle ne se rendait pas conte du ridicule de ses actions.

Higor (appelons le comme ça en attendant) parti comme une fléche en entrainant derrière lui son créateur, elle les suivit tant bien que mal. Higor les conduisit, à l'arrière d'une taverne, dans des ruelles étonnamment sombre, vétuste et sale (trop sale pour Northrives). Lilou n'avais jamais mit les pieds ici, le quartier semblait plutôt malfamée. La création de Kaïl s'arrêta devant la taverne et tentât de passer sa truffe dans le jour de la porte, il paraissait évident qu'ils devaient y entrer.

Oh la sale petite chipie m'entends je penser tout du long, car le trajet dura un moment et puisque ma bestiole nous amena à la frontière entre Northrives et Magna je pris le parti de le libérer avant qu'il ne me casse un bras.
Ce même bras pouvant être très utile dans le quartier des ombres. Précisément pour dessiner quelque chose d'affreux faisant diversion pendant que je m'enfuirais.

- Pour ta gouverne, et j'y mis de l'emphase afin de ne pas paraître trop ridicule, tu m'as pris par surprise. Voilà tout.

Limpide comme de l'eau de roche.

Higor, choix d'une originalité discutable, refusait de lâcher sa piste. Sa frénésie contre la porte atteint le propriétaire qui vint ouvrir en grande pompe.
Je m'attendais vraiment à quelque chose de plus grand, je l'espérais même ; je m'imaginais déjà la petite terrorisée qui se dissuaderait seule de ne plus chercher ses trois affreux et ...
Et rien du tout. Je n'ai pas envie qu'elle reste avec moi.
D'abord...
Peu importe ce qu'elle a dit et même si c'était vrai...

Une chimère d'oiseaux se tenait là à nous regarder et Hugo avait déjà disparu dans la taverne.

- L'entrée est de l'autre côté nous dit-il d'une voix profonde mais criarde.

Se faisant un fracas audible fit écho à ses paroles depuis l'intérieure dun bar. Je palissais à vu d'oeil et je me tenais déjà près à faire disparaitre Higor et à dessiner quelque chose de moche mais d'efficace pour ne pas finir en pâtés.

- Je crois que notre machin... Il a trouvé notre autre machine.

Le tavernier arrondit un sourcil.

- Chez moi ?

Mais c'est qu'il me coure sur le haricot l'empaffé ! Après Souen en personne je dois me coltiner le petit peuple ? Il va voir de quel bois je me chauffe.
Sourire canaille je j'étais un regard à Limousin afin qu'elle se tienne prête à découvrir le vrai, le grand, le magnifique Kaïl, la terreur de l'Entre-Monde.

Les grattements d’Higor contre la porte, alertèrent le propriétaire qui vint ouvrir la porte avec violence, se demandant qui s’amusait à ruiner la peinture de sa porte. Higor se faufila entre ses jambes et entra, manquant de le faire tomber au passage.

Lilou tressaillit à la vue du propriétaire les animorphes la mettaient un peu mal à l’aise, bien que certains aient beaucoup de grâce, comme les animorphes panthères, elle leur donnait toujours une impression d’entre deux, ni humain, ni animaux, qui ne la choquait pas certes, mais qui lui procurait une gêne assez discrète.

- Bon… bonjour monsieur… dit elle d’une voix timide

La chimère en déployant quelques plumes leur indiqua du bout de l’aile que l’entrée était de l’autre côté. On entendit un tintamarre derrière l’aubergiste. Visiblement Higor avez mit la truffe sur quelque chose. Kaïl lui lança un regard qui en disait long, ils allaient une fois de plus s’attirer des ennuis.
Avant que Kaïl ne s’énerve, elle entreprit d’essayer la diplomatie, elle regarda l’aubergiste droit dans les globes oculaires et lui expliqua la situation.

- S’il vous plaît, laissez nous entrer nous avons chercher toute l’après midi après des animaux disparus et nous avons enfin une piste !! chaque seconde de perdu nous éloigne de notre quête. Elle s’était exprimé d’un ton grave presque solennel.

La chimère la dévisage quelques instants qui lui parure une éternité, déjà qu’elle n’aimait pas beaucoup cette espèce, se faire toiser de la sorte lui était difficile… elle essaya de rien faire transparaître et pria intérieur pour que Kaïl ne fiche pas le bazar.

HRP : désoler pour l'attente j'étais malade x) oui oui en plein printemps je sais ...

Le tavernier les jaugea de son regard vitreux. J'étais bien en peine de me retenir de pouffer de rire. J'avais prévu tellement, tellement, de vannes à lui sortir qu'il m'était difficile de rester sérieux une seconde.
Et là, ce fut le drame. L'apocalypse ! L'oiseau se déporta sur le côté et nous laissa entrer.

- Récupérez vos animaux et quittez cette taverne avant que je n'aille appeler les sanctuaris.

Il regardait Lilou en disant ça mais son cou tiraillait vers moi, l'oiseau était capable de sentir un prédateur à dix kilomètres, il pouvait bien sentir un sale môme à un mètre.

Une fois dedans, le boucan cessa après l'apothéose : un cri, de la vaisselle cassée, un autre cri, un soupir du tenancier et Higor roulé en boule, tenant dans ses pattes ridicules une créatures qui avait arrêté, par désespoir, de tenter de s'échapper. Ma création frottait méthodiquement son museau sur la petite créature et semblait se réjouir de pouvoir être au contact de son odeur si longtemps cherchée.

Avec un coup d'oeil à Lilou, je ne pouvais m'empêcher de dire :

- C'est mignon, ils nous ressemblent.

L'intonation du papa fier envolée, j'ajoutais :

- Je suis plus mignon qu'eux, bien entendu...

Lilou avait fermé les yeux quelques instants, craignant de la suite des événements, elle s’attendait à un fracas, des éclats de voix, ou encore Kaïl qui ferais un numéro. Mais rien de tout cela ne se produisit, au lieu de ça, l’oiseau c’était écart de la porte pour les laisser passer, leur intimant avec fermeté de reprendre leurs animaux et de décamper. Il étiré son cou de façon menaçante. Lilou lâcha un énooooorme soupir, pas très discret.

Ils entrèrent tout deux dans la taverne, le silence se fît et tous les yeux, pupille, globe oculaire et autres étrangetés se tournèrent vers eux, l’intérieur de la taverne était assez sordide, une forte odeur d’alcool mélangé à celle de l’urine, de la fiente d’oiseau embaumait la pièce. Dans un coin de la pièce Higor empêchait le philomone de s’enfuir et lui faisait littéralement sa fête. La scène était plutôt attendrissante, on avait l’impression qu’ils s’amusait bien, même si le philomone (Gibsy) chercher à se défaire de l’emprise d’Higor. Elle rougit un peu.

- ça c’est bien vrai.

Elle prit le philomone dans ses bras, lui donna son titi pour le mettre en confiance, il se lova dans ses bras sans trop poser de probléme. Lilou fit signe à Higor de la suivre, et pris kaïl par la main.

- sortons d’ici

Elle le traîna derrière lui sans attendre sa réaction. Une fois à l’extérieur et quelques rue plus loin, elle lâcha sa main. Et se tourna vers lui

- encore deux à trouver tu peux m’aider pour ceux là aussi ? Je devrais peut être ramener gibsy au chenil avant… ?

Elle fit comme si rien ne c'était produit, mais guettait du coin de l'oeil les réactions du jeune homme

Spoiler:

Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas réussi à faire une sortie digne et théâtrale à souhait. Un doigt levé en l’air et une grimace farouche sur le visage j’étais tiré vers la sortie sans pouvoir émettre de protestation. C’était protester et tomber ou bien avancer et me taire.

Cette petite me tuera… Mon cœur battait la chamade une fois dehors. L’air frais venant apaiser mon nez endolori par les odeurs infâmes de la taverne insalubre n’était pas assez rafraîchissant pour calmer mon corps paniqué.

JE. NE. PEUX. PAS. ETRE. GENTIL.

Cela va à l’encontre de l’essence même de mon existence et maintenant que j’ai été confrontée à la politesse et à cette force de la nature haute comme trois pommes, mon corps se rebiffait contre lui-même ne sachant plus qui attaquer pour nuire le plus possible au reste de l’Univers. Elle venait de porter atteinte à mon équilibre. Elle m'avait de force, sous la torture je dirais même, entrainé dans son monde de gens sympathiques.

Je suis fini. C'est l'heure de mon requiem.

Je récupérais ma main comme brûlée par le feu et grimaçant mes pensées formulèrent dans ma tête un :

Non ! Jamais ! Je suis trop beau pour me salir les mains, ils vont penser quoi les gens à me voir trainer avec n’importe qui en chasse aux chats errants ?
Mais mes lèvres formulèrent :

- D’accord.

Du pouce sur l’épaule je désignais le sniffleurs tournant sur lui-même nerveusement et humant les restes d’odeurs que j’avais laissé au bout de son apendice codale.

Je fichais le dessin de la créature dans les mains de Lilou.

- Mais c’est toi qui t’occupe de l’autre truc, là.

Pauvre de moi, voilà ce qui arrive quand on rend service une fois. On se laisse happer par ce monde de gens mielleux et adorables et on finit par rendre service aux autres.
Qu’elle horreur.
Si Nij’aku me voyait il aurait de quoi se moquer. Je suis la honte des meilleurs moires de ce monde (et je dois être le seul alors je suis une honte pour moi-même).
Je me fis la promesse intérieure d’être tellement infecte avec ma prochaine rencontre qu’elle devra se faire extraire jusqu’au souvenir de mon existence pour retrouver un semblant de santé mentale.
Ouais, je ferais ça.

Spoiler:

Kaïl semblait en plein débat intérieur, sa tête arborait alternativement tout un panel d’émotions entre le dégoût, l’énervement et un début de moue qui pourrait s’apparenter à un sourire, sans savoir laquelle prendrait le dessus. Lilou se demandait si elle ne l’avait pas un peu trop chamboulé, mais elle se jura de ne pas utiliser son pouvoir pour en savoir plus, ou plutôt, elle avait peur de connaître la vérité.

Il lui colla le dessin d’Higor dans les mains, elle le rangea le plus méthodiquement du monde dans sa besace, elle n’avait jamais rien eut d’aussi précieux. Elle prix soin de le glisser entre les pages de son petit carnet noir, carnet dans lequel elle consignait avec précision toutes ses expériences. Elle hocha la tête avec conviction « allons déposer Gibsy au chenil ! » Elle avait presque crié.

Elle caressa la tête d’Higor, et lui demanda de passer devant, elle ne pensait pas qu’il l’écouterait, mais le snifleur s’exécuta et ouvrit la marche. Ils parcoururent quelques patté de maison, le silence c’était installé, Lilou ne savait pas quoi dire, et elle n’osait pas tourner son regard vers le jeune homme. La petite troupe arriva au chenil après quelques problèmes d’orientation. Ils s’arrêtèrent devant une grande bâtisse dans le style victorien, planté dans un carré de pelouse, une grande pancarte indiquée « le chenil de Gisèle »

Lilou ouvrit le portail en fer, avança jusqu’à la porte et souleva l’énorme heurtoir à tête de chat qui ornementait la porte, et l’abaissa avec force. On entendit un pas lourd puis la porte s’ouvrit. Une femme de petite taille et d’une forte corpulence ouvrit la porte. Elle s’essuya les mains sur un immense tablier vert.

- Lilou te voilà ! je commençait à m’inquiéter.. tu t’es trouvé un ami en route ?

Sa voix était ronde et chaleureuse, lilou se disait que si elle avait eut une maman, elle aurait aimé qu’elle lui ressemble.

- Oui, on vous ramène Gibsy et on retourne chercher les autres

Lilou lui tendit l’animal, qu’elle prit dans ses bras.

- Nala est revenue d’elle même, dit elle en faisant un signe de tête vers l’intérieur de la maison ou ils purent voir un éclair bleu passer.
Je viens de finir des cookies vous pourriez en prendre pour la route avant de repartir

Elle disparut dans la maison

La bonne nouvelle, la petite me laisse enfin respirer. J’ai retrouvé mon trait de caractère préféré : l’arrogance (et ça marche mieux quand on n’a pas une gamine qui vous tire par le bras).Grâce à lui j’ai la paix d’ordinaire. Ne dit-on pas que le « lion marche seul » ?

Sauf qu’elle m’emmène chez Gisèle, la propriétaire de la bestiole numéro un.JE suis, un temps, prêt à esquiver un coup de rouleau à pâtisserie… Qui ne viendra pas, à ma plus grande surprise.

Ma réputation m’a toujours précédée, et là, c’est littéralement le comble de l’horreur : elle m’offre des cookies.
Des cookies.
Non, mais, des cookies !
A moi ?

En passe de sombrer dans le plus profond désespoire, ma réputation anéantie en une seule journée d’angoisse, je me souviens alors que le pire regret c’est d’abandonner. C’est un grand homme qui le disait. Et même s’il était petit, il a le mérite de mettre en lumière un point très intéressant : tant que je suis avec Lilou je suis comme la pénombre, pas assez nuit et passez jour. Elle est mon exact opposé, mon doppleganger, ma hantise, elle est le Yang et je suis le Yin. Bref, ça ne peut pas coller.

Tant que son « positif » sera dans les parages, mon « négatif » ne s’exprimera pas à ça juste mesure. Elle est l’espoir quand je suis la terreur.

Je dois rétablir le règne de la terreur…

Je dois donc m’éloigner autant que possible d’elle et de son adorable aura multicolore.

Mais…

Après l’avoir aidée ; non, je ne l’apprécie pas, je suis, seulement, un homme de parole. Voilà, c’est important de s’en tenir à ses principes.

Reniflant un cookie, je finis par mordre dedans. Digne de mes meilleurs jours, je regarde Lilou, mâche un peu et finalement me penche pour cracher la mixture. « Trop dégueu » dis-je en m’essuyant la bouche.

Sale gosse, le retour, fin dans 5 secondes.

- Bon, on va le chercher ton truc disparu ?

Sourire narquois et mains dans le dos, j’avais déjà une petite idée de mon prochain dessin. Pour l’instant, je quittais le chenil laissant Higor aux bons soins de la gamine.

- Qu’est-ce que tu te traînes ! On n’a pas idée d’être aussi petite…

Héhé !

DES COOKIIIIES !!!!!!!!!!!! Des cookies avec de la pâte au chocolat et des petites aux 3 sortes de chocolat ! Lilou en avait les yeux qui brillaient de mille feux, ils étaient tellement beaux qu’elle osait à peine poser ses lèvres dessus. Elle se décida enfin, et mordit dedans… Ce fût une véritable explosion de sucre pour ses petites papilles !

- Merci madame Gisèle

A côté d’elle Kaïl recracha le cookie, Gisèle choisit de l’ignorer, et referma la porte, de manière plus violente que d’ordinaire.

(tête menaçante) - t’es vraiment méchant quand tu veux !…
(tête émerveillé) - …ces cookies sont les meilleurs d’entre-monde !

Elle était encore sur son petit nuage de saveur quand la voix de Kaïl l’en sorti, il avait déjà reprit la route et se plaignait qu’elle soit si petite. Elle courut pour le rattraper, et tourna autour de lui en agitant les bras dans les airs comme une furry.

- MAIEEEUH ! C’EST PAS VRAI ! je suis très grande pour une fille de mon âge…

Elle lui décocha une petite tape sur le bras rien de bien violent, juste de quoi lui signifier son mécontentement d’être traité comme une petite fille. Même si c’était ce qu’elle était en vérité. Puis elle décida de l’ignorer pour le reste du trajet affichant une petite moue sur son visage enfantin. Elle garda les mains bien enfoncés dans ses poches. Et le seul bruit provenant d'elle étaient les petits "scrich" de son immense pantalon qui frotter l'un contre l’autre. scrich, scrich.... scrich, scrich... (<- imaginez que cette onomatopée soit celui d'un tissus qui frotte)

Une fois calmée, elle sortit de son sac le petit plumeau de Frimousse, un jouet pour chat aux plumes multicolores avec un pommeau argenté sculpté avec des oiseaux. Elle le donna à sentir à Higor. Il frétillât de la truffe, mais mit un peu de temps à trouver une piste, il commença à la suivre, mais il ne semblait pas très sure de lui…

Higor les conduisaient dans un coin reculé de Northrives un petit parc de quartier, très vert, avec un petit parcours d’accrobranche qui faisait le tour du parc. Il se plantât devant un banc et puis plus rien… Il avait perdu la piste....