A la poursuite d'animaux disparus ....

Voilà Lilou bien embêter, elle ne savait pas vraiment par où commencer, elle s'assit sur le rebord du muret de pierre et ferma les yeux un instant afin de réfléchir.

Plus tôt dans la matinée, elle avait cherché à s'extirper de l'ennuie mortelle que pouvait procurer l'orphelinat, et comme à son habitude elle avait parcouru les rues de la ville à la recherches de quelques tache à accomplir pour se rendre utile. C'est alors qu'elle avait croisée Madame Gisèle, la responsable d'un association qui veille au bien être des animaux, elle lui avait expliqué qu'elle se retrouvé seule à gérer son entreprise son fils étant malade, elle ne pouvait pas à la fois s'occuper des bêtes présente dans sa maisonnée et courir les rues à la recherche des animaux disparu. C'est alors que Lilou c'était proposé spontanément pour l'aider, et ceux sans savoir dans quoi elle s’embarquer.

Madame Gisèle lui avait fait une brève description des animaux en question, et Lilou lui demanda des précisions sur les caractères de chacun d'entre eux. La Gérante lui avait assuré qu'elle essaierai de lui envoyer quelqu'un pour l'aider, sur ceux Lilou c'était élancé vers la place central surplombé par la tour d'Elantra, elle pensé y grimpé, avoir une vu d'ensemble de la ville, afin d'y mettre au point un plan de bataille.


Voilà tout ce qu'elle avait appris sur les animaux qu’elles devaient retrouver :

Gibsy est un philomone aux poils bruns tachetés de noir, caractère très joueur et affectueux, comme tout les philomone il avait besoin de se rendre régulièrement dans un point d’eau (ce qui ne manquait pas à Northrives)

Frimouse est un chat, indépendant, agile, il n’aime pas les étrangers. Son pelage est tigé roux et blanc.

Nala est une calliope, Bleu électrique avec une tache blanche sur le museau. Agile, fidèle, excessive.


Refléchit…

Refléchit…


Elle se concentra si fort qu’elle en devenait rouge pivoine…

Je grignote ma ration, il fait nuit, il fait froid et en plus de tous ça on ose me rationner... Comment je vais grandir si on ne me nourrit pas assez ? Ces nazes n'ont vraiment aucun sens des priorités.
J'ai levé les yeux au ciel. Il est noir comme l’encre, ça me déprime. Je vais manquer de vitamine D, je serais tout pâle à la fin de ces conneries. Je serais toujours plus beau que le commun des mortels mais ça me déprime de savoir que je vais m’abaisser même un peu à leur niveau à cause de ces nuages.

Tiens, y a un truc sur Elentra. Trop petite, elle ne doit pas être une suicidaire, on dirait qu’elle profite de la vue. Mais on voit quoi de là-haut avec ce temps pourris ?
Ces gosses… Avec tous les adultes à la guerre, ils ne savent plus quoi faire de leurs couches.

-Hey ! Hey toi là-haut !

Mais qu’est-ce que je suis en train de faire exactement ?
J’ai un sourire goguenard au visage. Sur mon bloc de dessin je gribouille un singe. La bestiole fait bien un mètre de haut tout velu et des pattes ressemblant à des mains.
Il apparait à la base de la tour et commence déjà à l’escalader avec son agilité naturelle.

-Je t’envoie de la compagnie !

Le singe ne va pas lui faire de mal... Je crois.
C'est vrai qu'elle pourrait tomber la petite.
M*rde. Ouais bah on ne peut pas penser à tout ! On verra bien...

Lilou complétement submergé par ses pensée n'entendit pas l’appelle qu'on lui lança au bas de la tour d'Elantra. Elle divaguait et se prit à observer le ciel, celui ci était d'un noir d'encre si profond qu'elle eut l'impression qu'il voulait l'engloutir, elle frissonna...

*Bon reprenons nos esprit,* se dit elle, *j'ai des animaux à retrouver*

La jeune fille baissa les yeux pour reprendre son plan d'action, c'est alors qu'elle vit un imminence singe, affreux, laid, terrifiant ! Elle échappa un petit cris de stupeur, perdit l'équilibre et se mit tant bien que mal à battre des bras dans l'espoir de se rattraper. En vain, elle tomba en arrière la tête la première et se cogna avec violence.

Elle essaya de se relever, mais la liaison entre son corps et son esprit ne se faisait pas correctement, et ce singe qui arrivait, qu'est ce qu'il lui voulait ? Elle tourna les yeux sur le côté, elle commencé à refaire les connexion avec son corps qu'elle pouvait enfin bouger fébrilement. Elle vit l'ombre du singe s'approcher, elle grandissait, son cœur s'accéléra...

Titou qui jusque là c'était contenté de dormir dans les replies des vêtement de sa maitresse fut réveillé par le choc de la chute, il sentit le danger approcher. Il sortit de sa cachette se dressa de toute sa hauteur sur ces petite pâte arrière et se mit à feuler. Le singe qui devait bien faire 10 fois sa taille l'ignora complétement et se pencha sur Lilou, alors Titou se jetta sur lui et le mordit aussi fort qu'il pu en plantant ses griffes dans le cuir de l'animal.

un petit up Kaïl si tu passe par la j'aimerais beaucoup continuer ce RP (l'emoticione c'est juste parce que je le trouve marrant ^^)

je te propose qu'on sorte du contexte "nuit éternelle" pour alléger le RP
Il fait beau, nous ne sommes pas en guerre ET on va pouvoir s'amuser un peu à retrouver tes bestioles.
ça te dit ?

Pour le coup, j'ai vraiment pensé à rien ! La peur avait fait chuté la gamine, heureusement, du bon côté. Pas de cadavre étalé au pied de la tour, ce qui signifie, certainement, qu'elle est encore en vie. Par contre, le singe approchait d'elle.
Ca m'embête de déchirer un dessin aussi bien réalisé. C'est assez rare que j'ai le temps d'en faire un complet qui ne ressemble pas à un blob.

- Bon, d'accord... Mais vraiment, c'est parce que je manque de vitamine D que je suis gentil.

Je déchirais le dessin en petits copeaux de papiers. Les morceaux chutèrent les uns après les autres en fines pluies sur le pavé brillant de Northrives.
Ici, il y a toujours des gens à bousculer, à voler, à embêter, même lorsqu'on n'y fait pas attention. Ah, non, ça c'est uniquement parce que je suis génial : je suis capable d'embêter, de voler et de bousculer des gens rien qu'en existant.

Le singe disparu comme un dessin qu'on efface. Il y avait cette fille là-haut et moi en bas. Alors, j'ai fais ce que je fais de mieux :

- Et si tu descendais de là-haut avant de te fracasser sur le sol. Pas que ça me dérange, hein, mais c'est une jolie journée et les morts tombés du ciel c'est pas vraiment mon style de déco favoris.

c'est parfait \o/

L'ombre du singe s'approchait, encore et encore, puis tout à coup elle se fendit d'un pan à l'autre, sembla se déchirer comme une vulgaire feuille de papier, elle retomba doucement en lambeau en effectuant un mouvement de balancier. Lilou était complétement bouche bée.

Elle se releva et épousseta ses vêtements, quelque peu énervée, elle se remettais doucement de ses émotions, quand elle entendit :

Et si tu descendais de là-haut avant de te fracasser sur le sol. Pas que ça me dérange, hein, mais c'est une jolie journée et les morts tombés du ciel c'est pas vraiment mon style de déco favoris.

Elle se pencha par dessus la balustrade. Elle vit un garçon un peu plus âgé qu'elle, très mince, avec une dégaine un peu négligée. Elle ne mit pas longtemps à faire le lien entre lui et cet étrange singe. Elle eut envie de crier, de fulminer, et puis non. Elle descendit les escaliers en courant, se planta devant lui de toute sa hauteur (autrement dit pas grand chose elle devait faire a peine 1 m 30) elle le défia du regard avant de lâcher : "NON MAIS ÇA VAS PAS T'ES COMPLÉTEMENT TARÉ OU QUOI ?!!! " Elle gonfla ses joues comme un hamster et lui décocha un bon coup de pied dans le tibia, comme savent si bien le faire les gamines de onze ans si agaçante.

Sur son épaule titou se dresser sur ses pattes arrière en montrant les dents de façon menaçante.

Puis elle réalisa qu'il faisait bien 2 tête de plus qu'elle et qu'elle été ridicule, elle se radoucit et se fit encore plus petite en esquissant un grand sourire gêné.

"on as qu'à dire qu'on est quitte, hein..."

- Aïe !

Mais c'est elle qui est dingue ! Je m'inquiète de sa santé pour la faire descendre de son perchoir, j'ai même été gentil, je l'ai laissé descendre seule sans proposer à mon singe de la ramener sur le plancher des vaches lui-même et voilà comment je suis remercié ?!
Trop, c'est trop !

- Non on n'est pas quittes ! Bordel !

Je sautillais sur un pied, inutilement car la douleur dans ma jambe n'allait pas disparaitre en me prenant pour un clown unijambiste, et tournais plusieurs fois sur moi-même pour faire passer cette cuisante sensation dans mon tibia.
Un beau gosse comme moi, maltraité à ce point. Je suis certain qu'elle m'a estropié la gamine !

- Depuis quand on est quitte quand on pète la jambe du gars venu vous aider !

Et je beuglais et j'attirais tous les regards sur moi. D'ordinaire, ça me fait plaisir qu'on s'intéresse à ma personne. Le commun des mortels se doit bien de faire un petit effort intellectuel pour reconnaitre ma supériorité de temps à autre. Cette fois ce n'était pas pareil. Les regards amusés et les gloussements des passants firent croître mon ire.

En temps normal j'aurais balancé tous les blobs possibles et imaginables sur cette foule d'ingrats, mais là, je continuais de secouer bêtement ma guibole qui, malgré un geste compulsif et totalement irrationnel, me semblait aller vers un apaisement progressif. Je suis encore loin d'être convaincu qu'elle n'est pas cassée...

Filant vers un banc non loin, je m'y installais brutalement et entrepris de masser longuement ce qui me restait de ma jambe autrefois pure et parfaite, maintenant rougie et maltraitée.

- Argh! m'étranglais-je en voyant un bleu se former. Tu m'as défigurée !

J'adore en faire des tonnes !

- m'aider ? en m'envoyant un singe immense, laid et flippant ? !!! Euh, enfin je suppose que c'est ton oeuvre ?

Elle ramassa un morceaux de papier sur le sol, le singe y été dessiné, et dépassant du baluchon du garçon, elle vit un carnet de croquis, griffonné dans un coin en tout petit on distinguer 4 lettres K-A-I-L

- Kaiël ? c'est toi ? dit elle en brandissant le morceaux de papier vers son carnet.

Lilou se sentait toute petite dans ses souliers et s'attendait à un retour de bâton bien corsé, mais le jeune homme n'en fit rien, il était bien trop occupé à se tortiller, en s'adonnant à une danse ridicule, auquel Lilou ne pu s’empêcher de sourire. Puis son "don" s'en mêla, et elle sentit la douleur dans son propre tibia, les larmes lui montèrent aux yeux, et finalement elle se mit à pleurer. Bon sang ! elle y avait pas été de main morte....

Il commença à geindre "Tu m'as défigurée !" pour le défigurer il aurait fallut qu'elle envoi son pied dans son visage pas dans son tibia, les adultes et leur logique... cependant elle ne pouvait que compatir, elle se sentit soudain très coupable, c'est vrai qu'il ne lui avait pas fait mal, alors qu'elle, elle n'avait pas hésité à lui balancer un coup de pied.

Elle le rejoint sur le banc ou il s'était écroulé, elle attacha ses cheveux d'un geste déterminé, et étala le contenu de sa besace sur le banc, un tas de bric à broc constitué de crème douteuse, de liquide étrange, et de toute un tas de feuilles et fleurs. Elle pris d'une main la jambe du garçon et de l'autre appliqua une crème verdâtre et malodorante, crème qui théoriquement devais arrêter la douleur instantanément. Puis elle banda la jambe avec un morceaux du parachute en toile qui lui faisait office de pantalon.

-Ka-ïl s'il te plait ! Et même si c'était moi qu'est-ce que ça aurait changé ? Je t'ai envoyé un ami pour te secourir et tu m'as remercié en me tapant dessus.

Les mortels et leur violence...

Geindre ne m'avait pas aidé, ça n'aide jamais personne d'ordinaire et à cet instant précis ça allait me tuer. Elle déversait un fourbi sur le banc et me saisissant la jambe elle commença à utiliser des mixtures vaudous.

- Ah non !

Larmes aux yeux, check !
Lèvres boudeuses, check !
voix aiguë, parfait !

- Ça pique ! Ça pique ! Ça pique !

Certes, la théâtralité elle-même devait se dire que j'en faisais beaucoup trop pour mon bien et celui de l'art. Je récupérais ma jambe et la serrais contre moi pour constater qu'elle avait largement eut assez de temps avec jérémiades pour me faire un bandage.

Arrêt sur image. J'étais incrédule.
Elle a le mérite de m'avoir fait taire pendant une minute, c'est un exploit.

- Une bande carrément ? Tu crois pas que ça fait beaucoup trop de pansement pour un bleu ?

Il eut vite fait de récupérer sa jambe, visiblement la crème ne devrais pas bien fonctionner, puisqu’il n’arrêtait pas de gémir, avec les larmes aux yeux. Elle se demanda où elle avait bien pu se planter. Est ce qu’elle avait mit trop de pistil de jacinthe, ou alors elle avait laissé la poudre d’ortie sur le feu trop longtemps ? Il fallait qu’elle se trouve un maître ou un jour un de ses cobayes s'en sortirait avec une jambe qui pousse sur le torse, une pilosité démesuré, ou un 3éme œil...

- euh bah je sais pas t’as l’air d’avoir super mal, alors je me suis dit que c’était nécessaire, c’est ce qu’on met quand quelqu’un se blesse...non ?

Elle commença à rassembler ses affaires éparpiller sur le banc, remit sa besace sur son épaule, et lui dit

- bon on oubli ? j’ai des trucs à faire moi, alors … désoler pour le coup de pied. Salut.

Et sans même attendre sa réponse, elle se sauva dans les ruelles de Northrives. Bah oui quoi la journée défiler, il fallait qu'elle s'y mettent si elle voulait retrouver tout ces animaux avant la nuit. Elle savait par quoi commencer, elle entreprit de faire le tour de tout les point d'eau pour retrouver Gibsy, les philomones s'éloignent rarement de la source de leur vitalité, ce serai surement le plus facile à retrouver. Elle fit signe à Titou d'aller inspecter les ruelles adjacentes pour trouver des points d'eau, a deux il devrait couvrir un plus grand périmètre.