A la poursuite d'animaux disparus ....

Vais-je être un horrible sale gosse et lui expliquer qu'on ne met de pansement qu'à la condition que la blessure saigne ? Comment je suis censé en savoir plus qu'elle alors qu'elle semble s'amuser à jouer au docteur ! Et puis zut ! Je lui dis, ça lui apprendra à ouvrir un bouquin et de...

- Hein...

Elle s'en allait déjà. C'est à moi de faire un départ noble et théâtrale, elle me pique mon rôle et en plus elle le fait bien.
Ingrate ! Mal polie ! Voleuse de sortie !

- Mais où tu vas ?!

Je me levais d'un bon pour la filer, d'une part car je n'aime pas qu'on me fasse faux bon de la sorte et d'autre part car elle m'intriguait avec son travail à accomplir. Si jeune et déjà au turbin, le monde change.

De toute évidence, elle semblait savoir où chercher puisqu'elle naviguait habilement dans le quartier. Au fur et à mesure de ses errances et de ma filature, je fus pris d'un ennui mortel. C'était le moment où jamais de provoquer une petite panique comme j'en ai le secret.
Armé de mon bloc à dessin et d'un crayon fraîchement taillé, j'allais m'installer sur le rebord d'une fontaine.

Je les aime poilu. Ils sont tellement plus mignons ainsi.
Avec des griffes et des dents dont la longueur doit être proportionnelle à l'épaisseur de la fourrure.
De petites oreilles rondes, pour leur donner un petit côté intelligent.

Un oslo en noir et blanc apparu sur la place et puisque je ne le contrôlais pas, comme aucun autre de mes dessins, sa première réaction fut de rugir et de détaler comme un lapin, causant un mouvement de panique parmi les créatures du pâtée de maison croisant sa route.

C'était à mourir de rire ! Enfin un événement digne de mon talent dans cette étrange journée !

Elle était bien naïve de croire que Gibsy serait facile à retrouver… Certes, ces créatures étaient souvent proches des points d’eau, mais cette ville entière était un immense point d’eau.

Lilou fit le tour de plusieurs quartiers, en criant des « petits, petits ! Où es-tu » ou « Gibsyyyy j’ai des croquettes de poissons pour toi » mais tout ce qu’elle réussit à ameuter fut quelques chats errants, et pas de Frimousse parmi eux…

Elle soupira tandis qu’elle caressait machinalement le pelage d’un chat errant plutôt affectueux. « Je suis désolé, mais là où je rentrerais ce soir, ils ne voudront pas de toi. J’ai déjà bien du mal à cacher Titou tu sais » dit elle au chat comme si il pouvait lui parler. Pour lui répondre, il se frotta contre elle en miaulant puis s’en alla, en lui faisant comprendre qu’il était heureux en liberté.

En regardant le chat s’éloigner, et c’est alors qu’elle vit passer un éclair bleu, très rapide, Lilou eut le sentiment quelle devait le suivre, elle traversa plusieurs ponts en courant sans trop se soucier de savoir ou elle allait, ce petite éclair bleu, c’était surement la Calliope, pas vraiment l’animal quelle était en train de chercher mais bon. C’est ainsi qu’elle atterrit sur une place, à terrain découvert. Elle devrait pourvoir le coincer, c’était sa chance !

Mais c’était sans conter qu’elle se retrouve nez à nez avec une créature des plus horrible, avec de longs poils et des dents tranchantes. Elle sentit la panique enserrer son cœur pas SA panique, mais celles de tous ceux qui l’entourait, il faut dire que l’animal était réellement impressionnant. Il rugit, et s’enfuit. *Quelle drôle de créature* se dit-elle. Un détail lui parut étrange, l’animal était dépourvu de couleurs, normalement un animal même au pelage blanc reflètent la couleur de ce qui l’entoure, et à Northrives ce n’était pas les couleurs qui manquaient avec tous ces balcons fleuris. Tandis que lui ne refléter rien, comme s'il n’appartenait pas à ce monde. Ça lui rappelait quelque chose, mais quoi ?

Elle y réfléchirait plus tard, avec tout ça elle avait perdu de vue la calliope, et le chaos semblait s'éparpiller dans les quartiers adjacents. Elle décida de suivre ce monstre, qui sait ce qu'il allait faire, il n'avait pas l'air bien gentil... si il s'en prenait au animaux qu'elle recherchait ? Elle ne pouvait pas laisser cela se produire.

Elle courait vite la bestiole ! Je me faufilais dans son sillage, l'animal avait causé assez de panique pour libérer l'espace de quelques minutes les rues disponibles aux abords de la place. Fonçant tête baissée pour suivre la migration de mon monstres sorti des années glorieuses, je butais, immanquablement sur la seule autre personne pistant l'animal.

Dans un ralenti de médiocre qualité, je repérais la gamine, je la bousculais avant de me retenir de justesse et je chutais lamentablement car perte de vitesse équivaut à une fuite d'énergie, celle-là même qui me maintenant debout et dans le bon sens.

- Encore toi ! C'est dingue, tu me suis ! Est-ce que t'as l'intention de me casser les deux jambes et les deux bras dans la journée...

Cette fois mon séant était douloureux et j'étais rouge de honte et de l'air qui manquait à mes poumons.
Le problème de l'affaire, c'était le monstre. Je m'étais exclamé bien assez fort pour attirer son attention. Il se détourna aussitôt vers nous et il semblait bien décidé à nous transformer en apéricube.

Oh oh.

Elle courait à la poursuite de cette créature quand elle sentit un violant choc dans son dos, elle ne chuta pas mais en eut le souffle coupé, elle se mordit la langue le temps que la douleur passe. Derrière elle, elle entendit une voix presque familière lui râler dessus. Elle se retourna

- Kaël ? euh étant donner que tu viens de me rentrer dedans c'est pas toi qui me suivait plutôt ? et j'y peux rien si tu regarde pas ou tu vas ! cette fois j'y suis pour rien !

Elle avait crier un peu fort mais bon c'est pas parce qu’il faisait deux fois sa taille qu'elle devait le laisser l'accuser de tout ses maux sans broncher. Elle se frotta le dos pour faire circuler le sang.
La bestiole qu'ils suivaient jusqu'à présent fut attiré par leurs éclat de voix, elle avait l'air bien menaçante...

Lilou inspira profondément pour s’empêcher de trembler, elle était cloué sur place. Elle glissa la main dans son sac et en sortie un objet sphérique rouge : une petite balle de tennis.

* au pire t'es ridicule, au mieux, tu nous sauvent la vie*

Elle lança la balle de toute ses forces, en espérant que la créature ne pourrait résistait à l'envie de la rattraper ou de courir après comme le fond les chiens.

HRP : je me permets de faire agir ton personnage, si jamais ça t’ennuie, n’hésite pas à me le dire. Je modifierai mon poste.

Où est-ce que je l’ai mis, bon sang !

Lilou lançait une balle en l’air et l’animal fut d’abord interloqué.Il renifla l’objet roulant près de lui et ses moustaches frémirent. Allait-il l’attraper ?

Pour ma part, ma précieuse vie étant en danger, je m’en voudrais de priver le monde de mon génie et de ma beauté, c’est pourquoi je fouillais frénétiquement mon sac en quête de mon bloc à dessin. Il n’y était pas. Je me refis la scène intérieurement et je sus immédiatement où j’avais oublié le précieux recueil des monstres… Au bord de la fontaine.

- Petite, si nous avions le temps, je te dirais que je m’appelle Ka-ïl mais là, nous allons devoir courir avant que mon monstre ne vienne nous dévorer.

La balle avait fini de rouler, l’animal l’avait suffisamment reniflé pour connaitre l’odeur de la fillette en revanche vu qu’il n’était pas d’humeur à jouer, il préférait courir après des jouets beaucoup plus gros : elle et moi.

Moi d’abord, bien sûr, je sais que je suis le plus appétissant des deux. Ce qui ne m’aide pas dans la situation présente, au contraire.

- Il faut y aller maintenant… Coure !

Agrippant le bras de la fillette, je me relevais, d’abord, et j’entrepris de courir comme si ma vie en dépendant. Et puisque j’ai parfaitement conscience qu’elle vaut plus que tout autre au monde, j’allais courir vite.

HRP : ah non mais pas de soucis tu peux même aller plus loin si tu veux du moment que ça colle avec mon caractère, si ça permet de faire avancer le RP, vu que je suis pas très doué pour la prise d'initiative, en plus j'ai pas l'impression que tu ais joué mon personnage. Idem je me demandais vu que mon personnage est un peu empathique et qu'il sent la nature des gens, est ce que je peux dire qu'elle ressent de la solitude chez Kaïl ? parce que c'est comme ça que je ressent ton personnage (et c'est pour ça qu'il est si je-suis-un-teletubbies ) (pourquoi y me remplace le mot c*h*i*a*n*t )

comment ça SON monstre ? ah mais voilà c'est de la que venait cette impression étrange, évidement c'était une création de Kaïl !

- Ton monstre ? mais tu le contrôle pas ? déchire le ! y vas nous bouffer ...

Le jeune homme cherchait frénétiquement dans son sac, certainement après le dessin de la bestiole, mais visiblement il n'arrivait pas à mettre la main dessus. La balle qu'elle avait lancée leurs avait à peine permis de gagner quelques secondes, dommage. * allez trouve une idée vite, vite, vite...* elle cherchait désespérément comment débloquer la situation quand Kaïl la traina par le bras et l'incita à courir.

- tu sais qu'à cause de tes bêtises j'ai perdu la trace d'un Calliope que j'ai traqué pendant deux heures ! dit elle avec la voix saccadé par leur course, t'as intérêt à m'aider à la retrouver !

*2 heures de recherche à sillonner la ville et à s'époumoner réduit à néant et pourquoi ? c'est quoi son intérêt là dedans ?*

- mais pourquoi tu as créé cette bestiole ? elle te sert à quoi si tu la contrôle pas ?

Elle réalisa, qu'il aurait très bien pu la laisser planter là à se faire bouffer pendant qu'il se serait enfuit. Ils arrivèrent sur une place avec une fontaine en son centre, à moyenne distance de la fontaine on pouvait distinguer le carnet de croquis de kaïl posé sur le rebord, elle comprit qu'elle devrait faire diversion. Elle changea de direction en espérant que la créature la suivrait elle plutôt que lui, et elle cria : "hé ! gros patapouf, viens par là ! "

Avec plaisir, ça me va.
Pour éviter la censure mets un * à la place d'une ou deux lettres de ton mot.

- Bah non, tu contrôles ta bestiole, toi ?

Elémentaire mon cher watson, si je contrôlais mes bestioles ce serait à la fois moins drôle et bien trop pratique pour moi. Pratique pour elle aussi… Voilà qu’elle m’accuse d’avoir perturbé sa journée. Moi ?
J’avoue, j’adore l’idée de transformer cette journée en casse-tête pour elle.
Qu’elle s’estime heureuse, le dernier à qui j’en ai fait voir de toutes les couleurs a dû nettoyer son palais pendant une semaine pour faire disparaitre les traces de mes blobs.

- Le carnet !

Plongeant en piqué jusqu’à la fontaine je tombais sur le carnet. Frénétiquement je passais les pages du carnet en quête de mon dernier né.
Il est où… Il est où…

- AAAAAH ! Trouvé !

Je tirais sur la page d’un coup sec, elle s’arracha du carnet.
Je me levais lentement, debout sur le bord de la fontaine, mon piédestal, l’air triomphant et je montrais à Lilou mon œuvre.

- Je l’ai !

L’animal préférant la petite à moi, j’étais outrageusement vexé. S’il estimait qu’elle avait meilleur goût c’est bien que les siens étaient foncièrement mauvais. Et il ne méritait clairement pas de vivre plus longtemps.
Je déchirais la page en deux, le monstre disparu en une fraction de seconde.

- Quel ingrat…

Sautant à terre, je rejoignis la gamine.

- Tu disais un truc sur une kalipopettetruc…

Comme prévu, la bestiole la poursuivit, elle courut dans tout les sens tandis que Kaïl recherchait dans son carnet le dessin de la créature.

- t'en met du temps, ça te dérangerais de te dépêcher !.... GNIIII

Elle échappa de justesse à ses grandes pattes poilues pleine de griffes. Kaïl venait de mettre la main sur son dessin, et plutôt que de le déchirer il entreprit de taper la pose debout sur la fontaine. Lilou ne savait pas encore très bien ce qu'était l'égo, mais ce qui est sûre c'est qu'en le côtoyant, elle finirait par apprendre le sens de ce mot.... Il finit par déchirait le dessin en traitant l'oslo d'ingrat, puis descendit de son pied d'éstale et la rejoignit.

- Oui je disais que tu m'avait fait perdre la trace d'une calliope que j'ai cherchait pendant 2 heures alors que j'étais sur le point de l'approcher en plus de ça à courir dans tout les sens comme on l'as fait, et vu la pagaille que t'as semée avec ta création, je pense que je peux tout recommencer ! je devais retrouvé 3 animaux, une calliope, un chat et un philomone... c'est m'dame Gisèle qui vas être déçu !

Mais d'ailleurs avec toute cette pagaille elle avait aussi perdu Titou de vue, c'était un point moins grave, il la retrouverait certainement à l'orphelinat, ce n'était pas la première fois qu'ils étaient séparés, mais elle avait tout de même un léger pincement au coeur. Elle jeta un oeil autour d'elle, la place était sans dessus dessous, les pots de fleurs éclatés sur le sol, et de la boue de part et d'autre de la place jonchait le sol, les gens qui c'était tous cachés dans les maisons et les commerces adjacent commencèrent à ressortir, en leurs jetant des regards inquisiteurs...

- Hein ! JE t'ai fais perdre la trace de ton machin-truc ?

Je l'observais de haut et je croisais les bras sur la poitrine. Un sourire narquois naquit sur mon visage.

- Qu'y puis-je si je suis une distraction si perturbante !

Surpris moi-même par ma créativité en toute situation et mon talent naturel pour attirer l'attention de chacun sur ma personne, je trouvais la foule approchante parfaitement disposée. Si j'avais souhaité qu'elle me sourit et embrasse le sol où je marche, j'aurais pu. Sauf que j'ai une réputation à maintenir et cette réaction visible est tout à fait adaptée à mes habitudes.
Serais-je la plus grande terreur de l'Entre-Monde -après les arcturiens et Témari, j'admets qu'ils ont du level- sans ces dons innés me permettant de transformer une place paisible et en zone sinistrée en moins d'une heure ?
Définitivement non, je ne le serais pas. Et j'aime être leur pire cauchemar.

- 2 heures que tu cherches et tu n'as toujours pas récupérer l'un de tes bestiaux... Quelle efficacité ! Je comprends que tu veuilles rejeter la faute sur moi, mais sérieusement, tu devrais plutôt t'en prendre à tes méthodes. Regarde ça par exemple :

Aussitôt dit, j'armais mon carnet de croquis et mon crayon. Cette fois j'allais dessiner quelque chose d'innoffensif et en même temps de très, très, utile. Pour elle car j'étais de bonne humeur, dans un bon jour ou tout simplement assez attendrit par cette petite pour lui filer un coup de main. Elle a vraiment de la chance, hein ?

Effilé comme une loutre ayant fait un régime, le nez long et pointu, une queue assez longue pour être destinée à servir de laisse naturelle, ma nouvelle créature était faite de blanc et de gris, elle avait de grands yeux noirs et des moustaches frétillantes de part et d'autre du museau.

- Je ne contrôle pas mes bestioles, mais si elles sont assez petites je peux les tenir en laisse, dis-je fier de moi. Tu as un truc ou une piste à lui faire sentir ?

Elle a tout intérêt à avoir l'air fasciné ou bien je déchire ce truc et je redonne vie au précédent qui était, quand même, bien plus amusant.

la foule les enserraient, Lilou distingua des regards haineux, en colères, affligés, attristés, tous ces regards ne lui étaient pas adressé à elle, mais ils se tournaient vers Kaïl. Elle en eut froid dans le dos. Le jeune homme arborait un sourire narquois, presque provocateur, mais au fond d'elle et grâce à son empathie Lilou ressentait surtout une profonde solitude se dégager de lui. C'était tellement douloureux, qu'elle eut une réaction très spontanée. Elle prit la main de Kaïl et planta ses grands yeux vert dans les siens en lui disant :

" c'est pas grave, moi je t'aime bien tu sais " elle sourit de toutes ses dents. C'est vrai qu'il lui en avait fait baver, vrai qu'il l'avait fait tourner en bourrique et courir dans toute la ville, mais dans le fond, elle ne s'était jamais autant amusé, et en vérité, rien de réellement grave ne s'était produit. C'était décidé elle ne le lâcherait plus, certainement pour son plus grand désespoir...

Kaïl lui signifia que ses méthodes n'étaient pas adaptés pour remplir sa mission, il commença à dessiner dans son carnet, Lilou était impressionné de voir avec quelle facilité son crayon glissait sur le papier, il semblait réussir à retranscrire parfaitement ce qu'il avait en tête, elle échappa, des petits exclamations, pas tellement pour le résultat, mais plutôt pour la technique. Devant eux c'était matérialisé le fruits des dessin du jeune homme. Il lui demanda si elle avait de quoi remonter la pistes des animaux qu'elle cherchait.

- Oui je dois avoir ça

Elle fouilla dans son sac, c'est vrai que la propriétaire du chenil lui avait donné des objets propre a chaque animaux pour les mètrent en confiance si elle les trouvait. Elle sortit un genre de titi plastique qui avait bien vécu, on pouvait encore y voir les trace de bave du Philomone. Elle avait également un petit plumeau, qui appartenait à Frimousse, et une balle en caoutchouc pas plus grande qu'une bille qui était le joué préféré de la Calliope, les objets étaient plutôt répugnants, pleins de poils et autre substance biologique, elle les tandis à Kaïl

- les voilà !