Re: Les petits papiers

Va pour l'Enfer. Un choix bien judicieux alors qu'elle se serrait contre moi. La raison de son malaise et de ma chance était un démon masqué.
Elle ne pouvait pas savoir qui sont ces gens qui me suivent. Service d'information, service de protection et d'exécution... Mes proches dissimulés dans l'ombre. Seul à connaitre leur visage à chacun des membres de cette élite mystérieuse, il me faudra un certain temps pour comprendre la crainte et le danger qu'il inspirait à la guérisseuse.

-Les masques c'est commun dans tout l'Entre-Monde, vous savez... Et puis vous avez choisi l'Enfer, c'est un peu l'accessoire préféré d'un tiers de mes pensionnaires...

Un masque pour changer de visage ou un masque pour cacher le sien. Ceux de Magna y ont pris goût, ceux qui vivent dans la lumière les évite.

Nous continuâmes la marche quelques minutes, j'insistais sur les quelques services qui gardaient leurs portes ouvertes -pour ne plus être dérangé par les va et vient incessant qui faisaient grincer la porte dix fois la minute.

-J'ai confié le secteur de l'information à l'Enfer car pour écouter aux portes rien ne vaut un démon, ou un fantôme, mais les esprits sont de K'ien... Hélas.

La frontière séparant le purgatoire du Paradis était symbolisée par deux grandes portes coulissantes en chêne. On les apercevaient de loin malgré l'angle progressif du couloir.
Je devais me décider avant d'entrer au Paradis. Là bas les anges se montrent moins tolérant que les démons sur mes activités les moins catholiques. Bien entendu, ici il y a toute sorte de choses qui travaillent, sauf aux informations. Ce service est réservé à ceux qui me plaisent, ceux auxquels je peux confier quelques secrets sans risquer qu'ils s'ébruitent. Ce n'est pas le cas du paradis, ni des autres services... Alors, je me lançais maintenant. Lui proposant un demi-marché m'ouvrant la voie vers des affaires plus personnelle.

-Je peux mener l'enquête sur votre agression, je crains d'être plus efficace que les sanctuaris lorsqu'il s'agit de fouiller Magna et les cachettes de ses nombreux résidents au passé trouble. J'ai cependant deux problèmes à ce sujet : le premier serait que je ne fais rien gratuitement et le second, je n'ai pour le moment aucune raison de travailler à ce projet.

Après tout, c'est un travail de sanctuari. Les maitres du miroir ne sont pas destinés à ces enquêtes là...

-Si vous êtes intéressée, nous pourrions négocier dans mon bureau.

Je ne veux pas passer pour une personne faible, pourtant je sais que mon comportement reflète tout sauf une femme sûr d'elle. Je voudrai ne plus y penser, mais quand on en a jamais parlé où quand rien a été fait pour arrêté le responsable, difficile d'essayer de reprendre un semblant de vie normal.
Je voudrai être plus forte, plus sûr de moi et ne pas montré l'image d'une pirouette ne sachant pas ce qu'elle veut, pourtant s'est ce qui se passe et le pire s'est que j'en suis parfaitement consciente.
Je suis vraiment lamentable et je pousse un soupir, comme pour essayer d'évacuer tout ce que je peux ressentir. je veux profiter et montrer cette facette que j'offre à tout le monde, sauf que s'était porter un masque non et dans ce cas, ne pas être honnête...
Je reste là, le bras serré au sien, dans cet endroit que je trouve dans un sens fascinant malgré ce qui peut surement s'y passer. Allez savoir pourquoi ça m'attire... La différence peut-être où bien... Ce quelque chose que je ne m'expliquai pas et qui faisait que j'avais pas envie de me montrer faible, mais ça, s'était plutôt loupé.

Je l'écoute parler, il connait son monde et même plus encore, je sens qu'il est une personne pouvant profiter de la moindre choses, du moindre détail. Je me souviens des paroles d'Eö qui me disait de faire attention mais pour le coup, je m'en fichait un peu et quand il me fit sa proposition, je m'arrêta net et tourna mes yeux vers lui.. Il pouvait?
Il ne faisait rien gratuitement?
Aucune raison?

Je lâche son bras, surprise par cette demande, je laisse mon bras retomber le long de mon corps, ne sachant pas quoi dire, quoi faire.
Qu'est-ce que je pourrai bien apporté à une personne comme lui? je n'ai rien, je ne suis pas grand chose alors... Alors je ne comprend pas trop...
Négocier? Mais quoi?

Je fronce les yeux, je ne sais pas quoi faire, quoi dire mais pourtant... Enfin... Si il peut faire quelque chose... Si il peut retrouver alors qu'aucun Sancturai ne s'est bougé alors...
Alors je ne sais pas... Je me mord la lèvre, hésitante... Pourtant, je hoche la tête, bien, allons pour la négociation, enfin, cela ne m'engageait à rien n'est-ce pas? Enfin j'espère...

"Je vous suis."

Je ne dis rien de plus, pensive, que pourrai-je lui apporter? Pourrait-il réellement m'aider? ce n'est pas à Magna que j'ai été agressé mais aux Fumeroles...
J'essaie de me composer un visage où mes questions ne se trahisse pas mais... Disons que s'est loin d'être simple, surtout qu'on a toujours pu lire sur mon visage la moindre de mes émotions...

Docile et déterminée, ils avaient entièrement raison. Mes quelques informations recueillies au sujet de cette guérisseuse si jeune et déjà à la tête du sanctuaire avaient été ainsi : courtes mais précises. Jeune, déterminée... Et sans aucun doute, trop gentille. Les gentils voient les ombres sans appréhension, du bon côté de la lumière.

-Faisons demi-tour dans ce cas.

Nous éviterions le service de la comptabilité ayant pour vocation depuis sa création à me pourrir l'existence : car les anges ne savent pas faire autre chose. C'est de la discrimination d'une partie de moi-même, mais il faut avouer qu'un tiers au moins des emplumés a en lui un fond rabat-joie...

Un peu de marche dans les couloirs interminables (et ils l'étaient puisque Tchen... Tournait en rond), les portes du grand bureau se tenaient là imperturbable bien que le purgatoire en soit à son heure la plus dynamique. Il fallu jouer de sourires et de signaux lointain pour éviter d'être importuné pendant la traversée. Les obstacles furent nombreux et la route s'acheva quand dans mon dos je faisais claquer la porte.

-Je ne vous demanderai aucune faveur... charnelle, soyez rassurée. Mais, votre position en ce monde m'incite à ne pas vous voir uniquement comme une charmante jeune femme.

Je lui indiquais le siège, gagnais le miens.

-Jouons franc jeu, j'ai ouï-dire que vous entreteniez des rapports courtois avec Dinu Mihai. Je peux vous garantir mon aide pour enquêter sur votre agression.

Qui ne suppose pas que j'obtiendrai des résultats non plus... Mais je peux toujours me rendre utile lorsqu'il s'agit de trouver des monstres dignes de mon quartier.

-En échange, j'aurais besoin de savoir pourquoi, Vous, avez été reçue dans le bureau de la directrice, au beau milieu de la journée, sans rendez-vous et... Avec une certaine... Enfin, vous voyez... Dinu Mihai sait jouer de ses charmes extraordinaires et de sa présence inoubliable.

Mes informateurs sont partout, sinon dans le bureau de la banquière et de quelques visages bien connus. Les grands pontes sont difficiles à approcher, mais de loin on peut observer quelques aléas et se forger quelques opinions.

Je le suis, silencieuse, je réfléchis, trop peut être, mais disons que son offre est si étrange... Je ne suis personne moi, je n'ai aucune prétention, je n'ai surtout rien à offrir en échange et pour le coup ce qu'il peut vouloir ne me rassure pas...
J'ai entendu beaucoup de choses venant des rumeurs, je ne sais trop quoi croire mais au vu de ce qu'il a pu me répondre quelques minutes auparavant j'avoue que... Je frissonne involontairement alors que nous passons les porte de son bureau, il me fait signe de m'asseoir mais je reste debout, non pas méfiante mais disons juste sur mes gardes... Au moindre truc louche j'évacue les lieux, même si je ne sais pas trop comment on sort d'ici en fait...

Je croise les bras et je l'observe, mes yeux rencontre les siens mais je ne bouge pas, j'attend, j'écoute. Je garde pour moi mes émotions essayant de rester impassible, même si je sais qu'au travers de mon regard, on peut lire la moindre de mes émotions.
Ma position? Je ne suis que Directrice du Sanctuaire et non maître d'un quelconque quartier, je n'ai pas de pouvoir de décision où de personnes sous mes ordres, enfin si, mais c'est un personnel soignant qui ne montre pas grand intérêt dans ce qui est dans autre chose que de leur métier.
Mais au moins il me voit pas comme une simple poupée gonflable, s'est déjà pas un mal enfin bon, là n'est pas le sujet, je continue de l'écouter sans rien dire, j'analyse au mieux et je finis par froncer les yeux.

La banquière? Dinu Mihai? J'essaye de me souvenir de notre rencontre, oui à Tern, à cette terrasse où nous avons pris un verre avant qu'elle ne m'amène à la banque, dans son bureau pour parler de...
Jouer de ces charmes et de sa présence inoubliable? personnellement je ne lui en ai pas trouver plus que ça enfin... Enfin elle est impressionnante mais s'est tout. Je suis surprise de cette question, d'autant que le sujet était vraiment personnel, rien à voir avec la politique d'Entre Monde où celle des différents quartiers. Alors à quoi cela rimait?

"Sans rendez-vous, normal nous nous sommes rencontrés si mes souvenirs sont bons dans Tern, où nous avons pris un verre ensemble à une terrasse."

fameux souvenir avec cette serveuse et son patron où bien même avec la boulette que j'avais faite à ce moment là mais bon.
J'incline ma tête sur le côté, je réfléchis à la réponse possible et finis par reprendre ne cachant pas la surprise dans ma voix:

"Je ne savais pas que ma vie personnelle pouvait intéressé autant Maître, je suis surprise... Dinu Mihai a été la seule personne capable de me répondre au sujet de la disparition de mon père. Bien qu'elle ne m'est pas donné ce que je souhaitais, m'informant juste de ce qui touchait à ces comptes. Du reste, cela recèle de ma vie privée à moins que vous ne souhaitiez que je ne m'étende dessus?"

Qui ici n'avait pas connu mon père? Lui peut-être l'avait-il fréquenter? Quand je prononçais son prénom généralement un silence assourdissant me répondait et quand on faisait le lien entre lui et moi, parfois je pouvais faire face à d'étrange réaction.

"Peut-être que vous l'avez connu d'ailleurs... Peut-être que vous pourriez vous aussi m'aider qui sait?"

Je laissa ma question en suspens, je parlais très peu de lui, je n'énonçais jamais clairement mon souhait d'aller à Trinity comme la Banquière me le conseillait.

"Un voyage à Trinity, voilà ce qu'elle m'a conseillé."

Mon ton était devenu plus disons, sûr, quand on touchait à ce sujet, j'étais beaucoup plus sûr de moi que tout ce que je pouvais faire...
Plantant mon regard dans celui de Tchen, je demande à nouveau:

"Autre chose?"

Spoiler:

En y réfléchissant, Dinu Mihai est une beauté douce et hors d'atteinte. On ne lui connait aucun amant, aucune conquête, ni même un animal de compagnie. Peut-être bien des centaines d'employés qui compensent ce vide affectif ?

Sa vie privée. Je l'ai prévenu dès le début : je sais beaucoup de chose sur l'Entre-Monde et ses citoyens. L'information asservie aux intérêts des puissants. Ici, il y a moi et Dinu Mihai.

-Ne vous sentez pas offensée. Ce n'est pas votre vie qui m'intéresse, mais celle de notre banquière.

Faussement penaud. Manque de sincérité. Sa vie m'intéresse, les hôpitaux sont une mine d'or pour blanchir de l'argent.

-Rien ne vous étonne alors ?

Je suis Maitre, soit l'un des neuf nobles les plus importants de l'Entre-Monde. Et je n'ai encore jamais eu le plaisir de rencontrer Dinu Mihai dans son bureau. Je l'ai déjà eu au téléphone, par courrier, mais la plupart du temps elle ne reçoit personne. Ilinca, une froide et méthodique assistante se charge de tout ces désagréments là.

-Que La Banquière de Tern vous reçoive dans son bureau, sans rendez-vous, et en grandes pompes ne vous surprend pas une seule seconde ? Savez-vous au moins la quantité de richesse et d'intérêt que l'on doit posséder en temps normal pour un seul rendez-vous téléphonique ?

Son père a disparu. Ses frères aussi. Beaucoup de disparitions suspecte pour une période trouble de la construction de l'Entre-Monde. Et puis...

-Dinu Mihai et moi avons en commun que nous ne faisons jamais rien sans que cela nous serve. Vous aider à retrouver votre père a forcément un intérêt pour elle. Et pardonnez-moi, mais je ne saurais vous aider à retrouver votre famille. Pas dans ma position actuelle. Je ne peux me permettre de risquer de ternir la réputation du miroir entier pour une seule personne.

C'était indélicat de ma part, mais son père versait dans de drôles d'affaires, à moins qu'il ne soit une victime parmi tant d'autre de l'élévation de la banque.
Il s'entend que notre requin aux robes blanches ne donnerait pas d'informations courantes d'elle-même sans que cela l'intéresse au plus au point. Mais pourquoi ?
Voilà un mystère qui excite ma curiosité.

Trinity. Trinity il y a dix ans. Banque naissante : besoin d'argent rapidement pour constituer les premiers fonds de l'entreprise. Trinity aurait-elle fourni des moyens plus ou moins propre à la banque ?

Je suis toujours debout, les bras croisés, je le regarde, je ne sais pas trop à quoi m'en tenir. Bien-sûr que je ne suis pas totalement idiote, je sais qui est Dinu Mihai et surtout je connais sa réputation, les rumeurs, les discussions je ne fais pas que les entendre. Je sais très bien qu'elle contrôle beaucoup et que certains aimeraient bien la voir chuter, seulement est-ce possible?
Elle est puissante et possède beaucoup, son contrôle sur la banque et les activités qui s'y rapporte est total et lui rapporte énormément.
Je n'ai pas eu plus de nouvelles d'elle depuis notre entretien, depuis qu'elle m'a conseillé de me rendre à Trinity, chose que je n'ai pas encore eu le temps de faire... Pourtant je n'oublis pas, c'est quelque chose que je ferai, parce que j'en ai besoin.
Rien ne m'étonne plus. Avant oui mais maintenant... Depuis que je suis ici beaucoup de choses ont changés pour moi, et dans un sens je ne suis plus tout à fait la même, surtout en ce moment.
Un dernier regard pour lui et je me dirige vers l'une des fenêtres de son bureau, je regarde au dehors, j'essaye de garder pour moi ce que je ressens, je me suis trop dévoilé, là est mon problème. Je ne me méfie pas et regardons où cela me mène...

"Parce que votre miroir n'est pas déjà terni par une réputation?"

Je n'avais pu empêcher cette remarque de sortir d'entre mes lèvres, la réputation de Tchen, de son maître et de son quartier, Magna n'était plus à faire alors la question de ternir le miroir était assez disons, étrange venant de lui.
Tournant la tête de nouveau vers lui, je secoue la tête, ces questions là, je ne me les étaient jamais posés, je n'en voyait pas l'intérêt en fait et jusqu'à présent, n'ayant plus eu à faire à elle j'avoue que je n'y avait pas prit garde:

"A l'époque je ne connaissais pas Dinu Mihai et sa réputation ainsi que son implication dans l'Entre Monde."

Discrète, on ne parlait pas beaucoup d'elle dans la presse malgré ces activités toujours en action, je n'oublis pas ce que j'ai vu en étant avec elle, une personne jolie mais très froide après pour le reste, je n'ai vraiment pas eu le temps de me pencher plus là-dessus enfin...

"Je ne peux vous orienter plus, cependant deux personnes ont portés de l'intérêt à mon père, Dinu Mihai et Ravëfanwen."

Un nouveau regard pour le dehors, je me pose des questions maintenant, ça a l'avantage que je ne pense plus à autre chose. Ces paroles sonnent étrangement, en effet, maintenant qu'il me le dit oui je trouve ça étrange.

"Mais maintenant que vous le dites..."

Je pense à mon agression, je fronce les yeux, je délaisse la fenêtre et je secoue la tête:

"Je ne pourrai en dire plus, je ne suis pas liée à la Banque, le Sanctuaire étant là-dessus indépendant. Je n'ai pas eu à me poser de questions jusqu'à maintenant."

Je ne vois pas quoi dire d'autre en faite... Il faut que j'aille voir Wergeld, maintenant que j'ai ces questions en tête, lui pourra sans doute m'aider, je ne suis pas certaines que Gwendal souhaite m'en dire plus.

"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps..."

D'une remarque elle me fit savoir qu'elle avait le sens de l'humour. Je me levais pour gagner la fenêtre à ses côtés.
Un nouveau nom, Ravëfanwen. La druchii Nix Nivis, partie en vadrouille depuis un moment on n'entendait plus parler d'elle depuis sa démission. Cela émoustillait mon intérêt pour cette nouvelle personne, l'elfe noir avait ses propres façons de faire, et s'il s'avérait qu'elle soit liée de quelque façon que ce soit à Dinu Mihai, j'en aurais à craindre pour ma vie.
Elle s'éloignait vers la porte et me saluait. Jolie Aliénor qui n'imagine même pas que la banque est certainement l'un des donateurs les plus généreux de son sanctuaire. Ni même qu'elle est propriétaire pour un grande part des laboratoires pharmaceutiques et médicaux de Cerclon et de Tern.

-Restée prudente Mademoiselle Mireamwen, j'ai peur que la puissante Dinu Mihai ne soit pas étrangère aux disparitions qui vous incombent.

Instiller le doute.
Je n'avais aucune preuve, des présomptions. L'intérêt manifeste de la banquière à ce sujet, son implication dans un projet sans aucun rendement potentiel.
La publicité n'est pas pour elle un gain intéressant, alors, la couverture médiatique de sa bienfaisance ne doit pas être la source de cette aide gratuite qu'elle a octroyé si... brusquement.

Les gens me diront que Dinu Mihai de Welgaia est une déesse bienfaisante, au sourire agréable. Je crois bien qu'ils se trompent.

Je l'accompagnais à la porte, lui embrassais le dos de la main. Je ne résistais pas à un sourire charmeur, toujours enclin à l'inviter à une soirée de divertissement si l'humeur lui venait de ne pas s'inquiéter de sa réputation pour me rejoindre dans mes réunions privées au cœur de Magna et de ses péchés.

-Faites-moi signe si jamais mon aide vous intéresse.

La porte refermée, j'invoquais la présence de mes renseignements, de trouver la druchii, de connaître ses moindres allées et venues des derniers mois. Il me semblait aujourd'hui que Dinu Mihai était bien trop proche de moi pour ma sécurité.