Re: Vous avez dit Bizarre ?

Mission

Magie bizarre

Maintenant que la nuit va bientôt tomber, il fallait qu’on trouve une solution contre les roubicots avoisinants mais aussi trouver l’entrée de ce village. C’est Lin, lorsque la Lune était au plus haut, qui constate la supercherie. Elle attrape alors Santiel pour servir d’éclaireur pendant que nous trois surveillons l’entrée, j’appelle discrètement Ørkãn pour qu’il suit notre ami à quatre pattes.

Noir comme la nuit, malgré sa taille imposante, il pouvait se montrer très discret, se mouvant telle une ombre dans les ruelles sombres du village, je pouvais compter sur lui pour toutes les situations mais j’envisageais sérieusement à m’acheter un titre pour le comprendre un jour, peut-être après quelques missions ça sera bon, j’aurai assez économisé pour.

Lavi m'interroge sur notre futur plan, je lui répondis simplement que j’attendais juste une dizaine de minutes pour voir si nos deux amis à l’intérieur ne ressortent pas en tout hâte poursuivis par les villageois. Ørkãn passe par la “ porte “ et constate qu’il n’était plus invisible aux yeux des gens, malgré qu’il fasse nuit dehors, ici dans le village, c’était la pleine journée, les gens déambulent de partout comme un jour de marché d’ailleurs. Le chat se promenait un peu partout alors que les villageois s’éloignaient d’ Ørkãn à son passage mais ils n’étaient pas plus affolés que ça, le félin se demandait d’ailleurs pourquoi on ne le craignait pas mais en regardant de plus près, les gens semblaient heureux, trop heureux que ça en devenait étrange, trop étrange même le Lorfang le constatait. Étaient-ils drogués ? Sous l’influence d’une magie étrange qui les piègent et resteront heureux toutes leurs vies comme des idiots puis des cloches retentissent à tout va et tous les villageois font une haie d’honneur à un couple, Ørkãn ne connaissait rien à la royauté mais à en croire par l’engouement général de la meute, ces deux personnes étaient importantes, une jeune femme blonde avec son compagnon un peu plus âgé, ils semblaient heureux sauf la femme dans tout le village, il n’y avait qu’elle qui montrait des symptômes de mélancolie… Donc c’était elle, le problème, la seule différente dans le groupe et Ørkãn agit, il saute sur le cortège et attrape le col de la jeune femme pour la sortir du carrosse et l’emmène à sa maîtresse fière de lui.

Il part alors en tout hâte et personne ne dit rien à ce kidnapping, c’était vraiment étrange, personne ne se souciait d’elle et encore moins son mari mais il continuait sa course pour rejoindre au plus vite l’entrée et faire son rapport. Il essaye de retrouver sa trace et finit voir la petite entrée, il se glisse dedans et ressort dans la forêt, fier de lui mais il ne retrouve pas alors ses humains, combien de temps était passé depuis son départ, il faisait encore nuit, c’était déjà un indice pour lui alors il posa la jeune femme au sol et plaque une grosse patte sur son dos pour qu’elle évite de s’échapper et se met à hurler à la mort pour qu’on aille le retrouver...

Vous avez dit Bizarre ? - Page 3 Image_11

Vous avez dit Bizarre ? - Page 3 Orkan113

HRP:

Ʃkaemp

Après avoir envoyée la minette dans le village pour une mission d’espionnage, je remarque que Moana envoi son Lorfang aussi. Il est un peu gros mais c’est un félin, il devrait réussir à passer inaperçu. Enfin s’il comprend ce que sa maitresse attend de lui… Nous patientons quelques minutes, histoire de vérifier que nos espions ne reviennent pas en trombe. Pendant ce temps, je m’intéresse plus précisément à ce dôme qui brille. C’est étrange de mettre en place un sort aussi peu discret. S’il faut juste venir de nuit pour le découvrir, c’est un peu bête de la part du créateur. Après cette attente, je me tourne vers Moana pour la suite des opérations.

On fait un petit tour du dôme ? On devrait en faire le tour assez vite, il a l’air assez petit.

En silence, nous commençons à tourner autour du dôme lumineux à la recherche d’indices potentiels. Peu de temps après avoir fait la moitié du tour, je remarque au loin un groupe de torches. Après avoir incité mes camarades à se cacher, j’essaye de m’approcher discrètement. Allongée sous un buisson, je compte quatre silhouettes chacune armée d’une torche. Au vu de leur gestuelle, ils se disputent mais je suis encore trop loin pour entendre ce qu’ils se disent. Au moment où je m’apprêtais à bouger pour me rapprocher, un hurlement strident retenti. Dépitée, je vois mes quatre suspects se faire la belle. Je retourne auprès de Moana et Lavi pour leur faire le rapport de mon observation :

Quatre personnes qui se disputaient devant le dôme. Je n’ai pas pu entendre ce qu’ils disaient. Vous savez ce qui a poussé ce hurlement ? ça les a fait fuir…

Nous retournons d’un commun accord vers notre point de départ. Avec tout ça, il y a peu de chance qu’ils reviennent cette nuit. A notre arrivée, je remarque Orkan qui nous attend patiemment. Moana a vraiment fait du bon boulot avec son dressage. En m’approchant, je constate qu’il n’est pas seul. Sous sa patte, une jeune femme est étendue au sol et pleure comme une madeleine.

Qu’avons-nous là ?

Profitant que le Lorfang retient la demoiselle, je l’attache à l’aide de mon bracelet-menotte. Libérée par l’animal, je la force à se relever et à nous regarder. Un peu surprise, je remarque qu’elle porte une robe de mariée. Elle a l’air d’avoir parfaitement l’âge pour ça et elle est plutôt mignonne. J’espère qu’Orkan ne l’a pas embarquée pour rien. Après nous avoir dévisagée, voilà qu’elle se remet à pleurer. On en finira jamais si ça continue. Je l’attrape par le menton et l’oblige à me regarder.

Désolé pour la façon dont où vous a sorti de là. On est là pour vous aider, vous sauver de ce sortilège. D’accord ?

Nous n’avons pas besoin de vous ! Nous sommes très heureux là-dedans !

Je regarde Moana au cas où elle ait des idées pour convaincre cette femme de nous dire ce qu’elle sait. Je peux éventuellement essayer avec ma voix, elle est déjà suffisamment déboussolée pour que ça marche. Haussant les épaules, je reprends mes questions en usant de ma voix :

Dites-nous ce qu’il se passe là-dedans.

Elle ne semble pas être réceptive à ma voix et reste muette. Je me tourne vers Moana avouant du regard l’échec de mon pouvoir. D’un coup, elle se met à parler d’une voix monocorde :

Aujourd’hui, c’était mon mariage avec Tom.

Vive la réponse utile… Elle s’est mariée aujourd’hui, comme si on n’aurait pas pu le deviner tout seuls ! Au moins, mon pouvoir fonctionne sur elle.

Pourquoi le village est-il emprisonné dans ce dôme ? Qui a lancé ce sort ? [/color]

Je ne sais pas.

Cet interrogatoire va être long… Soit elle ne sait rien, et dans ce cas, elle ne nous sert à rien. Soit elle sait quelque chose et il faudra poser la bonne question. Cela m’ennuie d’avance.

Moana, si tu as idées, n’hésites pas. Je lui poserai les questions en utilisant mon pouvoir.

Rien ne se perd, tout se transforme !

Vous avez dit Bizarre ?

PV Moana Ikuma, Lin R

Mission "Magie Bizarre"

Mais pourquoi cette imbécile de panthère saute sur cette femme blonde ? Rhaa, mais voilà qu’il y a des gens qui s’affole quand même un chouille de voir une fille trainée au sol de cette manière. On repassera pour la discrétion, l’approche, tout ça tout ça. Mais il ne m’attend pas en plus ; bon, tactique approuvée par le ministère des lâches et des gens qui n’ont pas envie de se faire démolir pour rien ; la fuite. Je me paume dans ce petit bled avant de retrouver mon chemin et quand je ressors de cette misère par où je suis rentré…
« -Désolé pour la façon dont où vous a sorti de là. On est là pour vous aider, vous sauver de ce sortilège. D’accord ? »
Mais on est bien dans une mission légale ? Nan car à la vue de la mariée (à la vue de la robe de carnaval que porte les humains à cette occasion) toute terreuse d’avoir été trainé par un sauvage a fourrure a terre et menotté…

Nan, mais je relativise au moins, je ne suis pas si sadique que ça finalement. Je suis même à peine cruelle avec les souris que je dévore.

J’essaye d’écouter le charabia, tiquant surtout à sa manière défensive… Bien que je ne puisse m’empêcher d’une remarque quand la bersek (car elle s’en rapproche un peu quand même) demande de l’aide.
« - Pour la discrétion, on repasse dans le village. Et en même temps, si vous ne l’aviez pas trainé comme une serpillère, ça aurait sans doute été plus facile. Mais bon, tant pis, autant allez jusqu’au bout alors. »
Je soupire, sérieux quoi… Je saute sur l’épaule de la fille, n’ayant aucun état d’âme en sortant mes griffes pour la grimpette. Je lui chuchote à l’oreille.
« -Tant de créature affamée dans cette forêt…. Je me demande combien de temps vous pouvez tenir si on vous y jette, surtout avec les roubicots qui y rodent… »
Je laisse quelque seconde la menace planée, être assimilé… Puis je continue d’un ton malicieux, mais sans chuchoter.
« - Si vous dites que vous n’avez pas besoin de nous et qu’en plus vous êtes très heureux dans votre bazar… Cela signifie qu’en plus de ne pas être choqué de la situation, vous semblez la soutenir. La question est donc la suivante ; qu’avez-vous à y gagner de cette situation ? Vous savez ce qui se passe… Ne jouez donc pas l’ignorante. »
Lui dis-je.

Crédits: Namida

Never-Utopia

Mission

Magie bizarre

Est-ce que manger un camarade de mission qui se trouve être un chat est considéré comme un crime ? Ørkãn pourrait en faire qu’une bouchée mais bon ne voulant pas de problème par la suite, je vais garder cet ordre dans ma tête mais ce n’était pas l’envie qui me manquait. On commence l’interrogatoire mais cela ne semble pas rien donné, ni même le pouvoir de Lin ne donnait de réponse concrète, Santiel aussi s’y met et la jeune femme reste muette comme une tombe…

Je réfléchis alors à une solution, le dôme a sûrement un effet sur les habitants en plus de servir de bouclier qui peut les empêcher de sortir et j’essaye de tenter un truc.

- Ørkãn, va chercher ce fameux Tom, peut-être lui parlera !

Ørkãn part alors en direction du dôme mais la jeune femme se mit à hurler, essayant d’attraper mon félin pour ne pas qu’il aille le chercher.

- Non, laissez Tom là-bas ! S’il vous plaît, ne brisez pas le sort !

Je fis un signe à mon Lorfang de ne plus bouger, mission accomplie, il fallait juste trouver la bonne menace.

- Explique nous alors ! Déjà comment tu t’appelles ?

La jeune tomba au sol, pleurant de toutes les larmes de son corps, elle essayait de parler entre deux sanglots.

- Je m’appelle Maria, j’ai fait le voeux débile que Tom m’aime toute ma vie.

La jeune femme continuait à pleurer et même renifler du nez, c’était d’un glamour mais il fallait qu’on en sache plus.

- Vous êtes une sorcière ?

Oui, question bête mais je suis sûre

- BIEN SUR QUE NON !

Je frotte alors ma main derrière la nuque, je commençais à perdre patience et jette un oeil désespéré dans la direction de Lin.

- Vas-y toi, c’est ton boulot les interrogatoires…

Ʃkaemp

Santiel réapparaît peu de temps après que j’ai commencé à interroger la femme et se met directement à la martyriser en lui grimpant dessus. Les griffes et les menaces en l’air sont généralement inutiles en interrogatoire. On appelle ça de la torture sinon et c’est un peu illégal… Je profite que Moana reprend l’interrogatoire pour attraper le chat par la peau du cou et le reposer par-terre. Je lui rappellerai les règles plus tard… Du genre, on ne menace pas de mort un suspect ou on le charcute pas pour le faire parler… Celle qui serait le plus embêter dans cette histoire, c’est moi en plus !

Moana se montre quant à elle plus expéditive en proposant d’aller chercher le fameux Tom. Bien plus efficace que la manière douce sans aller jusqu’à la torture, cette proposition fait bondir notre suspect annonçant qu’elle ne voulait pas voir le sort être brisé. Moana continue de poser ses questions essayant d’avoir plus d’informations. Je sourie en voyant la demoiselle se mettre à nous faire le numéro de la femme en pleurs. Mentalement, j’essaye de faire une liste logique des informations que nous avons. Elle est à l’origine de tout cela à cause d’un voeu idiot, quelqu’un ou quelque chose à exaucer son voeu en créant ce sort. Et visiblement sortir les gens du dôme lève le sort… J’ai du mal à croire que le simple fait de sortir les gens brisent totalement ce sort.

La question importante maintenant est de savoir qui ou quoi à lancer ce sortilège… Moana tente le coup en insinuant que la fille est une sorcière. Ce n’est pas une hypothèse si farfelue mais il aurait été tellement plus simple de concocter un philtre d’amour… Je suis certaine qu’un alchimiste le pourrait alors pourquoi pas une sorcière ? Pourquoi est-ce qu’elle irait aussi loin alors qu’elle avait une méthode plus simple à disposition. Visiblement lassée, Moana me refile l’interrogatoire justifiant que c’est mon boulot… A ma prochaine coupure, aussi infime soit-elle je l’appellerai à la rescousse !

En attendant, je m’agenouille devant la jeune femme et pose une main sur son épaule. J’essaye de me montrer un peu compréhensive, j’ai moi-même formulée aussi ce genre de voeu avant de partir du village… J’imagine très bien la situation ayant conduit à tout ça.

Marie ? Regardez-moi s’il vous plait. Je comprend que vous aimiez ce Tom mais si ce n’est pas réciproque, ce qu’il se passe ici n’est pas réel. Même si vous n’êtes pas responsable de ce sort, vous devez prendre conscience que ça ne peut pas durer.

Elle sanglote encore plus. Je n’ai jamais été une pleurnicharde comme ça… J’ai certes détruit pas mal de meuble sous l’effet de la colère après l’incident Loy mais je n’ai pas spécialement pleurée… Ce n’est pas simple de gérer une personne en pleurs…

Est-ce que vous savez qui ou quoi à lancer ce sort ?

Je ne sais pas… Je veux rentrer chez moi… S’il vous plaît.

Chez elle… Ce simulacre de réalité qu’elle appelle chez elle ou la vrai vie ? Celle où Tom n’est pas amoureux d’elle ? Au grand maux, les grands moyens…

Marie ! Nous sommes ici pour sauver ces gens. Maintenant que nous savons comment entrer et sortir de la ville, on va évacuer les habitants. S’il le faut, la ville sera abandonnée.

Voyant qu’elle ne donne pas de réponse, je me tourne vers Moana.

Tu as un moyen de contacter le sanctuaire ? On va avoir besoin de renfort et de personnel soignant pour prendre en charge ces gens. Je m’occupe de la caserne.

Au passage, la femme ira faire un tour dans une des cellules de la caserne en attendant un interrogatoire plus poussé. La jeune femme me retient par le pan de mon kimono lorsque j’essaye de me relever.

Je vous le jure, je ne sais rien ! Ne faites pas ça, je ne veux pas le perdre ! Il est tout ce que j’ai !

Elle me regarde droit dans les yeux. Elle pleure à grandes eaux. Décidément, je déteste les gens qui s'apitoient sur leur sort ainsi… Je l’attrape par la bretelle de sa robe et la secoue un peu.

Mais t’es une idio.. ou quoi ? Tu crois vraiment que profiter de cette situation t’assurera son amour ? C’était quoi ton plan ? L’épouser de force et tout faire pour tomber enceinte en espérant qu’il restera si le sort venait à être rompu ? Tu te rend compte de ce que tu fais là !

Il aurait été certainement plus judicieux de profiter de son avantage pour “sauver” son village et passer pour une héroïne aux yeux de celui qu’elle aime…

Rien ne se perd, tout se transforme !

Vous avez dit Bizarre ?

PV Moana Ikuma, Lin R

Mission "Magie Bizarre"

Sérieux, aucune réaction de la jeune femme ? Est-ce que cela a un rapport avec ma nature féline ? Pourtant, je sais que les humains ont tendance à craindre la mort alors le fait que cela ne lui fasse ni chaud, ni froid, m’étonne grandement. Elle ne semble pas avoir reçu un entrainement particulier… Mais bon, peut-être est-ce autre chose ? La nature humaine est si étrange… Ils n’aiment pas souffrir, ne veulent pas mourir, aiment la facilité et ne font en général, que des choses, des actes dénués de tout sentent. En tout cas, de mon point de vus. Je me fais de nouveau attraper pour être mise à côté… La file en bleue, elle, continue l’interrogatoire. Enfin, si on peut appeler cette énorme grossièreté ainsi, je n’en suis pas sure. Elle demande ainsi d’abord à l’autre matou, bien plus gros que moi, du groupe d’aller chercher le mec pour qui la fille fait les yeux doux à ce que je comprends. Mais cette dernière ne semble pas approuver cette proposition, demande même à ce que l’on ne brise pas le sort. Ha, ainsi, la dénommée maria à souhaiter rester pour toujours avec son promis ? Que c’est pathétique… Vraiment, comment dire ? Comment les humains peuvent ne rien a faire de leur vie qu’ils en ont même le temps pour des amourettes ? Et on dit les chats feignants… Nous, au moins, on ne court pas les rues dans l’espoir de donner rendez-vous au romantisme. Et on ne refile pas le boulot que l’on a commencé aux autres aussi !

Pendant ce temps, Lin essaye la diplomatie, disant que c’est mieux de faire ci, pas cool de faire ça. He bien, avec vous, demain, on y est encore. Je regarde la pleurnicheuse.
« - Pleurer n’a jamais servi à personne, vous savez. Les larmes n’arrêtent pas la souffrance, ne donnent pas ce que l’on ne souhaite ni ne repartent nos torts. Non, tous ceux qu’elles font, c’est vous paralysé et vous empêcher d’agir. Ce n’est pas des pleurnichards qui ont créé mon espèce, mais des hommes qui avaient besoin de chair à canon pour mourir à leur place et pour tuer sans avoir besoin de fusil et de couteau. Vous, vous n’êtes pas cela et pourtant, vous laissez les choses tel quel...
J’ai toujours trouvé les humains dénués de tout sens, mais une question me vient ; pourquoi les hommes aiment tant que d’autres souffrent à leur place ?
Car n’est-ce pas ce qui se passe ? Combien de vos semblables souffrent de votre caprice ? »
Demandais-je. Peut-être que cela la fera réfléchir.

Crédits: Namida

Never-Utopia

HRP:

Mission

Magie bizarre

L’interrogatoire tournait au fiasco, la suspecte était déroutée, on n’avançait à rien et Lin commençait même à s’énerver, tout le monde était à cran même Santiel mettait du sien en lançant un sermon sur les humains à la jeune femme. Je me frappais gentiment le visage lorsque Lavi s’approche de Maria. Il était calme, c’était peut-être la personne la plus raisonnée de nous tous.

- Maria… tu sais que je n’ai pas vu mes amis depuis des mois, ils sont enfermés là et je voudrais les revoir, c’est comme si il était en prison, pire mort car je ne peux pas leur parler. Ton bonheur vaut plus que ceux de tout ton village ?

Il prends alors la main de la jeune femme blonde, la regardant droit dans les yeux.

- Si tu as besoin d’un sort pour que ton Tom t’aime, c’est qu’il n’est pas fait pour toi. J’ai quelqu’un que j’apprécie beaucoup dans ton village, j’ai remué terre et ciel pour qu’on affrète une mission ici, je fus plus qu’heureux de voir les trois aventuriers pour m’aider alors s’il te plait, ne réduis pas tous mes efforts… moi aussi j’aimerai retrouver la personne que j’aime.

Maria leva la tête, elle essayait de regarder son interlocuteur quand elle comprit enfin qui c’était en face d’elle.

- Tu es un ami d’Allen c’est ça ?

Elle détournait les yeux de Lavi, elle avait enfin compris qu’elle faisait plus de mal qu’autre chose, des larmes plus sincères coulaient le long de sa joue.

- C’est…. Une sorcière… faut trouver la sorcière et le dôme... disparaîtra.

Maria se renferme sur elle-même, on dirait qu’elle nous n’avait pas tout dit, est-ce que rompre le sort lui coûtait quelque chose ? Je pense qu’elle nous le dira jamais enfin du moins pas toute de suite. Je m’approche alors du duo et demande gentiment.

- Qui doit-on chercher ?

La mariée se redresse et commence à nous donner des explications.

- C’est une sorcière blanche, elle a une allure d’une adolescente mais elle est redoutable, elle s’appelle Lisbeth. Si un jour vous vous mettez sur son chemin, elle n’hésitera pas à vous fusiller du regard malgré sa petite taille.

Je tourne la tête vers mes coéquipiers.

- Vous la connaissez cette Lisbeth ?

Peut-être Lin l’avait dans ces fiches.

PNJ Histoire:

Ʃkaemp

Voir un chat s’essayer à la philosophie à un petit quelque chose de comique. Surtout quand Santiel se met à comparer la demoiselle à ses créateurs. On est pas vraiment dans le même registre quand même… Elle finit même par sortir le même discours que moi… Faire souffrir les autres, c’est pas bien et tout ce qui va avec.

Finalement, Lavi arrive à la prendre par les sentiments… Je prend note, les interrogatoires ne sont pas mon point fort, j’ai des progrès à faire. Nous voilà un peu plus avancer, une sorcière. Je jette un regard à Santiel signifiant clairement “qui avait raison finalement ?”. Moana intervient avant moi pour demander plus de précision concernant cette sorcière alors que Maria semble vouloir nous cacher quelque chose. Jusqu’où est-elle impliquée dans tout cela ? Après nous avoir délivré quelques informations supplémentaire et un avertissement, elle s’enferme dans un mutisme total.

Moana nous demande si l’un de nous connaitrait par hasard ce nom. J’essaye de me repasser la liste des personnes recherchées. Non, elle n’en fait pas partie mais ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas dans la base de donnée de la Caserne. Un petit tour à la Caserne va être nécessaire visiblement pour glaner des informations et éventuellement mettre Maria en cellule jusqu’à ce qu’on ait établi son degré de culpabilité.

Là comme ça, non. Mais la caserne tiens une base de données regroupant tout ceux qui ont eu pour une raison quelconque affaire au Sanctuari. Je peux la consulter en allant mettre cette gente demoiselle en cellule.

Maria me jette en regard que j'interprète comme un “elle ne va pas me faire ça quand même”.

Tant que votre degré d’implication dans cet incident n’est pas clairement établi, vous êtes le suspect numéro 1. A ce titre, je vous place en détention provisoire.

Joignant le geste à la parole, je sors mon bracelet-menotte et passe les menottes à ma prisonnière. Mon badge dans une main, l’autre sur le dos de Maria, j’ouvre un portail vers la Caserne. Je la pousse doucement avant de la suivre en annonçant à mes comparses.

Je fais vite.

L’arrivée dans la caserne ne pose pas vraiment de soucis. La nuit, il n’y a pas grand monde. Je conduis immédiatement Maria vers les cellules temporaires, de petites cellules de quelques mètres carré totalement insonorisée. Maria enfermée et les informations fournie à l’IA, je me met en quête d’informations. En l’occurence, je me suis faite une alliée dans ma lutte contre les bugs informatiques qui ont tendance à m’apprécier, le module physique de l’IA qui gère mon open-space. Efficace et toujours disponible, elle me sort rapidement toutes les informations de la caserne concernant une sorcière nommée Lisbeth habitant dans la forêt de Hourva. J’inspecte rapidement les données imprimées par le module. Adresse exacte, description physique, plusieurs plaintes, elle est un peu connue par ici. Après avoir remercié l’IA, je repars vers mes coéquipiers.

De retour à l’orée du dôme, je constate que celui-ci commence à disparaître à nouveau. Il ne sera bientôt plus possible de rentrer et sortir du village avant demain. Je tend les documents utiles à mes coéquipiers, adresse et description. Ils n’ont pas besoin de savoir pourquoi la Caserne a ces informations.

Rien ne se perd, tout se transforme !

Vous avez dit Bizarre ?

PV Moana Ikuma, Lin R

Mission "Magie Bizarre"

Ainsi, le dénommé Lavi arrive à tirer les vers du nez de la pleurnicheuse… Ha, ces humains, je vous jure… Ils se croient au-dessus de tout en oubliant l’ordre naturel des choses, mais ne sont même pas capables de retenir leurs larmes. Le pire étant sans doute qu’ils n’en ont absolument pas honte, ni de ceux qu’ils ne font ni de leurs propres faiblesses. Pourquoi faut-il toujours que les histoires de ces humanoïdes finissent ainsi, par l’amour et tout le taouin qui va avec ? « Holala, il ne m’aime pas donc je vais laisser se déchainer la guerre et la mort, car plus rien n’a d’importance ». Donc monsieur est un ami d’un fameux Allen et la responsable de tout ce bazar, c’est une sorcière. Si on veut aller davantage dans les clichés ; est ce qu’elle monte sur un balai en riant au clair de lune, à un chapeau pointu et plein de verrue ? Elle s’appelle donc Lisbeth. En attendant, notre gente demoiselle va être placé en cellule à cause de son implication et en même temps, Lin va essayer de trouver des informations sur la personne dont le nom à été avoué… Elle part et moi, mes oreilles se tournent machinalement, captant toutes les directions, les bruits… Mais il y en a un qui me déplait. Un grésillement, je regarde discrètement dans les hauteurs. Je m’éclipse aussi discrètement qu’un félin peut le faire… Pas besoin de le dire à Moana… Elle serait cape de me jeter de nouveau dans le dôme.

Je me cache dans les fourrés, commence a grimpé à l’arbre, mais ceux qui ressemble à un piaf me repère. Non, ce n’est pas un oiseau, mais un espion, complètement mécanique je pense contrairement à moi qui suit majoritairement biologique. Il s’envole, on dirait que le fait qu’il se fasse repérer n’était pas prévu dans ses plans… Je redescends dans les feuillages, suivant le piaf qui pense probablement être discret, mais il est juste lent. Est-ce pour ne pas se faire repérer par Moana ou parce que, comme moi, il doit faire attention aux redoutables prédateurs qui sont dans les environs ? En tout cas, alors que l’on ne s’est quand même pas mal enfoncé dans les bois…. Il se pose sur une branche, mais je suis déjà à sa hauteur et j’ai juste à monter et à sauter sur lui… Mes griffes mécaniques rentrent facilement dans les circuits reliant ses ailes légères à son corps. Il ne doit pas être bien solide aux vues de sa constitution… C’est ça le problème quand on veut faire des espions mécaniques volants ; on est vachement limité dans les composants. Il fait à peine la taille d’un pigeon, est bleu…. À un bec et des serres gris métallique. Je regarde autour de moi, vite fait, voire non pas si j’avais un lama rampant à proximité, mais plutôt un stroumph géant. Il ne semble pas, je ne fais pas plus attention que cela…

Même si, je pense, si Lin a respecté sa promesse de ne pas être longue, qu’elles se sont aperçus qu’un chat noir et rouge manque à l’appel. Avec le matou de l’amoureuse provisoire de Lavy, je dois néanmoins faire vite… Je souris, serre un peu plus mes griffes, le peu d’attention qu’a l’IA est reporté sur moi… Je pense qu’elle ne veut pas être détruite. Bon, elle beug un peu, mais bon.
« -Qui sont tes créateurs ?
-Don….Do…Dodonnés conconfifi… Fidentielle.
- Tu es sûre de toi ? Donne-moi juste leur position alors.
-Con….Con…D…Donné…Fidentiel...le.
- Bonnn… Pourquoi tu nous espionnais ?
- Do…. Donnéné… Tiel…. Con…
- Donnée confidentielle, j’ai compris. En l’état tu ne me sers à rien, tu le sais ?
- N…..No…..O….Nonnon.
- Tu sais donc dire autre chose. »
On percevait clairement une attention, un vœu dans la réponse… Haaa… Pauvre robot, je ne suis pas une gentille matou, tu ne me sers à rien, c’est tout. Il répète « non », voyant mon sourire. Je sers un peu plus mes griffes, laissant un bruit strident retentir ; deux métaux en affrontement.
« -P….Pi….T…Pitié.
- Tu es entre moi et ma mission. Je dois donc t’éliminer. Je ne t’en veux pas ; vous êtes si faible ici, vous n’avez jamais connu la guerre… Moi, j’ai été créé pour la satisfaire ; elle est là notre différence, robot débile. Adieux. »
J’assène un gros coup de griffe. Mais boum ; je n’y attendais pas. Elle est plus bruyante qu’elle n’est destructrice, m’ayant projeté à environ un mètre ; j’ai à peine quelques poils roussis et j’ai un petit bout de métal planté dans mon épaule droite. Je le retire d’un coup de dents. Je saigne, mais ça va largement… Pour moi, c’est tout juste une égratignure. Je me relève, constate que le piaf est un peu partout sur un rayon de quelques centimètres ; l’herbe aussi est roussie. Un morceau de corps et la tête plus loin, parle en boucle, beugant, restent de programmes informatiques réduits à néant.
« -N….N…P….T….Pino….Non…Non, Pitié. »
Elle va surement beugé et bouclé ainsi jusqu’à que le dernier grain d’énergie qui l’animait parte. Bon, je m’éloigne rapidement. Je vais dans la direction dans laquelle fuyait l’oiseau a l’origine. Je me retourne un instant, c’est curieux ça, il m’a enregistré et il lui reste assez pour faire des analyses ? Enfin, enregistrer, c’est un bien grand mot, à part ma dernière réponse et seulement quelques mots qu’il a réussis à traiter….
« - N….Non…Pipitié… Créer… Tuer… Crétué… Crée pour tuer…. Guguerre…Pitié, nonnnn…. »
He bin, ce n’est pas glorieux tout ça.

Je pars donc, laissant la chose derrière moi… Finalement, au bout d’un moment, je m’arrête, vérifiant ma blessure bénigne à l’épaule. Cela va, ça saigne déjà presque plus. C’est quoi ce bruit plus loin dans les fourrés et cette respiration paniquée. Bon, je ne cherche pas… Je saute sur le… Ha, visé trop haut. Je fais tomber le môme qui doit avoir quoi ? 10 ans ? Bah. C’est quoi cette tenue façon adepte de Satan ou druide, ça dépend des références ? Yeux verts, cheveux de jade, petit nez, il commence déjà à pleurer. Il met ses bras en avant. Rhaaa ! Arrête de chialer !
« - Nonnnnn !! Pitié, ne faites pas de mal à Lisbeth !! »
Bon, je saute sur son torse, griffe sortie sans aucune forme de pitié. Il bouge un peu, mais pleurer, ça n’aide pas, il répète pitié, de pas lui faire du mal, blablabla… Je plante mes griffes sur son torse, ses vêtements ne peuvent rien, les griffes traversent. Je ne sais pas si ça sera visible avec ses vêtements, mais à la vue de sa respiration, je lui fais un minimum mal.
« - Où est Lisbeth ? »
Question simple… Devrais je me débarrasse de lui ? Vue comment il chiale, il ne semble pas qu’il me sera très utile… Après, je ne me suis pas non assez éloigné de mon autre victime, plus mécanique, donc la possibilité de se débarrasser d’un poids inutile n’est peut-être pas la meilleure des solutions.

Crédits: Namida

Never-Utopia

Mission

Magie bizarre

Lin enfile sa casquette de sanctuari et part avec la suspecte, on voyait qu’elle perdait patience et préférait l’embarquer que de chercher la vraie raison du problème. Il faut dire que la mission c’est de sauver le village, pas de capturer le coupable mais maintenant qu’il y a une sorcière en jeu, nous allons jamais réussir cette affaire sans user de la force, moi ça ne me dérange pas de faire voler quelques dents mais je n’étais pas habilitée à le faire mais Lin oui.

- Allez dépêche de toi de revenir, nous avons un village à évacuer si nécessaire.

Les deux femmes s’envolent, je restais donc avec Santiel et Lavi, c’était tout d’un coup pesant comme ambiance et Santiel finit par s’échapper je ne sais où. Je fais un léger signe de tête à mon félin pour lui dire de suivre discrètement notre ami à quatre pattes pendant que je profite pour discuter avec Lavi. Les roubicots étaient dangereux, il fallait qu’on trouve un endroit en hauteur pour éviter de se faire surprendre, j’invite donc Lavi à me suivre sur un arbre qui nous permet de nous retrouver à plus de trois mètres du sol, nous étions en sécurité en attendant l’arrivée de Lin. Je lui demande alors de me raconter son histoire avec Allen et aussi de son village, c’était un jeune plein de ressources quand on pose les bonnes questions, une vraie piplette même mais il me fit passer le temps agréablement d’ailleurs depuis combien de temps Lin était parti, une quinzaine de minutes non ?

Elle apparaît aussitôt à notre ancienne position, je me jette au sol pour aller la retrouver avec hâte suivi de près par Lavi. Elle jette un regard inquiet au dôme, il recommençait à disparaître, ce n’était pas ce soir que nous allons évacuer tout le village, on manquait encore d’informations. J’attrape alors la feuille que me tends Lin, c’était une fiche sur Lisbeth, toutes les informations nécessaires pour un sanctuari, avec ça, sa capture sera plus facile ou pas…

- Bon, il y une adresse mais ça serait trop facile qu’elle nous attende sagement à son domicile là-bas non ?

Puis j’entendis un bruit, une sorte d’explosion, minime certes mais suffisant pour éveiller ma curiosité, je remarque la silhouette de mon Lorfang qui arrive à tout hâte dans ma direction, je fais un bond et grimpe dessus avec une dextérité nouvelle.

- Je reviens, ça doit être Santiel.

Je pars en quatrième vitesse, j’aperçois le reste d’un combat avec un piaf bleu robotisé démantelé puis je trouve Santiel menaçant un gamin avec ses griffes. Je saute du dos d’Ørkãn et attrape le chat par la peau du cou et le jette dans les buissons.

- Mais ça ne va pas toi ! Agresser un gosse ! Tu veux qu’on est des problèmes ou quoi, nous avons un sanctuari avec nous, Lin ne pourra jamais fermer les yeux sur ça.

Je me retourne vers l’enfant, son t-shirt était lacéré, qu’est-ce qu’il lui a pris à cet je-suis-un-bisounours de chat, comment on va expliquer ça.

- Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de toi, je m’appelle Moana et je suis guérisseur du Sanctuaire.

Je jette un regard noir à Santiel.

- Va chercher nos camarades toi. Ørkãn assure toi qu’il ne fait pas plus de bêtises et dépêchez-vous, je n’aime pas être seule avec les roubicots autour.

J'attrape mon matériel dans la sacoche fixée à la cuisse pour tirer du matériel de premiers secours.

HRP: