Ordre de mission - Chasse à l'assassin.

Paisiblement installé à l'intérieur de la bibliothéque de Cerclon, je tenais entre mes doigts l'un des nombreux ouvrages qui était mit à la disposition du peuple de l'Entre-Monde. Mon indicateur tête haute m'affichait les ensembles de caractère dont je ne connaissais pas la signification, et au fur et à mesure je commençais à comprendre un peu mieux la langue des humains, ce peuple que je n'appréciais guère mais qui à force de le côtoyer m'apparaissait parfois comme un peu plus respectable. De toute évidence, même si ils n'avaient pas les même notions que mon peuple, les humains étaient bel et bien capable de vivre en communauté, et mon titre de Sanctuari ne m'était donc pour l'instant pas si utile que ça si ce n'est pour mener à bien les quêtes que me confiait le Prétorien, quête pour l'instant trop peu nombreuses tellement mon assignation à ce poste était récente. Peut-être attendait-il que je fasse mes preuves sur le terrain et de moi-même avant d'être certain de pouvoir me confier un travail digne de ce nom ? C'était donc la raison de ma présence dans cet endroit que l'on nommait bibliothéque, ce qui faisait une fois de plus resurgir d'ancien souvenir douloureux, ma mâchoire gauche me titillant un peu à cette simple pensée…

Relevant légèrement la tête, il m'était possible de voir le tableau où se trouvait les annonces des missions libres. Je savais déjà laquelle j'allais choisir, mais j'attendais simplement que quelqu'un daigne si intéresser, et pour le moment j'avais vu bon nombre de personnes passer devant sans pour autant la choisir. Il était vrai que cela pouvait être dangereux dans la mesure où quelqu'un avait entreprit d'essayer d'empoisonner non pas un mais bien deux maîtres de miroir, ce qui me prouvait réellement qu'en fin de compte ces individus n'étaient rien de plus que des personnes comme je pouvais en rencontrer dans la rue, mais qu'ils devaient simplement être assez appréciés du peuple et responsable pour que l'on est accepté de leur confier une telle tâche. Mais pour le moment mon regard se soulevait à chaque fois que j'entendais le moindre bruit de pas marteler le sol, et je restais silencieusement assis en regardant à quelle annonce s'intéressait les personnes qui s'approchait du tableau, et je restais généralement déçu : n'y avait-il personne pour avoir assez de cran pour se lancer dans une telle quête ? J'aurais parfaitement pût y aller seul, mais je préférais être certain d'avoir un second point de vu si je devais mener une enquête, et donc en attendant je restais simplement là à lire des ouvrages écrits par des Hommes, laissant les unités de temps défiler.

Ce devait être assez surprenant de voir un individu de ma stature tenir entre ses doigts quelque chose d'aussi insignifiant que ce que les Hommes appellés un « livre », mais j'aimais les quêtes de connaissance, et la seule réelle fausse note dans cette histoire était donc plutôt le fait que j'étais en armure, ce qui montrait clairement qu'en fin de compte je tuais simplement le temps de la manière la plus logique qui soit dans un tel endroit…

Les mains dans les poches, mon blouson noir sur le dos, je me dirigeais vers la grande Bibliothèque de Cerclons. J'y ai déjà fait un saut de temps en temps, pour me trouver des petits boulots de garde du corps ou autre, mais aujourd'hui, j'avoue ne plus avoir besoin de ce genre de job puisque je travaille à temps plein au Sanctuaire des Braves.

Mais comme tous les braves, j'ai besoin de prendre l'air de temps en temps et surtout, j'ai les oreilles qui trainent. En particulier lorsque ça concerne les maîtres du miroir.Hors ces derniers temps, les boss semblent faire régulièrement la une du Canard Boiteux, entre K'ouen qui décime la population des tauracles, Ken qui prend une cuite avec la Dame Mireanwen sans oublier K'an et Tchen qui se fritent en public. Mais ce qui m'a le plus intrigué, c'est véritablement cette histoire comme quoi Ken et et K'ien auraient eu une petite mésaventure, une histoire d'empoisonnement. J'ai donc remis mon vieux blouson en cuir, mon pantalon dans la même matière et j'ai pris la direction de la Bibliothèque pour en apprendre un peu plus là dessus.

Le célèbre "N" semble être un ami proche de la Directrice du Sanctuaire, pas sur que ce soit de même pour la baudruche, mais au moins je pense que si je trouve celui qui a tenté d'éliminer la machine, la Dame en sera ravie et retrouvera un peu le sourire, ce sourire qui se fait tellement rare ces derniers temps.

Un soupire quitte mes lèvres alors que j'entre enfin dans le grand bâtiment, je ne cherche même pas à aller vers le panneau d'affichage, je sais déjà ce que je veux, il ne me reste plus qu'à mettre la main sur la bibliothécaire. La dernière fois que je suis venu, elle n'était pas encore en service et j'avais eu affaire à un intérimaire, cependant, le bureau était toujours le même et je vis le petit robot habitué des lieux s'approcher de moi

«Salut Kip... t'as déjà une inscription pour cette histoire de chasse à l'assassin?»

«Kip... non... kip...»

Toujours aussi peu bavard celui là. Je prends donc un formulaire et commence à remplir le formulaire habituel des missions

Nom: Aulendil
Prénom: Dolhan
Miroir: K'an
Quête: Chasse à l'assassin
Spoiler:

Je soupire doucement avant de poser le formulaire sur le bureau et d'attendre qu'Eva débarque... au moins elle m'inscrira et me préviendra lorsque quelqu'un s'inscrira à ma suite. En attendant, je pourrai toujours commencer mon enquête de mon côté. Soudain je sursaute en voyant une étrange créature... mais comment j'ai fait pour pas la voir avant? Enfin «le» voir... pas possible qu'un engin de cette taille soit une femelle. Je secoue un peu la tête avant d'aller m'assoir sur une chaise, croisant les jambes avant de laisser mes mains derrière ma tête et fermer les yeux en attendant de nouveau... je me demande à quoi elle ressemble cette Eva...

Tout naturellement, mon regard c'était posé sur l'humain lorsqu'il était arrivé, mes yeux cherchant à analyser chacun de ses mouvements, chaque parcelle de son corps, son équipement, tout. Je cherchais plus particulièrement à savoir si il était bien humain ou… autre chose, mais jusque là je ne voyais aucune différence avec ceux que j'avais tué, et ceux avec lesquels je m'étais allié plus tard, non pas par envie, mais bien par nécessité… Alors celui-ci m'apparaissait réellement comme tous les autres, si ce n'est qu'il possédait un équipement de civil, tandis que ceux de mon passé étaient préparés pour le combat, aussi il y avait peu de chance qu'il puisse être mon homme, sauf si éventuellement il possédait un don de sorcellerie comme l'on en voyait souvent au travers de cette dimension. Mais après tout, il était vrai que pour un humain il possédait une musculature respectable, aussi comme je pouvais allègrement douter que l'assassin était autre chose qu'un individu d'une carrure plus ample, cet homme pouvait très bien correspondre.

Mais il ne sembla même pas s'intéresser à m'affichera des missions, aussi je rabaissais la tête sans le quitter des yeux, écoutant ce qu'il disait jusqu'à ce qu'il soit prit d'un sursaut en me voyant, ce qui me fit me lever, refermant l'ouvrage en ayant créé une note sur mon indicateur tête haute pour me souvenir de la page, puis je replaçais l'œuvre là où je l'avais trouvée, entre d'autres livres similaires. Entre temps, il était parti s'asseoir, et je m'approchais donc de sa personne avec une légère appréhension.

Ordre de mission - Chasse à l'assassin. Vadumeedignecopie

« Excusez-moi. » Je me rendais compte que j'interpellais très souvent souvent mes interlocuteurs de la sorte. « J'ai cru vous entendre dire que vous cherchiez à enquêter sur la personne ayant porté atteinte à la vie des maitres des miroirs, et je cherchais justement quelqu'un pour m'accompagner, aussi peut-être seriez-vous intéressé par une éventuelle coopération ? »

Je m'étais, comme de coutume, voulu humble et digne dans mes mots et dans mon allure. L'on disait souvent, chez les humains, que la première impression était celle que l'on gardait des gens, et dans la mesure où j'étais généralement peu rassurant il valait mieux que je n'attire pas trop l'attention par un comportement agressif. De plus, j'avais beau avoir décimé des milliards de vie, je n'aimais pas la violence gratuite, ce qui était peut-être très ironique en soit, et même si il ne s'agissait point d'une excuse, je répondrais que c'était la guerre…

Pour le moment je regardais de bas en haut cet homme, ne sachant pas encore si il était le genre respectable ou bien détestable, et comme je n'avais aucune culture en ce qui concernait la tenue vestimentaire des humains, je pouvais difficilement juger celui-ci sur ce point. Je savais juste qu'il n'avait pas les allures d'un militaire avec ses cheveux longs, mais ce détail mit à part, sa stature pouvait correspondre. De toute évidence j'en saurais plus si nous devions nous entendre pour cette mission…

Alors que je commençais légèrement à somnoler, une musique assez entrainante dans la tête, j'entendis une voix m'interpeler, espérant quand même qu'il ne s'agissait pas d'Eva - il serait vraiment dommage qu'une femme puisse avoir une telle voix - je me risquais à ouvrir un œil pour voir qu'il s'agissait du grand... enfin du grand que j'avais vu plus tôt. Visiblement, il était intéressé par la recherche de l'assassin également, chose qui m'intrigue un peu car je le voyais quand même plus partir à la chasse aux dragons ou autres créatures gargantuesques avec une taille pareille.

Malgré tout, il est armé, peut être fait-il partie des sanctuary? Ça expliquerait qu'il cherche à mettre la main sur un assassin recherché par les Maîtres eux-mêmes, quoi de mieux pour gravir les échelons et obtenir une bonne prime en conséquence. Ça doit pas être facile tous les jours de bosser pour le prétorien.

Je me lève, et même debout je dois encore lever la tête pour le regarder, mais il est immense ce;;; type?
Je tends ma main et affiche un large sourire, on s'en fout de la tête qu'il a, il parle plutôt bien, ça me change des gros loubards qui cherchaient à entrer de force en boite!

«Salut! Oui, disons que j'ai entendu parler de cette histoire, et disons que je pense que les maîtres ont suffisamment de soucis en ce moment, entre l'arrivée des Dieux et les catastrophes sur Entre-Monde, pour avoir en plus à se soucier d'un abruti qui cherche à les empoisonner... surtout qu'il n'a pas l'air très doué dans son domaine, et comme je dis, les idiots peuvent être parfois plus dangereux que les intellectuels, car on ne peut jamais prévoir les conneries qu'ils vont faire!»

Je passe ma main libre dans mes cheveux dans un geste machinal, souriant toujours au colosse avant de pencher la tête sur le côté

«Dis donc, t'es vachement barraqué! Dolhan Aulendil! C'est moi» je m'étais désigné du doigt, c'est peut être con, mais au cas où je préfère préciser «je travaille à la sécurité du Sanctuaire des Braves, mais là j'ai quelques jours de repos alors comme j'aime pas rester à ne rien faire, je me suis dit que j'allais me renseigner sur cette histoire de tentative d'assassinat!»

En attendant qu'il se présente, je l'examine un peu; En tout cas, niveau mission d'infiltration, ça risque d'être raté, c'est pas comme si ce mec passait facilement inaperçu... mais au moins, je doute qu'on s'amuse à me chercher des noises s'il est dans le coin, même si je sais très bien me défendre moi même. Je ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille pointue avant de hocher la tête

«Et je serais ravi de coopérer avec toi»

Je viens de me rendre compte que je l'ai tutoyé tout de suite. C'est pas trop mon genre d'habitude, mais je sais, même s'il a un côté un peu... effrayant, je lui trouve une bonne tête moi!

Depuis que je suis dans l'Entre-Monde mes pas ne m'ont jamais mené à rencontrer des gens pour qui la vie de famille serait le pied et la paix un joyau pour le bonheur. Sauf une personne. Pas la peine de la mentionner, ce n'est que l'exemple qui confirme la règle : les gens ne savent s'entendre qu'à condition de se trouver un ennemi commun.
À partir de là ça peut devenir très facile de comprendre cette étonnante société cohérente tout en étant totalement hétérogène.

Le livre de comptabilité sous le bras, une petite machine dans l'autre, j'approchais l'étonnant duo. Le grand, un peu étrange (et sur l'échelle des trucs étranges il n'est pas en tête mais il a un bon niveau) il me rappelle quelqu'un, je suis certaine de l'avoir déjà vu ici. L'autre... C'est vraiment une bonne question. Un elfe, c'est passe-partout un elfe, on en voit un et on les a tous vu... Ou presque. Je suis sûre de ne l'avoir jamais vu dans mon hall.

-Messieurs, petit moment d'hésitation intérieure, ce sont tous les deux des mâles, n'est-ce-pas ? Que puis-je pour vous ?

Question hautement rhétorique, ils viennent sûrement pour une mission, ou faire des recherches pour une mission, ou peut-être m'étonneront-ils en mettant en commande des livres ?
Banko ! Kip m'apporte l'ordre de mission. Je baisse les yeux dessus pour y lire les choses intéressantes.

-Dolhan, dis-je à l'elfe, je vais vous chercher le paquetage, vous aussi vous prenez cette mission ? Je n'avais pas besoin de pivoter pour voir l'autre aventurier.

Qu'il me le dise tout de suite, on gagnera du temps.

« Barraqué » était un terme qu'il m'était déjà arrivé d'entendre par le passé mais dont je n'étais pas certain de la définition, mais cela ne semblait pas être une insulte au vue de l'intonation qu'il avait employé pour utiliser ce mot. Dans tous les cas, il y avait bien une chose que je n'avais point vue au premier coup d'œil vis-à-vis de ce Dolhan Aulendil : il était loquace, et pas des moindres. Peut-être aimait-il simplement parler, et en soit cela n'était pas vraiment un problème tant qu'il ne gênerait pas notre discrétion une fois la mission débutée. Ou bien peut-être comblait-il l'absence de conversation qu'il n'avait pas pût avoir avec l'étrange machine. C'était là deux excellentes interrogations auxquels je ne m'intéressais pas vraiment pour l'instant, préférant tout bonnement m'avancer d'un léger pas pour pouvoir le saluer d'une poigne de main comme aime à le faire les Humains.

Toutefois, j'étais rapidement interrompu dans mon geste par l'intervention d'une humaine. Celle-ci semblait être la gérante de cet endroit, car à peine nous avait-elle interpellés qu'elle nous demandait ce qu'elle pourrait faire pour nous. Pour ma part, je m'attarde quelques instants sur l'ouvrage qu'elle détient entre ses mains, essayant de lire ce qu'il s'y trouvait afin de m'assurer que ma compréhension de cette langue soit correct.

Ordre de mission - Chasse à l'assassin. Vadumeeneutrecopie

« Compta… bilité… ? » Murmurais-je faiblement, ce qui créait une vibration étrange au vue de la voix rauque que je possédais naturellement. Je levais alors la tête, ne sachant pas réellement de quoi il pouvait s'agir, mais j'étais certain de ce que je pouvais répondre à sa question. « 'Vadumee ▬ou 'Vadum▬ Sanctuari. Je suis effectivement là pour cette mission moi aussi. »

J'avais préféré ne pas donner mon nom entier par mesure de sécurité pour le moment. Dans la mesure où ce Dolhan Aulendil était assez loquace, je ne préférais pas prendre le risque qu'il puisse m'appeler par mon prénom, ce qui aurait été une insulte vis-à-vis du peuple auquel j'appartenais, bien qu'il n'en aurait pas eu conscience. Je préférais donc lui éviter des ennuis, car je ne savais pas jusqu'où les chaînes de mon animosité me permettaient de tenir, bien qu'il y avait longtemps que je n'avais plus aucun entrain à déclencher de moi-même les conflits.

Bon, ben c'est pas gagné. Niveau discrétion on va avoir un peu de mal à passer inaperçu, mais au moins il impressionnera les gens que nous allons questionner. Faudra juste qu'il évite de mentionner qu'il est un sanctuari, du moins pas tout de suite sinon les langues vont se souder aussi vite que si on les y collait sur un pain de glace.

Je me tourne vers Éva pour hocher simplement la tête, pas mal mais un peu trop fermée à mon goût. Le genre de femme qu'il ne faut pas chercher à séduire car elle n'a pas que ça à faire ou simplement qu'elle n'en a pas envie. Une femme indépendante comme j'aime à les appeler.

«Bon et bien nous prenons bien cette mission à deux. Je doute que nous ayons besoin d'une personne supplémentaire, ça ne serait pas très dicret»

Déjà que niveau discrétion... mon regard se porte sur l'alien, et je lui souris sincèrement... Vadum' hein? Sympa comme nom. Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre que la dame nous donne le nécessaire et on pourra filer. L'avantage, c'est qu'on reste dans Cerclon, pas besoin de chercher midi à quatorze heures pour le transport...

-Okay, finissez de remplir le formulaire, je reviens dans un instant.

Aussitôt dit...
Je trouvais le compartiment, récupérais, corde, bâillon et le kit anti-poison. Leur mission avait l'air amusante rien qu'à voir les outils qu'on leur proposait ! Ils ont raflé le gros lot, en espérant qu'ils ne finissent pas dans une boite à leur retour. Perdre des aventuriers c'est toujours embêtant, on nous demande une enquête interne pour savoir comment ils sont morts, si c'est la mission qui a eu une conclusion désastreuse ou si c'est autre chose...
Aussitôt fait. Je revenais et déposais le tout sur le comptoir.

-Bien, soyez prudents et revenez me voir dès que vous aurez terminé pour obtenir votre prime !

Sur ce, je récupérais ma fiche d'inscription et entreprenait déjà de finir l'inscription sur le réseau informatique. Ken sera ravi d'apprendre que bientôt son assassin sera dans la jolie caserne du prétorien. Si tout se passe bien...

J'étais en train de me demander pourquoi ce Dolhan avait-il parlé de discrétion ? Avait-il des préjugés quand au fait que j'étais qualifiable de mastodonte, et donc qu'il était difficilement imaginable que je puisse me dissimuler dans le décor ? Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir à ce propos, mais je serais amplement capable de lui prouver le contraire une fois sur le terrain, car je doutais d'ailleurs qu'il est reçu une formation d'assassin contrairement à moi qui avait fait parti des troupes d'opération spéciale de l'armée Sangheili. J'étais un militaire avant d'être un Sanctuari, et je savais donc me montrer discret afin de ne pas me retrouver en mauvaise posture une fois sur le champ de bataille… et si le terrain de jeu serait Cerclon tout entier, je n'aurais donc aucun problème pour me dissimuler dans un quartier entier. Bien entendu, je regrettais le camouflage optique que j'avais avant de rejoindre l'Entre-Monde, mais cela n'était qu'une amélioration technologique pour accroitre mes capacités et me rendre plus efficace, je n'en étais donc pas dépendant non plus.

Pour l'heure, je saisissais le formulaire, mon indicateur tête haute faisant défiler les caractères en les traduisant une nouvelle fois afin que je puisse les comprendres.

///Ordre de mission//Chasse à l'assassin///
//Description et contraintes//
/Dernièrement, Neythen N. maître de Ken et Hilde Branth maître de K'ien ont reçu tous deux une lettre empoisonnée ! Fort heureusement les dégâts ont été limités à une plante verte défraîchie chez K'ien et à un accès de mauvaise humeur chez Ken (mais ça, lettre empoisonnée ou pas celui-là...). Puis, suite à ces deux missives, nos deux charmants compagnons se sont retrouvés enfermés dans une « bulle spaciale » durant quelques heures, manquant de s'étriper l'un l'autre au bout d'à peine deux secondes trois quart. Le meurtre aurait pu être parfait s'il y avait eu meurtre (bien que d'après certains témoins, ce ne soit pas passé bien loin), mais voilà, l'assassin mystérieux a encore une fois manqué de chance. Votre mission, si vous l'acceptez, est de mettre la main sur cet individu qui en veut aux maîtres de Ken et de K'ien et de le ramener à la caserne. D'après nos renseignements, il déambulerait quelque part à Cerclon. Maître N. ajoute en post-it : « vous sentez pas obligés d'le ram'ner en bon état »/
//Objets fournis//
/Un kit antipoison composé d'herbes, de champignons, de flacons au contenu étrange et de seringues flipantes + une corde et un bâillon/

//Récompense// /15 pims par personne/

…

//Confirmez identité// /Rtas 'Vadumee/
//Confirmez miroir// /K'ouen/
//Confirmez validation// /Confirmé/

Je recopais alors les caractères que mon indicateur tête haute m'avait désigné, ce qui permettais donc de terminer en bonne et due forme l'acceptation de cette mission. Et déjà revenait la bibliothécaire, signe que la mission allait pouvoir débuter. Personnellement, je me sentais déjà prêt, probablement car je l'avais toujours été de toute manière, que j'étais toujours aux aguets quelque soit ce qui m'entoure. Je laissais donc me regarder se diriger sur mon nouveau coéquipier, me demandant si lui serait prêt. Je l'espérais…

La suite ici

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