Lendemains de détente [PV Wergeld]
Jeu 4 Juin - 15:35
[<= Ordae, la taverne]
Après avoir laissé Ayame ramener Wergeld à la maison, je rentrais également, passant au passage par la quincaillerie à côté de la forge pour voir si quelqu'un était passé en mon absence. Le vieux me répondant que non, j'ouvrais de nouveau en grand les portes, il n'était pas très tard et j'avais encore du travail à finir. Je récupérais le tissu que j'avais posé sur le coffre derrière le comptoir avant de partir avec Wergeld et enroulais son épée dedans, puis me dirigeait dans un coin sombre afin de la déposer à l'abri. Je n'était pas saoul, contrairement aux trois autres avec qui j'avais passé une partie de l'après-midi, même si j'avais quand même bu pas mal de verres, contrairement à nos deux tricheurs, je n'en buvais qu'un sur deux, j'étais donc parfaitement en état de continuer à travailler.
Je m'attelais donc à l'aiguisage de la lame. Au bout de quelques heures, je me relevais de la meule et fis tourner la lame autour de moi, elle émit un son timide, je fronçais un sourcil et recommençais à l'aiguiser. Au bout de cette deuxième tentative, l'arme que je tenais entre mes mains me fit entendre son doux chant. J'entendais des exclamations surprise à l'entrée et levant les yeux, je remarquais une bande de gamins qui s'était regroupé devant ma porte afin d'entendre le chant de l'acier. Je discutais quelques instants avec eux, puis vu l'heure avancée de la nuit, décidais d'aller me coucher afin de pouvoir me lever de bonne heure le lendemain pour commencer à travailler sur l'épée de Wergeld.
Le lendemain, j'attaquais l'épée à l'aube, passant toute la journée et une partie de la soirée, à frapper l'acier de la lourde lame, le travail exigé n'était pas si difficile mais la manœuvre était rendue ardue par la taille de l'arme. Je m'extasiais devant la facilité avec laquelle le maitre du miroir maniait cette arme, puis eus un rire au dernier souvenir que j'avais du jeune homme, à moitié avachi sur sa chaise et Ayame mort de rire à ses côté, j'espérais quand même que ces deux là soient bien rentrés...
Il n'y eut aucun nouveau client pendant cette journée, je pus donc me consacrer entièrement sur le travail qui me fut demandé. Le seul moment où je me levais de mon œuvre fut lorsque mon client vint récupérer l'arme sur laquelle je travaillais la veille, il semblait hautement satisfait du travail effectué et s'émerveilla de longues minutes sur le chant que produisait à présent son arme. Puis régla sa commande d'un air heureux et une fois qu'il fut reparti je retournais à mon travail.
Le soir, je passais quand même à la taverne afin de me renseigner sur l'état d'Eleyn, il n'était pas très frais lorsque je l'avais quitté la veille. Il passa un bon moment à râler, et le patron me signala qu'il s'était plaint d'une migraine atroce toute la journée, ce qui me fit rire pendant un bon moment, rire qui redoublait d'intensité à chaque "moins fort ! Tu me files mal au crane..." grognon du travesti. Il allait en entendre parler pendant un moment, mais je ne pense pas qu'il s'amuse de nouveau à tricher contre moi, ça devait lui servir de leçon !
Le surlendemain, à l'aube j'attaquais la garde de l'épée de Wergeld, il n'y avait qu'à refaire le cuir, ce serait rapide. Je partis donc refaire des réserves de bandes de cuir puis m'attelais au travail. Il ne me fallut pas longtemps, la garde étant courte, pour la rendre à nouveau comme neuve.
Puis m'installais à la meule afin de commencer à l'aiguiser pour qu'elle nous fasse entendre son chant. J'attendais ce moment avec impatience ! Je savais qu'il me faudrait plusieurs heures de travail avant qu'elle ne daigne nous faire entendre sa "voix", mais je savais également que celui-ci serait magnifique !
Je n'avais pas encore terminé que je levais les yeux vers l'entrée de la forge. Un sourire me vint aux lèvres et je me levais afin de saluer mon visiteur.
Après avoir laissé Ayame ramener Wergeld à la maison, je rentrais également, passant au passage par la quincaillerie à côté de la forge pour voir si quelqu'un était passé en mon absence. Le vieux me répondant que non, j'ouvrais de nouveau en grand les portes, il n'était pas très tard et j'avais encore du travail à finir. Je récupérais le tissu que j'avais posé sur le coffre derrière le comptoir avant de partir avec Wergeld et enroulais son épée dedans, puis me dirigeait dans un coin sombre afin de la déposer à l'abri. Je n'était pas saoul, contrairement aux trois autres avec qui j'avais passé une partie de l'après-midi, même si j'avais quand même bu pas mal de verres, contrairement à nos deux tricheurs, je n'en buvais qu'un sur deux, j'étais donc parfaitement en état de continuer à travailler.
Je m'attelais donc à l'aiguisage de la lame. Au bout de quelques heures, je me relevais de la meule et fis tourner la lame autour de moi, elle émit un son timide, je fronçais un sourcil et recommençais à l'aiguiser. Au bout de cette deuxième tentative, l'arme que je tenais entre mes mains me fit entendre son doux chant. J'entendais des exclamations surprise à l'entrée et levant les yeux, je remarquais une bande de gamins qui s'était regroupé devant ma porte afin d'entendre le chant de l'acier. Je discutais quelques instants avec eux, puis vu l'heure avancée de la nuit, décidais d'aller me coucher afin de pouvoir me lever de bonne heure le lendemain pour commencer à travailler sur l'épée de Wergeld.
Le lendemain, j'attaquais l'épée à l'aube, passant toute la journée et une partie de la soirée, à frapper l'acier de la lourde lame, le travail exigé n'était pas si difficile mais la manœuvre était rendue ardue par la taille de l'arme. Je m'extasiais devant la facilité avec laquelle le maitre du miroir maniait cette arme, puis eus un rire au dernier souvenir que j'avais du jeune homme, à moitié avachi sur sa chaise et Ayame mort de rire à ses côté, j'espérais quand même que ces deux là soient bien rentrés...
Il n'y eut aucun nouveau client pendant cette journée, je pus donc me consacrer entièrement sur le travail qui me fut demandé. Le seul moment où je me levais de mon œuvre fut lorsque mon client vint récupérer l'arme sur laquelle je travaillais la veille, il semblait hautement satisfait du travail effectué et s'émerveilla de longues minutes sur le chant que produisait à présent son arme. Puis régla sa commande d'un air heureux et une fois qu'il fut reparti je retournais à mon travail.
Le soir, je passais quand même à la taverne afin de me renseigner sur l'état d'Eleyn, il n'était pas très frais lorsque je l'avais quitté la veille. Il passa un bon moment à râler, et le patron me signala qu'il s'était plaint d'une migraine atroce toute la journée, ce qui me fit rire pendant un bon moment, rire qui redoublait d'intensité à chaque "moins fort ! Tu me files mal au crane..." grognon du travesti. Il allait en entendre parler pendant un moment, mais je ne pense pas qu'il s'amuse de nouveau à tricher contre moi, ça devait lui servir de leçon !
Le surlendemain, à l'aube j'attaquais la garde de l'épée de Wergeld, il n'y avait qu'à refaire le cuir, ce serait rapide. Je partis donc refaire des réserves de bandes de cuir puis m'attelais au travail. Il ne me fallut pas longtemps, la garde étant courte, pour la rendre à nouveau comme neuve.
Puis m'installais à la meule afin de commencer à l'aiguiser pour qu'elle nous fasse entendre son chant. J'attendais ce moment avec impatience ! Je savais qu'il me faudrait plusieurs heures de travail avant qu'elle ne daigne nous faire entendre sa "voix", mais je savais également que celui-ci serait magnifique !
Je n'avais pas encore terminé que je levais les yeux vers l'entrée de la forge. Un sourire me vint aux lèvres et je me levais afin de saluer mon visiteur.
- Caël
- Suivi :
Titre : Artisan
Race : Humain
Messages : 360
Titre débile : Le Forgeron qui boit plus vite que l'ombre de Wu ^^
Re: Lendemains de détente [rp clos]
Jeu 4 Juin - 17:01
[hrp : je pense qu'Ayame sera une sorte de PNJ que je jouerai comme un PJ secondaire, faut que je prépare sa fiche *o* sinon, si je pige bien on est le surlendemain de la beuverie ... S'trop sérieux tout ça]
Ayame et moi-même nous sommes réveillés presque en même temps, je crois que les ronflements de l'un ont réveillé l'autre. Et si Ayame se leva tout frais... Ou du moins assez en forme pour profiter des privilèges d'une salle de bain quasi-luxueuse, s'en était différent de moi. Je mis une heure à sortir de sous mes draps, ma paume tenant mon front comme s'il allait se briser dans la seconde. Et mon gardien sifflotait dans sa bonne humeur, tant et si bien que je lui envoyais avec force les verres, boites, coussins et autres objets assez légers et assez fragiles pour que leur explosion contre le mur d'en face ne me fasse pas vraiment peur... Je ne contrôlais rien, pas même les insultes qui fusaient.
Une domestique voulue me faire examiner par un médecin, je la congédiais sans ménagement la secouant presque, j'aurai voulu faire de même avec l'elfe, lui flanquer quelques coups de pieds dans le derrière et le faire déguerpire de ma chambre. Mais comme il le disait si bien après chacun de mes jurons "Tu as trop besoin de moi pour me virer". J'aurais voulu lui répondre "ou pas" mais c'était faux, il le savait et surtout je savais qu'en dehors de gros mots mon cerveau était incapable de réfléchir à d'autres expression.
J'espérais rester enfermer à l'ombre de la pièce toute la journée jusqu'à la fin de la migraine tenace... J'ai failli oublier qu'Ayame s'assurait que je sois toujours présent dans mon "domaine"... Même si en ville ce domaine n'est qu'une île... Il me tira hors de la chambre à grand renfort de promesses douteuses et menaçantes. J'ai donc passé la journée un index contre une tempe à écouter bavasser les dignitaires du coin qui espéraient, eux, profiter de la jeunesse du nouveau maître. (Inutile de préciser que l'archer se marrait à n'en plus finir dans le dos des riches idiots qui arrivaient à la chaine).
J'autorisais une culture proche d'un marais, et qui nécessitait ce marais... Spécifiant que je n'étais nullement responsable des alligators dans la zone et que le propriétaire ne pourra s'en prendre qu'à lui-même si l'un des bestiaux lui cause du tort (j'ai essayé de le dissuader, lui expliquant qu'on ne demande des dommages et intérêts à un alligators en cas de dégâts... il insistait sur les riches ressources de la zone qu'il voulait que je lui loue) Papiers signés, des gens d'académie inspectèrent les documents et en fin de journée je pus disparaitre de la bâtisse sans qu'Ayame ne râle.
C'est moi qui râlait, sur la lenteur de l'archer, nous venions de quitter la ville, évidemment nous restions aux alentours, sans arme je préférais éviter de m'enfoncer dans les campagnes. De loin, la ville n'était pas si laide, de loin elle semblait paisible et dans le soleil couchant elle était presque belle. Ce soir là j'en oubliais presque mes maux de têtes et admirais le spectacle dans le silence de mon gardien adossé à un arbre à quelques mètres de là. Il me jaugeait comme il le faisait toujours. De son oeil unique, l'iris bleu dardait sur moi la longue réflexion qu'il se faisait de son "petit protégé"... Je soupirais, me relevais de mon poste d'observation et le rejoignis un galet dans la main.
Il leva son sourcil dans une interrogation muette, la pierre fusa de ma main, mon geste à peine esquissé suffisait à donner la force que je désirais à mon projectile, Ayame s'écarta juste à temps pour que l'arbre pris le galet à sa place, la pierre écrasa le bois dans un craquement sinistre et retomba sur le sol sans vie.
-T'es fou !
-Non, je voulais voir...
-Si mon crâne était aussi solide que ce galet ?
-Non, si tu étais concentré sur moi ou sur autre chose.
-Et si j'avais pensé à autre chose ?
-Tu serais aveugle... ou pire.
Il rit jaune, je savais... Non, nous savions tous les deux que ce galet ne lui était pas destiné, je n'étais pas fou pour abîmer mon allié sur K'ouen, mon ami en dehors de la ville. Et il partit d'un rire... Un rire qui lui donnait l'air sage, du genre à lui donner l'apparence d'une vieille personne. Il me traita de gosse... Et se prit une bordée d'insultes similaires à celles du matin. Comme quoi, on se refait pas.
Le lendemain matin, le soleil déjà haut dans le ciel taquinait ma bonne humeur de la chaleur déjà élevée dans le quartier médiéval. L'épaule contre le même coin de mur quelques jours avant je marmonnais dans ma barbe. J'avais presque honte de mon comportement deux jours avant, mais je n'avais pas été si spectaculaire que ça, la journée s'était bien passée... Reprenant un peu de confiance, j'abandonnais l'archer qui m'attendais à deux maisons de là, l'air sérieux avec les deux autres gardes postés de part et d'autre de la rue. Je traversais et bousculais presque quelques gamins entassés devant la forge. L'un deux leva les yeux sur moi, il avait la bouche en rond dans un "oh!" surpris, un mouvement de tête pour m'excuser de passer en force le groupement de marmots et je me postais dans l'entrée de la forge.
Cette fois-ci, le forgeron me repéra assez vite, le sourire qu'il eut me voyant confirma mes soupçons... lui, il se souvenait parfaitement de moi deux jours avant. Certes mes souvenirs étaient bons aussi, mais j'avais sûrement plus de raisons que lui d'espérer qu'il ne mentionne pas mes déboires qui avaient déjà dues faire le tour de la ville.
-Yo.
Le saluant je baissais la tête pour que mes yeux apparaissent au dessus de mes lunettes.
[flemme de relire je suppose que c'est blindé de fautes préviens-moi si ça te dérange]
Ayame et moi-même nous sommes réveillés presque en même temps, je crois que les ronflements de l'un ont réveillé l'autre. Et si Ayame se leva tout frais... Ou du moins assez en forme pour profiter des privilèges d'une salle de bain quasi-luxueuse, s'en était différent de moi. Je mis une heure à sortir de sous mes draps, ma paume tenant mon front comme s'il allait se briser dans la seconde. Et mon gardien sifflotait dans sa bonne humeur, tant et si bien que je lui envoyais avec force les verres, boites, coussins et autres objets assez légers et assez fragiles pour que leur explosion contre le mur d'en face ne me fasse pas vraiment peur... Je ne contrôlais rien, pas même les insultes qui fusaient.
Une domestique voulue me faire examiner par un médecin, je la congédiais sans ménagement la secouant presque, j'aurai voulu faire de même avec l'elfe, lui flanquer quelques coups de pieds dans le derrière et le faire déguerpire de ma chambre. Mais comme il le disait si bien après chacun de mes jurons "Tu as trop besoin de moi pour me virer". J'aurais voulu lui répondre "ou pas" mais c'était faux, il le savait et surtout je savais qu'en dehors de gros mots mon cerveau était incapable de réfléchir à d'autres expression.
J'espérais rester enfermer à l'ombre de la pièce toute la journée jusqu'à la fin de la migraine tenace... J'ai failli oublier qu'Ayame s'assurait que je sois toujours présent dans mon "domaine"... Même si en ville ce domaine n'est qu'une île... Il me tira hors de la chambre à grand renfort de promesses douteuses et menaçantes. J'ai donc passé la journée un index contre une tempe à écouter bavasser les dignitaires du coin qui espéraient, eux, profiter de la jeunesse du nouveau maître. (Inutile de préciser que l'archer se marrait à n'en plus finir dans le dos des riches idiots qui arrivaient à la chaine).
J'autorisais une culture proche d'un marais, et qui nécessitait ce marais... Spécifiant que je n'étais nullement responsable des alligators dans la zone et que le propriétaire ne pourra s'en prendre qu'à lui-même si l'un des bestiaux lui cause du tort (j'ai essayé de le dissuader, lui expliquant qu'on ne demande des dommages et intérêts à un alligators en cas de dégâts... il insistait sur les riches ressources de la zone qu'il voulait que je lui loue) Papiers signés, des gens d'académie inspectèrent les documents et en fin de journée je pus disparaitre de la bâtisse sans qu'Ayame ne râle.
C'est moi qui râlait, sur la lenteur de l'archer, nous venions de quitter la ville, évidemment nous restions aux alentours, sans arme je préférais éviter de m'enfoncer dans les campagnes. De loin, la ville n'était pas si laide, de loin elle semblait paisible et dans le soleil couchant elle était presque belle. Ce soir là j'en oubliais presque mes maux de têtes et admirais le spectacle dans le silence de mon gardien adossé à un arbre à quelques mètres de là. Il me jaugeait comme il le faisait toujours. De son oeil unique, l'iris bleu dardait sur moi la longue réflexion qu'il se faisait de son "petit protégé"... Je soupirais, me relevais de mon poste d'observation et le rejoignis un galet dans la main.
Il leva son sourcil dans une interrogation muette, la pierre fusa de ma main, mon geste à peine esquissé suffisait à donner la force que je désirais à mon projectile, Ayame s'écarta juste à temps pour que l'arbre pris le galet à sa place, la pierre écrasa le bois dans un craquement sinistre et retomba sur le sol sans vie.
-T'es fou !
-Non, je voulais voir...
-Si mon crâne était aussi solide que ce galet ?
-Non, si tu étais concentré sur moi ou sur autre chose.
-Et si j'avais pensé à autre chose ?
-Tu serais aveugle... ou pire.
Il rit jaune, je savais... Non, nous savions tous les deux que ce galet ne lui était pas destiné, je n'étais pas fou pour abîmer mon allié sur K'ouen, mon ami en dehors de la ville. Et il partit d'un rire... Un rire qui lui donnait l'air sage, du genre à lui donner l'apparence d'une vieille personne. Il me traita de gosse... Et se prit une bordée d'insultes similaires à celles du matin. Comme quoi, on se refait pas.
Le lendemain matin, le soleil déjà haut dans le ciel taquinait ma bonne humeur de la chaleur déjà élevée dans le quartier médiéval. L'épaule contre le même coin de mur quelques jours avant je marmonnais dans ma barbe. J'avais presque honte de mon comportement deux jours avant, mais je n'avais pas été si spectaculaire que ça, la journée s'était bien passée... Reprenant un peu de confiance, j'abandonnais l'archer qui m'attendais à deux maisons de là, l'air sérieux avec les deux autres gardes postés de part et d'autre de la rue. Je traversais et bousculais presque quelques gamins entassés devant la forge. L'un deux leva les yeux sur moi, il avait la bouche en rond dans un "oh!" surpris, un mouvement de tête pour m'excuser de passer en force le groupement de marmots et je me postais dans l'entrée de la forge.
Cette fois-ci, le forgeron me repéra assez vite, le sourire qu'il eut me voyant confirma mes soupçons... lui, il se souvenait parfaitement de moi deux jours avant. Certes mes souvenirs étaient bons aussi, mais j'avais sûrement plus de raisons que lui d'espérer qu'il ne mentionne pas mes déboires qui avaient déjà dues faire le tour de la ville.
-Yo.
Le saluant je baissais la tête pour que mes yeux apparaissent au dessus de mes lunettes.
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- Wergeld
- Admin | Maitre du Miroir
- Avatar © : A.Baille
Suivi :
Titre : Optimus - Noble, Héros, Voyageur, Artisan, Acolyte, Perçant, Precision, Fashion, Bling-Bling, Make-Up, Rockstar, Voleur, Tchi, Daya, Titan, Abracadabra, Arcturi, Cir
Race : Humain mutant
Statut : Maitre du miroir K'ouen/ Quartier : La zone extérieure
Notes : Taranis : monture Cabow
Heimdall : familier Loup Cyber
Soare : familier panthère
Mornir : Cyliong
Messages : 14152
Titre débile : Wu, Wuzord
Re: Lendemains de détente [rp clos]
Jeu 4 Juin - 18:25
[hrp : Je pense qu'Eleyn restera un pnj, vu que ce n'est pas une taverne officielle, mais un bouiboui dans un coin paumé du quartier ! (du moins pour l'instant xD) Bah ! Je me voyais mal me taper un délire tout seul dans ma forge comme un con, j'attendais que tu sois là pour commencer à te vanner !! xDDDD (si ta réputation a volé en éclat, je tiens à conserver la mienne encore un peu !! xD) T'inquiète pas pour les fautes, j'ai même pas fait attention, elles devaient pas sauter aux yeux si y en avait...]
J'éclatais de rire à la façon dont Wergeld dégagea les gosses qui avaient de nouveau monté le camp devant ma forge, dans l'espoir sûrement d'entendre le chant de son arme. Ils venaient souvent ces derniers temps, je me mis presque à penser que peut-être l'un d'eux serait assez intéressé pour devenir mon apprenti plus tard...
Je me dirigeais vers Wergeld en souriant, l'invitant à entrer.
- Bonjour ! Entrez ! Entrez !
Puis je contournais le comptoir avant de pousser dehors toute la marmaille qui avait suivit. Cette action fut saluée par bon nombre de protestations, comme comme quoi ils voulaient entendre l'épée chanter comme avant-hier. Je me résignais et les laissais faire, après tout ils ne faisaient pas de mal, et puis je savais que leur parents préféraient qu'ils soit ici, plutôt que dans la rue à faire des bêtises.
Je me tournais vers la rue et haussa un peu la voix.
- Bonjour Ayame !
Je ne savais pas s'il était assez proche pour m'avoir entendu mais je me doutais qu'il ne devait pas être loin... Sinon, au pire, je passerai pour un fou qui parlait tout seul. En tout cas les gamins me regardaient avec de grands yeux ronds...
Je me tournais de nouveau vers le maitre du miroir avec un grand sourire narquois cette fois et un clin d'oeil.
- Alors, le réveil ? Pas trop difficile ? Je suis passé voir Eleyn hier soir et il m'a dit, je cite "Dis à ses deux là que je ne veux plus les voir s'approcher de moi à moins de trois mètres !" le tout avec une tête de déterré et une migraine carabinée !
J'éclatais à nouveau de rire à ces paroles et refis le tour du comptoir pour retourner à l'intérieur. Je me penchais vers le coffre à mes pieds et posa sur le comptoir des cadeaux que m'avaient offerts les parents de certains des gosses qui envahissaient ma forge, en remerciement pour le fait que je les occupais à autre choses qu'à faire des âneries, des bonbons pour les petits qui se jetèrent dessus avec de grands cris et des pâtisseries faites maison pour Wergeld à qui je tendis le panier et moi-même. Puis une fois la distribution de sucreries effectuée et tous les marmots avec la bouche pleine, je me tournais de nouveau vers le maitre du miroir.
- J'ai presque fini l'aiguisage, encore un peu de travail sur la lame et elle pourra chanter. Donc, si vous voulez bien m'excuser...
La première phrase fut saluée par des cris de joie des gamins. Je me dirigeais de nouveau vers la meule à aiguiser et repris mon travail là où je l'avais laissé. Au bout de quelques minutes, je me relevais et fis tourner l'épée autour de moi, un sifflement timide retenti. Les gamins retenaient leur souffle et fixaient la lame avec une attente impatiente, la forge était très calme pour une fois, malgré leur présence.
Je me remis à travailler sur la lame, la faisant aller et venir sur la pierre à aiguiser devant moi avec des gestes précis répétés jour après jour. Puis me relevant une nouvelle fois, je refis le même mouvement de bras et cette fois-ci elle se mit enfin à chanter. Comme je l'avais imaginé sa "voix" était claire et très agréable à entendre. Je me redressais avec un sourire satisfait et retourna au comptoir afin de la poser dessus.
- Et voilà ! Elle est comme neuve ! Désolé pour l'attente...
[J'ai relu en diagonale aussi... Ça doit valoir guère mieux niveau fautes.... Tu parles d'une bande de feignasses...]
J'éclatais de rire à la façon dont Wergeld dégagea les gosses qui avaient de nouveau monté le camp devant ma forge, dans l'espoir sûrement d'entendre le chant de son arme. Ils venaient souvent ces derniers temps, je me mis presque à penser que peut-être l'un d'eux serait assez intéressé pour devenir mon apprenti plus tard...
Je me dirigeais vers Wergeld en souriant, l'invitant à entrer.
- Bonjour ! Entrez ! Entrez !
Puis je contournais le comptoir avant de pousser dehors toute la marmaille qui avait suivit. Cette action fut saluée par bon nombre de protestations, comme comme quoi ils voulaient entendre l'épée chanter comme avant-hier. Je me résignais et les laissais faire, après tout ils ne faisaient pas de mal, et puis je savais que leur parents préféraient qu'ils soit ici, plutôt que dans la rue à faire des bêtises.
Je me tournais vers la rue et haussa un peu la voix.
- Bonjour Ayame !
Je ne savais pas s'il était assez proche pour m'avoir entendu mais je me doutais qu'il ne devait pas être loin... Sinon, au pire, je passerai pour un fou qui parlait tout seul. En tout cas les gamins me regardaient avec de grands yeux ronds...
Je me tournais de nouveau vers le maitre du miroir avec un grand sourire narquois cette fois et un clin d'oeil.
- Alors, le réveil ? Pas trop difficile ? Je suis passé voir Eleyn hier soir et il m'a dit, je cite "Dis à ses deux là que je ne veux plus les voir s'approcher de moi à moins de trois mètres !" le tout avec une tête de déterré et une migraine carabinée !
J'éclatais à nouveau de rire à ces paroles et refis le tour du comptoir pour retourner à l'intérieur. Je me penchais vers le coffre à mes pieds et posa sur le comptoir des cadeaux que m'avaient offerts les parents de certains des gosses qui envahissaient ma forge, en remerciement pour le fait que je les occupais à autre choses qu'à faire des âneries, des bonbons pour les petits qui se jetèrent dessus avec de grands cris et des pâtisseries faites maison pour Wergeld à qui je tendis le panier et moi-même. Puis une fois la distribution de sucreries effectuée et tous les marmots avec la bouche pleine, je me tournais de nouveau vers le maitre du miroir.
- J'ai presque fini l'aiguisage, encore un peu de travail sur la lame et elle pourra chanter. Donc, si vous voulez bien m'excuser...
La première phrase fut saluée par des cris de joie des gamins. Je me dirigeais de nouveau vers la meule à aiguiser et repris mon travail là où je l'avais laissé. Au bout de quelques minutes, je me relevais et fis tourner l'épée autour de moi, un sifflement timide retenti. Les gamins retenaient leur souffle et fixaient la lame avec une attente impatiente, la forge était très calme pour une fois, malgré leur présence.
Je me remis à travailler sur la lame, la faisant aller et venir sur la pierre à aiguiser devant moi avec des gestes précis répétés jour après jour. Puis me relevant une nouvelle fois, je refis le même mouvement de bras et cette fois-ci elle se mit enfin à chanter. Comme je l'avais imaginé sa "voix" était claire et très agréable à entendre. Je me redressais avec un sourire satisfait et retourna au comptoir afin de la poser dessus.
- Et voilà ! Elle est comme neuve ! Désolé pour l'attente...
[J'ai relu en diagonale aussi... Ça doit valoir guère mieux niveau fautes.... Tu parles d'une bande de feignasses...]
- Caël
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Titre débile : Le Forgeron qui boit plus vite que l'ombre de Wu ^^
Re: Lendemains de détente [rp clos]
Jeu 4 Juin - 22:40
Au salut Ayame répondit d'un sourire, il leva une main vers le forgeron depuis son poste de garde. Il attendait le spectacle. Il me connaissait assez pour ne pas quitter le quartier tant que je n'aurais pas essayé ma lame, il me fallait entendre cette voix que le forgeron aimait, je voulais entendre le chant de mon épée. En entrant dans la forge je laissais Caël s'affairer, le regard étonné de l'entendre se moquer plus de Eleyn que de moi... Le pire était que cette fois il me vouvoyait alors que l'avant-veille il semblait plus familier.
-Faut-il que je t'invite à nouveau dans une taverne pour que tu me tutoies, forgeron ?
J'ôtais mes lunettes et laissais un large sourire adoucir mes traits.
-Et ça pouvait aller le réveil, on va dire que j'ai vu pire... Enfin, je crois.
J'acceptais les pâtisseries que je déposais sur le comptoir avec ma veste, en chemise, mon regard passait de la marmaille extasiée devant l'artisan en plein travail à lui-même qui maniait mon épée avec l'habitude des heures de travail passées dessus. Je retenais un sifflement approbateur lorsqu'il me tendis mon épée qui me semblait n'avoir jamais servie. Je constatais le cuir neuf, la lame sans plus aucune marque d'usure. Le travail me plaisait, tant que je crus presque un instant qu'il ne s'agissait pas de mon épée mais d'une tout autre réellement neuve.
L'épée sur le comptoir appelait mon regard, je souris à Caël, empoignais l'épée et m'en retournais vers la sortie. Silencieux, la démarche suffisamment lente pour prouver mon arrogance et assez rapide pour qu'Ayame d'aussi loin qu'il était puisse constater mon impatience. Au beau milieu de la rue, j'arrêtais la circulation, établis d'un regard l'ordre que je souhaitais de l'espace. Je voulais essayer cette épée, voir si elle était bien la mienne.
À quelques mètres je vis les gardes s'approcher de mon espace réservés, ils ne savaient pas eux, ils n'avaient jamais qu'entendu parler de ma façon très personnelle de voir le monde. J'étais un gosse arrogant, ils apprendront leur leçon dans pas longtemps.
-Restez à l'écart les gosses.
Ma voix portait assez pour qu'Ayame se lève et vienne à petites foulées s'assurer que personne n'approche. Il était rare que je fasse ça en public. Un bref mouvement du menton, mon sourire en coin se mua en une véritable jubilation. Je levais mon épée, d'une seule main, parfaitement à l'horizontale. Si lépée avait fait un mètre de plus j'aurais eu la pointe posée sur le torse de l'archer. Je fendis l'air d'un mouvement sec, taillais dans le vent et écartais le bras soudainement, l'épée siffla légèrement et chanta à sa façon. Ennivré, je levais le coude, et fis tourner l'épée par délà ma tête, elle tournoya un instant dans l'air, et glissa non loin de mon autre épaule. Je finis ce mouvement simple sous le regard des mômes, sous celui des gardes qui restaient pantelant à me voir soulever pareille arme d'une seule main.
-Joli. Je comprends pourquoi on m'a conseillé ta forge Caël.
Un clin d'oeil, j'appréciais ce petit moment de gloire, et cette épée était fabuleuse, elle fendait l'air sans effort, assez lourde pour que ma main n'oublie pas qu'elle tenait une arme et assez légère (pour moi) afin d'être manipulée sans effort. Ayame avait posé son index sur son menton et ses yeux rieurs démontraient son rire intérieur, lui aussi s'amusait à me voir jouer les sabreurs au beau milieu de la rue. J'allais attirer du public en plus... Ma côte allait montée en flèche.
-Faut-il que je t'invite à nouveau dans une taverne pour que tu me tutoies, forgeron ?
J'ôtais mes lunettes et laissais un large sourire adoucir mes traits.
-Et ça pouvait aller le réveil, on va dire que j'ai vu pire... Enfin, je crois.
J'acceptais les pâtisseries que je déposais sur le comptoir avec ma veste, en chemise, mon regard passait de la marmaille extasiée devant l'artisan en plein travail à lui-même qui maniait mon épée avec l'habitude des heures de travail passées dessus. Je retenais un sifflement approbateur lorsqu'il me tendis mon épée qui me semblait n'avoir jamais servie. Je constatais le cuir neuf, la lame sans plus aucune marque d'usure. Le travail me plaisait, tant que je crus presque un instant qu'il ne s'agissait pas de mon épée mais d'une tout autre réellement neuve.
L'épée sur le comptoir appelait mon regard, je souris à Caël, empoignais l'épée et m'en retournais vers la sortie. Silencieux, la démarche suffisamment lente pour prouver mon arrogance et assez rapide pour qu'Ayame d'aussi loin qu'il était puisse constater mon impatience. Au beau milieu de la rue, j'arrêtais la circulation, établis d'un regard l'ordre que je souhaitais de l'espace. Je voulais essayer cette épée, voir si elle était bien la mienne.
À quelques mètres je vis les gardes s'approcher de mon espace réservés, ils ne savaient pas eux, ils n'avaient jamais qu'entendu parler de ma façon très personnelle de voir le monde. J'étais un gosse arrogant, ils apprendront leur leçon dans pas longtemps.
-Restez à l'écart les gosses.
Ma voix portait assez pour qu'Ayame se lève et vienne à petites foulées s'assurer que personne n'approche. Il était rare que je fasse ça en public. Un bref mouvement du menton, mon sourire en coin se mua en une véritable jubilation. Je levais mon épée, d'une seule main, parfaitement à l'horizontale. Si lépée avait fait un mètre de plus j'aurais eu la pointe posée sur le torse de l'archer. Je fendis l'air d'un mouvement sec, taillais dans le vent et écartais le bras soudainement, l'épée siffla légèrement et chanta à sa façon. Ennivré, je levais le coude, et fis tourner l'épée par délà ma tête, elle tournoya un instant dans l'air, et glissa non loin de mon autre épaule. Je finis ce mouvement simple sous le regard des mômes, sous celui des gardes qui restaient pantelant à me voir soulever pareille arme d'une seule main.
-Joli. Je comprends pourquoi on m'a conseillé ta forge Caël.
Un clin d'oeil, j'appréciais ce petit moment de gloire, et cette épée était fabuleuse, elle fendait l'air sans effort, assez lourde pour que ma main n'oublie pas qu'elle tenait une arme et assez légère (pour moi) afin d'être manipulée sans effort. Ayame avait posé son index sur son menton et ses yeux rieurs démontraient son rire intérieur, lui aussi s'amusait à me voir jouer les sabreurs au beau milieu de la rue. J'allais attirer du public en plus... Ma côte allait montée en flèche.
- Wergeld
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Titre : Optimus - Noble, Héros, Voyageur, Artisan, Acolyte, Perçant, Precision, Fashion, Bling-Bling, Make-Up, Rockstar, Voleur, Tchi, Daya, Titan, Abracadabra, Arcturi, Cir
Race : Humain mutant
Statut : Maitre du miroir K'ouen/ Quartier : La zone extérieure
Notes : Taranis : monture Cabow
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Titre débile : Wu, Wuzord
Re: Lendemains de détente [rp clos]
Sam 6 Juin - 0:05
J'haussais un sourcil à sa remarque sur mon vouvoiement, je n'avais aucun problème à tutoyer les gens, mais là c'était différent, Wergeld était peut-être passé du rang de simple client à celui de compagnon de gueule de bois, mais il n'en restait pas moins le maitre d'un des miroirs. J'acceptais son invitation à le tutoyer avec un hochement de tête et un sourire. Il semblait encore plus jeune à mes yeux encore qu'il ne l'était réellement.
Je le laissais prendre son arme et aller dans la rue pour l'essayer, je me doutais de ce qu'il allait faire lorsqu'il demanda aux gosses de rester en retrait. Je joignis le geste à ses paroles et me rapprochais des enfants pour les maintenir en arrière. Du coin de l'œil je vis Ayame en faire autant et bloquer le passage à la foule qui avait commencé à s'agglutiner autour pensant à une bagarre quelconque, ils comprirent assez rapidement en voyant le jeune homme sortir de ma forge. La lame chanta sous le regard admiratif de tous les passants et des gamins qui s'étaient accrochés à moi. Les adultes eux se demandaient en plus, comment une personne de la carrure de Wergeld pouvait soulever une épée qui semblait aussi lourde.
J'eus un rire et inclinais la tête lorsque il complimenta mon travail.
- Ravi de voir qu'elle te plait !
Certaines des personnes présentes eurent un hoquet de surprise en m'entendant tutoyer le maitre du miroir, qu'ils avaient à présent tous reconnu, mais personnes ne fit la moindre réflexion, s'attendant plus ou moins à ce qu'il me passe l'arme au travers du corps pour cet affront. Les enfants eux, très loin de ces considérations sautaient dans tous les sens en complimentant le bretteur sur sa maitrise parfaite de l'épée.
Sans prêter attention à quiconque je fis demi-tour afin de retourner dans la forge et m'adossais au comptoir avec un petit rire.
- Je t'avais dit qu'elle chanterait pour toi !
Je réfléchis quelques secondes et repris.
- L'acier dans lequel elle a été forgé est solide, il lui faudra un moment avant que le tranchant de la lame ne s'émousse à nouveau, mais si tu as le moindre problème avec, n'hésites surtout pas à me la ramener, il ne me faudra pas longtemps pour l'aiguiser de nouveau. Mais fais attention quand même, les cercles qui la compose la rende un peu plus fragile, bien qu'elle ne craigne pas grand chose...
J'avais tendance à considérer mes créations comme des personnes. Encore que... elles étaient un peu comme mes enfants...
Je le laissais prendre son arme et aller dans la rue pour l'essayer, je me doutais de ce qu'il allait faire lorsqu'il demanda aux gosses de rester en retrait. Je joignis le geste à ses paroles et me rapprochais des enfants pour les maintenir en arrière. Du coin de l'œil je vis Ayame en faire autant et bloquer le passage à la foule qui avait commencé à s'agglutiner autour pensant à une bagarre quelconque, ils comprirent assez rapidement en voyant le jeune homme sortir de ma forge. La lame chanta sous le regard admiratif de tous les passants et des gamins qui s'étaient accrochés à moi. Les adultes eux se demandaient en plus, comment une personne de la carrure de Wergeld pouvait soulever une épée qui semblait aussi lourde.
J'eus un rire et inclinais la tête lorsque il complimenta mon travail.
- Ravi de voir qu'elle te plait !
Certaines des personnes présentes eurent un hoquet de surprise en m'entendant tutoyer le maitre du miroir, qu'ils avaient à présent tous reconnu, mais personnes ne fit la moindre réflexion, s'attendant plus ou moins à ce qu'il me passe l'arme au travers du corps pour cet affront. Les enfants eux, très loin de ces considérations sautaient dans tous les sens en complimentant le bretteur sur sa maitrise parfaite de l'épée.
Sans prêter attention à quiconque je fis demi-tour afin de retourner dans la forge et m'adossais au comptoir avec un petit rire.
- Je t'avais dit qu'elle chanterait pour toi !
Je réfléchis quelques secondes et repris.
- L'acier dans lequel elle a été forgé est solide, il lui faudra un moment avant que le tranchant de la lame ne s'émousse à nouveau, mais si tu as le moindre problème avec, n'hésites surtout pas à me la ramener, il ne me faudra pas longtemps pour l'aiguiser de nouveau. Mais fais attention quand même, les cercles qui la compose la rende un peu plus fragile, bien qu'elle ne craigne pas grand chose...
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Titre débile : Le Forgeron qui boit plus vite que l'ombre de Wu ^^
Re: Lendemains de détente [rp clos]
Lun 8 Juin - 1:55
Je souris à la mention de la fragilité de l'épée. C'est vrai que pour une arme aussi imposante elle restait fragile... C'était un peu comme nommer la faille d'un héros, importante pour que l'invincible ne soit qu'un rêve et primordiale pour donner vie au mythe. Cette épée que je chérissais un peu moins qu'Ayame et un peu plus que moi-même était l'héroïne qui donnait à mon bras sa force et lui imposait sa faiblesse.
Aya prit une bourse dans poche, lorsque je l'ai oublié sur mon bureau il l'avait récupéré se doutant qu'un aller-retour direction K'ouen serait pour lui si je m'étais pointé à la forge sans un sous en poche. Il s'éloigna de la foule qui observait les nouvelles figures que je pouvais mettre en scène pour le seul plaisir du spectacle bien rare que j'offrais, il entra dans la forge baissant la tête à l'entrée comme une vieille politesse dont il ne savait plus quoi faire si ce n'est la respecter.
-Ceci est pour toi Forgeron, si Wu est heureux de l'arme attends-toi à voir d'autres commandes venir combler tes journées de travail.
Il souriait, que je me fasse des amis en ville était imprévu, il avait prié tous les dieux qu'il connaissait dans cet espoir... Censé me mener à apprécier un peu plus le siège de mon règne tout neuf. S'il se doutait que ces nouvelles connaissances me conduiraient à revenir en ville, je ne resterai pas, le départ était déjà prévu, nous partirons bientôt d'Entre-monde pour rejoindre la zone du Dehors. Et si j'étais électrifié rien qu'à l'idée du départ lui grimaçais déjà à l'idée de devoir me suivre en province.
La bourse posée sur le comptoir contenait au moins deux fois le prix de l'épée que je possédais, il ne chercha pas à comprendre je faisais moi-même mes comptes. J'étais sûr d'apprécier cette épée, et peut-être aussi pour le remercier de la journée de la veille j'avais choisi de ne pas faire attention à la somme versée. Quitte à ce qu'Ayame passe de nouvelles commandes si le forgeron refusait. Il prit ma veste et le cadeau offert un peu plus tôt.
Le semi-elfe s'inclina, fermant son oeil unique et se redressant il se dirigea vers la porte.
-Je vais faire en sorte qu'il n'attire pas trop l'attention même si la publicité ferait fructifier tes affaires. J'espère te revoir Caël, je crois qu'il sera d'accord pour ça lui aussi !
Il fit un mouvement vers la sortie par laquelle on me voyait jouer les sabreurs théâtrales avec des gosses en furie qui riaient de mes faux coups d'épées que je leur donnais dans le jeu. Je m'amusais bien, comme un gosse... Ayame le pirate et son fidèle second le sabreur à l'épée de titan... Joli titre, dommage qu'il ne reflète que la moitié de la réalité. Quand Ayame arriva à ma hauteur avec le regard de celui qui vient chercher son gosse dans un parc... je me mis à rire, vraiment, à rire avec les gamins qui sautaient partout et la foule qui applaudissait la fin du spectacle.
-Assez joué maitre, du travail t'attends...
Je rengainais l'épée, de loin je saluais Caël et aussi soudaine que mon arrivée je m'en allais aux côtés de l'archer tentant vainement de ramener à la raison ses sous-fifres ahurit.
C'était vraiment une drôle de rencontre, de mon calme polaire j'avais dévoilé ce qu'un jeune homme plein d'arrogance pouvait cacher... Cette ville avait de quoi m'étonner, je changerai peut-être d'avis sur elle un jour.
Aya prit une bourse dans poche, lorsque je l'ai oublié sur mon bureau il l'avait récupéré se doutant qu'un aller-retour direction K'ouen serait pour lui si je m'étais pointé à la forge sans un sous en poche. Il s'éloigna de la foule qui observait les nouvelles figures que je pouvais mettre en scène pour le seul plaisir du spectacle bien rare que j'offrais, il entra dans la forge baissant la tête à l'entrée comme une vieille politesse dont il ne savait plus quoi faire si ce n'est la respecter.
-Ceci est pour toi Forgeron, si Wu est heureux de l'arme attends-toi à voir d'autres commandes venir combler tes journées de travail.
Il souriait, que je me fasse des amis en ville était imprévu, il avait prié tous les dieux qu'il connaissait dans cet espoir... Censé me mener à apprécier un peu plus le siège de mon règne tout neuf. S'il se doutait que ces nouvelles connaissances me conduiraient à revenir en ville, je ne resterai pas, le départ était déjà prévu, nous partirons bientôt d'Entre-monde pour rejoindre la zone du Dehors. Et si j'étais électrifié rien qu'à l'idée du départ lui grimaçais déjà à l'idée de devoir me suivre en province.
La bourse posée sur le comptoir contenait au moins deux fois le prix de l'épée que je possédais, il ne chercha pas à comprendre je faisais moi-même mes comptes. J'étais sûr d'apprécier cette épée, et peut-être aussi pour le remercier de la journée de la veille j'avais choisi de ne pas faire attention à la somme versée. Quitte à ce qu'Ayame passe de nouvelles commandes si le forgeron refusait. Il prit ma veste et le cadeau offert un peu plus tôt.
Le semi-elfe s'inclina, fermant son oeil unique et se redressant il se dirigea vers la porte.
-Je vais faire en sorte qu'il n'attire pas trop l'attention même si la publicité ferait fructifier tes affaires. J'espère te revoir Caël, je crois qu'il sera d'accord pour ça lui aussi !
Il fit un mouvement vers la sortie par laquelle on me voyait jouer les sabreurs théâtrales avec des gosses en furie qui riaient de mes faux coups d'épées que je leur donnais dans le jeu. Je m'amusais bien, comme un gosse... Ayame le pirate et son fidèle second le sabreur à l'épée de titan... Joli titre, dommage qu'il ne reflète que la moitié de la réalité. Quand Ayame arriva à ma hauteur avec le regard de celui qui vient chercher son gosse dans un parc... je me mis à rire, vraiment, à rire avec les gamins qui sautaient partout et la foule qui applaudissait la fin du spectacle.
-Assez joué maitre, du travail t'attends...
Je rengainais l'épée, de loin je saluais Caël et aussi soudaine que mon arrivée je m'en allais aux côtés de l'archer tentant vainement de ramener à la raison ses sous-fifres ahurit.
C'était vraiment une drôle de rencontre, de mon calme polaire j'avais dévoilé ce qu'un jeune homme plein d'arrogance pouvait cacher... Cette ville avait de quoi m'étonner, je changerai peut-être d'avis sur elle un jour.
- Wergeld
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Re: Lendemains de détente [rp clos]
Lun 8 Juin - 2:51
Je riais aux démonstrations que Wergeld faisait dans la rue, les gosses étaient aux anges, ça me faisait plaisir de voir que tous s'amusaient ensemble. Je savais que Wergeld n'aimait pas spécialement la ville, j'espérais que ces quelques jours en ma compagnie lui avaient fait changer un petit peu d'avis sur ses à priori. J'haussais un sourcil lorsque je vis Ayame venir vers moi dans la forge, sourcil qui s'agrandit lorsqu'il me tendit une bourse remplie.
- Heureusement que je t'avais dit que cette réparation était pour moi...
J'acceptais quand même l'argent, sachant pertinemment que Wergeld prendrait mal un quelconque refus de ma part. Puis saluais Ayame avant qu'il ne quitte ma forge. Riant sur sa remarque sur ma future clientèle possible. Il était certain que les gens allaient affluer en voyant le maitre du miroir en personne sortir de ma forge en étant enchanté de mon travail. En tout cas il était clair que j'avais une dette envers lui maintenant...
Je ris encore plus en voyant leurs têtes lorsque Ayame signala à Wergeld qu'il était temps de partir.
Faisant un dernier signe de la main aux deux hommes, je retournais dans la forge, j'avais encore du travail, encore une lame à faire chanter.
[rp clos]
- Heureusement que je t'avais dit que cette réparation était pour moi...
J'acceptais quand même l'argent, sachant pertinemment que Wergeld prendrait mal un quelconque refus de ma part. Puis saluais Ayame avant qu'il ne quitte ma forge. Riant sur sa remarque sur ma future clientèle possible. Il était certain que les gens allaient affluer en voyant le maitre du miroir en personne sortir de ma forge en étant enchanté de mon travail. En tout cas il était clair que j'avais une dette envers lui maintenant...
Je ris encore plus en voyant leurs têtes lorsque Ayame signala à Wergeld qu'il était temps de partir.
Faisant un dernier signe de la main aux deux hommes, je retournais dans la forge, j'avais encore du travail, encore une lame à faire chanter.
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- Caël
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