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y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Ven 10 Nov - 11:07
L’atmosphère était terriblement tendue, Lilou ne savait pas trop ou se mettre, entre son envie de rire aux remarques de Kaïl, et celle de lui dire de se tenir un peu pour qu’il n’ait pas trop d’ennuie. Finalement elle opta pour un silence prolongé ponctué de sourire retenue.
Elle attrapa les paquetages de missions, en colla un, dans les bras de Kaïl, avant de le trainer de force vers la sortie, avant qu’ils ne les honorent d’une sortie mémorable dont il a le secret. Accompagné par un Kip aussi inquiet qu’elle de voir la situation dégénérer, celui-ci referma précipitamment la porte pour être sure de ne pas les voir a nouveau débouler.
Une fois dehors, Lilou observa la carte des transports. Pour se rendre aux champs ils devraient faire au moins 3 changements de transport, puis ils auraient certainement 2 bonnes heures de marche.
- on a beaucoup de route pour y aller.
Une fois installé dans le premier bus, ils s’assirent vers le centre, Lilou comme à son habitude balancer ses pieds pour tuer le temps.
- Est ce que Higor est immortel grâce à ton pourvoir du coup ? Parce que je me disais vu que il est pas vraiment, vraiment un être vivant ça veux dire qui va rester avec nous pour toujours ? et s’il t’arrivais quelques chose, il disparaitrait ou y serait vivant quand même ? Enfin j’espère de tout mon cœur qu’il t’arriverai rien hein …. Parce que je serais vraiment vraiment triste… mais si ça arrivait ? D’ailleurs ton pouvoir y marche comment ? t’es de quelle espèce en faite ?
Lilou était d’humeur curieuse, elle voulait tout savoir de lui, et en même temps les potentielles réponses lui faisaient peur, son cœur s’emballait au fil de la conversation.
Dakota sortie sa frimousse du sac de Lilou, tandis qu’ils discutaient, elle escalada discrètement le siège derrière eux, pour se faufiler sous le bonnet de kaïl. Celui-ci se mit à danser.
- Je crois qu’il y a un truc sous ton bonnet, dit elle en souriant. On descend à cette arrêt je crois.
- Lilou
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Titre : Cosmos, Sapin, Kesukuan
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Statut : Apprentie guèrisseuse
Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
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Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Dim 12 Nov - 11:50
Si Lilou n'avait pas protégé la bibliothécaire, je lui aurais offert une séance d'humilité en ma présence. Mais Lilou n'en qu'à sa tête et la mienne suit sans se poser de question. Je me retrouve rapidement dans un bus.
Elle me parla d'Higor et pendant que je récupérais Dakota de sous mon bonnet pour la lui rendre, je réfléchis à comment lui annoncer la nouvelle.
-Higor c'est juste un dessin.
Je lui fis une grimace, boudeuse. Naska avait pointé le bout de son museau à son tour et par précaution je la donnais aussi à Lilou. Comme ça les deux karamel pourraient s'amuser ensemble. D'ailleurs, vu que Naska est un mâle, un de ces quatre on se retrouvera avec une armée. Faudrait que je trouve un produit grossissant chez Richye. Comme ça, il se coltinera des pandas gris et affamés dans toute la tour. Ce serait drôle !
-Tu les gardes, hein.
A force de dessiner des animaux et des bestioles, j'avais finis par avoir le coup de main avec elles. Ni Dakota ni Naska ne s'offusquèrent d'être trimballés sur les genoux de Lilou.
-Tu sais mon pouvoir, c'est un truc spécial. Higor, ce n'est pas vraiment un être vivant. C'est un peu comme un bout de moi auquel j'ai donné une forme hors de moi. Tu comprends ?
Oui ça devenait vite compliqué.
-Un jour le dessin finira par s'effacer et Higor disparaitra mais moi je serais toujours là. Mais à l'inverse, si je meure, il disparait. Bon, t'as le temps, hein. Je suis un moire. Techniquement parlant je suis presque immortel. Mais la puanteur de la dame qui est devant nous, dis-je en élevant la voix, pourrait bien me tuer avant qu'on arrive à destination !
Ponctuant mon propos, le chauffeur freina. Il annonça la fin du trajet et qu'il faudrait marcher pour le reste car les taupes ont défoncé le sentier. Je pris la main de Lilou et bousculant tous ceux qui espéraient sortir avant nous, je passais en force jusqu'à être dehors.
-L'air libre !
Des sillons et des tranchées larges comme une voiture ornaient toute la région.
-C'est presque assez bien fait pour mériter la signature Kaïl en bas du tableau... Héhé... Viens !
Je dessinais rapidement une petite monture sur laquelle je hissais Lilou et les karamel.
Elle me parla d'Higor et pendant que je récupérais Dakota de sous mon bonnet pour la lui rendre, je réfléchis à comment lui annoncer la nouvelle.
-Higor c'est juste un dessin.
Je lui fis une grimace, boudeuse. Naska avait pointé le bout de son museau à son tour et par précaution je la donnais aussi à Lilou. Comme ça les deux karamel pourraient s'amuser ensemble. D'ailleurs, vu que Naska est un mâle, un de ces quatre on se retrouvera avec une armée. Faudrait que je trouve un produit grossissant chez Richye. Comme ça, il se coltinera des pandas gris et affamés dans toute la tour. Ce serait drôle !
-Tu les gardes, hein.
A force de dessiner des animaux et des bestioles, j'avais finis par avoir le coup de main avec elles. Ni Dakota ni Naska ne s'offusquèrent d'être trimballés sur les genoux de Lilou.
-Tu sais mon pouvoir, c'est un truc spécial. Higor, ce n'est pas vraiment un être vivant. C'est un peu comme un bout de moi auquel j'ai donné une forme hors de moi. Tu comprends ?
Oui ça devenait vite compliqué.
-Un jour le dessin finira par s'effacer et Higor disparaitra mais moi je serais toujours là. Mais à l'inverse, si je meure, il disparait. Bon, t'as le temps, hein. Je suis un moire. Techniquement parlant je suis presque immortel. Mais la puanteur de la dame qui est devant nous, dis-je en élevant la voix, pourrait bien me tuer avant qu'on arrive à destination !
Ponctuant mon propos, le chauffeur freina. Il annonça la fin du trajet et qu'il faudrait marcher pour le reste car les taupes ont défoncé le sentier. Je pris la main de Lilou et bousculant tous ceux qui espéraient sortir avant nous, je passais en force jusqu'à être dehors.
-L'air libre !
Des sillons et des tranchées larges comme une voiture ornaient toute la région.
-C'est presque assez bien fait pour mériter la signature Kaïl en bas du tableau... Héhé... Viens !
Je dessinais rapidement une petite monture sur laquelle je hissais Lilou et les karamel.
- Kaïl
Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Dim 12 Nov - 21:05
Naska et Dakota jouaient à chat sur ses genoux tandis que Lilou écoutait attentivement les réponses de Kaïl.
-Il est pas vivant…. Mais c’est un petit bout de toi… c’est comme si tu m’avais demandé de prendre soin d’un morceau de ton âme alors ?
Elle préférait le voir ainsi c’était plus facile à digérer, et effectivement elle avait toujours pris soin d’Higor en pensant à Lui. Ses grands yeux bleus et humides se posèrent sur les siens. Elle inspira profondément pour s’insuffler du courage.
- Il aura une belle vie avant que ça arrive je te le promet !
La bonne nouvelle c’était que Kaïl n’était pas prés de la quitter lui. Une sortie en fanfare digne de lui et quelques minutes plus tard ils étaient sortis du bus pour découvrir un paysage dévasté.
- Oooh on dirait un gruyère !
Après une petite demi heure à dos créature sans nom dessiné par le moire, il arrivèrent à la ferme du gérant de l’exploitation. Une équipe de sauveteur, de rabatteur et de chasseur c’était attroupé pour sécuriser la zone. Lilou s’approcha d’un homme qui fumait tranquillement une cigarette et se réchauffait autour d’un petit feu.
- Bonjour monsieur, on vient en renfort pour l’employé qu’est tombé dans le trou, vous pouvez nous indiquer la direction ?
L’homme porta sur elle un regard surpris puis blasé plus rien ne l’étonnait en ce monde pas même qu’une fillette puisse se prétendre venir en renfort pour sortir un homme de 90 kg d’un trou de Taupe géante. Sans dire un mot il pointa la direction Est, ou une petite structure en métal avait était érigé.
- Merci
Elle entraina Kaïl vers l’Est se frayant un chemin dans ce labyrinthe troué. Personne à moins de 200 mètres ils étaient tous en pause déjeuné.
- Je crois qu'il faut descendre par là... par contre on a pas pensé à prendre des torches....
-Il est pas vivant…. Mais c’est un petit bout de toi… c’est comme si tu m’avais demandé de prendre soin d’un morceau de ton âme alors ?
Elle préférait le voir ainsi c’était plus facile à digérer, et effectivement elle avait toujours pris soin d’Higor en pensant à Lui. Ses grands yeux bleus et humides se posèrent sur les siens. Elle inspira profondément pour s’insuffler du courage.
- Il aura une belle vie avant que ça arrive je te le promet !
La bonne nouvelle c’était que Kaïl n’était pas prés de la quitter lui. Une sortie en fanfare digne de lui et quelques minutes plus tard ils étaient sortis du bus pour découvrir un paysage dévasté.
- Oooh on dirait un gruyère !
Après une petite demi heure à dos créature sans nom dessiné par le moire, il arrivèrent à la ferme du gérant de l’exploitation. Une équipe de sauveteur, de rabatteur et de chasseur c’était attroupé pour sécuriser la zone. Lilou s’approcha d’un homme qui fumait tranquillement une cigarette et se réchauffait autour d’un petit feu.
- Bonjour monsieur, on vient en renfort pour l’employé qu’est tombé dans le trou, vous pouvez nous indiquer la direction ?
L’homme porta sur elle un regard surpris puis blasé plus rien ne l’étonnait en ce monde pas même qu’une fillette puisse se prétendre venir en renfort pour sortir un homme de 90 kg d’un trou de Taupe géante. Sans dire un mot il pointa la direction Est, ou une petite structure en métal avait était érigé.
- Merci
Elle entraina Kaïl vers l’Est se frayant un chemin dans ce labyrinthe troué. Personne à moins de 200 mètres ils étaient tous en pause déjeuné.
- Je crois qu'il faut descendre par là... par contre on a pas pensé à prendre des torches....
- Lilou
- Modérateur
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Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Lun 20 Nov - 21:01
Lilou m'entraina dans sa course folle jusqu'au terrier. Pas le temps de dire un mot de travers, bien mérité, à ces pécores.
-Même pas on nous invite à manger avec tout le chemin qu'on a fait...
Je ronchonnais. Parce que j'avais faim et que je regardais mes pieds tout en tenant fermement la main de Lilou. Ce qui m'embêtait, c'était de devoir accepter le prétexte d'une mission pour passer du temps avec elle. Le pire c'est qu'elle avait ses habitudes... Elle en faisait des choses quand j'avais le dos tourné.
Jaloux comme un poux, j'envoyais des éclairs oculaires à quiconque posait les yeux sur le couple de gosse qui traversait les cultures.
Puis, le terrier. Un trou de taupe partiellement effondré dans lequel, quelque part, trônait un i*bécile coincé dedans. Avec des fractures et peut-être même une infection cradoque. Je tournais vers Lilou mon regard le plus solide et me dégonflait dès que je la vis. Je n'arrivais pas à me montrer ferme avec elle. Sauf quand elle fait des bêtises à Magna. Là, par contre, je vois rouge. J'ai prévenu tous ceux qui voulaient bien m'entendre que son quelqu'un touche à ma Lilou, je les hanterai ad vitam aeternam, même mort je reviendrais leur pourrir l'existence.
-Y a plus qu'à !
J'arborais fièrement mes A-Griffe avant de me hisser popotin en premier dans la petite fente à peine assez large pour moi.
-C'est étroit... Fais gaffe quand tu descends, les prises ne sont pas solides.
C'est parti pour de la varape. Un employé de la ferme se précipita jusqu'à nous pour nous demander ce qu'on faisait ici. Quel idée de laisser des enfants aller jouer alors que le terrain est dangereux, voyons...
-Après le voyage en bus et l'obligation de me tenir à carreau jusqu'à maintenant, on veut me coller une paysanne qui vient me dire ce que j'ai le droit ou pas de faire. Elle va se calmer sec la vieille, va voir ailleurs si les Kaïl sont pas plus beaux. J'ai un paumés à aller repêché là-dessous, si tu ne veux pas qu'on y aille, t'as qu'à prendre tes godiches boueuse et t'y mettre toi-même !
Elle fut tellement choquée par ma tirade qu'elle en fut sans voix. Le temps pour moi de me faufiler dans le tunnel avant qu'elle ne tente de m'en empêcher.
-Lilou ! Viens c'est bon, la pente est raide mais les mitaines sont super. ça tient vachement bien !
Je faisais déjà le zouave à me suspendre à bout de bras depuis mes accroches.
-Je suis le premier Kaïl spiderman ! T'as vu !
J'espère qu'elle ne s'attendait pas à ce que je sois sérieux pendant la toute première mission de ma vie...
-Tu fais attention, hein. Va pas te splasher en bas, hein...
Je continuais de descendre et la lumière qu'il nous restait pour voir était celle de la lampe à recharge manuelle que le paumé utilisait nerveusement en continu.
-Même pas on nous invite à manger avec tout le chemin qu'on a fait...
Je ronchonnais. Parce que j'avais faim et que je regardais mes pieds tout en tenant fermement la main de Lilou. Ce qui m'embêtait, c'était de devoir accepter le prétexte d'une mission pour passer du temps avec elle. Le pire c'est qu'elle avait ses habitudes... Elle en faisait des choses quand j'avais le dos tourné.
Jaloux comme un poux, j'envoyais des éclairs oculaires à quiconque posait les yeux sur le couple de gosse qui traversait les cultures.
Puis, le terrier. Un trou de taupe partiellement effondré dans lequel, quelque part, trônait un i*bécile coincé dedans. Avec des fractures et peut-être même une infection cradoque. Je tournais vers Lilou mon regard le plus solide et me dégonflait dès que je la vis. Je n'arrivais pas à me montrer ferme avec elle. Sauf quand elle fait des bêtises à Magna. Là, par contre, je vois rouge. J'ai prévenu tous ceux qui voulaient bien m'entendre que son quelqu'un touche à ma Lilou, je les hanterai ad vitam aeternam, même mort je reviendrais leur pourrir l'existence.
-Y a plus qu'à !
J'arborais fièrement mes A-Griffe avant de me hisser popotin en premier dans la petite fente à peine assez large pour moi.
-C'est étroit... Fais gaffe quand tu descends, les prises ne sont pas solides.
C'est parti pour de la varape. Un employé de la ferme se précipita jusqu'à nous pour nous demander ce qu'on faisait ici. Quel idée de laisser des enfants aller jouer alors que le terrain est dangereux, voyons...
-Après le voyage en bus et l'obligation de me tenir à carreau jusqu'à maintenant, on veut me coller une paysanne qui vient me dire ce que j'ai le droit ou pas de faire. Elle va se calmer sec la vieille, va voir ailleurs si les Kaïl sont pas plus beaux. J'ai un paumés à aller repêché là-dessous, si tu ne veux pas qu'on y aille, t'as qu'à prendre tes godiches boueuse et t'y mettre toi-même !
Elle fut tellement choquée par ma tirade qu'elle en fut sans voix. Le temps pour moi de me faufiler dans le tunnel avant qu'elle ne tente de m'en empêcher.
-Lilou ! Viens c'est bon, la pente est raide mais les mitaines sont super. ça tient vachement bien !
Je faisais déjà le zouave à me suspendre à bout de bras depuis mes accroches.
-Je suis le premier Kaïl spiderman ! T'as vu !
J'espère qu'elle ne s'attendait pas à ce que je sois sérieux pendant la toute première mission de ma vie...
-Tu fais attention, hein. Va pas te splasher en bas, hein...
Je continuais de descendre et la lumière qu'il nous restait pour voir était celle de la lampe à recharge manuelle que le paumé utilisait nerveusement en continu.
- Kaïl
Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Sam 2 Déc - 9:25
Sourire gêné, pour la paysanne, les joues rouges, Lilou n’avait pas eut le temps de réagir. Autrement, elle aurait collait sa main sur la bouche de Kaïl pour le faire taire. « Désolée », murmura elle au moment ou la paysanne s’en alla outré.
Lilou enfila ses gants rouge qui respirait le neuf, « allons-y » s’encouragea t’elle. Kaïl faisait le zouave en se suspendant n’importe comment avec les A-griffes, ce qui la rassura, elle en oublia son comportement précédent « c’est quoa ça spidmachin ? »
Le plus dure était de se hisser à l’intérieur sans louper sa première prise. Une griffe puis une deuxième la motte de terre s’effrita, et sa deuxième prise lâcha. Suspendu à un bras, elle avait fermé les yeux attendant l’impacte, mais étonnamment sa première prise avait suffit à la retenir. Quelques vacillements de la droite vers gauche, puis elle souffla de soulagement et entama la descente. Le passage étroit était limite pour des enfants, ils ne pourrait surement pas ressortir par là avec le blessé.
Un faible rayon de lumière, provenait de plus loin dans la galerie, le rayon tremblotait nerveusement, celui qui tenait la lampe devait être très agité. Elle ne s’attendait pas à ça en choisissant cette mission, elle devait bien admettre que cette obscurité humide lui faisait peur, et son imagination florissante voyait du danger dans les formes abstraites qui se dessinaient dans les ombres. Elle s’était instinctivement rapprocher de Kaïl comme pour se cacher dans son ombre.
Ils avancèrent vers la lumière mais furent accueillis par des cris d’alarme
« qui va là ? les gobelins de la mort c’est ça, je vous préviens je ne me laisserais pas faire, je ne partirais pas sans me battre ! »
L’homme délirait complétement, il ne devait pas y voir clair, et interprétait leurs deux petites silhouettes comme étant des créatures malveillantes. Il entendirent un bruit d’impacte puis un roullis, l’homme venait d’essayer de leur jeter des cailloux, une deuxième pierre vola droit dans le genoux de Lilou laissant une marque rouge et enflée « aïiiiiieuh » cria-elle en se frottant le genoux pour faire circuler le sang.
« Non mais ça va pas ! cria t’elle énervé, Ispéce de grand dadet bourru, tu vois pas qu’on vient pour t’aider ? »
Un autre jet de pierre accueillis ses paroles.
Lilou enfila ses gants rouge qui respirait le neuf, « allons-y » s’encouragea t’elle. Kaïl faisait le zouave en se suspendant n’importe comment avec les A-griffes, ce qui la rassura, elle en oublia son comportement précédent « c’est quoa ça spidmachin ? »
Le plus dure était de se hisser à l’intérieur sans louper sa première prise. Une griffe puis une deuxième la motte de terre s’effrita, et sa deuxième prise lâcha. Suspendu à un bras, elle avait fermé les yeux attendant l’impacte, mais étonnamment sa première prise avait suffit à la retenir. Quelques vacillements de la droite vers gauche, puis elle souffla de soulagement et entama la descente. Le passage étroit était limite pour des enfants, ils ne pourrait surement pas ressortir par là avec le blessé.
Un faible rayon de lumière, provenait de plus loin dans la galerie, le rayon tremblotait nerveusement, celui qui tenait la lampe devait être très agité. Elle ne s’attendait pas à ça en choisissant cette mission, elle devait bien admettre que cette obscurité humide lui faisait peur, et son imagination florissante voyait du danger dans les formes abstraites qui se dessinaient dans les ombres. Elle s’était instinctivement rapprocher de Kaïl comme pour se cacher dans son ombre.
Ils avancèrent vers la lumière mais furent accueillis par des cris d’alarme
« qui va là ? les gobelins de la mort c’est ça, je vous préviens je ne me laisserais pas faire, je ne partirais pas sans me battre ! »
L’homme délirait complétement, il ne devait pas y voir clair, et interprétait leurs deux petites silhouettes comme étant des créatures malveillantes. Il entendirent un bruit d’impacte puis un roullis, l’homme venait d’essayer de leur jeter des cailloux, une deuxième pierre vola droit dans le genoux de Lilou laissant une marque rouge et enflée « aïiiiiieuh » cria-elle en se frottant le genoux pour faire circuler le sang.
« Non mais ça va pas ! cria t’elle énervé, Ispéce de grand dadet bourru, tu vois pas qu’on vient pour t’aider ? »
Un autre jet de pierre accueillis ses paroles.
- Lilou
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Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Mer 6 Déc - 21:54
-Spiderman… Je t’emmènerais au cinéma à Tern. Promis.
La descente puis l’obscurité. Nos casques étaient équipés de lampes-frontales. Je ne m’attendais pas à me recevoir un caillou dans le ventre pendant que je cherchais comment l’allumer.
-On fait du chemin pour venir lui sauver les miches et l’autre type nous mitraille avec de la grenaille. C’est le pompom !
Je ne comprends pas ce qu’elle aime dans les missions. Elle ne peut pas aimer l’école comme les autres filles ? Elle serait bien moins intéressante, c’est vrai. Mais elle m’éviterait de devoir crapahuter dans la brousse et dans des souterrains instables pour le plaisir de me faire canarder par un dingue en pleine psychose.
-Je te jure, dis-je en levant les yeux au ciel. Couvre-moi !
Il vociféra quelques trucs inintelligibles qui me passèrent au dessus. Il faut avouer qu’on me crie dessus assez souvent. Alors pour ce qui est d’ignorer tout et tout le monde, je suis devenu un expert.
J’avais déjà sorti mon carnet de croquis. Dessinant un carré spongieux et rebondit de plus d’un mètre de haut. La créature avait une bouche immense qui fendait son cube quasiment en deux et pour chaque cailloux lancé, ils finissaient dans son éponstomac.
Accroupi derrière, je me tenais fermement à lui et tirais sur le bras de Lilou pour qu’elle me rejoigne.
-On avance jusqu’à lui avec l’éponge. Quand on y est, il faudra trouver un truc pour l’assommer le temps des soins. Je ne veux pas qu’il te blesse, d’accord ? Ou je dessine une panthère mangeuse d’homme et on aura réglé le problème autrement…
Le blessé arriva vite à cours de pierres à lancer. Ses bras étaient mobiles et lui-même était en bon état si on omettait qu’il devait avoir une jambe cassée, rien qu’à vu d’oeil. Il était couvert de poussière et depuis des heures attendait qu’on vienne le sauver.
L’éponge cubique s’approcha de lui par petits bonds mouillés. Le temps pour moi de trouver la lampe frontale de Lilou et de l’allumer.
Une idée idiote mais amusante me vint à l’esprit. Je pris une voix nasillarde et tout en faisant durer les syllabes, je lançais depuis le dos de mon éponge :
-Je suis la grande éponge maudite ! Tremblez mortel ou mourrez !
L’éponge ouvrit grand sa gueule pour gober un dernier projectile, ponctuant avec un timing rêvé cette mauvaise blague.
-Non ! Ne m’approchez pas ! Ne m’approchez pas !
Il sanglotait, il tremblait et en moins d’une seconde il s’évanouit. L’éponge avait cessé de bouger et j’étais grimaçant à côté d’elle.
-Rho… Elle était bonne ma blague pourtant !
Personne ne comprend mon humour. Je suis déçu… Au moins l’homme était dans les vappes et laisserait Lilou se charger des soins. Quand même, c’est franchement pas drôle !
La descente puis l’obscurité. Nos casques étaient équipés de lampes-frontales. Je ne m’attendais pas à me recevoir un caillou dans le ventre pendant que je cherchais comment l’allumer.
-On fait du chemin pour venir lui sauver les miches et l’autre type nous mitraille avec de la grenaille. C’est le pompom !
Je ne comprends pas ce qu’elle aime dans les missions. Elle ne peut pas aimer l’école comme les autres filles ? Elle serait bien moins intéressante, c’est vrai. Mais elle m’éviterait de devoir crapahuter dans la brousse et dans des souterrains instables pour le plaisir de me faire canarder par un dingue en pleine psychose.
-Je te jure, dis-je en levant les yeux au ciel. Couvre-moi !
Il vociféra quelques trucs inintelligibles qui me passèrent au dessus. Il faut avouer qu’on me crie dessus assez souvent. Alors pour ce qui est d’ignorer tout et tout le monde, je suis devenu un expert.
J’avais déjà sorti mon carnet de croquis. Dessinant un carré spongieux et rebondit de plus d’un mètre de haut. La créature avait une bouche immense qui fendait son cube quasiment en deux et pour chaque cailloux lancé, ils finissaient dans son éponstomac.
Accroupi derrière, je me tenais fermement à lui et tirais sur le bras de Lilou pour qu’elle me rejoigne.
-On avance jusqu’à lui avec l’éponge. Quand on y est, il faudra trouver un truc pour l’assommer le temps des soins. Je ne veux pas qu’il te blesse, d’accord ? Ou je dessine une panthère mangeuse d’homme et on aura réglé le problème autrement…
Le blessé arriva vite à cours de pierres à lancer. Ses bras étaient mobiles et lui-même était en bon état si on omettait qu’il devait avoir une jambe cassée, rien qu’à vu d’oeil. Il était couvert de poussière et depuis des heures attendait qu’on vienne le sauver.
L’éponge cubique s’approcha de lui par petits bonds mouillés. Le temps pour moi de trouver la lampe frontale de Lilou et de l’allumer.
Une idée idiote mais amusante me vint à l’esprit. Je pris une voix nasillarde et tout en faisant durer les syllabes, je lançais depuis le dos de mon éponge :
-Je suis la grande éponge maudite ! Tremblez mortel ou mourrez !
L’éponge ouvrit grand sa gueule pour gober un dernier projectile, ponctuant avec un timing rêvé cette mauvaise blague.
-Non ! Ne m’approchez pas ! Ne m’approchez pas !
Il sanglotait, il tremblait et en moins d’une seconde il s’évanouit. L’éponge avait cessé de bouger et j’étais grimaçant à côté d’elle.
-Rho… Elle était bonne ma blague pourtant !
Personne ne comprend mon humour. Je suis déçu… Au moins l’homme était dans les vappes et laisserait Lilou se charger des soins. Quand même, c’est franchement pas drôle !
- Kaïl
Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Dim 17 Déc - 13:01
Lilou prit sa mission avec sérieux, tandis que Kaïl dessinait sur son carnet, elle fit barrière de son corps, lui évitant quelque jet de pierre qui aurait put donner à sa créature un aspect… montagneux.
*que va t’il dessiner* se demanda-elle *un ours, brancard à patte ? Ce serait a la fois utile et défensif…. hummm* tandis que son imagination travaillait, la réalité dépassa ses pensées, Kaïl avait créé une éponge géante, affublé d’une bouille absolument adorable. Le moire la tira part le bras, pour la mettre à l’abris.
- Kaïl t’es un génie ! dit-elle impressionnée, des étoiles scintillantes dans les yeux son visage à quelques centimètres à peine du sien. Et il est trop choupi en plus !
Elle voulu protester lorsqu’il expliqua le plan, mais elle devait bien admettre qu’il avait raison il serait difficile de soigner un homme qui essaie de vous tuer. Elle hocha la tête pour approuver. Finalement le petit numéro de théâtre de Kaïl eut raison de l’esprit de l’ouvrier qui s’évanoui, trop d’émotion. Lilou rit de bon cœur, au moins ils n’auraient pas à lui infliger une bosse supplémentaire. Seul inconvénient, elle ne pourvait pas se servir de son pouvoir pour diagnostiquer son état.
C’était peut être l’occasion de tester ses compétences. Au premier abord, on pouvait voir que son pronostic vital n’était pas engagé, la blessure était grave mais pas mortelle. Mais encore fallait t’il pouvoir le déplacer.
- Il faut qu’on retire le gros roché sur ses jambes, tu m’aides ?
Elle attrapa un côté du rocher, qui n’était pas si gros, mais qu’elle ne pouvait porter seule.
Puis, tel une professionnel, elle fendit la jambe droite du pantalon de l’ouvrier, de toute sa hauteur. La plaie n’était pas belle à voir, Lilou grimaça, réprimant un léger soulèvement d’estomac. La fillette ouvrit son sac sans fond, saisi la corde verte à laquelle était relié son nécessaire de guérisseuse, une boite conséquente ressemblant à une grosse boîte a outils, qu’elle déplia sur le sol.
« Voyons voir, » marmonna elle. Elle passa en revue ce qu’elle avait subtilisé dans le laboratoire de son père, il avait récemment élargie sa gamme de produit, et disposais de beaucoup de chose utile en matière de soin, il faudrait qu’elle pense à le remercier.
Avant toute chose, elle devait nettoyer la plaie. Elle déversa de l’eau sur la jambe, qu’elle tamponna ensuite avec un tissus sans trop appuyer, puis elle passa de l’alcool a 90 sur la plaie. Heureusement qu’il était toujours dans les vapes. Dakota et Naska qui étaient sur son épaule jusqu’à présent vinrent se nicher sur l’ouvrier, l’enserrant de leur bras, ils étaient en train de lui communiquer leur énergie. Elle les gratifia d’une petite gratouille sur le sommet du crâne, puis elle commença à étaler sur la jambe de l’ouvrier un baume dont l’odeur agressive aurait pu réveiller les morts. Ça sentait très fort les plantes vertes, au point de gratter les narines. Le but de cette pommade était de favoriser la cicatrisation, enfin…. Si elle ne s’était pas plantée dans les dosages. Elle inspecta également un petit sachet de poudre qui venait de chez l’alchimiste dont elle lu les indication à haute voix
- Poudre Aéro-poulpe, après ingestion, cette poudre vous donnera la capacité de flotter a 1mètre du sol pendant une heure…. Huuuum tu crois qu’elle pourrais nous aider à transporter l’ouvrier ? parce que je nous vois mal le remonter à la force de nos bras.
Tandis qu’elle commençait la fabrication d’une atel de fortune, à l’aide de son bracelet de virtualisation, un bruit de grattement sur les parois de la grotte se faisait entendre. schruch…schruCH…SCHRUCH…. Le bruit prenait de l’ampleur, et le sol, tremblotait quelque peu
*que va t’il dessiner* se demanda-elle *un ours, brancard à patte ? Ce serait a la fois utile et défensif…. hummm* tandis que son imagination travaillait, la réalité dépassa ses pensées, Kaïl avait créé une éponge géante, affublé d’une bouille absolument adorable. Le moire la tira part le bras, pour la mettre à l’abris.
- Kaïl t’es un génie ! dit-elle impressionnée, des étoiles scintillantes dans les yeux son visage à quelques centimètres à peine du sien. Et il est trop choupi en plus !
Elle voulu protester lorsqu’il expliqua le plan, mais elle devait bien admettre qu’il avait raison il serait difficile de soigner un homme qui essaie de vous tuer. Elle hocha la tête pour approuver. Finalement le petit numéro de théâtre de Kaïl eut raison de l’esprit de l’ouvrier qui s’évanoui, trop d’émotion. Lilou rit de bon cœur, au moins ils n’auraient pas à lui infliger une bosse supplémentaire. Seul inconvénient, elle ne pourvait pas se servir de son pouvoir pour diagnostiquer son état.
C’était peut être l’occasion de tester ses compétences. Au premier abord, on pouvait voir que son pronostic vital n’était pas engagé, la blessure était grave mais pas mortelle. Mais encore fallait t’il pouvoir le déplacer.
- Il faut qu’on retire le gros roché sur ses jambes, tu m’aides ?
Elle attrapa un côté du rocher, qui n’était pas si gros, mais qu’elle ne pouvait porter seule.
Puis, tel une professionnel, elle fendit la jambe droite du pantalon de l’ouvrier, de toute sa hauteur. La plaie n’était pas belle à voir, Lilou grimaça, réprimant un léger soulèvement d’estomac. La fillette ouvrit son sac sans fond, saisi la corde verte à laquelle était relié son nécessaire de guérisseuse, une boite conséquente ressemblant à une grosse boîte a outils, qu’elle déplia sur le sol.
« Voyons voir, » marmonna elle. Elle passa en revue ce qu’elle avait subtilisé dans le laboratoire de son père, il avait récemment élargie sa gamme de produit, et disposais de beaucoup de chose utile en matière de soin, il faudrait qu’elle pense à le remercier.
Avant toute chose, elle devait nettoyer la plaie. Elle déversa de l’eau sur la jambe, qu’elle tamponna ensuite avec un tissus sans trop appuyer, puis elle passa de l’alcool a 90 sur la plaie. Heureusement qu’il était toujours dans les vapes. Dakota et Naska qui étaient sur son épaule jusqu’à présent vinrent se nicher sur l’ouvrier, l’enserrant de leur bras, ils étaient en train de lui communiquer leur énergie. Elle les gratifia d’une petite gratouille sur le sommet du crâne, puis elle commença à étaler sur la jambe de l’ouvrier un baume dont l’odeur agressive aurait pu réveiller les morts. Ça sentait très fort les plantes vertes, au point de gratter les narines. Le but de cette pommade était de favoriser la cicatrisation, enfin…. Si elle ne s’était pas plantée dans les dosages. Elle inspecta également un petit sachet de poudre qui venait de chez l’alchimiste dont elle lu les indication à haute voix
- Poudre Aéro-poulpe, après ingestion, cette poudre vous donnera la capacité de flotter a 1mètre du sol pendant une heure…. Huuuum tu crois qu’elle pourrais nous aider à transporter l’ouvrier ? parce que je nous vois mal le remonter à la force de nos bras.
Tandis qu’elle commençait la fabrication d’une atel de fortune, à l’aide de son bracelet de virtualisation, un bruit de grattement sur les parois de la grotte se faisait entendre. schruch…schruCH…SCHRUCH…. Le bruit prenait de l’ampleur, et le sol, tremblotait quelque peu
- Lilou
- Modérateur
- Suivi : Fiche , //Journal // Pims
Titre : Cosmos, Sapin, Kesukuan
Race : mi humain / mi esprit
Statut : Apprentie guèrisseuse
Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
Messages : 495
Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Sam 30 Déc - 15:06
Elle reconnait mon génie mais ses grands yeux plein de lumière admire mon éponge. J'aurais bien aimé qu'elle me voit, moi. J'aurais rougis. C'est vrai. Mais elle aime le rouge alors... J'étais fier comme un paon en approchant notre blessé évanoui. Jusqu'à ce qu'elle se mette à le soigner. C'était cradoc' comme mission. Je ne l'aurais touché pour rien au monde. Surtout que juste avant elle m'a fait travaillé pour libérer l'imbécile.
J'étais en sueur et tout collant maintenant...
Tomber dans un trou de taupe, faut le faire quand même ! Elles sont énormes, c'est difficile de les manquer, leurs galeries encore moins. L'intelligence est morte.
Je jurais en entendant le bruit de grattement. Chipant la poudre des mains de Lilou j'en déversais le contenu dans la bouche de notre blessé. Il s'éleva directement jusqu'au plafond. Hors de portée de la taupe qui approchait.
Dans la panique, j'attrapais Lilou par la main avec une brusquerie à laquelle je ne l'avais pas habituée et je nous entrainais derrière l'éponge. A temps pour voir le museau déformé d'une taupe et ses deux pattes griffues dévorer la paroi.
Il se passa deux choses.
La taupe s'élança au travers de la galerie pour ouvrir une autre brèche sans se soucier d'avoir fragiliser celle dans laquelle nous évoluons. Le plafond menaçait de nous tomber dessus et notre blessé flottait toujours au plafond.
C'était à mon tour de trouver une solution avant qu'on ne finisse par manger les pissenlits par les racines, littéralement. L'éponge disparue avec le bruit du papier qu'on déchire.
D'un coup de crayon, je dessinais un blob collant. En apparaissant, il m'arracha un hoquet d'épuisement. La créature étant conçue pour attraper les choses éloignées, se détourna de nous pour projeter sa matière collante vers notre homme-flottant.
Notre galerie ne tarderait pas à s'effondrer.
-Il faut qu'on sorte. Non. Attends. On n'aura pas le temps d'aller jusqu'à l'entrée qu'on a empruntée.
Je montrais le trou fait par la taupe une minute avant.
-Par là !
J'étais en sueur et tout collant maintenant...
Tomber dans un trou de taupe, faut le faire quand même ! Elles sont énormes, c'est difficile de les manquer, leurs galeries encore moins. L'intelligence est morte.
Je jurais en entendant le bruit de grattement. Chipant la poudre des mains de Lilou j'en déversais le contenu dans la bouche de notre blessé. Il s'éleva directement jusqu'au plafond. Hors de portée de la taupe qui approchait.
Dans la panique, j'attrapais Lilou par la main avec une brusquerie à laquelle je ne l'avais pas habituée et je nous entrainais derrière l'éponge. A temps pour voir le museau déformé d'une taupe et ses deux pattes griffues dévorer la paroi.
Il se passa deux choses.
La taupe s'élança au travers de la galerie pour ouvrir une autre brèche sans se soucier d'avoir fragiliser celle dans laquelle nous évoluons. Le plafond menaçait de nous tomber dessus et notre blessé flottait toujours au plafond.
C'était à mon tour de trouver une solution avant qu'on ne finisse par manger les pissenlits par les racines, littéralement. L'éponge disparue avec le bruit du papier qu'on déchire.
D'un coup de crayon, je dessinais un blob collant. En apparaissant, il m'arracha un hoquet d'épuisement. La créature étant conçue pour attraper les choses éloignées, se détourna de nous pour projeter sa matière collante vers notre homme-flottant.
Notre galerie ne tarderait pas à s'effondrer.
-Il faut qu'on sorte. Non. Attends. On n'aura pas le temps d'aller jusqu'à l'entrée qu'on a empruntée.
Je montrais le trou fait par la taupe une minute avant.
-Par là !
- Kaïl
Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Sam 13 Jan - 18:38
L’atèle terminé, Lilou s’essuya le front, elle estimait avoir fait du bon travail. Le patient s’envola sous l’effet de la poudre d’aéropoulp. Le bruit de grattement s’intensifiait et sous ses airs d’aventurière, la fillette était en réalité tétanisée. Alors lorsque Kaïl lui prit la main pour l’entrainer, elle ne voulait plus le lâcher, elle se blottit tout prés de lui jusqu’à ce que la taupe soit passée.
La galerie dans laquelle ils étaient se mit à trembler, Kaïl attrapa son carnet, l’éponge disparu, laissant place à un slime. Le moire n’avait pas l’air dans son assiette deux grosses cernes noires étaient apparu sous ses yeux. Lilou fronça les sourcils et colla sa main sur son front pour prendre sa température.
- T’as pas l’air dans ton assiette ! Dit-elle avec inquiétude, pourtant t’avais l’air bien tout à l’heure. Tu ne serai pas malade quand même ?
Mais l’heure n’était pas aux discutions. Ils devaient sortir. Elle était partie par la où ils étaient entrée lorsqu’il la stoppa, prétextant que la galerie venant d’être creusée serrait plus sure. Elle emboita donc le pas du moire, l’ouvrier flottant au dessus d’eux, relier par un lasso collant au slime qui l’entrainait dans sa marche.
Lilou refusait d’avouer à Kaïl qu’elle avait peur, elle espérait qu’il la verrait comme une fille courageuse qui n’a pas froid aux yeux. Qui voudrait d’une pleurnicharde comme petite amie ? Ragaillardie, elle pressa le pas. Malheureusement cette galerie sans fin ne les menait nul part, l’épuisement commençait à se faire sentir, elle regarda en l’air comprenant que c’était la seule solution, il fallait creuser vers le haut, mais comment faire ?
- Il faut qu’on creuse là haut, pour remonter. Tu crois que ton slime pourrais coller sa matière sur les murs ça nous permettrait de grimper facilement par contre j’ai rien pour creuser. J’ai bien des bille corrosive mais ça ne marche que sur le métal…
Elle était dépitée de ne pas trouver de solution malgré tout l’atiraille alchimique qu’elle avait dans son sac sans fond, elle ne savait pas quoi faire et se sentait bien inutile….
La galerie dans laquelle ils étaient se mit à trembler, Kaïl attrapa son carnet, l’éponge disparu, laissant place à un slime. Le moire n’avait pas l’air dans son assiette deux grosses cernes noires étaient apparu sous ses yeux. Lilou fronça les sourcils et colla sa main sur son front pour prendre sa température.
- T’as pas l’air dans ton assiette ! Dit-elle avec inquiétude, pourtant t’avais l’air bien tout à l’heure. Tu ne serai pas malade quand même ?
Mais l’heure n’était pas aux discutions. Ils devaient sortir. Elle était partie par la où ils étaient entrée lorsqu’il la stoppa, prétextant que la galerie venant d’être creusée serrait plus sure. Elle emboita donc le pas du moire, l’ouvrier flottant au dessus d’eux, relier par un lasso collant au slime qui l’entrainait dans sa marche.
Lilou refusait d’avouer à Kaïl qu’elle avait peur, elle espérait qu’il la verrait comme une fille courageuse qui n’a pas froid aux yeux. Qui voudrait d’une pleurnicharde comme petite amie ? Ragaillardie, elle pressa le pas. Malheureusement cette galerie sans fin ne les menait nul part, l’épuisement commençait à se faire sentir, elle regarda en l’air comprenant que c’était la seule solution, il fallait creuser vers le haut, mais comment faire ?
- Il faut qu’on creuse là haut, pour remonter. Tu crois que ton slime pourrais coller sa matière sur les murs ça nous permettrait de grimper facilement par contre j’ai rien pour creuser. J’ai bien des bille corrosive mais ça ne marche que sur le métal…
Elle était dépitée de ne pas trouver de solution malgré tout l’atiraille alchimique qu’elle avait dans son sac sans fond, elle ne savait pas quoi faire et se sentait bien inutile….
- Lilou
- Modérateur
- Suivi : Fiche , //Journal // Pims
Titre : Cosmos, Sapin, Kesukuan
Race : mi humain / mi esprit
Statut : Apprentie guèrisseuse
Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
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Re: y a des ravages dans la plantation.... [les terriers]
Ven 19 Jan - 12:31
Comme c’est elle qui voulait partir à l’aventure, j’étais perplexe à la voir perdre de sa superbe. Pensif, je notais à haute-voix que tout ce que je voulais au départ, c’était l’emmener en vadrouille. Elle avait choisi la mission et les taupes.
-La prochaine fois, on se contente d’une glace à Tern. D’accord ?
Ma main prenant la sienne, je la faisais avancer dans le couloir étroit et angoissant à peine creusé par la taupe géante. Je revoyais son nez tentaculaire provoquant chez moi un haut-le-cœur maladif. Je déteste les taupes. Je déteste encore plus les chasseurs de monstres qui ne savent pas les chasser correctement. On n’aurait jamais été dans cette situation si ces dingues inutiles faisaient leur job.
Je vérifiais le filin de slime collant, notre blessé qu’il fallait trimballer comme un ballon encombrant et Lilou pas rassurée.
Je suis trop jeune, trop beau et trop unique pour mourir dans un terrier de taupe bigleuse, moche et cradoque.
On va être obligé de creuser, elle avait raison. Sauf qu’on n’était pas équipé pour ça et nous ne savions pas non plus qu’elle épaisseur de terre nous séparait du ciel.
-Lilou, je peux créer un simili taupe qui nous fera une sortie. Mais…
Je rougis jusqu’aux oreilles. Je ne l’avais jamais dis à personne, je n’avais personne à qui le dire.
-Je vais être dans les vapes. Quelques heures ou quelques jours, j’sais pas. Mais ça va pas être joli. Il faut que je tienne éveillé tant que notre taupe creuse, tu vois ? Pour sortir avec toi et notre M.Sieste. Ensuite, faudra que… J’sais pas.
La galerie dans laquelle nous étions n’était pas des plus stables, mais elle tenait le choc. Assis en tailleur au bord d’une paroi, j’’essuyais la sueur gouttant de mon front tout en dessinant ma taupe-garou. De la terre sèche, coulait sur moi et la feuille comme un sablier. On devait vraiment sortir vite d’ici. Je suis trop beau pour être enterré si longtemps.
Ma créature, je la nommais officiellement Garouzor comme elle était plus jolie à regarder que les taupes et tirait légèrement vers la hyène, ça valait le coup d’œil. Pour rester concentrer sur mon dessin alors qu’elle commença à creuser vers la surface, je lui dessinais des antennes luminescentes et des cœurs en guise de taches sur son pelage.
En relevant les yeux pour admirer mon chef d’œuvre, je manquais de tourner de l’œil. J’étais plus pâle qu’un mort et je tremblais de froid nerveusement.
Le problème quand on dessine une demi-hyène, c’est le côté charognard qui vous regarde du coin de l’œil pendant qu’elle creuse.
-Si elle essaye de me manger, tu déchires le papier, hein.
Je fourrais le dessin dans les mains de Lilou.
-Je t’ai déjà dit que je contrôlais pas du tout ce que je dessine ?
-La prochaine fois, on se contente d’une glace à Tern. D’accord ?
Ma main prenant la sienne, je la faisais avancer dans le couloir étroit et angoissant à peine creusé par la taupe géante. Je revoyais son nez tentaculaire provoquant chez moi un haut-le-cœur maladif. Je déteste les taupes. Je déteste encore plus les chasseurs de monstres qui ne savent pas les chasser correctement. On n’aurait jamais été dans cette situation si ces dingues inutiles faisaient leur job.
Je vérifiais le filin de slime collant, notre blessé qu’il fallait trimballer comme un ballon encombrant et Lilou pas rassurée.
Je suis trop jeune, trop beau et trop unique pour mourir dans un terrier de taupe bigleuse, moche et cradoque.
On va être obligé de creuser, elle avait raison. Sauf qu’on n’était pas équipé pour ça et nous ne savions pas non plus qu’elle épaisseur de terre nous séparait du ciel.
-Lilou, je peux créer un simili taupe qui nous fera une sortie. Mais…
Je rougis jusqu’aux oreilles. Je ne l’avais jamais dis à personne, je n’avais personne à qui le dire.
-Je vais être dans les vapes. Quelques heures ou quelques jours, j’sais pas. Mais ça va pas être joli. Il faut que je tienne éveillé tant que notre taupe creuse, tu vois ? Pour sortir avec toi et notre M.Sieste. Ensuite, faudra que… J’sais pas.
La galerie dans laquelle nous étions n’était pas des plus stables, mais elle tenait le choc. Assis en tailleur au bord d’une paroi, j’’essuyais la sueur gouttant de mon front tout en dessinant ma taupe-garou. De la terre sèche, coulait sur moi et la feuille comme un sablier. On devait vraiment sortir vite d’ici. Je suis trop beau pour être enterré si longtemps.
Ma créature, je la nommais officiellement Garouzor comme elle était plus jolie à regarder que les taupes et tirait légèrement vers la hyène, ça valait le coup d’œil. Pour rester concentrer sur mon dessin alors qu’elle commença à creuser vers la surface, je lui dessinais des antennes luminescentes et des cœurs en guise de taches sur son pelage.
En relevant les yeux pour admirer mon chef d’œuvre, je manquais de tourner de l’œil. J’étais plus pâle qu’un mort et je tremblais de froid nerveusement.
Le problème quand on dessine une demi-hyène, c’est le côté charognard qui vous regarde du coin de l’œil pendant qu’elle creuse.
-Si elle essaye de me manger, tu déchires le papier, hein.
Je fourrais le dessin dans les mains de Lilou.
-Je t’ai déjà dit que je contrôlais pas du tout ce que je dessine ?
- Kaïl
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