Re: Passons aux choses sérieuses

Le visage fermé, la féline écoute les remarques et autres tentatives futiles de provocation de son professeur, tout en usant de son agilité naturelle pour éviter les assauts lancés. Même si les paroles ne l'affectent guère, ce que dit la valkyrie n'en reste pas moins vrai. L'adversaire n'en démordrai pas, mais Leiline non plus.

Serrant les dents et prenant sur elle, l'hybride continue ses tentatives d'attaques, alternant le fouet ondulant autour d'elle et l'épée reformée selon les situations. Plus échauffée, elle se sent un peu plus à l'aise dans ses gestes et dans ses pas, sa détermination passant au delà de la fatigue physique. La guerrière veut la forcer à se surpasser, ce que fait sans chouiner la femme-chat. Elle savait à quoi s'exposer en venant en ces lieux et c'est tout ce qu'elle cherchait d'un tel entraînement.

Elle tourne beaucoup autour de la femme, cumulant les actions et observant les éventuelles ouvertures sur ses défenses diverses et encore jamais vu du commun des mortels. Éprise d'une énergie nouvelle par les incitations de son entraîneuse, Leiline frappe plus fort, son épée claquant en chœur avec sa congénère à double lame. La féline échafaude des plans pour la désarmer. Une bonne astuce pour rendre un combattant inoffensif - ou du moins, moins dangereux qu'il ne pourrait l'être ...

Difficile de vouloir attaquer lorsque le but n'est pas de blesser son adversaire. Et encore faut t-il pouvoir réussir à l'atteindre ...

Si sont fouet était celui de base, elle n'aurait pas eu trop de difficulté à en user pour désarmer son adversaire. Mais avec une lame-fouet, la manipulation nécessite plus de précaution. Ruminant intérieurement sur les possibilités, elle profites de rares ouvertures pour enchainer sans relâche les coups de fouet et d'épée sur les doubles lames de l'enseignante. Elle ne la fatiguera pas de sitôt mais si cela peut lui offrir une belle opportunité de désarmement, elle ne va pas s'en priver.

Les pieds effectuent presque des pas de danse en rythme avec les actions des deux femmes, la poussière environnante de faisant plus dense autour d'elles. La respiration de Leiline se fait plus audible, presque saccadée. Mais l'intéressée ne s'avoue pas vaincue, pas à ce stade.