Premiere sortie [PV Lin R]

Premiere sortie
Avec. Lin R.



Elle m’avait informé qu’elle modifierait cela sur mon dossier. C’est meugnon mais ce n’est pas cela qui empêchera les gens de m’appeler n’importe comment. Était-ce pour s’attirer ma sympathie ? EST-CE QUE LES CAUCHEMARS EN SONT SEULEMENT POURVUS ?? Après, elle m’a dit que je me comportais comme une fille de 5 ans, elle est vachement généreuse peau frêle. Mais j’avoue que l’âge n’a pas vraiment de sens pour moi. Dans l’imagination, on ne mesurait pas le temps et il n’était pas linéaire et régulier. Donc forcément, cette remarque n’est qu’une information pour moi. Après, je me suis éloigné, marchant juste plus vite, sans courir dans des ruelles. Techniquement, je ne fuis pas, j’essaye de la semer ; ce n’est pas la même chose, si ?

Je finis par aller faire fuir des pigeons ; c’est drôle je trouve. Hoo, elle me pousse contre un mur, comme quoi, elle m’a retrouvé. Peau douce est fâché, que c’est mignon ! Elle ne croyait sincèrement pas que j’allais lui faciliter la tâche tout de même. Tien, ventre sur patte à aussi perdu une partie de sa subsistance. J’aurais presque pitié pour elle. PRESQUE SEULEMENT !
« -Premier avertissement choupinou ! Au prochain avertissement, je te tire dessus. »
Je lui souris juste, à peine stressée par cette éventualité. Elle me lance son cornet vide à la tête. Je ris et vais jeter le papier dans la plus proche poubelle, calmement. Je m’approche derrière elle ;
« - Vous êtes mignonne quand vous vous énervez. »
Je lui fais simplement remarquer. Ho, une autre ruelle ! Cette fois-ci, je ralentis avant de l’empreinte, jetant un coup d’œil moqueur à mon garde-fou. Je passe à deux à l’heure devant une boutique, regardant à travers la vitre le mec endormi sur son bureau. Je prends note intérieurement de l’endroit, un sourire carnassier aux lèvres, avant de reprendre ma route dans une allure normale.



(c) Never-Utopia

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Avec. Lin R.


Je l’avoue, j’ai ralenti à certains endroits en mode lèche-vitrine comme dise les humains bien que moi c’était plutôt lèche-rêveur. Humm, je notais tous ces précieux endroits dans un coin de mon esprit. Je jette un coup d’œil en arrière en souriant. Sans doute croira-t-elle que ce soit mes instincts et comprendra pas ma stratégie de recueil d’information. On arrive finalement à un parc, ho. Je ne puis réprimer un sourire carnassier. J’entrai, comme si de rien n’était même si c’était un fait. Mes premières vues furent tournées vers un couple partageant le drap par terre. Je pense qu’ils faisaient cela uniquement pour l’apparence, car il dormait dos à dos et je sentais que leur visite chez Morphée n’était pas très agréable.

Les seconds furent un groupe d’amis, surement, l’un d’eux n’arrêtait pas de se tourner d’un côté et de l’autre. Je regarde ma surveillante du coin de l’œil. Sans doute on lui a dit que c’était la quantité de dormeurs, mais sincèrement, qui privilégierait la quantité à la qualité ? Je veux dire, achèteriez-vous les 10 macros pas frais risquant de vous rendre malade ou un magnifique thon pécher le matin même ? La réponse semble évidente et pourtant, beaucoup oublie cette donnée quand les produits sont différents.

Mais ce fut le troisième que je ne pus quitter du regard, au point que la moitié de mon visage retrouva un bref instant son aspect naturel ; celle en effrayant tant. Son sommeille semblait paisible, mais moi, je le sentais, je sentais sa peur déjà présente. Comme si quelqu’un me l’avait déjà préparé à l’avance… J’en bavais intérieurement, continuant à avancer… Jusqu’à me prendre un arbre et tomber sur les fesses, retrouvant totalement un aspect humanis, surprise je l’avoue. J’ai tendance à ne pas faire gaffe quand j’ai une aussi belle proie à proximité. Je ris, quelle autre réaction avoir ?
« - Comme quoi il est dangereux de baver sur la qualité ! Ha ha ! »
Mon rire en réveillant certain, dont le fameux dormeur qui, réveillé en sueur, semblait bien content que son rêve s’interrompe. Je me tends, me relève, m’appuie contre l’arbre, regarde le ciel, grogne intérieurement d’être encore si loin de la nuit. Je regarde ma gardienne, souriante, amusée.
« - Vous me faites rire, vous, les gens qui existé depuis leur naissance. Plein de choses n’ont pas la même signification pour vous que pour nous, être à l’origine abstrait, ne venant que de l’imagination. Le temps par exemple ; je trouve ça très amusant a quel point il est linéaire et régulier ici, je ne m’en lasse pas. »
Je vous souris de plus belle, allégeant mes paroles, exprès, tout en la référençant.
« - On a aussi des choses qu’on a que vous ne pourrez avoir et inversement. Je ne pourrais jamais avoir de relation avec qui que ce soit à cause de ma nature véritable, qu’importe le nombre de fois que j’essaye. Mais d’un autre côté, vous ne pourrez jamais prendre avec autant de légèreté que nous à la fois le pire et le mieux. »
Je souris.

TU NE POURRAS JAMAIS COMPRENDRE UNE CRÉATURE COMME MOI ! Je repars en souriant, calmement, prenant toujours note intérieurement des proies qui seront les mieux à visiter dans les prochains jours, sans d’autres évènements. Faut dire que l’arbre ma bien remis les idées en place.



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Ce n’est pas faux, elle sera débarrassée de moi dans quelque heure, j’imagine que cela a au moins cet avantage d’avoir un temps si linéaire et régulier.
« -Parce que tu voudrais avoir une relation avec quelqu’un ? Toi le cauchemar ambulant ?
Incubo Martröd, serais-tu déjà amoureux de quelqu’un ? »
Elle m’amuse avec ses questions, un grand sourire se dessine sur mon visage, de nouveau. Ha, peau frêle, TU CROIS VRAIMENT M’ENBETER AVEC TA FUTILITÉ ?? Haaaa ! Les êtres ainsi figés dans leur forme seront toujours une source de rire pour moi. Croyant pouvoir être insupportable en appuyant sur un bouton alors que quelque part, c’est un talent inné. Je me retourne un instant, lui souriant en marchant à reculons avant de me remettre bien avec une cadence légèrement plus calme. Elle veut des réponses non ?
« - Un homme et une femme, mais disons qu’après avoir échangé le premier baisé, ils ont pris peur le soir venu. Une femme canon, ça va, mais une créature de l’ombre, ça n’a pas tendance à passer. Enfin, depuis ces fois-là, j’ai appris à ne plus me prendre d’affection pour mes repas et c’est très bien ainsi. L’imagination d’où je viens m’a donné une malédiction, car je n’ai pas respecté les règles ; celui de ne jamais être rassasié. Mais bon, cela permet un peu d’action au moins, faut bien que les Sanctuaris fassent du sport de temps en temps, histoire de ne pas s’endormir sur place. »
Dis-je toujours d’un ton égal, voir joyeuse. Retournement de situation.



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Elle pensait m’embêter avec ses questions, mais ce ne fut pas le cas… EN MÊME TEMPS, IL EST SI DIFFICILE DE ME FAIRE DU MAL PAR DES MOTS ! Qu’est-ce qu’elle fait ? Elle me tapote le crâne, j’en souris, amusé par cette réaction qui avait surement le même but que les mots prononcés. Peau frêle pense surement que je suis un petit toutou facile ?

ELLE NE PEUT PAS PLUS SE TROMPER !

Je suis plutôt un fauve qui peut devenir dévorer à tout moment, simplement… Je peux tant faire !
« -Ne t'inquiète pas pour nous, on a l’habitude de cas bien plus amusant que toi. »
J’eus un sourire carnassier, vraiment ? Je vais un peu au-devant d’elle, marchant à reculons, les mains dans le dos, la regardant.
« - Tu dis que tu n’hésiteras pas à tirer, non ? On va pouvoir rire un peu alors. Sache que mes besoins changent selon mon état. C’est bien plus à cause a ça que la caserne m’a enfermé et je l’avoue, je ne me souviens pas vraiment de mon temps passez là-bas. »
Ha ha ! Ma pauvre, tu as hérité du mauvais animal… Bipolaire ? On peut dire ça ! Mais la folie a souvent du bon !
« - Lorsque je suis blessé à un certain point, je deviens un véritable prédateur. En ce sens, cela serait presque intéressant que tu me blesses, non ? Vu qu’il ne me reste souvent que quelques bribes de souvenir après tout. »
Je ne dis pas que je ne me rappelle pas à cause de la douleur. Cela serait moins drôle sinon. Alors peau frêle, quelle réaction vas-tu avoir à cette nouvelle ? Mon sous-entendu était clair ; ça te dit une partie de chat ?


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Elle ne tombe pas dans ma provocation. Cela aurait eu le mérite d’être amusant… Se contente d’abord de dire que si besoin, ils ont toujours les enregistrements de mon… Séjours à la caserne. Hummm, sans doute se serais intéressant quelques part. Je suis comme un véritable animal dans ces moments-là, un animal qui à mal et qui se sent menacer. D’où mes réactions, mes instincts qui parcourent librement mon corps…

UN PEU D’ACTION NE FERAIT PAS DE MAL ! ha ha !

Peau frêle, pourquoi tu ne veux pas jouer ? Jouons donc ! jouons du jour à la nuit, jusqu’au moment de me nourrir, jusqu’au moment où je serais à la fois prédateur et proie. Ou dort ici même afin de pouvoir me laisser te tourmenter. Tu as une arme non ? Certes, fait de métaux mais moi aussi ; j’ai des crocs et des griffes sous mon vrai « jour » ou « nuit » selon l’interprétation.
« -Désolé, je ne suis pas ici pour satisfaire ta curiosité. Te surveiller est mon job, c’est tout.
- C’est pourtant si ennuyeux. Tu ne voudrais pas rendre cela… Intéressant ? »
Ainsi, j’essaye de la pousser à la faute, prenant un air innocent associé a un sourire carnassier dérangeant.



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