Premiere sortie [PV Lin R]

Premiere sortie
Avec. Lin R.


Haaaa, Et dire que pourtant, il avait s’agit d’un repas délicieux… J’avoue ne pas bien me souvenir de ma convalescence, je suis si agressive quand ça m’arrive, mais il faut voir le bon côté des choses… Je ne me souviens pas de grand-chose non plus de ce qu’il s’est passé là-dedans, je parle de la caserne, des barreaux, tout ça tout ça. J’ai à présent un collier, un peu la condition de ma libération. Je suis censé me contrôler, c’est cela ?

Comme si j’en avais envie ! Ils me font tous rire, tous les regards médusés m’ayant connu, me revoyant plutôt ! C’est meugnon, ils m’attendaient là, tous ?

Dormez, mes chers oisillons, dormez voyons, vous craignez quoi ? Je ne suis qu’un cauchemar ambulant, vous n’avez pas tant peur de mes frères et sœurs pourtant ! Ha ha ha ! Hum, je dois attendre, je crois ? Qui, quoi, comment ? Pour me surveiller, sans blague ? Vous m’avez très certainement reconnu instable, mais idiot ? Déjà que personne n’arrive jamais à me genré une fois qu’il a vu mes deux formes… Oui, une belle jeune fille cornue peau noire, cheveux noirs, yeux rouges…Et derrière, une créature capable de hanter votre sommeille. Vous me situez dans quelle catégorie ? Fille allumeuse ou garçon un peu dingue ? Enfin, vue que le soleil s’est levé il y a une heure environ, vous me situez surement dans la première catégorie… Haaaa, il faut le reconnaitre, la nuit, je suis vraiment libre tout en étant attaché. Je peux aller ou bon me semble, mais mon instinct me conduira toujours au plus prêt des dormeurs, la faim me tiraillant sans cesse. Cette faim, ma punition, l’imaginaire est censé rester imaginaire… Jamais personne ne doit savoir qu’ils sont des créateurs dans cette dimension où je viens. L’imagination doit pouvoir s’expliquer par la science ou la magie… Pourtant, je suis là, n’est-ce pas ? Tout ça, car je m’incrustais au lieu de laisser les dormeurs m’appeler. Halala, il en faut peu !

Mais ici, quelque part… NE SUIS-JE PAS PLUS LIBRE QUE TOUS ??

J’attends, j’attends, je me ronge les ongles en attendant. De toute façon, qu’importe qui c’est, je le sèmerais. Je touche le collier rouge à mon cou, ni trop brillant ni terne ; la forme quoi. Avertir quand je risque de devenir maboule, sérieux, c’est moins drôle ça ! Quoi ? Je ne pourrais jamais avoir de vraie relation à cause de ma nature donc bon, je ne vais pas m’apitoyer non plus, ça ne m’a jamais réussi. J’entends des pas, me tourne, lançant un simple ;
« -C’est bon, je peux y aller ? »
Déjà saouler. Il est tôt, je sais que beaucoup d’êtres normaux ont faim à cette heure-là… Mais pas moi. Me nourris d’autre chose. Avec un peu de chance, on m’aura collé un novice ou un stagiaire qui ne saurait pas grand-chose et que je pourrais semer facilement.



(c) Never-Utopia

Premiere sortie
Avec. Lin R.


Cheveux roux, yeux jaunes, à part ça, rien d’exceptionnel. Sans doute espérais-je un peu plus ? UNE TELLE DÉCEPTION. Oui, j’ai dit plus tôt que je voulais un novice ou un stagiaire pour lui échapper facilement.

MAIS SINCÈREMENT, JE N’AI PAS DEMANDÉ CELA ! On dirait une conseillère d’orientation ou une secrétaire, elle veut une paire de lunettes pour rentrer encore plus dans les clichés ? Halala, ces gens, je vous jure, AUCUNE IMAGINATION. Sa peau frêle doit se fendre à la moindre caresse, je la plaindrais presque. PRESQUE SEULEMENT. Une proie, une victime, une chasseuse, une tueuse, tant de choses à la fois pour moi. Être amie, être ennemis ? Fondamentalement, c’est la même chose ; un énorme jeu fait de parole et d’acte. Tout dépend si on arrache la langue ou si on lui fait un bisou. Tout dépend si on blesse la peau ou si on la caresse. N’EST-CE PAS ?

Une tape sur la tête, sérieusement ? Je ne suis pas une môme, je ne suis qu’un esclave de ma faim et de ma nature. ET TOI, QU’ES-TU, PAUVRE PETITE CRÉATURE ? Un bibliothécaire en manque de sensation forte, une secrétaire venant de quitter son ex ? Vos vies sont si futiles, à peine la montre fait tic-tac et vous voilà déjà ci et là, tels des robots sans âme. La seule satisfaction que je trouve à vos existences, c’est qu’elles sont la meilleure des sources de nourriture pour moi, lorsque vos tourments se révèlent.
« -Pas encore Mademoiselle le cauchemar. On a deux, trois choses dont nous devons parler avant. »
Sans doute j’aurais dû le corriger, ça… Techniquement, c’est Incubo, mais bon, j’ai fini par m’habituer à cette faute sans cesse faite. En soi, je n’ai pas vraiment de prénom, de nom, juste un enchainement de langues diverses reflétant toujours le même mot. Je la suis en soupirant bien fort, quoi encore ?

Hooo, c’est mignon, position bad girl, c’est ça ? Que crois-tu, ma douce ? Je souris, jouant avec une mèche de cheveux rebelle. Je la fixe, c’est un premier rendez-vous ? Je suis appuyé sur la table, ma main gauche supporte ma tête.
« - Alors, voyons voir… Incuba Martröd. Inculper pour mise en danger de la vie d’autrui… Ton nouveau bijou te convient ? »
Je ne réponds pas, la fixe en souriant. Je l’ai dit, je ne pourrais jamais avoir de relation à cause de ma nature… Ho, il m’est déjà arrivé de craquer, pour une femme, pour un homme, une fois seulement pour chaque. Mais les gens, je les terrifie et je m’immisce dans leur rêve, dévore leur songe. Quel genre d’amour ou d’amitié pourrait naitre pour une créature comme moi.

Au début, exister était amusant, mais une fois que l’on a conscience des inconvénients, tout cela est bien amer. Être enfant de l’imagination était bien plus simple au fond. MAIS CE N’EST PAS GRAVE, ON S’Y FAIT !! ha ha ! Jouons un peu, pour toujours, avant la nuit ! Avant que la faim me prenne, avant qu’un dormeur me titille !
« - Il est très beau. »
Quoi, ce n’est pas ça que tu attendais ? C’est si amusant. C’est différé de chasser certes, mais cette forme a aussi ses avantages, j’imagine ; je peux embêter les autres sans qu’ils me fuient.
« - Dommage que vous ne m’ayez pas libéré la nuit, vous auriez pus le tester, ça aurait fait un peu d’animation. Enfin, il y a surement encore des dormeurs à cette heure-ci, non ? »
Comme un chat jouant avec une souris. Le voit-elle, mon amusement profond ? Je suis souriante, je dois bien l’être, non ? Je prends un air faussement interrogatif.
« - Techniquement, si les gens s’agitent et s’entretuent à cause de mauvaise nuit répétée et de quelques mauvais rêves, c’est de leur faute, non ? Après tout, je n’ai attaqué personne directement. Déjà que les gens ne sont pas très cohérents. »
Je ris, sans explication, je reprends un joyeux sourire, presque malsain.
« - Je plaisante ! Si vous êtes fatigué, vous pouvez retourner dormir si vous voulez, il est tôt après tout. »
Qui est le chat, qui est la souris ? Le sait-elle, elle ?



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Avec. Lin R.


Vraiment, mon meilleur ami ? JE N’AURAIS JAMAIS CE GENRE DE RELATION ! JAMAIS ! Cela m’est impossible, tout simplement, car tout le monde dort… Or, c’est ma pitance. TU VEUX JOUER À CELA ?? Mon meilleur ami, donc ? Une occasion de plus de la charrier, un grand sourire aux lèvres, âme à plaisanter ? Mais est-ce qu’un cauchemar a une âme de base ? CELA NE M’A JAMAIS ÉTÉ UTILE ! Vous m’avez créé, je ne suis pas née, on m’a invoqué, c’est différent.
« - Pour un meilleur ami, il n’est pas très bavard, c’est dommage, non ? »
Non, je n’arrêterais pas.

JE N’ARRÊTERAIS JAMAIS ! ha ha ! Hors de question de déprimé, un cauchemar ne doit pas déprimer, mais il doit faire déprimer, nuance. Ha, c’est si amusant… Ne pas rendre fou quelqu’un en m’acharnant dessus ? Quelle rabat-joie celle-là ! Je souris, comme le début en fait. Ma petite souris, je te plains tellement. Tu as beau me lancer ce regard charmeur, je ne ferais plus l’erreur de m’attacher à mes repas. Pourtant, sa peau si frêle est attirante, je me demande de quoi ses rêves sont faits ? Un beau visage comme ça doit tout le temps rêvé de chaton et de chiot.
« - Contente-toi de suivre les consignes qui t’ont été données et tout se passera bien. Pose problème et ce sera un retour direct en cellule et diète sèche.
- Une mise à mort ? À moins que ça me plonge dans un état second. Ça serait intéressant, je ne me rappelle jamais bien de ces moments-là, ces moments où j’essaye de manger la chair plutôt que les rêves. »
Bien que je dise ça calmement, j’étais plutôt sérieuse. Mettre une créature comme moi en diète en sachant ce qui arrive déjà quand je me blesse ? Je me demande si je blesserais son joli minois si cela se reproduisait ? SA ME FERAIT UNE PETITE DOUCEUR !! ha ha ! Cela serait si drôle ! Le voit-elle, mon air amusé ? Comment réagir autrement, pour un être comme moi ? Une chose qui n’a jamais vraiment eu de genre ? On comprend cela quand on me voit sous ma vraie forme… Mâle, femelle ? Peau douce ou être abstrait ?

Ce que je suis importe à tout le monde une fois qu’ils sont face à face avec ma sale face. J’ai entendu cela une fois, je ne sais plus chez qui, dans quel rêve l’individu répétait ; « Les cauchemars ne sont en fait que des rêves, en plus réalistes »… Sans doute a-t-il été satisfait quand j’ai commencé mon rêve, mais en y repensant ; est-ce vrai ? Est-ce que cela ne peut donner ne serait-ce, que de la légitimité à mon existence ?
« - Bref, ma petite Choupette, ta détention prend fin aujourd’hui, je vais t’accompagner pendant quelques heures pour vérifier que tu sais te retenir de sauter sur tout ce qui est endormi. Ensuite, tu seras libre de tes mouvements.
- Allons-y alors ! Après tout, plus vite on commencera, plus vite votre service prendra fin, non ? »
Dis-je gaiement ! Je me lève, vais vers elle, innocente. D’un coup, je me penche vite fait et lui fais un bisou sur la joue. Lui disant au passage en me retirant, rêvant à moitié.
« - Il suffirait qu’un autre mage puissant cauchemarde pour que j’aie un frère, ou une sœur. Cela serait intéressant, non ? Les humains prient sans cesse pour que leur rêve devienne réalité, un cauchemar est juste un rêve un peu effrayant après tout. »
Je ne dis rien d’autre à ce sujet, m’éloignant vers la porte, lançant un joyeux ;
« - Allez, on y va ? »
Je l’avoue, je guette aussi sa réaction pour mon bisou derrière mon sourire.


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Avec. Lin R.


Tirer sur une porte, il faut le dire, ça ne sert à rien. À moins qu’elle vienne d’essayer de me menacer ainsi ? SÉRIEUSEMENT, TU CROIS QUE CELA MARCHE SUR MA PERSONNE ? Tu veux me faire rire, poupée ? Car ce que tu tentes en vain ne fait que m’amuser, j’attends, sourire aux lèvres. Je ne suis pas ton chien, sinon, cela se saurait ma belle ! Elle me coince entre elle et la porte, simple frontière matérielle.
« - Écoute Choupette. Ici, c’est moi qui ouvre les portes si tu ne veux pas retourner dans ta cellule. Une fois en ville, je me contenterai de te surveiller. Et si tu essayes de me faire faux-bond… Je te tirerai dessus sans sommation. N’oublie pas que je peux avoir ta position quand je veux. Compris Cauchemar ? »
Dit-elle en touchant mon collier. Je lui fais un bisou sur la bouche tant que l’on y est ? Je veux dire, il y a si peu de distance entre mes lèvres et les siennes. Mais non, je me contente de sourire pour l’instant ; pense toujours. Mais tu sais ma douce, cela ne m’empêchera pas d’essayer de faire en sorte que tu me paumes. Haaaa, cela sera sans doute éphémère à cause du gadget, mais cela resterait satisfaisant quand même.

TU CROIS POUVOIR ME CONTRÔLER ?? Sans blague, ma belle, t’es très loin du compte.

Elle me décoince enfin, allons-y pour ma première sortie, n’est-ce pas ? Elle ouvre la porte.
« - Après toi Choupette.
- Merci, c’est bien aimable. Il ne faudrait pas s’endormir sur place, n’est-ce pas ? »
Je réponds, riant légèrement. Deux jeunes, je crois, passe et siffle, je ne le prends pas mal, s’ils savaient. Je leur fais un petit coucou de la main, grand sourire sur ma tête. Je me demande à quel point leurs songes sont appétissants ? Enfin, on sort et une fois dehors, je ne l’attends pas pour y aller, ne faisant même pas attention si elle suit. Allez petit toutou, viens prendre un nonos !

POURRAS-TU SUIVRE UN CAUCHEMAR AUSSI NOIR QUE MOI ?? Je me le demande, bichette !

Je vois un couple en train de s’embrasser dans le coin de mon œil, à l’ombre naissante d’une ruelle. Je ne peux m’empêcher d’observer quelques secondes sans parvenir à la fois la jalousie, l’envie et la tristesse de mon regard. Mais je finis par me ressaisir et avancer ; un cauchemar est un cauchemar après tout, si un cauchemar espère, c’est que la logique s’inverse ! Un chien dort les 4 pattes en l’air devant ce qui ressemble à un bar en train d’ouvrir. Je souris, je m’avance, me baisse. Pas très alléchant, les animaux ne rêvent jamais de grand-chose et celui-là a l’air particulièrement calme. Bon, de toute façon, à tous les coups, pot de colle ne doit pas être loin. Je prends donc la légitime décision d’embêter (pour ne pas dire un autre mot) l’animal innocent. Je lui pince légèrement la truffe, le canidé ouvre un œil et m’observe e coin ; sortant à peine de chez Morphée. Oui, je ne dois pas me nourrir des dormeurs pour l’instant, mais rien ne m’empêche de les embêter ! J’appuie sur le bide du chien qui commence a grogné. Je souris de plus belle et recommence, il se lève d’un coup et essaye de me manger la main. Je recule en riant et continue mon chemin, regardant légèrement derrière si la douce suivait.





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Avec. Lin R.


Elle me dit que je vais avoir des ennuis à embêter les animaux… COMME C’EST MIGNON !! Un animal innocent comme elle peut-être ? Elle va ou, ma belle ? Peau frêle à un petit creux peut-être ? Les êtres d’Entre Monde sont si prévisibles. ALORS QUE MA FOLIE ELLE, DÉRIVE AU FUR ET À MESURE DU TEMPS !! On dirait un petit chien à suivre une odeur. Hoo, avec son apparence, petit toutou attire des regards. Que c’est meugnon ! N’est-ce pas elle qui risque d’avoir des ennuis ? Je souris, elle est belle ainsi, elle devrait allez à Magna, elle trouverait surement un petit copain, non ? Moi, je fais quelques clins d’œil autant aux mecs qu’aux filles intéressées par nos courbes. Certaine tête pourrait semer le doute, peut être dorme-t-il debout ?

CELA SERAIT SI SATISFAISANT !! ha ha, mais je ne crois pas que cela soit le cas hélas !

On arrive à un stand. J’imagine que c’est attirant pour beaucoup, mais moi, ce n’est pas encore le cas. Ce n’est pas mon alimentation principale. Je peux me nourrir de nourriture solide une fois par semaine que ça me suffit largement !
« - Tu manges des choses tangibles ou pas du tout ?
- En temps normal, non ma chère. »
Lui dit je, assistant sur mes deux derniers mots, un grand sourire presque carnassier sur les lèvres. Elle commande un cornet de Churros, me proposant ;
« - Tu en veux un Incuba ? Profites-en, je suis d’humeur généreuse aujourd’hui.
- C’est meugnon ! Vous pouvez m’appeler Incubo, ça me changera que pour une fois, quelqu’un ne se goure pas sur mon appellation, car je ressemble à une fille selon vos normes. »
Dis-je, me permettant de lui appuyer doucement sur le nez de manière brève alors qu’elle mange. Comme si j’embêtais un petit chien. Je ris, guettant sa réaction.

DE QUOI JE SUIS INVIVABLE ? C’est dans ma nature, après tout.

Je vois une parfaite inconnue qui s’intéressait à peine à nous pas loin. Elle était charmante, à n’en point douter. Elle attendait je crois. Je souris, viens devant elle et sans prévenir, l’embrasse sur la bouche quelques secondes. Quand je me retire, la fille a les yeux plus ronds que des balles de golf, elle semble avoir beugé. Cette réaction est magnifique et j’éclate de rire. Je m’éloigne sans attendre ma gardienne. Bon, je ne fuis pas, mais bon, comment la semer ? Tien, une ruelle ? Je tourne sans prévenir, faisant limite un 90°. À peine 2m plus loin dans la ruelle, je tourne de nouveau. Ho, tien, des pigeons dans la rue, je cours pour leur faire peur. Oui, exactement comme une gosse de 9 ans, et alors. Cela m’amuse beaucoup de faire peur aux créatures.



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