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La sagesse se trouve derrière les comptoirs [Libre !]

Mar 6 Juil - 20:00


L’impatience de la serveuse atteignait son paroxysme. A chaque instant passé derrière le comptoir, ses yeux foudroyaient une cliente entrée près d’une heure auparavant. Depuis, la serveuse allait et venait sans arrêt toutes les cinq ou dix minutes, espérant qu’elle daigne enfin lui adresser sa commande. En vain, la cliente ne relevait même pas la tête lorsqu’on lui adressait la parole. La première maxime de la taverne comme quoi les clients ne devaient être contrariés et mal traités commençait par lui taper sur le système. Certains méritaient amplement de se ramasser un coup de masse en pleine figure pour leur faire comprendre la politesse et le respect ! Comme ces hommes, les piliers de comptoir qui vouent leur vie à l’alcool. Ils finissent totalement ivre avant la fin de l’après-midi. Pour le peu qu’un élément indésirable viennent les perturbés, cela se termine en mêlée de poings et de dents. Heureusement, la plupart des temps, un groupe d’hommes raisonnables les sortaient de la taverne par la force. Ce n’était pas le patron qui allait s’en occuper : Sa masse corporelle équivalait à celle d’une allumette.

Mais utiliser la force pour ce genre de personnes, malpolie et agaçante, ne servirait à rien hors à se retrouver en tord. Toutefois, ayant passés plusieurs années à travailler en temps en ce lieu, la serveuse en avait vu des gens irritants. Si bien que désormais elle était capable de les repérer à peine avaient-ils fait un pas dans la pièce. En voyant débarquer la cliente, il n’y avait pas eu l’ombre d’un doute. Ses pas avaient claqués sur le sol. Un court arrêt avait été nécessaire pour prendre le temps de scruter les lieux : L’ambiance, la décoration, les personnes présentes, et la place où s’asseoir. Une fois fait, la cliente avait reprit sa marche jusqu’au fin fond de la pièce, atteignant un coin isolé. La serveuse se demandait en quel honneur sa cliente se retrouvait vêtue d’une large pièce de tissu gris qui lui recouvrait tout le haut de son corps et se terminait en large capuche couvrant la moitié de son visage. Seuls le bout du nez et la bouche se distinguaient.

La serveuse soupira. En ce milieu d’après-midi, il n’y avait personne. Deux-trois consommateurs qui sirotaient leurs boissons et la mystérieuse cliente. La serveuse prit son courage à deux mains et écarta pour son énervement pour laisser se dessiner un merveilleux sourire. D’un pas assuré, elle se dirigea vers le fond de la salle.

« Pardonnez-moi, avez-vous fait votre choix ? », interrogea-t-elle d’une voix mielleuse.

Les talons redressés, parée à faire demi-tour, la serveuse cru avoir une hallucination lorsque la cliente consentit à lever le visage vers elle. Celle-ci souleva légèrement le tissu recouvrant son visage et adressa à son interlocutrice un regard percutant, électrique, noir… La serveuse flanchât sous l’étonnement et se ressaisit aussi vite que possible, ouvrant de grands yeux ronds.

« Je… Je… Repasserais plus tard ! », bégaya-t-elle.

La cliente émit un petit rire sarcastique, esquissa un sourire puis ouvrit la bouche.

« Vous ai-je demandé de partir ? » La serveuse fit un signe négatif de la tête. « Alors, jeune créature à la voix niaiseuse, apportez-moi de quoi écrire et quelque chose pour me désaltérer gratuitement. »

« Gra-gratuitem-- », tenta de répéter la serveuse hébétée avant de se faire couper la parole.

« Oui, de l’eau, une idiotie dans ce genre là. Vous n’allez pas me faire payer quelques centilitres d’eau quand même ? Vu le nombre de fois que vous êtes capables de venir gaspiller votre salive pour exténuer les gens, c’est la moindre des choses. »

« Hé bien je cr-- », reprit la pauvre employée en se faisant une nouvelle fois reprendre.

« Maintenant !, je vous demande de partir… »

La cliente lui adressa un sourire crispé puis détourna son visage vers le mur à sa droite. La serveuse resta là, sans réagir pendant quelques secondes. Comme cette (…) pouvait-elle se permettre de lui parler ainsi ? Et en plus de venir dans une taverne dans le but de ne pas payer ? Sur le chemin vers le bar, elle frappa une table du pied, attirant le regard des autres clients qui n’avaient pas suivi l’affaire.

Alors comme cela elle gaspillait de la salive ? Et mademoiselle désirait de l’eau ? Dans ce cas…

* Je cracherais dans ton verre jusqu’à ce qu’il soit assez remplit, et tu l’auras ton EAU GRATUITE ! *, pensa-t-elle en s’emparant vivement d’un verre fraichement lavé.

Elle redressa son visage furieux vers la cliente qui maintenant tenait sa capuche suffisamment redressée pour laisser apparaitre ses yeux mesquins qui la fixait sans ciller. La cliente captait tous les mouvements, la serveuse devrait donc se retenir de cracher dans le verre avant de le lui donner… Verre qu’elle finit par reposer pour aller s’emparer d’un encrier et d’un tas de papier.

* Non ! Hors de question qu’elle ait son verre gratuit ! Même si ce n’est que de l’eau, elle est bien trop désagréable ! *

La serveuse revint donc et posa brutalement ses munitions d’écrivain sur la table de la malpolie. Elle fit demi-tour aussitôt pour foncer vers le bar. Trop tard, la cliente claque des doigts et s’exclama à haute voix :

« Et mon verre d’eau je vous prie ? Est-ce si difficile de servir de l’eau ? Ce n’est pas comme si je vous avez demandé un cocktail : Vous n’avez pas de mélange à faire… »

La serveuse serra ses mains sur sa tenue et continua son trajet sans se retourner. Le ton qu’avait employé la cliente était étrange. Un mélange, ou plutôt un combat entre un ton narquois et manipulateur, et un autre plus agacé. La cliente jouait avec elle. Quelle peste ! La serveuse remplit le verre d’eau et le ramena à la demoiselle tandis que la porte s’ouvrait sous le son d’une clochette.

A quelques centimètres de la cliente, celle-ci lui fit un signe de la main lui indiquant de repartir. Après un petit rire elle déclara :

« Vous avez un nouveau client, occupez-vous-en bon sang ! J’espère qu’il n’est pas pressé. Compte tenu de votre incompétence et votre lenteur, il risque vite de déchanté si vous le faites patienter. »

La serveuse grogna, d’une manière peu audible et d’un ton énervé s’adresser au pauvre malheureux qui avait osé franchir la porte :

« Ouais vous désirez ? »

Pendant ce temps, la cliente adressa un regard malicieux à la scène. Qu’elle était mignonne et serviable cette serveuse. Qu’elle était inutile et trop facile à faire tourner en bourrique… La cliente sourit puis se concentra sur les feuilles vierges devant elle. Elle s’empara de la plume déjà plantée dans l’encrier et gribouilla sur une feuille ‘‘Damoiselle Olymp Da Ronwaë, je vous prie de vous activer au plus vite. Les temps sont durs, une crise s’annonce.’’

La cliente reposa la plume, chiffonna le bout de papier, s’empara des autres feuilles et se dirigea vers le comptoir. Elle s’y accouda, laissant tomber le bout de papier réduit en boule, fit claquer les feuilles sur le comptoir et dit :

« Quelle qualité ! Quel âge à ce papier ? Voyez-vous comment il est jaunit ? Il sent le renfermé c’est ignoble. Soignez plus vos affaires. Si c’était une personne très important qui avait eu besoin d’écrire, lui auriez-vous donné une telle saleté ? (…) Je me sens profondément meurtrie par votre manque de sérieux… »

Son ton était désespéré maintenant. La serveuse se retourna d’une traite, la dévisageant sauvagement tout en priant pour garder son calme.

* Oh zut, désires-tu réellement que j’arrête de t’embêter ? C’est que… Je vais m’ennuyer encore plus si je n’ai aucune distraction. *

La demoiselle se tourna vers le(la) nouvel(le) arrivant(e) et inclina poliment la tête en signe de bonjour.


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Re: La sagesse se trouve derrière les comptoirs [Libre !]

Mer 7 Juil - 19:51


Une matinée calme et paisible s'était finit pour laisser place à un après-midi toujours aussi posé pour notre jeune esprit. Un sentiment de quiétude qui lui plaisait habituellement, mais qui par moment se transformait en sentiment d'ennui comme aujourd'hui. Décidant de lutter contre cette soudaine lassitude qui s'était emparé de lui, il avait décidé de rentrer dans le premier bar venu afin de se désaltérer. Bien qu'il n'appréciait pas vraiment les foules, il se doutait qu'en début d'après-midi, en pleine semaine, les clients de ce genre de lieux ne devait pas être nombreux. Tant mieux ça lui laisserait le temps de se perdre dans ses pensées autour d'un verre sans personne pour l'importuner, tout du moins il l'espérait.

Poussant la porte du bar d'un geste assuré, il passa le seuil dans un tintement distinct de cloche, bruit désagréable s'il en est. Bien que l'instrument avec un objectif utilitaire en prévenant de l'arrivé d'un client, il était sûr qu'il y avait surement d'autres moyens pour s'acquitter de cette tâche que ce son dissonant. Il aurait pu encore critiquer silencieusement quelques secondes la petite cloche fixée à l'armature de l'entrée, si une voix passablement énervé n'avait pas attiré son attention. Visiblement la serveuse de l'établissement s'était adressé à lui et il jugeait son ton beaucoup trop discourtois à son égard. Il ne se considérait pas comme un modèle de courtoisie, bien au contraire mais après tout son travail n'était pas d'être aux anges comme aurait du l'être cette femme.

Son regard faisant un tour rapide des lieux afin d'y retenir chaque détail. il nota rapidement qu'il y avait peu de monde comme il s'y attendait puis reporta ensuite son attention sur la serveuse. Plongeant ses yeux azur dans ceux de son interlocutrice, celle-ci se figea un moment comme si elle s'était soudainement perdu dans le fil de sa pensée. Son regard froid et son visage impassible devaient y être pour quelque chose. Son accoutrement devait aussi renforcer cette impression de malaise puisqu'il aimait s'habiller dans les tons sombre comme le prouvaient ses habits actuels. Un long manteau noir idéal pour dissimuler l'arme de poing qui se tenait au niveau de sa hanche, un jean de la même couleur, ainsi qu'un chemise blanche pour contraster tout de même un peu avec l'ensemble. Oui en le voyant la serveuse avait du marquer un temps d'arrêt car il n'émanait de lui qu'indifférence et froideur. Malgré tout elle parvint finalement à s'incliner et se rattraper dans un bonjour poli.

« Je désirerais une serveuse plus poli ... »

Si la jeune femme ne s'était pas tétanisé lors de son entrée, c'était maintenant chose faite. La phrase ayant été dite avec ton tellement cassant et méprisant qu'il aurait pu éteindre une flamme. L'esprit savait très bien que l'état d'énervement de la serveuse était surement du à cette cliente qui s'exprimait bruyamment en crachant abondamment sur la qualité de son service, mais il ne pouvait pardonner sous prétexte que les clients n"étaient pas tous des parangons de vertu. C'était son travail que de servir même les plus énervantes des personnes. Marquant un temps de pause, il formula une seconde phrase à l'encontre de la jeune femme.

« Accessoirement, si ça vous intéresse bien évidemment ... Je souhaiterais un verre de whisky pur malt. »

N'attendant pas la réponse de son interlocutrice, il se dirigea aussitôt d'un pas léger vers le comptoir avant de s'y asseoir. Il n'y avait pas vraiment beaucoup de monde et pourtant sa curiosité l'emportant, il tourna son regard azur en direction de cette cliente qui avait fait craquer notre charmante serveuse. Celle-ci en plus de griffonner sur un papier avec pour seul consommation un verre d'eau, paraissait d'autant plus étrange par le faite qu'elle portait une capuche à l'intérieur de la bâtisse. On aurait presque pu croire qu'une nonne était venu rédiger son rapport et bien que cette image pouvait prêter à sourire, Arcanta n'en fit rien reportant son attention sur un autre point du bar. Même si cette femme l'intriguait un peu, ce n'était surement pas lui qui viendrait entamer une discussion pour faire connaissance. Après tout il n'était pas connu pour être loquace.



Dernière édition par Arcanta le Ven 9 Juil - 16:00, édité 7 fois
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Re: La sagesse se trouve derrière les comptoirs [Libre !]

Jeu 8 Juil - 22:14


La remarque d’Olymp passée, la scène se focalisa sur le nouveau client et la serveuse. Olymp, restant dans les coulisses du théâtre, en profita pour détailler le jeune homme. Plutôt grand, des proportions soignées, entièrement revêtu de noir si ce n’était la fameuse chemise blanche. De part sa tenue et ses cheveux de jais, les yeux azurs et froid du client brillaient d’une telle manière que nous pouvions vite être perturbé. Un regard déstabilisant et mystérieux qui irrita la cliente. La demoiselle ne pouvait lire dans ses yeux s’il s’agissait là d’un nigaud finit ou d’une personne de qualité. Toutefois, elle apprécia grandement le ton dévastateur utilisé pour répondre avec la pauvre serveuse. Dure journée pour celle-ci, elle n’en dormira que mieux cette nuit.

« Accessoirement, si ça vous intéresse bien évidemment ... Je souhaiterais un verre de whisky pu malt. »

Olymp fit la moue. On venait de commander du whisky sous son nez tandis qu’elle ne pouvait pas se permettre de viser autre chose que de l’eau. Les misérables pièces au fond de sa poche étaient si rares que bientôt leur présence ou leur absence trouveraient la même signification. Il fallait vraiment qu’elle trouve une rémunération stable… Mais pour cela il lui faudrait un minimum d’aide. Un piston, un employeur direct ? Un imbécile amoureux et très riche ? La dernière solution s’avérait sympathique mais la jeune femme ne désirait pas jouer à ce jeu pour le moment.

Elle observa la démarche féline du jeune homme. Y avait-il la moindre chance qu’il puisse être un patron à la recherche d’employés ? Ou un piston quelconque ? La seule manière de le découvrir restait la communication. Pourtant, il ne semblait pas désirer spécialement entrer dans une quelconque discutions – longue comme courte. Olymp devrait y remédier. Il était la seule personne potentiellement intéressante dans cette taverne. Avant de se lancer, la demoiselle tenta du coin de l’œil de lire l’âme du jeune homme, affrontant la barrière de ses yeux bleus. Echec de la mission.

* Bon sang ! Pourquoi ne m’inspire-t-il strictement rien ? J’arrive à me faire une opinion – même fausse – sur les gens rien qu’au premier regard d’habitude. Lui, il est transparent… Je ferais mieux de me méfier. *

Le coude posé sur la table, elle observa la serveuse et son client. Il reçu sa commande d’une main hésitante. La serveuse n’était pas à l’aise. Si un sentiment s’approchant de la peur ne se lisait pas dans son regard on aurait pu penser qu’elle était totalement sous le charme. Olymp attrapa son futur verre et le fit claquer – pas trop fort – contre le bois du comptoir. La serveuse alertée, sauta dans sa direction et le remplit d’eau sans dire mot. La cliente arqua un sourcil de surprise, déçue de ne pas pouvoir rebondir sur quelconques paroles.

Quelques minutes passèrent, accompagnées d’un silence étrange – selon la serveuse. Cette dernière était rassurée d’avoir la paix, mais priait pour que l’envie de sa cliente de l’enquiquiner ne fasse pas réapparition. La serveuse profita du calme de celle-ci pour envisager d’aller voir les autres clients. Elle se faufila discrètement pendant qu’Olymp, le regard vide, caressait doucement ses lèvres d’un doigt – signe de réflexion. A peine deux pas effectués, la serveuse entendit dans son dos :

« Où crois-tu aller comme ça ma belle ? J’attend toujours mon papier… De qualité, cette fois… Pas un trouvé dans la poubelle du coin… »

L’employée se figea, mit quelques secondes à réagir, puis disparut dans une salle privée pour partir à la recherche d’un papier suffisant pour que la cliente ne la reprenne pas – encore.

Olymp semblait toujours perdue dans ses pensées, tourné vers l’homme au whisky. Elle finit par se redressée, ôter sa capuche, laissant apparaitre une cascade de magnifiques cheveux ébènes. Un sourire s’afficha sur son visage, l’adoucissant pour apparaitre amicale. Ses yeux intensément clairs brillaient de malice. Une manière de créer une barrière aussi solide que celle formée par les yeux du jeune homme. Dans un premier temps, elle n’allait pas montrer son côté froid et détestable… Pas avant d’avoir reçu les réponses qui l’intéressait.

« Une attitude inhabituelle que voilà » minauda-t-elle, « Votre allure et votre regard de glace vous donne de grands airs… On vous prêterait un rôle d’espion ou de mercenaire… »

Elle attendit quelques minutes puis chuchota d’un ton complice : « Dites-moi, combien d’hommes avez-vous démasqués et tués aujourd’hui ? »

Le sourire d’Olymp ne faiblissait pas. Etait-ce une personne d’armes ? Ou était-il plutôt monsieur je-sais-tout derrière son masque figé ? Peu importe la réponse, Olymp se dit qu’elle arriverait à soutirer quelque chose du damoiseau. Mais pour cela, un premier contact devait se produire. Allait-il l’envoyer sur les roses, lui adresser un sermon ou une réponse plus que mystérieuse ? Rire en trouvant la remarque totalement déplacée ou idiote ? Ou… L’ignorer entièrement. Sa réaction était primordiale pour enfin pouvoir lui étiqueter une première apparence.
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Re: La sagesse se trouve derrière les comptoirs [Libre !]

Ven 9 Juil - 16:44


Posé sur son siège dans une pose nonchalante tout en gardant un côté noble, le jeune esprit attendait patiemment sa commande tout en décrivant d'un œil expert les alentours du bar. Le lieu bien que paraissant vieillot gardait un certain charme désuet, surement du aux murs lambrissés combinés au parquet en bois. L'atmosphère chaleureuse qui s'en dégageait devait compenser l'âge certain du bâtiment afin d'attirer de nouveaux clients, quoique cette réflexion était surement erronée. En effet la plupart des piliers de bars aimaient souvent cet aspect suranné de leur lieux de beuveries.
Mais Il fallait avouer que cette atmosphère chaleureuse s'était soudainement rafraichie lors de son arrivé même si il n'en était pas l'unique protagoniste. C'est donc en jouant négligemment avec ses doigts sur le comptoir qu'il repérait d'un œil furtif et discret les possibles sorties de secours et dangers présents. Une fâcheuse habitude qu'il avait acquit et gardé de sa vie de mercenaire.

Le serveuse arrivant enfin pour déposer la commande du jeune-homme, celui-ci la remercia brièvement avant de s'emparer de sa consommation. La jeune-femme paraissait bien nerveuse en sa présence mais il n'allait pas s'en plaindre. Après tout il n'avait jamais rien fait pour bien se faire voir des autres, bien qu'il trouvait sa réaction exagérée. C'est vrai il lui avait juste fait une remarque déplaisante sur son sa courtoisie, rien de bien méchant ...

« Où crois-tu aller comme ça ma belle ? J’attend toujours mon papier… De qualité, cette fois… Pas un trouvé dans la poubelle du coin… »


Et voila qu'elle se faisait de nouveau martyriser par cette étrange cliente. Étrange, elle ne paraissait pas le moins du monde éméchée et ce n'était pas avec un verre d'eau qu'elle risquait de l'être. Peut être prenait-elle un plaisir sadique à s'amuser avec elle, trouvant cela jouissif de jauger ses limites. Peu lui importait, celle cliente pouvait bien faire ce qu'elle voulait tant qu'elle ne l'importunait pas ou ne se révélait pas d'un quelconque intérêt pour parfaire ses connaissances et combler sa curiosité maladive.

« Une attitude inhabituelle que voilà » minauda-t-elle, « Votre allure et votre regard de glace vous donne de grands airs… On vous prêterait un rôle d’espion ou de mercenaire… »

Si il ne se trompait pas, cette phrase lui était destinée et sachant pertinemment que la cliente insisterait si il faisait mine de ne pas l'avoir entendu, il se tourna doucement vers elle.

Il fut surprit de voir qu'elle avait rabattu sa capuche, même si ce sentiment ne fut pas transcrit sur son visage, et il en profita pour la décrire sans gêne. Posant ses yeux azurs sur la cliente, il nota dans un coin de son esprit que cette femme ressemblait à s'y méprendre à une poupée à la beauté certaine. Une longue et fine chevelure couleur ébène encadrait un visage harmonieux et d'un doux blanc mise plus en valeur par ces intriguant yeux verts-gris et ces lèvres carmin. Une femme qui devait ensorceler la plupart des hommes aisément, une femme dont il fallait se méfier surtout lorsque celle-ci souriait à un inconnu qui la plupart du temps faisait fuir les gens par sa présence.

« Dites-moi, combien d’hommes avez-vous démasqués et tués aujourd’hui ? »

Non il fallait surtout se méfier pour ces questions déplacées et l'esprit se demandait furtivement ce qu'elle pouvait bien vouloir à une personne comme lui. Prenant la première gorgée de son whisky, il plongea son regard dans celui de son interlocutrice tout en s'amusant à faire sonner les glaçons contre les parois de son verre.

« Si je vous le dis, je crains malheureusement devoir vous rajouter à ma liste. »

Bien sûr il plaisantait, cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas tué de gens pour son travail de mercenaire et de toutes façons il avait perdu depuis bien longtemps le compte des morts qu'il avait occasionné. Malgré tout, il avait sortit cette phrase avec un sérieux désarmant et gardait toujours un visage impassible et dénué du moindre sentiment.
Puis souriant furtivement, un sourire qui se voulait amusé mais un peu dérangeant, il lui répondit plus sérieusement.

« Trêves de plaisanteries et si vous me disiez ce que vous vouliez? J'ai beaucoup de doutes pour que vous m'ayez adressé la parole pour entamer une banale discussion, habituellement les gens préfèrent m'éviter. »

Prenant une autre gorgée dans son verre, il attendait la réponse de cette intéressante femme qui n'avait de nonne que son capuchon. Il se doutait bien qu'elle ne lui avait pas parlé par bonté de cœur, mais qu'elle cherchait quelque chose et il se demandait bien laquelle.
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Re: La sagesse se trouve derrière les comptoirs [Libre !]

Lun 12 Juil - 22:01


« Si je vous le dis, je crains malheureusement devoir vous rajouter à ma liste. »

La réponse du jeune-homme aida le sourire d’Olymp à s’élargir. Il avait de la répartie : Le genre qu’elle appréciait. Son jeu de regard et avec les glaçons restaient neutre pour la jeune femme, elle n’y accordait aucune valeur particulière. Toutefois, cela la surprenait qu’il reste toujours aussi impassible. Olymp Da Ronwaë analysa ceci comme une preuve de beaucoup de vécu : Cela n’était sûrement pas une personne qui avait tout eu dans les mains sans aucun soucis, il avait dû traverser plusieurs épreuves épuisantes. (Mais ce n’était toujours que pure supposition, Olymp ne pouvait le prouver.) La personne en face d’elle savait se contrôler parfaitement et avec précision. Ensuite, il pouvait être un désabusé de la vie, ayant constamment cette expression incalculable… Ou bien, il pouvait se distinguer comme un parfait comédien tel que la demoiselle Da Ronwaë lorsqu’elle s’y mettait.

Son visage impassible se dérida pour laisser apparaitre un vague sourire quelque peu dérangeant. La demoiselle fronça les sourcils à sa vue. Que pouvait-il signifier ? Qu’il valait mieux le laisser tranquille et aller ennuyer une autre personne ? Pourtant, le jeune homme reprit la parole.

« Trêves de plaisanteries et si vous me disiez ce que vous vouliez? J'ai beaucoup de doutes pour que vous m'ayez adressé la parole pour entamer une banale discussion, habituellement les gens préfèrent m'éviter. »


Effectivement, parler de la pluie et du beau temps ne devait pas la finalité de cette conversation. Les gens préféraient l’éviter ? Olymp tenta d’y trouver une réponse en vain. Le caractère de la jeune femme ne la faisait pas entrer dans les mœurs et préjugés des gens. Elle pouvait s’approcher de n’importe qui, sans avoir de sentiment malsain la repoussant. Du moins, il est évident que si ce ‘‘n’importe qui’’ se présente sous la forme d’abomination céleste ou infernale ayant l’objectif d’exterminer la population… Olymp n’irait pas lui chatouiller les oreilles d’une voie douce et suave en priant pour y retirer profit.

La demoiselle manqua d’oublier son personnage pour lui répondre de son ton supérieur et désagréable, mais après mûre réflexion, elle se dit qu’il valait mieux garder son masque. Toutefois, inutile de jouer la niaise. L’homme la démasquerait immédiatement et fuirait par crainte d’avoir des ennuis. Son sourire s’effaça.

« Si la plaisanterie était réellement de mise, vous m’en voyez terriblement déçue… », soupira-t-elle d’un ton mélodieux, parsemé de chagrin. « Les mercenaires – ou espions – possèdent de grandes sources d’informations en ce qui concerne les affaires. »

Après s’être tournée vers le comptoir, la cliente avala une grande gorgée d’eau, adoptant un air anxieux.

« J’aurais eu besoin d’un maitre d’arme prêt à accorder un peu de son précieux temps pour m’élever… » Un nouveau soupir. « Mais avec les temps qui courent, l’argent ne coule pas à flots et leurs leçons sont chères. »

« Mon travail actuel… » Elle marqua une pose. Inutile de préciser que sa seule source de revenu ‘‘loyale’’ revenait à mendier après la création de quelques notes de violon. « … ne peut subvenir à aucun de mes besoins. Il me faut le gros lot. »

La demoiselle laissa un certain silence s’installer tandis qu’elle finissait son verre et ramassait les feuilles dans son vêtement. Elle se dirigea près du mur de l’entrée où diverses affiches trônaient. Sa main en caressa plusieurs pour finalement en décoller une. Revenant vers le jeune homme, elle plaqua l’affiche près du verre de whisky.

« Une tête mise à prix, comme tant d’autres. Voyez, cher prince, le montant offert au héros qui sera capable de remplir la mission. »

La demoiselle caressa le visage du portrait robot. Un homme d’une quarantaine d’année, mal rasé et le visage couvert de cicatrice. Un de ces grands brigands qui se ramenaient en ville pour le plaisir de semer la zizanie. Olymp fit la moue.

« J’ai quelques comptes à régler avec cet homme… Et je ne pourrais refuser une somme de récompense en bonus. »

La demoiselle reprit l’affiche dans ses mains et plongea son regard dans celui du portrait robot. Une lueur de mal-être, de blessure profonde, s’inscrit dans ses yeux brillants. Connaissait-elle ce brigand ? Lui avait-il causé le moindre tord ?

« Quoiqu’il en soit, ce ne sont pas mes griffes qui l’arrêteront… », ajouta-t-elle en plantant ses longs ongles rouges dans l’affiche pour la transformer en lambeaux. Son regard mystérieusement peinée s’effaça pour laisser place au fameux sourire séduisant et aux yeux malicieux. « Leur puissance ne s’accorde qu’avec le papier. Quand il s’agit de la peau, c’est la lame qui prend le relai. »

« Avec ma petite monnaie, je peux me retrouver qu’avec un simple couteau : Ce qui devient est aussi ridicule que mes ongles. Vous vous demandez ce que je veux ? … Juste un peu d’aide pour une décision fastidieuse. »

Son sourire s’élargit, et Olymp s’empara de la plume de l’encrier puis cacha ses mains dans son dos. Elle vient se planter devant le jeune homme et lui murmura

« Main gauche ou main droite à votre avis… ? »


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Re: La sagesse se trouve derrière les comptoirs [Libre !]

Mar 13 Juil - 18:04


« Si la plaisanterie était réellement de mise, vous m’en voyez terriblement déçue… », soupira-t-elle d’un ton mélodieux, parsemé de chagrin. « Les mercenaires – ou espions – possèdent de grandes sources d’informations en ce qui concerne les affaires. »

Se moquait-elle de lui ou éprouvait-elle réellement un quelconque chagrin à ce que sa remarque puisse être une plaisanterie ? Le jeune esprit doutait fortement que cette phrase faisait référence à la possibilité de l'ajouter à sa liste. Il en concluait donc logiquement qu'elle pensait plutôt à ce qu'elle pourrait tirer de lui si il s'avérait finalement s'y connaître dans le domaine du mercenariat ou de l'espionnage.

Préférant ne pas trop s'avancer, il décida d'écouter attentivement cette "intéressante" femme afin de mieux la cerner et surtout savoir si elle pourrait lui être utile autant que celle-ci voulait que lui, lui soit utile.

« J’aurais eu besoin d’un maitre d’arme prêt à accorder un peu de son précieux temps pour m’élever… » Un nouveau soupir. « Mais avec les temps qui courent, l’argent ne coule pas à flots et leurs leçons sont chères. »

« Mon travail actuel… » Elle marqua une pose. Inutile de préciser que sa seule source de revenu ‘‘loyale’’ revenait à mendier après la création de quelques notes de violon. « … ne peut subvenir à aucun de mes besoins. Il me faut le gros lot. »

Il est vrai que le jeune-homme avait gardé son statut de mercenaire, mais il ne le criait pas sur tous les toits. Avec le temps il avait su se faire une image et il n'était maintenant plus nécessaire pour lui de batailler pour trouver un travail afin de se sustenter. Une image qui avait bizarrement amplifiée lorsqu'on avait su qu'il était revenu des royaumes des morts, à croire que les employeurs le croyaient immortel, que de foutaises.

Voila donc ce qu'elle cherchait réellement, quelqu'un qui savait où trouver l'information, les contacts et surtout l'argent. Maintenant il n'était plus guère étonnant de repenser aux circonstances de cette conversation et de la manière aisée donc elle avait adressé la parole au jeune-esprit. Pour autant il se méfiait toujours de cette jeune-femme qu'il venait à peine de rencontrer.

Arcanta bien que sur ses gardes et trouvant le ton attristé des paroles de la femme sonnant horriblement faux, percevait néanmoins une certaine franchise dans ces propos. Franchise pour faire de lui son maître d'arme, pour l'argent ou peut être les deux en même temps, il ne savait pas. Mais plus il l'écoutait plus il pensait pouvoir tirer quelque chose de cette femme mystérieuse.

Préférant ne pas couper la parole à son interlocutrice, l'esprit écoutait toujours avec attention le flot ininterrompu de la demoiselle tout en buvant une nouvelle gorgée de son verre. Il trouvait plutôt amusant la théâtralité avec laquelle celle-ci lui parlait tant ses faits et gestes correspondaient à ceux d'une actrice de talent, une aptitude intéressante qu'il nota dans un coin de son esprit.
Il se moquait pas mal de ce portrait robot dont elle parlait, tout ce qui le captivait était ces détails qui lui permettrait de se faire une idée la plus fidèle possible de la femme qui se tenait en face de lui et à dire vrai, elle était plutôt difficile à cerner. D'ailleurs, il n'était même pas sûr que celle-ci connaisse réellement l'homme du portrait robot, soit c'était vrai et ce n'était pas son problème, soit c'était faux et cela mettait plus en valeur son talent d'actrice.

La conversation touchant visiblement à sa fin, le jeune-homme reposait son verre vide sur le comptoir dans un bruit mat puis écouta cette phrase que lui murmurait cette créature envoûtante et pourtant si à l'air si dangereux.

« Main gauche ou main droite à votre avis… ? »

Répondre "la main de la vilaine" paraissant malvenu, Arcanta retint de justesse cette phrase qui ne demandait qu'à sortir. Cette réponse bien qu'enfantine aurait surement parut plus véridique si elle parlait des mains de la vilaine, mais il était selon lui encore trop tôt pour juger de cette femme.

« Ce petit jeu me parait un peu dépassé pour notre âge, mais si vous insistez je dirais à tout hasard la droite ... »

Il ne s'attendait même pas à gagner et puis que comptait-elle lui donner en guise de récompense, un bonbon ? Un baiser aurait été plus excitant, mais il préféra effacer cette pensée de son esprit car elle avait plus de chance de finir en baiser empoisonné et surtout une possibilité nulle d'arriver. Puis aurait-il fallut que ce genre de récompense l'intéresse ..

« Ding ding ding ! Félicitations, vous avez gagnez le trésor de la duchesse et votre consommation gratuite : Votre whisky est payé aux frais de la maison ! Pour cela, vous n'avez qu'à vous glisser dans l'encadrement de la porte d'entrée ouverte, en attendant le fameux trésor ! »

Arcanta se demandait vaguement ce qu'il avait bien fait pour mériter pareil récompense, n'était-ce pas elle qui venait de dire quelques instants plus tôt qu'elle manquait d'argent ? Et voila que maintenant elle voulait lui offrir sa consommation, si elle voulait gagner sa confiance ainsi c'était peine perdu.

« Je croyais que vous manquiez un peu d'argent comme l'attestait votre verre d'eau, mais si vous y tenez tellement faites vous plaisir, mais ne vous attendez pas à ce que je vous sois redevable. »


Ne voulant pas pour une fois intimider par son aura froide et distante, l'esprit avait répondu de manière "normale" sans ajouter un ton glacial ou trop monocorde pour cette réponse.

N'attendant pas la réaction ou la possible réponse de la jeune femme, Arcanta se dirigeait aussitôt vers l'encadrement de la porte comme l'avait suggéré celle-ci. Pas qu'il lui obéissait ou était intrigué par ce soit disant trésor mais il voulait lui parler à son tour et répondre à ces questions cachées que devaient se poser la demoiselle. Ainsi une fois qu'elle eut payé sa consommation et qu'elle l'eut rejoint, l'esprit se mit à poursuivre leur précédente conversation.

« Je ne vais pas y aller par quatre chemins et je vais donc vous répondre. Premièrement, je ne suis pas un grand maître d'arme. Je sais manier les armes à feu et j'ai appris les parades de bases pour éviter la plupart des attaques, pour ce qui est des armes blanches je crains de ne pas être d'une grande aide. Deuxièmement, oui je suis mercenaire et j'ai déjà fais un peu d'espionnage même si ça n'a jamais été mon travail en temps normal. »

Arcanta marqua un temps d'arrêt, réfléchissant visiblement à la suite de son discours puis reprit de plus belle.

« Si j'accepte de vous aider ce sera sous conditions. Tout d'abord ne vous attendez pas à pouvoir me manipuler ou m'utiliser comme bon vous semble, si nous devons faire équipe il faudra instaurer un minimum de confiance même si la méfiance peut être coriace. Après tout celle-ci sauve la plupart du temps de vies. D'ailleurs j'aimerais savoir si vous connaissez vraiment l'homme du portrait robot, si ce n'est pas le cas c'est que vous avez un certain talent de comédienne et c'est très intéressant car je ne doute pas un instant que vous sachiez manipuler les faibles esprits aisément. »


Affichant un regard dénué de sentiments, l'esprit se voulait intransigeant quand à cette condition. Il savait bien que cette femme était plus dangereuse qu'il n'y paraissait et c'est pour cela qu'elle l'intéressait. C'était pour cela aussi qu'il la prévenait du faite qu'il n'était pas aussi aisément manipulable que la plupart des fantoches qui peuplait le monde.

« Ensuite ne vous attendez pas à ce que je ne sois qu'uniquement la lame, il serait préférable que vous le soyez aussi même si m'acquitter de cette tâche ne me dérange pas plus que ça. Par contre si cela se passe ainsi vous allez devoir compenser par d'autres talents. Donc si vous voulez que je vous apprenne des choses gratuitement cela ne me dérange pas, en contrepartie j'espère que vous pourrez m'en apprendre aussi ou que tout du moins vous me serez d'une grande aide dans diverses futures affaires. L'idée pour moi n'est pas d'avoir un rapport enseignant élève mais bien qu'à terme nous formions une sorte de duo, d'où l'importance de la confiance comme je disais. Je parle aussi de duo car je n'attends pas à ce que vous partiez dès que vous aurez eut ce que vous vouliez. Pour résumer ce sera une sorte de contrat et j'espère qu'à terme il marchera. »

Oui il l'espérait car c'était bien la première fois que l'envie de faire équipe avec quelqu'un le prenait. Il savait que cela pouvait être dangereux mais il avait assez confiance en ses capacités pour éviter les problèmes car avec un peu de chance cette rencontre pourrait s'avérer bénéfique pour les deux partis. Puis plongeant son regard dans celui de la jeune femme comme pour mieux la décrire, Arcanta laissa un moment de flottement comme annoncer l'importance de ses prochaines paroles.

« Enfin surtout le plus important quel est votre nom ? Vous parliez aussi du trésor de la Duchesse, dois je comprendre que vous ayez quelques origines nobles ? Ha et j'allais oublier oui, quel est ce trésor dont vous parliez ? »

Pour le jeune esprit, le nom était une chose très importante pour la composante d'une personne. Quand au trésor dont parlait la jeune femme comme il le disait il l'avait presque oublié.

Spoiler:
Ryner
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