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Re: Le combat de Dité contre Helin
Jeu 1 Juil - 13:34
Tiens bizarre, il y avait beaucoup de fauves par là où je passais. Plus je courrais, plus défilait devant moi ce qui devait être des dresseurs accompagnés de leurs chatons domestiques. Je me serais bien amusé à m'envelopper d'une aura électrique pour éviter tout risque, mais c'était beaucoup trop fatiguant et cela risquait de les énerver plus qu'autre chose. Puis à voir le même regard incrédule des dresseurs en voyant passer un imbécile en train de courir à en perdre haleine, il n'y avait pas vraiment de risque qu'un des animaux décident de me prendre pour repas, enfin j'espère. Ces hommes savaient ce qu'ils faisaient et si il suffisait d'un idiot en train de courir pour énerver leurs animaux cela aurait été bien embêtant pour l'arène n'est ce pas ?
Pitoyable, j'essayais de me rassurer alors que j'étais surement poursuivi par un prédateur beaucoup plus dangereux. Heureusement mon astuce avait du faire son effet parce que je ne voyais encore personne à ma poursuite, ils avaient été surement obligé de faire le tour.
Soufflant bruyamment à chaque expirations, je continuais toujours ma folle course droit devant. Il ne fallait pas que je ralentisse le rythme, mais je devais conserver tout de même mon souffle. Merci l'entrainement miracle pour fuir les coupes-gorges, mais finalement j'aurais préféré être poursuivi par des bandits que par un sanctuaris.
Bizarrement l'hypogée d'un Colisée était un vrai dédale et à la fois non. Il était composé de nombreuses ouvertures, puits et couloirs mais possédait une certaine symétrie qui empêchait de s'y perdre. De plus une foule importante travaillait en son sein ce qui me permettait aisément de passer en rendant difficiles la poursuite.
Je m'approchais de plus en plus de la sortie quand j'entendis derrière moi un bruit métallique d'armure distinct. Les gardes avaient du recevoir un message les ayant prévenu de ma présence et ils devaient commencer à fouiller l'hypogée. J'étais réellement impressionné, pour sortir du Colisée par l'hypogée il n'y avait que peu de distance à parcourir et le message était quand même parvenu assez vite pour prévenir le peu de garde qui étaient déjà présent sur place. Mais le mot "peu" était tout ce qui faisait la différence, le temps qu'ils interrogent les travailleurs dans la zone, j'avais parcouru les derniers mètres qui me séparaient de la sortie pour émerger à la lumière du jour.
Si la situation s'y était prêtée j'aurais pu émettre un cri de joie, mais une puissante poigne me prenant par le col manqua de me faire défaillir et m'empêcha de lâcher un seul mot. Pour seule action la personne encapuchonnée qui me tenait me lâcha un sac dans mes bras, ma sacoche.
- Dépêche toi les garde ne vont pas tarder à sortir du Colisée.
- Je t'attendrai chez notre "ami".
Alice devait sourire légèrement, j'en étais sûr, elle devait bien se moquer de moi. Si je revenais de cette escapade elle se rirait de moi pendant des jours. De toutes manières, elle était déjà repartit en se mêlant dans la foule et il était impossible de voir où elle s'était dirigée.
- Dépêchez vous, il doit pas être bien loin !
Pourquoi ça tombait toujours sur moi ? Pour une fois que je ne cherchais pas les ennuis, même Alice avait été obligé de me venir en aide, une première. Je m'étais posé trois secondes que je devais déjà de nouveau courir, ils pouvaient me laisser me reprendre mon souffle au moins. Mais avec leurs armures je me demandais vraiment si ils arriveraient à tenir le rythme, je ne me considérais pas comme un champion en course mais j'avais pas quinze kilos d'équipement à me trimballer. Bon maintenant pour m'en sortir, il fallait que je rejoigne Aldersberg mon "ami" de toujours ou plus communément appelé un "passeur". Il était important pour des gens comme moi ( c'est à dire toujours dans le pétrin), d'avoir au moins une porte de sortie dans toutes les grandes villes.
Aldersberg vivait prêt du centre des cieux antiques tout comme le Colisée, une chance pour moi. Ne me tournant pas afin de voir si des personnes m'avaient remarquées et commencées à me poursuivre, je repris ma course effrénée. Avec de la chance la foule me permettrait de me dissimuler aisément et il perdrait ma trace, sinon j'allais devoir rejoindre Aldersberg au plus vite. Sa maison ayant été construite sur d'anciennes ruines, il avait réussi à aménager un passage secret vers les égouts et comme tout le monde le savait les égouts des cieux antiques était un vrai labyrinthe. A l'intérieur il était impossible d'y retrouver quelqu'un ou de s'y retrouver sans carte.
Pitoyable, j'essayais de me rassurer alors que j'étais surement poursuivi par un prédateur beaucoup plus dangereux. Heureusement mon astuce avait du faire son effet parce que je ne voyais encore personne à ma poursuite, ils avaient été surement obligé de faire le tour.
Soufflant bruyamment à chaque expirations, je continuais toujours ma folle course droit devant. Il ne fallait pas que je ralentisse le rythme, mais je devais conserver tout de même mon souffle. Merci l'entrainement miracle pour fuir les coupes-gorges, mais finalement j'aurais préféré être poursuivi par des bandits que par un sanctuaris.
Bizarrement l'hypogée d'un Colisée était un vrai dédale et à la fois non. Il était composé de nombreuses ouvertures, puits et couloirs mais possédait une certaine symétrie qui empêchait de s'y perdre. De plus une foule importante travaillait en son sein ce qui me permettait aisément de passer en rendant difficiles la poursuite.
Je m'approchais de plus en plus de la sortie quand j'entendis derrière moi un bruit métallique d'armure distinct. Les gardes avaient du recevoir un message les ayant prévenu de ma présence et ils devaient commencer à fouiller l'hypogée. J'étais réellement impressionné, pour sortir du Colisée par l'hypogée il n'y avait que peu de distance à parcourir et le message était quand même parvenu assez vite pour prévenir le peu de garde qui étaient déjà présent sur place. Mais le mot "peu" était tout ce qui faisait la différence, le temps qu'ils interrogent les travailleurs dans la zone, j'avais parcouru les derniers mètres qui me séparaient de la sortie pour émerger à la lumière du jour.
Si la situation s'y était prêtée j'aurais pu émettre un cri de joie, mais une puissante poigne me prenant par le col manqua de me faire défaillir et m'empêcha de lâcher un seul mot. Pour seule action la personne encapuchonnée qui me tenait me lâcha un sac dans mes bras, ma sacoche.
- Dépêche toi les garde ne vont pas tarder à sortir du Colisée.
- Je t'attendrai chez notre "ami".
Alice devait sourire légèrement, j'en étais sûr, elle devait bien se moquer de moi. Si je revenais de cette escapade elle se rirait de moi pendant des jours. De toutes manières, elle était déjà repartit en se mêlant dans la foule et il était impossible de voir où elle s'était dirigée.
- Dépêchez vous, il doit pas être bien loin !
Pourquoi ça tombait toujours sur moi ? Pour une fois que je ne cherchais pas les ennuis, même Alice avait été obligé de me venir en aide, une première. Je m'étais posé trois secondes que je devais déjà de nouveau courir, ils pouvaient me laisser me reprendre mon souffle au moins. Mais avec leurs armures je me demandais vraiment si ils arriveraient à tenir le rythme, je ne me considérais pas comme un champion en course mais j'avais pas quinze kilos d'équipement à me trimballer. Bon maintenant pour m'en sortir, il fallait que je rejoigne Aldersberg mon "ami" de toujours ou plus communément appelé un "passeur". Il était important pour des gens comme moi ( c'est à dire toujours dans le pétrin), d'avoir au moins une porte de sortie dans toutes les grandes villes.
Aldersberg vivait prêt du centre des cieux antiques tout comme le Colisée, une chance pour moi. Ne me tournant pas afin de voir si des personnes m'avaient remarquées et commencées à me poursuivre, je repris ma course effrénée. Avec de la chance la foule me permettrait de me dissimuler aisément et il perdrait ma trace, sinon j'allais devoir rejoindre Aldersberg au plus vite. Sa maison ayant été construite sur d'anciennes ruines, il avait réussi à aménager un passage secret vers les égouts et comme tout le monde le savait les égouts des cieux antiques était un vrai labyrinthe. A l'intérieur il était impossible d'y retrouver quelqu'un ou de s'y retrouver sans carte.
- Helin
Re: Le combat de Dité contre Helin
Jeu 1 Juil - 21:35
Nous parvînmes non sans peine jusqu'aux portes qui donnaient sur l'extérieur. J'avais au passage tâché de calmer les esprits des dresseurs, combattants ainsi que de tous ceux qui se demandaient pourquoi les gardes de l'arène poursuivaient un gladiateur. Je plissais les yeux pour ne pas être éblouie par la lumière vive qui contrastait avec la pénombre de l'hypogée. Autour de l'arène, la plèbe s'affairait aux affaires quotidiennes : le marché, l'école, le transport de marchandises ; au loin, j'entr'aperçus des dresseurs conduisant une grande cage sur un véhicule roulant. Ceux ci venaient à l'arène.
Nous allions avoir du mal à repérer notre fugitif, et en dehors du Colisée de Ciel, je n'avais aucune autorité. Outrepasser mes droits ne me dérangeait guère, mais j'avais un Sanctuari à mes côtés cette fois ci ; je pensais qu'il ne refuserait pas mon aide pour la capture de ce fugitif, mais si nous parvenions à l'attraper, il serait aussitôt conduit par les soldats de l'Entre-Monde jusqu'à ce Rain(er), et je n'aurai rien à y redire. Aucun moyen pour moi de rendre justice aux garde qu'il avait électrocuté, de prélever chez lui le montant du dédommagement que j'allais devoir verser à la fée Dité bien qu'un adversaire ait sans doute déjà remplacé le blondinet , ni même d'en apprendre plus long sur la raison pour laquelle il était recherché. S'il y avait quelques PIMs à récupérer, il serait bon de lui soutirer quelques informations avant de le livrer aux Sanctuaris.
Je savais Noryan capable de voir des choses qui échappaient à mes yeux déjà perçants. La lumière du soleil ne le dérangeait pas tant que la pauvre elfe noire amie des ombres que j'étais. Je m'en remis à lui pour déceler la silhouette d'Helin parmi la foule et me concentrai plutôt sur les magies que j'allais utiliser pour donner la chasse au fugitif.
"Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul !"
Des bottes temporelles qui me permettraient de le rattraper plus rapidement, une cape d'ombre qui me dissimulerait à son regard et le laisser se croire in-suivi, et des gantelets d'esprits qui me révèleraient le passé de certains objets. Je pensais que dans sa course, notre fuyard effleurerait des chariots de commerçants, des étales, des fruits, des légumes, se raccrocherait à une rambarde ou utiliserait la poignée d'une porte, ou cognerait se contre les planches qui la composait pour l'ouvrir. Dans sa courses, de nombreux objets garderaient le souvenir de son passage, si furtif soit-il ; si nous le perdions de vue, je n'aurais qu'à suivre le jeu de piste et voir où il me conduirait.
"Avez vous vu la direction qu'il a suivit ?" Demandais-je un peu sèchement à Noryan. L'action m'avait fait oublier que je m'adressait à un soldat d'Entre-Monde et non à l'un de mes subordonnés. Je ne m'en excusai pas pour autant et regardais le Sanctuari à travers ses lunettes argentées.
Nous allions avoir du mal à repérer notre fugitif, et en dehors du Colisée de Ciel, je n'avais aucune autorité. Outrepasser mes droits ne me dérangeait guère, mais j'avais un Sanctuari à mes côtés cette fois ci ; je pensais qu'il ne refuserait pas mon aide pour la capture de ce fugitif, mais si nous parvenions à l'attraper, il serait aussitôt conduit par les soldats de l'Entre-Monde jusqu'à ce Rain(er), et je n'aurai rien à y redire. Aucun moyen pour moi de rendre justice aux garde qu'il avait électrocuté, de prélever chez lui le montant du dédommagement que j'allais devoir verser à la fée Dité bien qu'un adversaire ait sans doute déjà remplacé le blondinet , ni même d'en apprendre plus long sur la raison pour laquelle il était recherché. S'il y avait quelques PIMs à récupérer, il serait bon de lui soutirer quelques informations avant de le livrer aux Sanctuaris.
Je savais Noryan capable de voir des choses qui échappaient à mes yeux déjà perçants. La lumière du soleil ne le dérangeait pas tant que la pauvre elfe noire amie des ombres que j'étais. Je m'en remis à lui pour déceler la silhouette d'Helin parmi la foule et me concentrai plutôt sur les magies que j'allais utiliser pour donner la chasse au fugitif.
"Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul !"
Des bottes temporelles qui me permettraient de le rattraper plus rapidement, une cape d'ombre qui me dissimulerait à son regard et le laisser se croire in-suivi, et des gantelets d'esprits qui me révèleraient le passé de certains objets. Je pensais que dans sa course, notre fuyard effleurerait des chariots de commerçants, des étales, des fruits, des légumes, se raccrocherait à une rambarde ou utiliserait la poignée d'une porte, ou cognerait se contre les planches qui la composait pour l'ouvrir. Dans sa courses, de nombreux objets garderaient le souvenir de son passage, si furtif soit-il ; si nous le perdions de vue, je n'aurais qu'à suivre le jeu de piste et voir où il me conduirait.
"Avez vous vu la direction qu'il a suivit ?" Demandais-je un peu sèchement à Noryan. L'action m'avait fait oublier que je m'adressait à un soldat d'Entre-Monde et non à l'un de mes subordonnés. Je ne m'en excusai pas pour autant et regardais le Sanctuari à travers ses lunettes argentées.
- Ravëfanwen
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Héros
Race : Druchii
Statut : Nix Nivis
Messages : 432
Titre débile : Maître Assassin par défaut
Re: Le combat de Dité contre Helin
Mer 14 Juil - 17:26
Après s’être frayé un chemin à travers les dresseurs et autres occupants ces couloirs, énervés par tout ce bazar, nous arrivions enfin hors de l’Arène. Le Soleil me faisait légèrement plisser les yeux, le temps qu’ils s’adaptent au changement de lumière. Vite accoutumés à la lumière, mes yeux se mirent à la recherche de la moindre trace de ce Helin, s’il continuait ainsi il ne tarderait pas à me taper sur le système. Malheureusement pour lui, j’avais prévu ce qu’il fallait au cas où il prendrait la fuite, comme il le faisait. J’avais reçu l’autorisation d’user de tous les moyens pour l’amener à Rain(er), la seule obligation qui m’était imposée, le capturer vivant.
Je n’arrivais pas cependant à repérer le fugitif, je ne voyais que la foule habituelle s’occupant de leurs affaires, s’affairant à leurs tâches sans se préoccuper à outre mesure de ce qui se passait autour d’eux. J’apercevais une immense cage transportée par ce qui devait être des dresseurs, ils devaient se diriger vers l’Arène. Mais ce n’était pas eux qui m’intéressaient.
Je devais vite trouver une solution pour retrouver Helin, car plus je mettais de temps à réfléchir plus il s’éloignait. Et je ne pensais pas que quelqu’un l’ait vu, ou bien même si une personne l’a vu, rien n’était sûr qu’elle me donne la direction de sa fuite. J’allais devoir me débrouiller seul, avec Ravëfanwen bien sûr, si elle le souhaitait. Pas la peine d’utiliser mon ouïe, je me rendrais sourd avec tout le bruit que soulevait la foule, et elle ne m’aidait pas à discerner Helin.
"Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul !"
Je me demandais bien ce que cela pouvait dire. En tout cas, voilà une langue que je ne connaissais pas, mais après tout je ne connaissais pas toutes les langues non plus. Mais passons, suite à cette phrase dans une langue étrangère, elle me posait une question. Un peu sec le ton, mais je n’allais pas relever, ce n’était pas le moment.
"Avez vous vu la direction qu'il a suivit ?"
Si je l’avais vu, je ne serais pas resté ici, planté là à essayer de trouver cette fameuse direction.
"Je… Attendez."
J’allais lui répondre, mais une idée m’était venue à l’esprit et pour cela, prendre de la hauteur s’imposait. Juste assez pour voir au dessus de la foule me suffirait. Je laissais alors Ravëfanwen et me dirigeais vers un bâtiment haut de quelques étages, je sautais sur le balcon du troisième étage, me rattrapant aux barreaux. Si j’avais de la chance et si Helin n’avait pas réfléchit, il serait en train de courir comme un dératé, donc facile à remarquer. Ce qui aurait été tout à fait différent s’il marchait d’un pas normal pour se mêler à la foule. Mes yeux parcourraient la foule, n’arrêtant pas de passer de zone en zone. Certain marchait plus vite que d’autre mais personne ne courrait, sauf une.
"Je te tiens."
Je m’écriais alors pour que Ravëfanwen m’entende, en espérant qu’elle le pouvait et pour qu’elle commence à le poursuivre au sol. Moi, si je le pouvais, j’irais par les toits et en dernier recours je le pourchasserais sous ma forme de dragon.
"Il est parti par là !"
Je montrais du doigt la direction qu’Helin suivait. Je me demandais bien où il pouvait courir comme ça ?
Je n’arrivais pas cependant à repérer le fugitif, je ne voyais que la foule habituelle s’occupant de leurs affaires, s’affairant à leurs tâches sans se préoccuper à outre mesure de ce qui se passait autour d’eux. J’apercevais une immense cage transportée par ce qui devait être des dresseurs, ils devaient se diriger vers l’Arène. Mais ce n’était pas eux qui m’intéressaient.
Je devais vite trouver une solution pour retrouver Helin, car plus je mettais de temps à réfléchir plus il s’éloignait. Et je ne pensais pas que quelqu’un l’ait vu, ou bien même si une personne l’a vu, rien n’était sûr qu’elle me donne la direction de sa fuite. J’allais devoir me débrouiller seul, avec Ravëfanwen bien sûr, si elle le souhaitait. Pas la peine d’utiliser mon ouïe, je me rendrais sourd avec tout le bruit que soulevait la foule, et elle ne m’aidait pas à discerner Helin.
"Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul !"
Je me demandais bien ce que cela pouvait dire. En tout cas, voilà une langue que je ne connaissais pas, mais après tout je ne connaissais pas toutes les langues non plus. Mais passons, suite à cette phrase dans une langue étrangère, elle me posait une question. Un peu sec le ton, mais je n’allais pas relever, ce n’était pas le moment.
"Avez vous vu la direction qu'il a suivit ?"
Si je l’avais vu, je ne serais pas resté ici, planté là à essayer de trouver cette fameuse direction.
"Je… Attendez."
J’allais lui répondre, mais une idée m’était venue à l’esprit et pour cela, prendre de la hauteur s’imposait. Juste assez pour voir au dessus de la foule me suffirait. Je laissais alors Ravëfanwen et me dirigeais vers un bâtiment haut de quelques étages, je sautais sur le balcon du troisième étage, me rattrapant aux barreaux. Si j’avais de la chance et si Helin n’avait pas réfléchit, il serait en train de courir comme un dératé, donc facile à remarquer. Ce qui aurait été tout à fait différent s’il marchait d’un pas normal pour se mêler à la foule. Mes yeux parcourraient la foule, n’arrêtant pas de passer de zone en zone. Certain marchait plus vite que d’autre mais personne ne courrait, sauf une.
"Je te tiens."
Je m’écriais alors pour que Ravëfanwen m’entende, en espérant qu’elle le pouvait et pour qu’elle commence à le poursuivre au sol. Moi, si je le pouvais, j’irais par les toits et en dernier recours je le pourchasserais sous ma forme de dragon.
"Il est parti par là !"
Je montrais du doigt la direction qu’Helin suivait. Je me demandais bien où il pouvait courir comme ça ?
Re: Le combat de Dité contre Helin
Dim 18 Juil - 14:49
Essoufflé, je continuais malgré tout de courir ou tout du moins de marcher à vive allure. Je ne savais pas si j'avais vraiment réussi à semer ce sanctuari, mais une chose était sûre, je n'allais pas prendre de risque pour le vérifier. La foule m'entourant était un artifice utile pour rendre difficile ma poursuite, mais l'inverse était aussi valable car cela m'empêchait de repérer d'éventuels poursuivants.
Pour le moment l'objectif principal était de rejoindre Aldersberg, ensuite si des personnes parvenait à arriver jusqu'à chez lui grand bien leur en fasse. Connaissant le bougre, il n'était pas prêt à lâcher un mot et c'est ce qui faisait que je lui accordais ma confiance.
Néanmoins j'espérais intérieurement que personne ne parviendrait jusqu'au chez lui, sinon je me voyais déjà à m'excuser pour cette malencontreuse mésaventure. Sa maison ne se situait guère loin de l'arène à ma grande (mal)chance ? Cela m'évitait certes de courir un marathon pour m'enfuir mais cela laissait la possibilité à d'éventuels poursuivants de ne pas me perdre de vu. Bon de toutes façons on verra ça en tant voulu, je commençais sérieusement à m'épuiser à courir sans cesse et j'avouais être soulagé en apercevant la porte de sa maison au loin.
Tapant rapidement trois fois avec un bruit sourd sur la porte en bois massif, je lançais en même temps la phrase mot de passe qui indiquait que je ne venais pas en simple client mais pour un peu plus ... Les secondes défilant et paraissant interminables, l'entrée s'ouvrit finalement pour laisser entrevoir un homme immense du haut de ses deux mètres.
- Conserve ta salive Helin, encore dans le pétrin à ce que je vois. Alice m'a tout expliqué entre imbécile.
Ne me faisant pas prier j'entrais rapidement dans le bâtiment, la porte se refermant derrière moi avant d'être verrouillé par une lourde barre en fer. Je me tournais alors en direction d'Aldersberg pour me retrouver nez à nez avec son visage burinée par les ans. C'est que le passeur n'avait pas l'air commode avec son air de montagnard, une grande barbe hirsute ornant son menton.
- Je crois que tu connais le chemin, va dans le bureau, d'après ce que j'ai compris il y a des chances que je doive discuter un peu pour te faire gagner du temps, même si sans ça ils auront du mal à te retrouver.
Aldersberg sortant une feuille de papier usée, me la fourra aussitôt dans les mains d'un air négligeant. Visiblement Alice s'était rappelée que la dernière fois nous avions failli ne jamais retrouver la bonne sortie dans les égouts. Un plan ça pouvait toujours servir.
- Ha j'allais oublier, ta psychopathe t'attends au bout, elle est partis en avance.
Sympa Alice de m'avoir attendu, pour une fois que c'est moi qui suit dans les ennuis et pas toi tu aurais pu faire un effort. Mais bon ce n'était pas le moment pour avoir envie de l'étriper et ayant repris quelque peu mon souffle je passais la porte du bureau de Aldersberg sans un remerciement. Celui-ci, comme il le disait, n'avait pas besoin de remerciement, l'argent suffisait amplement en guise de merci...
La pièce qui apparut devant moi était plus que banale pour un bureau, un meuble avec une tonne de paperasse dessus, une bibliothèque, une armoire avec divers équipements et une petite fenêtre qui apportait un peu de lumière. Enfin, banale en apparence, m'emparant de deux ouvrages sur la bibliothèque, je me mis à composer une combinaison assez simple puis reculais de quelques pas. La bibliothèque craqua sinistrement et après quelques secondes se mit à pivoter soudainement pour dévoiler un escalier cachée menant aux égouts de la ville. J'avais réussi à atteindre le passage, maintenant manquait plus que de rejoindre ma "coéquipière". Si je m'en sors, je l'étranglerai sur place.
Mais avant, il fallait que je traverse la ville par ces couloirs nauséabond. M'enfonçant dans la pénombre des égouts, je ne prêtais guère attention à la bibliothèque qui se refermait derrière moi. Je dépliais alors le plan que m'avait fournit Aldersberg, me dirigeant vers la première intersection qui me mènerait à la liberté.
Pour le moment l'objectif principal était de rejoindre Aldersberg, ensuite si des personnes parvenait à arriver jusqu'à chez lui grand bien leur en fasse. Connaissant le bougre, il n'était pas prêt à lâcher un mot et c'est ce qui faisait que je lui accordais ma confiance.
Néanmoins j'espérais intérieurement que personne ne parviendrait jusqu'au chez lui, sinon je me voyais déjà à m'excuser pour cette malencontreuse mésaventure. Sa maison ne se situait guère loin de l'arène à ma grande (mal)chance ? Cela m'évitait certes de courir un marathon pour m'enfuir mais cela laissait la possibilité à d'éventuels poursuivants de ne pas me perdre de vu. Bon de toutes façons on verra ça en tant voulu, je commençais sérieusement à m'épuiser à courir sans cesse et j'avouais être soulagé en apercevant la porte de sa maison au loin.
Tapant rapidement trois fois avec un bruit sourd sur la porte en bois massif, je lançais en même temps la phrase mot de passe qui indiquait que je ne venais pas en simple client mais pour un peu plus ... Les secondes défilant et paraissant interminables, l'entrée s'ouvrit finalement pour laisser entrevoir un homme immense du haut de ses deux mètres.
- Conserve ta salive Helin, encore dans le pétrin à ce que je vois. Alice m'a tout expliqué entre imbécile.
Ne me faisant pas prier j'entrais rapidement dans le bâtiment, la porte se refermant derrière moi avant d'être verrouillé par une lourde barre en fer. Je me tournais alors en direction d'Aldersberg pour me retrouver nez à nez avec son visage burinée par les ans. C'est que le passeur n'avait pas l'air commode avec son air de montagnard, une grande barbe hirsute ornant son menton.
- Je crois que tu connais le chemin, va dans le bureau, d'après ce que j'ai compris il y a des chances que je doive discuter un peu pour te faire gagner du temps, même si sans ça ils auront du mal à te retrouver.
Aldersberg sortant une feuille de papier usée, me la fourra aussitôt dans les mains d'un air négligeant. Visiblement Alice s'était rappelée que la dernière fois nous avions failli ne jamais retrouver la bonne sortie dans les égouts. Un plan ça pouvait toujours servir.
- Ha j'allais oublier, ta psychopathe t'attends au bout, elle est partis en avance.
Sympa Alice de m'avoir attendu, pour une fois que c'est moi qui suit dans les ennuis et pas toi tu aurais pu faire un effort. Mais bon ce n'était pas le moment pour avoir envie de l'étriper et ayant repris quelque peu mon souffle je passais la porte du bureau de Aldersberg sans un remerciement. Celui-ci, comme il le disait, n'avait pas besoin de remerciement, l'argent suffisait amplement en guise de merci...
La pièce qui apparut devant moi était plus que banale pour un bureau, un meuble avec une tonne de paperasse dessus, une bibliothèque, une armoire avec divers équipements et une petite fenêtre qui apportait un peu de lumière. Enfin, banale en apparence, m'emparant de deux ouvrages sur la bibliothèque, je me mis à composer une combinaison assez simple puis reculais de quelques pas. La bibliothèque craqua sinistrement et après quelques secondes se mit à pivoter soudainement pour dévoiler un escalier cachée menant aux égouts de la ville. J'avais réussi à atteindre le passage, maintenant manquait plus que de rejoindre ma "coéquipière". Si je m'en sors, je l'étranglerai sur place.
Mais avant, il fallait que je traverse la ville par ces couloirs nauséabond. M'enfonçant dans la pénombre des égouts, je ne prêtais guère attention à la bibliothèque qui se refermait derrière moi. Je dépliais alors le plan que m'avait fournit Aldersberg, me dirigeant vers la première intersection qui me mènerait à la liberté.
- Helin
Re: Le combat de Dité contre Helin
Mer 21 Juil - 20:26
- Spoiler:
- HRP : pour avancer un peu plus rapidement dans la narration je vais faire agir quelque peu Noryan, avec son consentement que j'ai préalablement obtenu. Ah, et pour ceux qui trouveraient surprenant et incongru une partie de mon RP, je pense à la partie concernant le passeur Aldersberg, je dirais que c'est un aspect de mon background qui me permet de telles relations, rien de plus, mais croyez moi, c'est justifié ^^
Suivant les quelques instruction que Noryan me hélait depuis les toits de pierre qui surplombaient les ruelles bondées, je me faufilais le plus rapidement possible à travers la foule. Mon déplacement rapide était malheureusement gêné par la présence des multiples passants, mais si je ne gagnais pas de terrain sur ma proie, je n'en perdais pas non plus, grâce à ma célérité et aux indications du Sanctuari. Je filais à travers les étalages de fruits, les charrettes de victuailles et les simples badauds comme l'eau file entre les pierres d'un torrent,
"Par là !"
La voix de Noryan me donnait le chemin à suivre et je devais m'en remettre à ses yeux. Il avait une longueur d'avance sur moi depuis les toits, et j'espérais qu'il ne lui mettrait pas la main dessus avant que je n'eusse le temps d'intervenir. Ma course effrénée me conduisit jusque dans une petite ruelle peu fréquentée, Quelques échoppes présentant des bibelots sans valeur avaient pignon sur rue, et les vendeurs faisaient la sieste derrière leur comptoirs, protégés du soleil par des haut-vents en tissu rouge sombre. Alors que je m'engageais dans la ruelle presque déserte, Noryan me rejoignit au sol, sautant des toits avec toute l'adresse que je lui connaissais.
"Il s'est engagé dans cette ruelle, mais n'en est pas ressorti."
"Il est entré chez quelqu'un. J'ai mon idée, suivez moi, mais restez contre ce mur."
J'avais sous-estimé notre cible. Cette ruelle ne m'était pas inconnue, et il était impossible qu'un fuyard y arrive par pur hasard. Marchant d'un pas assuré vers une porte qui ne payait pas de mine, je songeais que j'étais en train de m'embourber dans une affaire que j'aurais eu mieux fait de laisser à Noryan seul. Mais je ne pouvais me rétracter maintenant. Je frappais à la porte. Un silence de mort régnait dans la ruelle ; personne ne vint nous ouvrir. Je frappais plus fort et appelait d'une voix forte.
"Aldersberg, ouvre cette porte, je sais que tu es là !"
Au bout de quelques secondes, l'huis coulissa et je vis apparaître les yeux du passeur. Son regard mauvais me toisa, puis il grommela.
"Qu'est ce que tu veux, Lorandara ?"
"Ne joue pas avec moi, tu connais ma patience, et surtout ses limites. Laisse moi entrer, je dois te parler."
"Je regrette, mais tu n'es pas la bienvenue chez moi. Depuis quand tu travailles pour les Sanctuaris ?"
Hélin avait-il eu le temps de voir que je m'étais élancé à sa poursuite avec le Sanctuari ? J'en doutais fort. Quelqu'un avait prévenu Aldersberg de notre collaboration, un complice sans doute, qui avait facilité sa fuite. Je me doutais que le vieux passeur qui s'était toujours garder de me faire part de ses combines ne me laisserait pas pénétrer son repaire aussi facilement.
"Nos objectifs convergent. Je sais que Hélin Rioma est ici, ne te met pas en travers de notre chemin et laisse moi entrer."
"Je ne connais pas de Hélin. Au revoir, Lorandara."
"ASSEZ !" Criais-je en plaquant ma main violemment contre la porte. "Tu mens comme tu respires, mais je sais qu'il est ici. Fais moi entrer, tu gagnera mon silence. Refuse moi l'accès à ta demeure et je deviendrai aussi bavarde qu'une pie, et tu sais pertinemment que je ne te porte pas en haute estime, Aldersberg. Je sais des choses..."
L'homme paru réfléchir. A côté de moi, je sentais Noryan s'impatienter ; je n'y pouvais rien, ce n'étais pas le genre d'endroit dans lequel on entrait par la force. Peu de temps après, nous entendîmes un bruits métallique et la porte coulissa sur ses gonds en grinçant lourdement.
"Vous perdez votre temps, il n'est pas là. Fouillez où bon vous semble, vous ne trouverez personne."
"Tes paroles sonnent aussi fausses qu'une cloche fêlée. Les objets, eux, ne mentent pas."
Nous passâmes quelques minutes à fouiller dans toutes les pièces. Nulle issue secondaire ne permettait à quelqu'un de sortir de la maison sans être vu, et après avoir passé en revue chacune des pièces de la maison, Noryan finit par s'adresser à moi.
"Je crois que nous perdons un temps précieux ici, reprenons notre poursuite à l'extérieur. Vous vous êtes manifestement trompé."
"Ton ami à raison, tu es sénile, Lorandara, rends toi à l'évidence, celui que tu cherches n'est pas ici."
"Silence, le vilain !"
Je me trouvais dans le bureau du passeur, et après avoir retourné chaque recoins de la pièce, je me mis à palper les planches de la bibliothèque massive qui était appuyée au mur. Mes yeux brillèrent légèrement d'un mauve intense ; je vis Aldersberg remettre un livre en place. La vision se brouilla puis je vis le visage d'Hélin, et le l'observait manipulant des livres sur la bibliothèque ; une combinaison qui déclencha l'ouverture d'un passage secret derrière ce même meuble. La vision s'estompa.
"Je te l'avais dit, singe que tu es. Contrairement à toi, es objets ne mentent jamais.
Je m'emparais des deux livres qu'Hélin avait utilisé auparavant, et effectuait la combinaison de manière similaire. Le résultat fut probant ; la bibliothèque parut se dessouder tellement le bruit était sourd, mais elle tint bon, et un mécanisme la fit pivoter sur le côté, dévoilant un escalier descendant.
"Sire Noryan ? Après vous. Merci pour ta coopération Aldersberg. Je tâcherai de me rappeler que tu m'a facilité la tâche. Au revoir."
"Maudite garce aux oreilles pointues..."
- Ravëfanwen
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Re: Le combat de Dité contre Helin
Mar 27 Juil - 14:59
Marchant à travers le dédale que formaient les égouts, je passais un pan de manteau devant mon nez pour ne pas suffoquer à cause de l'odeur nauséabonde que dégageait l'endroit. En effet un petit cours d'eau coulait au milieu du couloir et charriait des tonnes de déchets en décomposition qui en aurait asphyxier plus d'un.
Mais le moment était malvenu pour jouer les plaintifs, après tout je ne savais toujours pas si Aldersberg avaient réussi à se débarrasser du sanctuari et je n'allais pas prendre le risque de le vérifier. Même si celui-ci parvenait à tromper la vigilance de l'homme bourru et découvrait le passage secret, je doutais fortement qu'il parvienne à me retrouver dans ce labyrinthe surtout sans carte pour se repérer. L'odorat et l'ouïe n'avaient ici aucune prise car trop brouillé par la conception même du lieu, les sons se répercutaient à l'infini dans les nombreux couloirs quand aux odeurs ce n'étaient même pas la peine d'essayer d'en trouver une dans cet endroit fétide.
Il pouvait toujours essayer de repérer des traces, mais ne marchant pas sur les rebords mais dans l'eau même il n'y avait aucune chance qu'il puisse en trouver. Le cours d'eau était tellement sale qu'on ne voyait même pas ce qu'il y avait à l'intérieur, c'était répugnant, comment pouvait-on m'obliger à faire ça ?
C'est donc en jetant régulièrement un coups d'œil à la carte que je tenais entre les mains, que j'avançais d'un pas sûr à travers ce réjouissant palace. Je devais parcourir environ un kilomètre avant d'atteindre mon objectif qui me permettrait de rejoindre le port des cieux antiques. Une fois arrivé là bas, j'allais pouvoir enfin prendre une des embarcations volantes pour m'enfuir. Mais pour le moment il fallait que je marche encore et cette randonnée forcée me gênait énormément.
* Maudit sanctuari qu'est ce qu'il pouvait bien me vouloir ? Gâcher ainsi mon combat, il y'en a qui se croit tout permis ...*
Je ne pu réprimer un sourire, c'était bien à moi de penser ça alors que je m'amusais la plupart du temps à voler les gens et agir dans l'illégalité. Mais finalement on pouvait me considérer comme un honnête voleur je pense, non ?
A moitié perdu dans mes pensées le temps passa plus vite que je ne l'avais prévu et c'est une vingtaine de minute plus tard que je t'atteignais enfin mon objectif. Je ne savais toujours pas si mes poursuivants me suivaient à la trace mais quoiqu'il en advenait ils avaient maintenant peu de chance de m'avoir. Grimpant habilement à l'échelle qui menait à une bouche d'égout, c'est sous le regard surprit des passants que j'émergeais des profondeurs de Ciel.
- Bonjour, ne prêtez pas attention à moi, je faisais juste un petit tour d'inspection des égouts.
Alors là si cette excuse passait il fallait absolument que je devienne comédien, parce que habillé comme j'étais, il y avait peu de chance pour qu'on me prenne pour un fonctionnaire vérifiant les égouts. Bah de toutes façons je m'en moquais, les gens pouvaient bien penser ce qu'ils veulent. Ce qui m'importait maintenant était de fuir et en parlant de ça je voyais au loin Alice s'agiter en tout sens afin de me faire signe. Celle-ci se tenait dans une petite nef qui avait l'air plutôt rapide et je me demandais comment elle avait fait pour se la procurer, pourvu qu'elle n'est pas tué les propriétaires sinon les problèmes vont encore augmenter.
M'élançant vers l'embarcation qui se tenait dorénavant non loin de moi, je faisais appel à mes dernières ressources pour rejoindre celle-ci la plus rapidement possible. Un petit cent mètres ça fait toujours du bien non ?
Mais le moment était malvenu pour jouer les plaintifs, après tout je ne savais toujours pas si Aldersberg avaient réussi à se débarrasser du sanctuari et je n'allais pas prendre le risque de le vérifier. Même si celui-ci parvenait à tromper la vigilance de l'homme bourru et découvrait le passage secret, je doutais fortement qu'il parvienne à me retrouver dans ce labyrinthe surtout sans carte pour se repérer. L'odorat et l'ouïe n'avaient ici aucune prise car trop brouillé par la conception même du lieu, les sons se répercutaient à l'infini dans les nombreux couloirs quand aux odeurs ce n'étaient même pas la peine d'essayer d'en trouver une dans cet endroit fétide.
Il pouvait toujours essayer de repérer des traces, mais ne marchant pas sur les rebords mais dans l'eau même il n'y avait aucune chance qu'il puisse en trouver. Le cours d'eau était tellement sale qu'on ne voyait même pas ce qu'il y avait à l'intérieur, c'était répugnant, comment pouvait-on m'obliger à faire ça ?
C'est donc en jetant régulièrement un coups d'œil à la carte que je tenais entre les mains, que j'avançais d'un pas sûr à travers ce réjouissant palace. Je devais parcourir environ un kilomètre avant d'atteindre mon objectif qui me permettrait de rejoindre le port des cieux antiques. Une fois arrivé là bas, j'allais pouvoir enfin prendre une des embarcations volantes pour m'enfuir. Mais pour le moment il fallait que je marche encore et cette randonnée forcée me gênait énormément.
* Maudit sanctuari qu'est ce qu'il pouvait bien me vouloir ? Gâcher ainsi mon combat, il y'en a qui se croit tout permis ...*
Je ne pu réprimer un sourire, c'était bien à moi de penser ça alors que je m'amusais la plupart du temps à voler les gens et agir dans l'illégalité. Mais finalement on pouvait me considérer comme un honnête voleur je pense, non ?
A moitié perdu dans mes pensées le temps passa plus vite que je ne l'avais prévu et c'est une vingtaine de minute plus tard que je t'atteignais enfin mon objectif. Je ne savais toujours pas si mes poursuivants me suivaient à la trace mais quoiqu'il en advenait ils avaient maintenant peu de chance de m'avoir. Grimpant habilement à l'échelle qui menait à une bouche d'égout, c'est sous le regard surprit des passants que j'émergeais des profondeurs de Ciel.
- Bonjour, ne prêtez pas attention à moi, je faisais juste un petit tour d'inspection des égouts.
Alors là si cette excuse passait il fallait absolument que je devienne comédien, parce que habillé comme j'étais, il y avait peu de chance pour qu'on me prenne pour un fonctionnaire vérifiant les égouts. Bah de toutes façons je m'en moquais, les gens pouvaient bien penser ce qu'ils veulent. Ce qui m'importait maintenant était de fuir et en parlant de ça je voyais au loin Alice s'agiter en tout sens afin de me faire signe. Celle-ci se tenait dans une petite nef qui avait l'air plutôt rapide et je me demandais comment elle avait fait pour se la procurer, pourvu qu'elle n'est pas tué les propriétaires sinon les problèmes vont encore augmenter.
M'élançant vers l'embarcation qui se tenait dorénavant non loin de moi, je faisais appel à mes dernières ressources pour rejoindre celle-ci la plus rapidement possible. Un petit cent mètres ça fait toujours du bien non ?
- Helin
Re: Le combat de Dité contre Helin
Lun 2 Aoû - 0:32
- Spoiler:
- Je fais parlé et agir Rave, mais elle me l'a proposé, même pas besoin de demander... N'est-ce pas formidable !!!
Ignorant la réponse d’Aldersberg envers Ravëfanwen, je regardais l’escalier qui s’enfonçait dans l’ombre menant à… Et bien, je n’en savais rien du tout. Ravëfanwen avait jeté un regard furtif à Aldersberg, faisant comme si il n’avait rien dit, mais n’en pensait pas moins.
Puisque Ravëfanwen avait décidé de me laisser passer, je descendais marche par marche jusqu’à arriver à la fin. A peine avais-je posé mon pied sur le sol que ma main se porta à mon nez, comme par réflexe. Puis je pris mon écharpe et la remonta pour la mettre sur mon nez. Ravëfanwen m’avait rejoint de suite, me suivant d’assez près et comme moi, porta sa main devant son nez. Même une personne souffrant d’un bon gros rhume sentirait le délicat mais prenant fumet des égouts. Pas de doute à avoir avec cette odeur.
Un léger courant s’écoulait entre deux rebords. Je marchais le long du rebord et à peine quelques pas de fait que je devais m’arrêter. Trois choix de direction s’offrait à nous, en dehors de retourner en arrière.
"Hmm… Ca commence bien."
Quel chemin avait-il bien pu prendre. Aucunes traces sur l’un ou l’autre des rebords, il devait marcher dans l’eau et même avec le peu de courant qu’il y avait, cela suffisait à ne laisser rien de visible au fond pour savoir sa direction. Je n’avais pas des yeux à rayon X, donc on oubliait de voir à travers les murs pour essayer de le repérer. Je voulais me concentrer sur mon ouïe, mais il ne me fallu pas longtemps pour comprendre que le son se répercutait contre les parois des égouts, créant ainsi de l’écho. Je me retournais alors vers Ravëfanwen, espérant une réponse encourageante…
"Vous ne connaitriez pas, par tout hasard, ces égouts ? Et le chemin à suivre pour en sortir autre par là où on est entré ?"
"Je crains que non, Sire Noryan, je ne connais ni ces égouts et donc encore moins le chemin de l’autre sortie."
Je m’en doutais, elle ne connaissait pas encore tous les coins et recoins de Ciel… Mince, comment on va le retrouver maintenant… Oh ! Mais j’y pensais.
"Combien de moyen y a-t-il pour fuir de Ciel ?"
Pitié, j’espérais vraiment qu’elle me dirait ce que je voulais entendre.
"Et bien, en théorie un seul, l’embarcadère, s’il n’a…"
"S’il n’a pas prévu un autre un autre moyen de transport à un autre endroit. Ce qui m’étonnerait, je ne pense pas qu’il avait prévu de fuir en ces lieux poursuivi par un sanctuari et par votre personne en plus."
Je n’osais pas la regarder, je lui avais coupé la parole et je ne pensais pas qu’elle apprécierait cette impolitesse. Mais en entendant qu’il n’y avait qu’un seul, même en théorie, à fait que ma réflexion avait pris la suite automatiquement.
"Votre analyse me parait juste et fort possible. Alors, partons direction l’embarcadère."
Son ton était un peu sec, mais au moins nous nous dirigions vers le lieu où devait se trouver notre fugitif. Vouloir attraper cette individu devait être plus fort que son envi de répondre à ma maladresse.
"Je vous suit Dame Ravëfanwen."
Si je passais devant, on risquait de se perdre, faute de ne pas connaitre encore très bien les lieux, autant que Ravëfanwen. Nous courrions alors jusqu’à l’escalier, le montant deux à deux pour nous retrouver dans la petite pièce où se cachait l’entrée secrète, passions la porte et nous dirigions vers la porte d’entrée. Aldersberg n’avait pas pris le temps de la fermer, sans doute sous le coup du stresse que lui donnait Ravëfanwen. Alors je tendais la main, et quelques secondes après j’ouvris assez violemment la porte. Ce qui éviterait que l’on s’arrête pour l’ouvrir, donc ce qui faisait du temps de gagner.
Il y avait toujours autant de monde dehors, et dans notre course effrénée pour atteindre notre but, il fallait se faufiler entre les personnes comme des serpents. Certains passants nous regardaient d’un œil intrigué, se demandant surement pourquoi on courrait ainsi. Mais pas le temps de s’expliquer.
"L’embarcadère est là-bas, désigné par le drapeau !"
Je levais la tête et apercevais alors le drapeau. Je sautais alors sur le toit d’un étalage pour retourner sur les toits de la ville. Je pensais que ce serait plus rapide.
Et nous continuons d’avancer vers l’embacadère.
Re: Le combat de Dité contre Helin
Mer 4 Aoû - 18:10
Je craignais que ce petit détour par les égouts de la ville ne nous ait fait perdre un temps précieux, mais nous venions de récupérer un avantage sur notre fuyard grâce à ce coup de bluff. S'il se dirigeait bien vers l'embarcadère, il allait devoir suivre une carte et patauger dans la fange à travers les dédales de galeries de pierre glissante que formaient les égouts de Ciel. Noryan et moi allâmes droit au but à travers les ruelles, sans chercher à brouiller les pistes comme se devait de le faire un fugitif. Je m'en voulais de n'avoir pensé plus tôt à l'embarcadère et d'être allé jusque dans les égouts pour rien, mais ne m'attardais pas trop sur cette idée noire.
Le sanctuari avait sauté sur les toits, comme d'accoutumée, et je traversais les foules avec autant d'aisance que possible pour arriver sur les immenses docks de l'un des plus grands nimbo-port d'Entre-Monde. Partout, des gens s'affairaient à décharger les cales des navires volants, d'autres embarquaient sur de petites corvettes, des navires rapides assurant des liaisons ponctuelles entre Tern et Ciel ; plus loin, des vaisseaux privés étaient amarrés aux quais de plaisance.
Je captais un signe de Noryan qui m'indiquait ce dernier lieu et m'élançait droit devant. Notre cible se dirigeait sur un navire ou se tenait vraisemblablement une complice. Il allait monter à bord et nous n'allions probablement pas réussir à l'interpeler avant qu'ils ne larguent les amarres.
Je croisai un garde, et sans prendre le temps de lui expliquer la situation, je lui commandai sèchement :
"Prévenez les autorités portuaire, un fugitif tente de prendre la fuite à bord d'un navire !"
"Mais, je..."
"ALLEZ-Y !"
Je ne savais pas s'il allait s'exécuter ou m'ignorer. Après tout, la concierge de l'arène n'avait pas d'ordre à donner aux garde-côte de Ciel, Je poursuivis ma course effrénée vers le navire d'Helin et de sa complice.
Le sanctuari avait sauté sur les toits, comme d'accoutumée, et je traversais les foules avec autant d'aisance que possible pour arriver sur les immenses docks de l'un des plus grands nimbo-port d'Entre-Monde. Partout, des gens s'affairaient à décharger les cales des navires volants, d'autres embarquaient sur de petites corvettes, des navires rapides assurant des liaisons ponctuelles entre Tern et Ciel ; plus loin, des vaisseaux privés étaient amarrés aux quais de plaisance.
Je captais un signe de Noryan qui m'indiquait ce dernier lieu et m'élançait droit devant. Notre cible se dirigeait sur un navire ou se tenait vraisemblablement une complice. Il allait monter à bord et nous n'allions probablement pas réussir à l'interpeler avant qu'ils ne larguent les amarres.
Je croisai un garde, et sans prendre le temps de lui expliquer la situation, je lui commandai sèchement :
"Prévenez les autorités portuaire, un fugitif tente de prendre la fuite à bord d'un navire !"
"Mais, je..."
"ALLEZ-Y !"
Je ne savais pas s'il allait s'exécuter ou m'ignorer. Après tout, la concierge de l'arène n'avait pas d'ordre à donner aux garde-côte de Ciel, Je poursuivis ma course effrénée vers le navire d'Helin et de sa complice.
- Ravëfanwen
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Re: Le combat de Dité contre Helin
Mer 15 Sep - 14:13
Essoufflé j'atteignais enfin l'embarcation, aussitôt réprimandé par ma chère collègue une fois le pied touchant le plancher de celle-ci.
- Alors on se décide enfin à arriver, tu as pris le thé en chemin ou quoi ? En plus tu sens comme une charogne.
Affichant un rictus non dissimulé à son encontre, je la fusillais du regard. Si je m'écoutais je l'aurais étranglé sur le champ mais j'avais besoin d'elle pour fuir.
- Je dois t'avouer que j'étais un peu occupé dans une ballade champêtre dans les égouts. Bon au lieu de raconter des bêtises quittons cette ville et rassure moi en m'expliquant comment tu t'es procurée cette embarcation.
Alice visiblement heureuse de la mauvaise situation dans laquelle j'étais empêtrée, affichait un grand sourire amusé mais non dénué de charme néanmoins.
- Si ça peux te rassurer je l'ai emprunté à long terme comme tu le dirais. Sinon si tu crois que je t'ai attendu sans rien, tu te trompes, les amarres sont déjà largué on part de suite.
Enfin une bonne nouvelle venant d'elle, elle n'avait abimé personne et avait prit une initiative intelligente. Mais je n'eus même pas le temps de la complimenter qu'elle démarrait déjà l'embarcation en trombe, celle-ci s'élevant rapidement dans les airs manquant de peur de me faire tomber à la renverse. Une fois mon équilibre retrouvé, je lui posais une autre question légèrement irrité tout en me défaisant de ma cape qui sentait vraiment mauvais.
- Tu pourrais faire plus doucement, d'ailleurs tu as voler cette nef où, elle ne ressemble pas vraiment aux embarcations habituelles?
- Oh ça, juste un petit joujou d'un armateur du coin visiblement amélioré pour la course.
Tournant la tête vers le port, je remarquais un mouvement de foule un peu inhabituelle, mes poursuivants avaient-ils comprit ma destination ? Si c'était le cas c'était vraiment gênant.
- Oui ... Espérons que nous n'ayons pas besoin de tester sa vitesse, cela m'embêterait de me quereller avec les forces de l'ordre trop souvent ...
- Alors on se décide enfin à arriver, tu as pris le thé en chemin ou quoi ? En plus tu sens comme une charogne.
Affichant un rictus non dissimulé à son encontre, je la fusillais du regard. Si je m'écoutais je l'aurais étranglé sur le champ mais j'avais besoin d'elle pour fuir.
- Je dois t'avouer que j'étais un peu occupé dans une ballade champêtre dans les égouts. Bon au lieu de raconter des bêtises quittons cette ville et rassure moi en m'expliquant comment tu t'es procurée cette embarcation.
Alice visiblement heureuse de la mauvaise situation dans laquelle j'étais empêtrée, affichait un grand sourire amusé mais non dénué de charme néanmoins.
- Si ça peux te rassurer je l'ai emprunté à long terme comme tu le dirais. Sinon si tu crois que je t'ai attendu sans rien, tu te trompes, les amarres sont déjà largué on part de suite.
Enfin une bonne nouvelle venant d'elle, elle n'avait abimé personne et avait prit une initiative intelligente. Mais je n'eus même pas le temps de la complimenter qu'elle démarrait déjà l'embarcation en trombe, celle-ci s'élevant rapidement dans les airs manquant de peur de me faire tomber à la renverse. Une fois mon équilibre retrouvé, je lui posais une autre question légèrement irrité tout en me défaisant de ma cape qui sentait vraiment mauvais.
- Tu pourrais faire plus doucement, d'ailleurs tu as voler cette nef où, elle ne ressemble pas vraiment aux embarcations habituelles?
- Oh ça, juste un petit joujou d'un armateur du coin visiblement amélioré pour la course.
Tournant la tête vers le port, je remarquais un mouvement de foule un peu inhabituelle, mes poursuivants avaient-ils comprit ma destination ? Si c'était le cas c'était vraiment gênant.
- Oui ... Espérons que nous n'ayons pas besoin de tester sa vitesse, cela m'embêterait de me quereller avec les forces de l'ordre trop souvent ...
- Spoiler:
- Je suis vraiment désolé pour ma réponse tardive ><
- Helin
Re: Le combat de Dité contre Helin
Dim 26 Sep - 17:24
Je me concentrais sur l’embarcadère afin de voir le moindre départ d’une nef, du coup je ne savais même pas ce que faisait Ravëfanwen… C’est alors qu’une nef justement, s’élança dans les airs, plutôt vite à mon goût. Mon regard s’intensifiait pour voir qui se trouvait à bord. Je reconnu Helin, et il n’était pas seul. Ce qui expliquait comment il pouvait s’en tirer si facilement, avec un complice tout est plus simple.
Leur nef s’éloignait de plus en plus… J’accélérais ma course sauta d’un toit d’immeuble à celui d’un post de contrôle de l’embarcadère ou quelque chose du genre. Un rapide coup d’œil en arrière me permis de voir Ravëfanwen en train de parler à un garde surement pour le prévenir qu’un fugitif allait s’enfuir par ici.
J’arrivais à la fin du bâtiment, après c’est le vide, enfin la fin de Ciel on va dire. Je retirais mes lunettes, les coinça comme à mon habitude dans mon écharpe, accrochée à mon haut et commença. Je n’avais plus le choix, si je ne voulais pas le perdre je devais le suivre et…Je n’avais qu’un seul moyen. Au fur et à mesure que je me rapprochais du bord du toit, des changements s’opéraient déjà. Mes dents s’allongèrent, devenant plus pointues, mes doigts se transformèrent en griffes et ma peau se recouvrait petit à petit d’écailles.
D’un dernier pied placé juste au bord, j’effectuais un saut de l’ange montant un peu pour redescendre. Je dus disparaitre un peu de la vue des passants de Ciel et me transformais complètement en dragon. Mes ailes sortirent de mon dos, mon visage se restructurait pour devenir la gueule d’un dragon et ainsi de suite. Transformation complète, je déployais mes ailes et remontais en flèche en poussant un rugissement, pas de colère, mais plutôt d’excitation, cela faisait un petit moment que je ne m’étais pas changé.
*Il croyait peut-être que Ez m’avait choisi au hasard ? Foutaise !*
Et c’est vrai, c’était un choix plutôt judicieux, ne sachant pas où se trouvait Helin mieux valait prendre une personne pouvant se déplacer sur terre comme dans les airs.
Tandis que je me dirigeais droit vers la nef, je me demandais subitement si Ravëfanwen pourrais me suivre et si elle voulait aussi… Pas le temps de trop y penser, avant tout, je devais rattraper Helin.
Rattrapant la nef, je me cherchais un moyen d’arriver à mes fins. Je ne pouvais prendre le risque d’endommager la nef et qu’ils s’écrasent au sol, je ne pense pas que Ez approuverait. Je suivais donc la nef de près tout en essayant d’élaborer un plan.
*Ils n’ont pas d’arme avec eux j’espère ??!!*
Leur nef s’éloignait de plus en plus… J’accélérais ma course sauta d’un toit d’immeuble à celui d’un post de contrôle de l’embarcadère ou quelque chose du genre. Un rapide coup d’œil en arrière me permis de voir Ravëfanwen en train de parler à un garde surement pour le prévenir qu’un fugitif allait s’enfuir par ici.
J’arrivais à la fin du bâtiment, après c’est le vide, enfin la fin de Ciel on va dire. Je retirais mes lunettes, les coinça comme à mon habitude dans mon écharpe, accrochée à mon haut et commença. Je n’avais plus le choix, si je ne voulais pas le perdre je devais le suivre et…Je n’avais qu’un seul moyen. Au fur et à mesure que je me rapprochais du bord du toit, des changements s’opéraient déjà. Mes dents s’allongèrent, devenant plus pointues, mes doigts se transformèrent en griffes et ma peau se recouvrait petit à petit d’écailles.
D’un dernier pied placé juste au bord, j’effectuais un saut de l’ange montant un peu pour redescendre. Je dus disparaitre un peu de la vue des passants de Ciel et me transformais complètement en dragon. Mes ailes sortirent de mon dos, mon visage se restructurait pour devenir la gueule d’un dragon et ainsi de suite. Transformation complète, je déployais mes ailes et remontais en flèche en poussant un rugissement, pas de colère, mais plutôt d’excitation, cela faisait un petit moment que je ne m’étais pas changé.
*Il croyait peut-être que Ez m’avait choisi au hasard ? Foutaise !*
Et c’est vrai, c’était un choix plutôt judicieux, ne sachant pas où se trouvait Helin mieux valait prendre une personne pouvant se déplacer sur terre comme dans les airs.
Tandis que je me dirigeais droit vers la nef, je me demandais subitement si Ravëfanwen pourrais me suivre et si elle voulait aussi… Pas le temps de trop y penser, avant tout, je devais rattraper Helin.
Rattrapant la nef, je me cherchais un moyen d’arriver à mes fins. Je ne pouvais prendre le risque d’endommager la nef et qu’ils s’écrasent au sol, je ne pense pas que Ez approuverait. Je suivais donc la nef de près tout en essayant d’élaborer un plan.
*Ils n’ont pas d’arme avec eux j’espère ??!!*
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