Duel : Dité contre Septembre

Je me permet de déplacer l'action en un lieu qui vous sera réservé, Dité et Septembre, et en profite pour ressortir le petit rappel habituel.

Vous disposez d'une semaine pour poster ; le nombre de réponses n'est pas limité. Votre combat prendra fin mercredi 7 Juillet au soir. Si vous souhaitez clore le combat avant cette date, avertissez moi par MP, je vous prie. La plèbe d'Entre-Monde aura le loisir de choisir le gagnant au cours d'un suffrage d'une semaine également.

Les règles sont inchangée : fair-play et entente entre les joueurs pour les blessures graves. Ne faites agir que votre personnage et non celui de votre adversaire, sauf s'il vous a donné son accord par MP ou autrement au préalable (peut être serait il sage de le préciser pour éviter qu'un modérateur tatillon ne vous accuse à tort de prendre trop de liberté).

Le gagnant du combat pourra poster une dernière fois après le résultat du suffrage pour narrer la fin du combat avant de venir chercher sa récompense. Attention, il ne s'agit pas d'un match à mort.

Bonne chance à tous les deux. Que le meilleur gagne !

[Noryan squatte MON topic et c'est moi qu'on vire à côté ! SQUATTEURS ! ]

HEIN ? Un immense guss baraqué me fait face, il me tend même la main, si bien que j'ai une vision magnifique sur son visage à moitié métallique, sur ses yeux orangés et sur le reste de son armature en métal. Helin ! Reviens ! Je refuse de me battre contre ce grand gaillard, il va me tuer et me faire des choses horribles... Aide moi espèce de criminel poltron ! Me laisse pas toute seule face à cette énorme machine pleine de métal qui me fait peur rien qu'à la regarder.

Les fées n'ont jamais été copines avec les mécaniques, c'est mathématiques : une fée nait dans une fleur, une machine ça se fabrique dans une usine.
Dieu tout puissant protecteur des fées ingrates et insolente, protégez votre fidèle et aimante petit fée du lotus bleu.

J'hésite à lui prendre la main pour me relever. Prise dans mes pensées je lui prend la paluche et je le laisse me soulever sur mes gambettes. Au passage : le beau brun n'est qu'un crétin mal luné... Sanctuari de mes deux... T'es pas la ville t'es pas la ville et les sanctuari c'est quoi ? Un poulailler peut-être ?! Rha repenser à sa phrase de "je me la joue trop la classe" me donne des envies de meurtres.

-Ok beau gosse, je te fais la peau et derrière j'irais revoir ton copain pour lui coller mon pied où je pense... Mal élevé !

Bien sûr que je criais pour que l'autre sanctuari m'entende... Mais c'est pas le tout j'ai un androïde à terrasser moi. Allez Dité, mets lui une rouste à ce tas de ferraille, ça ou t'es plus une vraie fée !



[tout compte fait je veux bien crever d'ennui... Vous pouviez pas faire une annonce "pas de monstres contre Dité, la pauvre elle va se faire tuer sinon !" ?! ToT adieu monde cruel]

Une belle plante qui m'appelle beau gosse, j'en aurai bombé le torse si mes programme intégraient un quelconque rituel de rute ou de parade nuptiale. On est pas la pour tergiverser, mais je suis là pour me battre... C'est bien joli de rejoindre un collègue sur le sable histoire de, mais y faut rendre service à la communauté et faire fermer son clapet à cette Dité à la poitrine doublement avantageuse. Un très joli brun de fille, je vais commander les morceaux de corps qui me manquent à l'usine, y serait temps que je profite des joies de l'existence, non ?

On est à un mètre l'un de l'autre, je tend le bras et je pourrais la toucher. J'ai une allonge plus importante, je suis grand elle est minuscule.

-Beauté, je vais t'ajouter quelque couleurs à ce visage si froid.

Et je m'élance avec un direct du gauche. Je maintiens mon équilibre, mon bras droit fermement posté près de mon visage et les jambes écartées pieds ancrés dans le sable. Vu le peu de temps qu'il nous reste pour combattre, je dois m'assurer qu'elle ne sera pas déçue du voyage en ce cours instant de combat.
Frapper des filles aussi canon. Le patron va devoir m'augmenter à mon retour à la caserne, ou je démissionne... Ou non. Je garde mon travail. Vu le caractère de celle là, je finirais relégué au fond d'un placard à côté du grille pain et de la machine à café en moins de deux.

Maman, j'ai peur !
Madame l'elfe, y a pas moyen de le disqualifier pour arme non autorisée ? Il doit bien y avoir quelques tonnes d'armes de destruction massive sous cette grosse couche de métal, non ?

Et son poing part dans ma direction. Je flippe tellement que j'ai le réflexe de m'accroupir pour me protéger. Je sentais son poing frôler mon cuir chevelu ! J'ai eu chaud, je dois avoir les cheveux tout brûlé avec ça ... Evidemment, il me remboursera pas ma permanente, ce radin de gros tas de ferraille qui veut juste me taper : Misogyne !

Dans le feu de l'action et parce que je suis tellement effrontée que me battre je peux le faire si on me cherche... Je tend la jambe pour faire sauter l'un de ses appuis.

Prends ça dans tes giboles, grande perche !

Je donnais un coup de poing et je me ramassais bêtement... Je n'avais pas prévu qu'elle serait si rapide à esquiver le coup comme si elle s'attendait à ce que je l'amoche. J'ai honte.
Mon derrière mécanique dans le sable je sens déjà mes articulation grincer avec ces conneries dessous, et voilà que ça crisse que ça coince et que ça te chante la marseillaise en russe dès que j'essaye de me relever. Et moi qui sortait du garage, ils sont bons pour me re-nettoyer !

(je te laisse l'ouverture)

C'est ce qu'on appelle être rouiller, ils embauchent vraiment n'importe quoi à la caserne !
Il a comme un air de ressemblance avec une vieille bicyclette. Et ça porte le nom d'androïde, ils auraient pu se passer de créer un truc qui couine autant... On a assez à supporter les bestioles domestiques qui jappent sans qu'on leur en donne la permission.
Quand il finit dans le sable je ne peux m'empêcher de lui balancer mon pieds en pleine tête. Qu'il le reçoive ou non j'attends de voir si sa tête prendra la forme de pied ou non.

Je me sens revigorée, parce qu'il a le postérieur dans le sable ! C'est jouissif d'être au dessus de lui avec mon mètre soixante et de pouvoir le dominer... À lui de se retrouver à l'ombre ! J'aime me la jouer grande.
Et puis les filles adorent être au dessus. Je préfère le regarder de là haut et me dire qu'il est mignon, dommage qu'on soit là pour se taper dessus. Beau gosse, tu me donnes ton numéro quand on en aura terminé ?

Si je perds adieu la prime, mais j'aurais mes chances. Si je gagne ? Bonjour les pims et adieu l'égo de ce grand bonhomme. Tout compte fais je veux gagner. Son numéro je m'en balance, j'ai besoin d'argent pas d'un flirt.

Son pied s'écrase sur mon profil, j'ai la bonne idée de le bloquer avec mon bras. Avec un seul appui, elle va aussi finir dans le sable. Balançant mon poids sur mon bras valide je lui fauche sa seconde jambe et l'envoie me rejoindre à ma hauteur de vision.
Le sable c'est bon pour la peau ça aide au gommage... Elle devrait se sentir flattée que je lui offre un soin aussi rare.

Les nanocites sont devenus fous avec le coups de pieds, je les sens grouiller sur ma carcasse et me filer une migraine du tonnerre. Avec ça j'ai un capteur de mon oeil droit qui a prit un choc de trop et hésite entre la version analyse approfondie ou vision simple. De l'extérieur ça doit ce voir par un oeil orange qui clignote rouge comme une ampoule prise de folie. Encore un peu et j'irais animer une boite de nuit.



[toutes mes excuses pour ces posts très courts, si ça te gêne préviens moi je ferai un effort pour améliorer, idem si tu as un problème avec les interactions j'ai tendance à jouer trop vite]

[j'aime bien les posts courts, pour un combat c'est mieux ça t'empêche de manquer de fair play en allant trop vite]



*ah non ! C'est pas du jeu lâche ma jambe, pot de colle ! Non pas par terre, le sol ça fait mal, non... *

Et me voilà sur le sable une jambe coincée contre la tête de monsieur le sanctuari et j'ai un mal de fesse pas croyable. Le sable s'insinue déjà dans mon short et j'ai presque peur de grincer autant que la boîte de conserve. J'ai l'estomac prêt à se retourner quand son oeil se prend pour un clignotant *on tourne à droite !*.
C'est bien beau d'avoir des humeurs de fillettes, mais j'ai toujours une prime à gagner à la force de mes mimines. Ou de mes pattes, au choix. Je tire sur ma jambe.

-Lâche mon pied !

Me hissant sur mes coudes, j'utilise mon autre jambe pour frapper son buste et le forcer à me libérer. Avec ça je vais perdre ma chaussure...

-Et t'appelle ça du combat ! Tu te bats comme une nana, tas de ferraille !

Je sais c'est pas une bonne idée de l'insulter. Il pourrait s'énerver et me faire vraiment très mal. C'est plus fort que moi, j'ai un besoin constant de les envoyer balader tous mâles, qu'ils soient bourrés d'hormones ou d'huile.

Au loin dans les tribunes, des cors sonnèrent pour avertir les combattants de cesser les hostilités. Des gardes sortirent des portes menant à l'hypogée et s'avancèrent vers les duellistes pour leur expliquer la situation. L'un d'eux, un jeune homme du nom de Findel, approcha de Dité et de Septembre qui se donnaient en spectacle couchés sur le sable du Colisée. Il ne put retenir un sourire face à la situation, mais se reprit aussitôt et énonça clairement les ordres qu'il avait reçu.

"Dame Dité, Sire Septembre, veuillez nous excuser d'interrompre votre échange aussi promptement, mais par ordre du Nix Nivis, tous les combats doivent être interrompus afin de préparer l'arène pour les combats de demain contre les lions des montagnes. Merci de votre compréhension, si vous voulez bien vous donner la peine de nous suivre..."

Le garde indiquait la porte la plus proche de lui aux deux combattants et les invitait de la main à sortir par cette voie.

Peuple d'Entre-Monde, bien que ce combat ait été interrompu, vous pouvez voter pour désigner un gagnant. Aux urnes, citoyens !

Spoiler:

Et voilà que le combat s'achève avant même que le beau gosse ait eu le temps de me faire valser mieux qu'un rail de coke. Ouf ! Je préfère sniffer que me faire moucher. Je récupère mon pied sèchement profitant de la surprise pour m'éloigner du robot. Jusqu'à ce qu'il se relève et m'annonce en gros et mal retransmit :

-Au fait, Arcaditae Hastae. Tu es accusée de vol, agression, destruction du bien d'autrui et de complicité dans une tentative de meurtre.

Qu'il me fait en sortant une fiche qui ressemble à s'y méprendre à un procès verbal.

-Séjour à la prison, sans passer par la case départ, pas d'avocat tu dois me suivre sans faire de résistance, le maitre K'an décidera de ta sentence avec le Prétorien... (et bla et bla et bla).

Il a vraiment l'air d'un robot à débiter ses conneries. Moi ? Et bien, j'ai récupéré mon pied alors je ne me plains pas. En plus, je m'y attendais un peu à finir à la caserne, on a juste botter le derrière d'un faux anglais qui trainait dans la savane d'Entre-Monde. J'y pouvais rien si les vers trouvaient qu'il pouvait avoir bon goût, j'ai pas essayé de le tuer, c'est lui qui courait pas assez vite !

-Oh minute papillon ! J'ai tenté de tuer personne !

-Tu avoue le vol, l'agression et...

-Ouais ouais j'avoue !

Je vais pas nier, ça ne m'arrangerait pas, surtout qu'Helin était avec moi et qu'il en rajoute à sa peine en prenant la fuite... Et en même temps il nous enfonce tous les deux. Génial.

-Tu rediras ça au prétorien à la caserne. On y va !

Il passe dans mon dos, me colle une paire de menottes et m'embarque. Il a vraiment l'air de bien s'amuser. Il voulait pas combattre, il était là pour m'arrêter, il aurait pu le dire plus tôt avant que je ne me ridiculise ! J'ai juste le temps de balancer à l'employé de l'elfe noire :

-Faites créditer ma solde à la banque !