[MISSION] La fosse aux trafiquants

Liva beaucoup trop de plaisir à jouer ma cliente arrogante en plus d’être riche, je vais lui apprendre la vie celle-là dès que la mission sera finie. Jouant mon rôle à la perfection, j’essaye de trouver une feinte dans le discours de la belle Lady Catherine, jouait-elle dans la cour des vilains ou non ? Quelques brides d’informations nous permettra ma partenaire et moi de savoir dans quel camp elle se trouve. Elle peut tout simplement accueillir des malfrats sans pour autant connaître leur affaire même si mon instinct me dit tout le contraire.

Je m’empêche de rire quand elle décrit Ethel dans le coeur d’une déesse, c’était un monstre en puissance oui ! Mignonne à l’extérieur mais à l’intérieur, c’était l’apocalypse pour le peu que j’ai pu lui parler, il fallait que je reste vigilante surtout quand on ne connaît pas ses capacités, ni celle de son conjoint.

Liva continue son interrogatoire, on avait trouvé quelque chose d’intéressant ses collections, peut-être que nous avions obtenu le jackpot et c’était tout ce qu’il comptait, un billet d’entrée ! Mais notre chère Listhania est en difficulté, nous arriverons jamais à rien si elle accumule trop de mensonge, je prends aussitôt le relais pour aider pauvre petit bichon.

- Si vous le souhaitez quand vous passerez dans les alentours de Kamph, Madame D’Ebresia serait heureuse de vous accueillir pour vous présenter sa collection.

Lady Catherine semblait intéressait et profite pour s’approcher un peu plus de nous, enfin surtout de moi la g*rce, je le sentais mal ce truc surtout quand je vois qu’elle essaye d’enlever quelque chose sur mon épaule, juste une excuse pour me toucher.

- Et vous Miss Smith, vous serez présente lors de la visite ?

J’en étais sûre, elle essaye de me kidnapper, bientôt elle va demander mon corps comme monnaie d’échange aussi ? Je ne suis pas une marchandise moi, je ne suis pas une petite chose qu’on trimballe et je ne suis pas à vendre ! Je vais devoir rentrer dans le jeu de l’autre gr*gniasse, j’ai horreur de jouer dans la même cour que ces femmes qui se croient tout permis car elles sont riches. Yeux doux en action, petite voix mielleuse, Carci la séductrice se met en route, je vomirai après.

- Si vous le souhaitez, je peux être présente si Madame ne m’envoie pas en rendez-vous à ce moment-là.

Comme toute noble qui se respecte, elle exagère ses manières pour montrer à la terre entière qu’elle était plus que ravie tout en me glissant un doigt sous le menton.

- Oui je le souhaite et je serai plus que ravie que vous soyez présente.

Elle lance un coup d’oeil à ma “ patronne “, je lève les yeux en l’air, c’est bon, je sens que celle-là va profiter de la situation pour me mettre plus dans l’embarras.

- Sinon vu qu’on est dans votre humble demeure, vous pouvez nous montrer quelques pièces de votre collection peut-être que ça intéresserait ma cliente votre marché, elle a envie de changement ces derniers temps et nous cherchons quelque chose de lucratif !

J’accentue bien le mot lucratif, on voulait notre billet d’entrée pour la vente et je pense que c’était notre seul opportunité et j’attends de voir ce qu’elle va nous répondre.

Maya par ci… Maya par là, je vois bien que ça fait rigoler l’autre gr*luche de s’amuser avec moi, elle croit vraiment que je suis son petit toutou qu’elle souhaite vendre à cette sorcière aux cheveux violets, je vais appeler SOS Déesse malmenée moi ! Je devrais créer un groupe de soutien pour tous mes camarades K’ien qui depuis qui sont arrivés ici, ne reçoivent plus toutes la reconnaissance qu’il devrait avoir, c’était inadmissible ce genre de situation, nous étions des dieux m*rde ! Des warriors quoi !

Bon ce n’était qu’une petite parenthèse, je vais la fermer car on va encore me dire que je me plains alors que ce n’est pas du tout vrai, enfin si un peu mais chut… J’essaye de me concentrer sur la femme qui veut faire des choses peu recommandables avec mon corps mais ça me donne envie de vomir, elle ne pouvait pas choisir quelqu’un d’autres que moi, le Tyrion était beau-gosse mais moi je n’ai pas du tout le bon choix. Puis la voilà qui me caresse le menton, elle veut que je ronronne en plus ? C’est Listhania le renard avec des oreilles et la queue, moi je n’avais rien de tout ça mais compromise avec mon jeu de rôle, je devais rentrer dans son jeu de séduction et lui réponds par un regard qui se veut sensuel mais dans ma tête c’était tout autre…

Nous suivons notre hôtesse qui nous emmène voir sa collection, après un système de protection et de gardiennage compétent nous arrivons dans les coulisses de la fête, moins de bling-bling, ce n’était pas la partie des festivités ici mais plus son intimité avec cette galerie de l’étrange avec des animaux présentés comme des trophées. Est-ce que je pouvais lui couper la tête et la mettre sur un socle aussi ? Ca me ferait une belle décoration, elle aura le mérite de ne plus parler déjà.

- Oh mais ce n’est qu’un avant-goût de ma collection et j’ai même mieux !

Me prenant le bras comme si nous étions les meilleurs amies du monde, elle nous traîne dans les couloirs, des hommes en noir nous suivaient à une distance raisonnable, nous n’avions pas toute sa confiance, elle était prudente la dame, on va devoir rester vigilante, ça peut-être un guet-appen. Nous arrivons devant une énorme porte qui s’ouvrait à notre arrivée, elle donnait sur une longue série de marches qui descendaient.

- Après vous Mesdames, je vais vous montrer le clou du spectacle.

Elle finit par lâcher mon bras, c’était plus facile pour descendre et machinalement je me mets à gauche de ma cliente pour lui glisser quelques mots.

- J’ai hâte de savoir ce qu’il y a en dessous, peut-être un Acturien vivant ?

Connaissant la bête, elle serait capable d’avoir une telle chose dans sa collection, ça serait vraiment le clou du spectacle comme elle le dit si bien. On finit par tomber sur une autre porte après avoir descendu certainement l’équivalent de trois niveaux, une magnifique pièce secrète. Les gardes saluent leur patronne et ouvrent la porte qui débouche sur un couloir.

- Bienvenue à la vente Catherine Christie’s, ici tout est à vendre !

Elle jouait maintenant l’agent immobilier et nous fait entrer dans une énorme salle avec une vingtaine de potentiels acheteurs dont Alucard, Tyrion et les D’Armantes… bon bah bingo, je dirais...

Je comprends enfin l’expression se jeter dans la gueule du loup quand la porte s’ouvrit sur nos personnes. Tous ses regards nous dévisageant, on te juge d’un simple regard, il fallait qu’on garde nos rôles respectifs et Livia reprit son statut de “ princesse “, on ne connaissait pas les pouvoirs de chacun et si il y a un foutu manipulateur ou contrôleur d’esprit, on n’était pas dans la m*rde dans l’histoire !

Puis l’autre trou-d*c revient, qu’il ne touche surtout pas ma main et qu’elle devienne aussi baveuse avec sa bouche de crapaud, c’était vraiment dégueul*sse, je veux partir d’ici ! Bon c’est l’autre cougar qui reçoit les amitiés de Caliste, tant mieux pour moi, je ne sais pas lequel que je préférais avoir qui m’harcèle, Caliste ou Lady Catherine… non dans les deux cas, je crois que je vomis, rien de potable ici.

Quelques explications plus tard, nous savons comment fonctionne la vente, bon on n’était mal barré, je ne sais pas ce qu’on va pouvoir faire, j’espère qu’elle n’a pas l’âme d’un héros et que notre chère Listhania s’amuse à acheter toutes les pauvres créatures pour leur éviter un sort horrible. Une cloche sonne et les gens se rassemblent devant l’estrade, un premier spécimen fait son apparition, un Heïkovaul, un oiseau à écailles, un jeune spécimen quand je vois la taille, de mémoire ça fait dans les cinq mètres ces machins là, nous atteignons juste les trois mètres en vue de la hauteur de plafond du sous-sol. Je crois que les gens achètent la bête surtout pour sa corne qui a soit disant des propriétés intéressantes, certainement des fabulations…

Je vois le regard désespéré de l’animal quand tous ses charognards d’humains l’observent limite la bave à la comisure des lèvres, ça me donne envie de faire un massacre et leur montrer qui est la vraie déesse des Calamités, je n’avais plus mes pouvoirs mais un petit raz de marée aurait pu nettoyer toute cette vermine qui s’approprient les choses car ils sont riches. Me voilà remonter, je vais les faire tomber un par un, faire du mal à des êtres vivants était intolérable, se faire de l’argent sur autre chose oui mais pas sur ça, j’ai des principes.

M’approchant de ma patronne, j’essaye de trouver une solution, à l’abri des oreilles indiscrètes.

- Listhania, je crois que vous cherchez plus des animaux pour votre collection de fourrure, quelque chose de plus standard, le prix de revient de cet animal n’est pas à notre avantage je trouve.

Le but c’était de trouver la planque à Clodis, il fallait quelque chose de plus courant qu’on puisse justifier de contrôler la marchandise. Un homme au ventre dépassant de deux fois sa ceinture remporte la vente, je ne sais pas ce qu’il allait faire de cette bête mais j’espère que Listhania a bien retenu le visage de cet homme pour lui faire une petite surprise avec ses collègues. Maintenant nous avons un Léopard des Montagnes, enfin quelque chose d’intéressant.

- Je crois que nous avons ce qu’il nous faut Listhania !

J’espère qu’elle avait compris ce que je voulais car l’autre Sirène approche avec toutes ses paillettes.

- Regardez moi ce beau Léopard, il serait parfait en écharpe non ? Ces tâches sont si délicates et raffinées, je l’aime bien ce bestiau et vous Miss SMITH, vous en pensez quoi ?

Elle venait de me dire ça dans le creux de l’oreille, j’ai des frissons du bas du dos jusqu’à la nuque, pas des frissons de plaisir, non je vous arrête tout de suite, des frissons de dégoûts, je ne m’imagine pas avoir une peau de léopard si mignon comme couvre-lit avec l’autre folle. Mais bon boulot oblige, je joue le jeu à mon plus grand désespoir, activant les yeux “ chat botté “.

- Il serait magnifique autour de votre cou Lady Catherine mais peut-être il intéresserait plus ma patronne, elle a des goûts raffinés, elle aussi, n’est-ce pas ?

Allez Bichon, c’est à toi de jouer !

Bon Livia avait compris où je voulais en venir, peut-être nous avons notre fillon, si on vise quelque chose de plus courant, on pourrait avoir la possibilité de voir toute la marchandise, il faut juste qu’on trouve la porte d’entrée pour avoir Tyrion entre nos mains.

- Je dirais que la marge qu’on se ferait avec un animal comme tel est de 40%, le minimum pour vous, en-dessous nous ne voulons pas, on laisse ce type de marché à d’autres.

Je ne sais pas si je dis des c*nneries mais bon 40% c’était raisonnable à mon goût si on essaye de s’affranchir au maximum d’intermédiaire, le plus simple encore était de mettre des gens sous ses ordres contrôlant encore plus sa marge, les intermédiaires n’étaient que source de conflits généralement.

- Vous avez raison, le léopard des neiges est quelque chose de courant mais si on vise un certain type de robe, disposition des taches et clarté, nous pouvons rendre une peau rare ou du moins quelque chose de peu courant, une peau bien travaillé avec des petits mains derrière les aiguilles, vous pouvez faire des miracles.

Ca me répugne de dire ça à voix haute, c’était immoral de porter de la fourrure pour se la péter, je peux comprendre dans mon monde, il y avait les trappistes ou même les chasseurs mais quand ils tuaient l’animal, il se servait de tout alors qu’ici, c’était juste pour sa fourrure qu’on le maltraitait, on doit vraiment mettre à terme à tout ça et trouver les responsables, ce Tyrion mérite d’aller en prison et bien plus encore !

On entends un bruit de marteau, la vente était remportée, je me tourne vers l’assistance pour savoir le f*mier qui avait osé acheter la bête et je vois que Ethel nous regarde, nous avions remporté la vente. Ooooh mais c’est trop cooooool, j’ai gagné un léopard des neiges, j’adore les missions avec une carte Gold mais je crois qu’on va avoir des soucis, le léopard des neiges n’est pas un animal domestique, on va nous so*ler car nous n’avons pas les autorisations pour en posséder un puis j’ai déjà un Lorfang mais ça aurait pu faire un magnifique copain non, entre gros matous ? Kisin, tu auras un copain plus tard, promis !

Il y avait encore quelques animaux à vendre, les enchères se passent comme la première, des hommes riches achètent leur bien comme si c’était que des vulgaires jouets et montrer qui avait la plus grosse, ces hommes toujours en train de penser avec leur b***, on devrait leur couper, c’est comme l’appendicite ça ne sert à rien. Après une longue heure interminable, la vente prends fin, j’avais le coeur brisé, nous avions pu sauver qu’un animal sur sept mais on ne pouvait rien faire d’autres, j’enregistre le visage et le nom des personnes qui ont acheté les bêtes et je compte les balancer à la première heure à la Prétorienne, je sais qu’elle pourra faire quelque chose par rapport à l’autre truffe de collègue. Tyrion arrive enfin à notre portée, il arrive avec Carliste et Lady Catherine.

- Bonjour Mesdames, j’ai cru comprendre que vous avez remporté l’enchère du léopard et que vous cherchiez de nouveaux partenaires d’après Lady Catherine.

Je prends les devants et joue mon rôle d’expert financier pour Listhania, lui ça sera le premier à tomber, son petit c*l ira direct en prison.

- C’est bien cela, nous cherchons à nous développer en maintenant toujours une marge de bénéfice importante, les 40% sont de mise, nous sommes déjà dans l’import et l’export, les fourrures semblent de nouveau un marché intéressant, Madame D’Ebresia a l’oeil pour trouver des animaux qui plairont à des hauts couturiers de la Capitale.

Tyrion semblait réfléchir mais Lady Catherine vient à notre aide.

- Oh mon cher Tyrion, cette femme a un goût exquis niveau mode, regardez moi la tenue qu’elles portent toutes les deux.

La maîtresse des lieux s’approchait encore trop près de moi à mon goût, touchant mon kimono de manière trop suggéré, profitant pour toucher un peu trop mon dos et passer son doigt le long de ma colonne. Un nouveau frisson de dégoût parcourt ma colonne, Carci reste calme… reste calme, ne va pas lui d*chirer sa gu*ule alors qu’elle le mérite cette p*uffiasse. Je fis mon plus sourire à la place.

- Oh Lady Catherine, n’exagérez rien.

Tyrion semble à moitié convaincu mais avec l’instance de la sirène, ça semblait passer.

- Je vois alors…

Mais celle-ci joue les entremetteuses.

- Oh mon pauvre Tyrion, arrêtez de vous tracasser, elles veulent juste voir votre collection de léopard, un petit aller-retour pour montrer la marchandise et ça sera bon.

Je crois que je vais devoir lui donner un bisou si elle nous réussit à avoir ce rendez-vous... j'en vomis d'avance.

Bon j’avoue, Lady Truc va nous servir à quelque chose mais je sens que cet échange de bons procédés va me coûter cher, je n’ai pas fait cette mission pour vendre mon corps moi ! Je n’ai rien demandé, je suis une femme douce et fragile, je sais que je suis magnifique et que tout le monde me désire mais il ne faut pas abuser WESH ! Bon allez, faisons les yeux à ces nazes et après je me c*sse d’ici, je vais dire que je vais aux toilettes et je prends mes jambes à mon cou car l’autre va m’attraper pour ne faire je ne sais pas quoi, aaargh.

Livia m’abandonne sauvagement avec le gros dur de braconnier, il est charmant mais il lui manque définitivement une case, il faut être terriblement c*n pour tuer des animaux pour le plaisir, pour un Ken, il devrait revoir sa programmation, je lui mettrais un bon coup de pied dans le c*l ça irait tout de suite !

- Bon Monsieur ALVAREZ, pouvons-nous nous acquitter de cette formalité rapidement, je pense que ça nous arrange tous les deux n’est-ce pas.

Allez Carci, fait un sourire de faux-c*l, montre lui le dragon en affaires que tu es, montre que ta patronne est une femme avec un emploi de temps de ministre. Hésitant, Tyrion sort son portable pour caler un rendez-vous.

- Hum… dans deux jours, en milieu de matinée, je reçois une cargaison le matin-même ça vous donnera la possibilité de voir le nouveau arrivage, est-ce que ça vous convient ?

Chouette, on va voir l’arrivée de dizaines d’animaux en détresse… super. Ca serait tellement bien qu’on fasse comme dans les films, on fait débarquer le SWAT, ils arrivent par le ciel et attrapent les vilains, bon ça fonctionne que dans les films car ces voyous, c’est le genre de mecs à avoir des Perçants ou autres titres pour s’échapper, car ils ne sont pas tous bêtes, ils leur arrivent de réfléchir !

- Ça nous va, comment nous fonctionnons nous pour rejoindre le point de rendez-vous ?

Encore une fois, il cherchait un plan d’attaque pour aller à la planque, il se méfie encore de nous et il avait tout à fait raison.

- Rejoignez nous devant le bar de l’Idlwid à Rivetiel, nous prendrons la plateforme Perçant d’ici, il y a beaucoup de monde sur cette place et si vous pouvez éviter de venir en grandes dames de la cour, ça m’arrangerait !

Comme si j’adorais me promener tous les jours avec ça, il sait combien ça coûte cette m*rde ! C’est un mois de salaire, je vais lui bo*ffer sa chemise, il va voir !

- Pas de problème alors, je vous dis à 10h au bar !

L’homme fait un rapide signe de tête, il avait heureux qu’on vienne, Catherine doit avoir un certains pouvoirs ici mais lequel, ça sera pour la prochaine fois. Je retrouve ma patronne et lui indique les dernières nouvelles, il était temps pour nous de retourner à la fête escortée par la sirène qui encore une fois prends beaucoup trop la confiance en glissant son bras dans le mien, je vais définitivement la tuer.

- Ma chère Maya, allons au cocktail, j’aimerai vous offrir un verre.

Je regarde ma patronne d’un air désespéré mais la bougre, je voyais à travers ses yeux de fourbe qu’elle rigolait de moi. Elle avait même osé dire qu’elle me laissait ma soirée et qu’elle comptait rentrer chez elle avec un titre pour se retrouver au bureau demain à la première heure, elle a même souligné ce fait, elle croit que je vais la faire la java tout la nuit celle-là ? Elle peut se mettre son doigt ou je pense et même avec le reste tiens !

- Je crois que ma patronne me donne congé, je peux donc vous accompagner.

Les deux nobles font leur adieux et voilà que Catherine me tire de nouveau par le bras, je profite de ce kidnapping pour me retourner et faire une signe de menace de mort sous ma gorge en direction de ma collègue, elle ne perdait rien pour attendre celle-là, je vais la balancer à Lin, non-assistance à personne en danger ! On finit par se retrouver dans un bar privé, elle avait bien joué la petite, elle m’isole pour papoter, je le sentais mal cette affaire mais bon à la première occasion je fuis.

Elle commande plusieurs cocktails et malgré que cette femme soit folle, nous avons discuté de tout et de rien, prenant des infos sur ces collections, sur l’histoire de la construction de son Opéra, de ses goûts m*rdiques de décoration d’intérieur et j’en passe puis le temps passe, j’ai dû passer facilement une heure avec elle, on la réclamait ailleurs, mes prières se sont exaucées, hallelujah !

-C’était un plaisir de vous rencontrer Maya et je serai heureuse de vous retrouver pour autres choses que des affaires.

Elle me glisse une carte noir dans mon décolleté et file vers ses assistantes qui semblent affolées. Je récupère alors la carte, elle était noire mat, une écriture en argenté, une adresse à Tern, un bar qui s’appelle le REX, un numéro de téléphone et une sorte de code, peut-être un laisser-passer pour quelque chose, je ferais mes recherches avant sur ce fameux REX. Bon il était tard, j'appellerai la petite demain matin pour peaufiner notre prochaine expédition mais avant une bonne douche pour enlever toute cette saleté !