Re: Reminescence [libre]

-Señor Will Smith! Tienes d'autres magicas?

-Désolé, mais j'ai épuisé ma magie pour aujourd'hui. Il faut que je me recharge.

La petite troupe iconoclaste se dirigea vers un café finalement, le jeune homme s'était résolu à venir avec eux pour faire quelque chose.

Ils trouvèrent une table à une terrasse de café et s'installèrent.

Il faisait plutôt beau aujourd'hui et l'ambiance était toujours aussi bonne enfant par ici.

Le joueur plaça un doigt à sa tempe et utilisa son pouvoir.

Spoiler:

Sans attendre, le joueur tomba dans le coma, ses pensées quittèrent son corps et son monde devint un grand sombre.

La petite princesse joue les guides et me montre du doigt le chemin. Je ricane mais veille à bien la maintenir. William nous suit. La petite réclame d'autres tours de magie mais le magicien prétexte être en rade. Bah après un bon café , ça devrait aller.

Nous arrivons donc à une petite boutique pleins de couleurs (et qui sent la vanille) . De dehors ça peut faire un peu too much ... voir même beaucoup... mais connaissant très bien la propriétaire, je sais que nous serons bien accueilli et tranquille pour profiter d'un bon café.

Une cloche prévient notre entrée dans la boutique-café et une femme toute en rondeur avec un visage jovial et un franc sourire nous accueille et se précipite sur moi pour me serrer dans ces bras. Je suis pas franchement frêle mais j'ai toujours l'impression qu'elle va me casser en deux avec ces câlins de taureaux.

- Oh Ceurtiis , bonjour ! Vous veunez meu voir dans mon humbleu demeure ?. Un plaiiisiiir de vous reuvoir !

Elle a un accent ... assez particulier mais un cœur énorme et ayant déjà plusieurs fois travailler pour et avec elle, je lui souris et la fait reculer d'une main sur l'épaule afin qu'elle ne fasse pas tomber la libellule jucher sur mes épaules

- Je passais dans le coin et j'ai eu envie de montrer cette antre du cupcake et du café à mes deux compagnons ! Mais le plaisir est pour moi Mamé ! Je vous présente Nina et William ! J'espère que ma table est libre ?

Mamé salut chaleureusement William et s'extasie devant Nina, la trouvant "Sublimeuuu ma chériee !" et enfin, nous guide à ma table : dans le coin , assez intime pour qu'on nous dérange pas trop mais avec une bonne vue sur la vitrine de cupcakes. Et Mamé ne tarde pas à venir prendre notre commande. Je laisse Nina choisir sa boisson parmi les différents choix de chocolat chaud et vu l'état de William, je nous commande deux grands cafés avec un assortiment de ces cupcakes.

Mamé sautille de joie et nous ramène ça rapidement :

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Nous commençons à déguster ces pâtisseries quand d'un coup, William s'effondre de sa chaise pour attérrir sur le sol.

- Bah qu'est ce que tu fabriques Billy ?

Je me lève et m'agenouille près de lui. Sa respiration est régulière et je le positionne en PLS , la tête sur le coté pour éviter qu'il n'avale sa langue. J'essaye de le secouer un peu mais rien n'y fait , il semble bel et bien évanoui.

- Raah Billy, c'était pas le moment pour ça ...

Mamé arrive et demande ce qu'il se passe. Je lui explique que Will s'est simplement ... évanoui. Bon ... pas le choix.

- Mamé, tu nous emballes les gâteaux et les boissons s'il te plait ? Je vais l'amener chez John, il doit avoir de l'alcool de menthe pour le réveiller et je vais pas le laisser sur le sol alors que des clients pourraient arriver.

Elle acquiesce et prends notre "goûter" pour emballer le tout.

- Ma petite, on va devoir s'occuper de ce drôle de bonhomme. On va aller chez mon ami John pour que Will puisse se reposer ! on mangera notre gouter là bas. ça te va ?

Mamé revient avec un sac en papier contenant un paquet rempli de cupcake et 3 gobelet en cartons avec les cafés et chocolat. Je prends William sur mon épaule et demande à Nina de bien vouloir prendre le sac.

- On est reparti petite Libellule ! Cette fois, tu me suis bien hein !

Nina était plutôt déçue que le señor Will Smith n'ait plus de tours à lui proposer. Mais le voyage sur les épaules du señor Curt, lui fit rapidement oublier sa déception. Elle riait en lui criant adelante, adelante. Les pavés défilant devant elle. Elle pouvait observer les vitrines des magasins de plus haut. Son regard s'arrêta sur une petite boutique où il y avait pleins de couleurs comme du rose, du bleu, du vert, du jaune et joliment arrangée comme un dessin animé. Et en plus ça sentait bon la vanille.

La petite libellule désirait de tout son coeur aller dans cette boutique.Aussi fit-elle signe a grand renfort de pointage de doigts dans fette direction.

-Señor Curt, dis, dis, on peut aller là por favor?

Le Señor curt traversa la porte et une clochette se mit à sonner tandis que Nina touchait la clochette et la poussait pour ne pas se la prendre. Une dame ronde qui ressemble à l'image qu'on peut se faire d'une fée marraine vint ensuite prendre le señor Curt dans ses bras.manquant de renverser la gamine.

- Oh Ceurtiis , bonjour ! Vous veunez meu voir dans mon humbleu demeure ?. Un plaiiisiiir de vous reuvoir !

- Je passais dans le coin et j'ai eu envie de montrer cette antre du cupcake et du café à mes deux compagnons ! Mais le plaisir est pour moi Mamé ! Je vous présente Nina et William ! J'espère que ma table est libre ?

En voyant le regard de la señora marraine fée se poser sur elle, Nina fit coucou timidement depuis son perchoir.

-Holà señora Mamé.

Elle fut récompensé par un pincement au joue et le fait d'être sublimeuu ma chérie. Nina aimait les compliments, surtout quand on lui disait qu'elle était adorable, mignonne jolie ou belle. Mais on ne lui avait encore jamais dit qu'elle était sublimeu. Elle se mit donc a rire et à avoir un grand sourire.

Señor Curt la déposa ensuite sur une chaise à côté de lui. Elle ne resta pas assise à battre des jambes longtemps, car elle remarqua la vitrine. Elle descendit de sa chaise et trottina jusqu'à la vitrine pour admirer les gâteaux. Elle avait les mains contre la vitrine et regardait les assortiments de cupcake licornes. Certains avaient l'air mignons, d'autres délicieux. Señor Curt lui demanda comment elle voulait son chocolat chaud.

-Avec de la chantilly, de la guimauve et des jolies paillettes!

Finalement, il lui fût demandé de revenir à table. Et elle se hissa sur la chaise battant des jambes. Puis son chocolat chaud et des gâteaux licornes fûrent posés devant. Elle attrappa un des gateaux et le fit galoper sur le plateau puis dans les airs jusque devant sa bouche. Elle pût en prendre une bouchée et savoura d'abord le glaçage. Qui était très sucré avec un léger gout de framboise. Puis vint le moelleux de la pâte qui avait un goût citronné. Pour aider à faire descendre le tout, elle prit sa boisson à deux mains et bût une gorgée de chocolat. Ah il était caliente! Il fallait avaler doucement.

Puis dans un grand boum, le señor Will Smith tomba par terre.

-Señor Will Smith?

Le Señor Curt était déjà par terre et vérifiait l'état du señor avec un professionalisme certain avant de le mettre en position latérale de sécurité.

Arrive la Señora Mamé et les adultes se mirent à parler entre eux. Nina observa le pouls, la coloration du teint, la coloration de la pupille, il ne semblait pas y avoir d'autres explications que le señor était inconscient.

-Ma petite, on va devoir s'occuper de ce drôle de bonhomme. On va aller chez mon ami John pour que Will puisse se reposer ! on mangera notre gouter là bas. ça te va ?

La gamine leva des yeux inquiets vers lui mais acquiesca.

-Est ce que le señor will smith est malade?

La señora Mamé lui mettait le sac dans les mains. Elle nettoya ensuite son visage couvert de chantilly. Tout en lui expliquant que le señor Will Smith était très fatigué et avait besoin de faire un gros dodo. Elle verifia que c'était pas trop lourd pour elle et la raccompagna dehors avant de lui pincer la joue après un dernier hasta luego.

- On est reparti petite Libellule ! Cette fois, tu me suis bien hein !

Naturellement! Elle avait comme mission de ramener le goûter sans renverser, alors elle ne jouerait pas avant d'avoir mené sa mission à bien. Et puis elle ne voulait pas perdre de nouveau le señor Curtis.

-Si Señor Curt, je te suis!

Son visage sérieux montrait sa détermination.

Nina demanda si Will était malade. Et bien ... j'en sais fichtrement rien enfait ... ça lui arrive souvent le coup du "je m'évanouis" ? J'espère pas ... du coup je souris à Nina et essaye de la rassurer

- T'en fais pas petite libellule,Il a juste eu un petit coup de fatigue ! Mais ne t'en fais , on va le remettre sur pied.

Nous partions donc, moi avec Will et Nina avec les pâtisseries. Nous arrivâmes chez mon ami John mais il semblait que sa boutique était fermé. Un petit mot était accroché à l'intérieur, informant les clients que la boutique était exceptionnellement fermée. Il y avait un tableau avec une craie contre la porte d'entrée pour les clients qui voulaient prendre rdv et je pris la craie pour laisser un mot

"Désolé, petite libellule m'a fait oublier notre rdv. On s’appelle, on se fait une bouffe. Curt"

- Bon ... on dirait que John est plus là donc on va aller à mon appartement ... ça te va ?

J'ébouriffais gentiment la tête de la petite demoiselle et recalait William sur mon épaule pour partir en direction de mon appartement. Il n'était pas bien loin mais il fallait repasser par le cimetière et j'espérais surtout que Nina ne serait pas triste de repasser par là.

A défaut de parler, je me mis à chantonner "Les mistrals gagnants" en français . J'étais pas un grand fan de la langue française et mon accent sonnait horriblement american mais j'étais tombé un jour sur un militaire français pendant une guerre et il m'avait appris cette chanson. Il s'appelait Jean et c'est le seul souvenir que j'ai de lui.

Je chantonnais en marchant, jetant des coups d'oeil à Nina, verifiant qu'elle me suivait et qu'elle arrivait à porter son paquet. Bon sang, elle le tenait comme un saint aurait tenu les vêtements du petit Jésus. Trop chou cette gamine.

Enfin nous arrivâmes à mon appartement. C'était rien de bien folichon et la concierge était pire qu'un chien de garde, filtrant les moindres allées et venues mais comme je l'avais souvent aidé pour des soucis chez elle , elle m'avait à la bonne. Elle s'appelait Mme Pinçon mais moi je l'appelais Mme Pincé parce qu'elle souriait jamais si ce n'est de faire un espèce de rictus avec ces lèvres tellement pincées qu'on aurait pu à peine y faire passer une feuille de papier. Elle était toujours assise sur son petit tabouret, droite comme un i devant le bâtiment blanc à tresser ces foutus paniers en osier, contrôlant les allées et venues Elle avait essayé de me faire ch*er une fois mais je l'avais vite remise à sa place et depuis elle se contentait de me saluer , me demandant parfois des coups de mains mais en dehors de ça elle me laissait tranquille

Je fus surpris d'ailleurs de pas la trouver à son poste ... m'enfin , je vais pas me plaindre. Moins je la vois, mieux je me porte.

J'ouvris la porte et fit passer Nina devant moi avant de grimper les 3 étages qui m'emmenèrent jusqu'à ma garçonnière mais en mieux rangé. Je sortis mes clés et ouvrit la porte

- Après toi, petite princesse !

Nina entra et je refermais la porte derrière elle avant de me diriger au salon. je déposais William sur le canapé en position latérale de sécurité, verifia son pouls et son souffle, jusque là tout était ok et m'étira avant de me diriger vers le balcon pour ouvrir les fenêtres en grand, laissant le soleil inonder la pièce

-Bon .. , tu peux poser le sac sur la table là, petite libellule, je vais essayer de réveiller Will et après, je te fais un petit tour du propriétaire et on passe à notre goûter ! ça te va ?

J'attendis que la petite me réponde pour aller dans la cuisine. Mon appart était petit ... du coup j'y passais pas le plus clair de mon temps ... voir même pas du tout enfait, essayant même de dormir ailleurs parfois. Il était juste pratique ... Je pris une petite serviette et l'humidifia puis attrapa du whisky et en mis dans un shoot pour le faire sentir à William.

Je revins près du canapé et secoua doucement l'épaule de William

- Hé mon gars ? Tu m'entends ?

Je mouillais son visage ... aucune réaction. Je lui fis sentir l'alcool ... mais là encore aucune réaction ... bon ... je vais pas le gifler devant la gamine mais bon ... hormis qu'il était évanoui, il ne semblait pas avoir de problèmes ailleurs et je décida de le laisser se reposer. Il finirait bien par se réveiller. Je posa une couverture sur lui et retourna vers Nina.

Cette petite était vraiment chou ... mais il fallait que je fasse attention à l'heure. J'imaginais qu'elle devait bien rentrer chez elle à un moment donné.

- Bon allez Princesse , je te montre ma maison et on goute ces cupcakes Licornes !

La visite fut assez rapide : Une chambre, un bureau , une salle de bain, un toilette et une kitchenette avec un grand balcon et un salon plutôt sympathique. Tout était blanc : les meubles, les murs. Seul le sol était en bois de chène noir et cassait ce coté "maison témoin". Y avait aucune déco .. je suis pas Valérie Damidot moi ! Comme je l'ai dit , tout est pratique. Et bien que tu crois que je sois un gros fumeurs des familles , et bien figure toi que non, je fume que sur le balcon. Donc à part une légère odeur de tabac froid qui colle aux vêtements, rien de bien farfelu dans mon appart ... pas de bouteilles vides jonchant le sol ou de vieux restes de bouffes ... L'armée m'a appris que espace de vie est égale à un espace propre en toute circonstance

Et ouais ça t'étonnes !!

Bon et du coup après cette rapide visite, nous retournons au salon et je déballe le gouter avant de me tourner vers Nina, retirant mon chapeau pour le poser sur le porte manteau.

- Allez ! Goûter !

Le señor Curt avançait devant elle, le señor Will Smith sur le dos. De son côté, Nina transportait avec une infinité de precaution les sacs et les boissons. Ce n'était vraiment pas facile de maintenir les boissons debout et elle avait déja subi la morsure brûlante du café sur ses poignets. Alors il fallait faire très attention si elle ne voulait pas en subir d'autres. Il fallait aussi faire attention à ne pas perdre le señor Curt. Alors ele devait alterner entre accélérer et faire attention aux boissons chaudes. Mais heureusement la boutique de señor John était juste à côté.

- Bon ... on dirait que John est plus là donc on va aller à mon appartement ... ça te va ?

Dios mios. Il fallait encore marcher? Mais en même temps elle ne voulait pas paraître mal-élevée avec le señor Curt. Seulement les gobelets commençaient serieusement à lui faire mal aux mains quand ils se renversaient et les sacs écorchaient ses poignets.

-Si señor Curt. Mais tu habites loin? ¡Es muy caliente!

L'adulte lui caressa les cheveux et il se remit en marche. Elle le suivit en faisant bien attention de ne pas renverser à nouveau. Elle était tellement focalisée sur sa tâche qu'à part le dos du señor Curt, elle ne voyait pour ainsi dire rien. D'autres gouttes brulantes vinrent rencontrer sa peau. Mais elle endura courageusement.

Elle arriva devant un immeuble et son caballero lui ouvrrit la porte. Il la guida vers un escalier aux marches gigantesques et de nouveau son épreuve devenait plus ardue. Il fallait grimper la marche tout en evitant de trop se pencher pour que les boissons ne coulent pas. Elle compta vingt-trois marches à haute voix avant d'atteindre le premier étage. Mais le señor Curt continua de monter. Elle recommenca donc à compter les marches. Tiens il y en avait encore veinti-tres. Mais le señor Curt continua de monter. En fait les escaliees ne s'arrêtaient pas et le señor Curt il voulait tous les monter avec ses grandes jambes. Mais après vingt trois autres marches ou était-ce vingt quatre. Elle avait peut-être oublié de compter une marche à haute voix. Elle était occupée à imaginer les marches multiples qui l'attendaient. Bref après toutes ces marches, le señor Curt tourna vers un couloir. Il y avait des portes partout dans ce couloir. Il en ouvrit une.

- Après toi, petite princesse !

La princesse ne se fit pas prier mais se mit à rire pour montrer qu'elle appréciait cette appélation.

-¿Es tu casa, señor Curt?

Plutôt que de répondre, il posa le señor Will Smith qui continuait de dormir sur le fauteuil. Puis il ouvrit en grand les fenêtres. Ça devait être su casa.

-Bon .. , tu peux poser le sac sur la table là, petite libellule, je vais essayer de réveiller Will et après, je te fais un petit tour du propriétaire et on passe à notre goûter ! ça te va ?

-¡Si! Je veux visiter ta casa Señor Curt!

Elle posa enfin les gobelets maintenant tièdes sur la table. Puis il fallut mettre les sacs. Il fallait d'abord les retirer de ses poignets. Puis il fallait les mettre sur la table qui lui arrivait quand même devant les yeux. Elle était néanmoins débrouillarde, mais l'exercice lui prit jusqu'au retour du señor Curt

- Bon allez Princesse , je te montre ma maison et on goute ces cupcakes Licornes !

-¡Andiamo!

Elle commença à chanter une de ces interminables chansons d'enfant qui décrivait la maison du señor curt avec son mur en sucre et son plancher au chocolat, et son lit en guimauve sur lequel on peut sauter, ses armoires magiques ou il y avait plein de vêtement pour les señors. Son burrau avec des tiroirs pleins de trésors et ses papiers et ses stylos pour faire des jolis dessins ou des pliages. Et sa salle de bain avec une mousse a raser à la chantilly et un produit pshit pshit qui sent bon aux toilettes. Et son grand salon où on peut faire à manger. Et son balcon où il allait fumer. Elle termina la visite en chantant que c'est une casa de contes de fées où elle aimerait bien habiter.

-Allez ! Goûter !

Elle ne se le fit pas dire deux fois. Escaladant sa chaise,elle prit ensuite sa licorne et recommenca à la faire galloper avant de la manger. Ce cup cake était au chocolat et elle but trois gorgées de chocolat tiède.

-Señor Curt tu veux bien me kidnapper? Je ne dirais rien à personne promis. Je dirais que tu es mon papa!

Elle le regardait avec de grands yeux suppliants. Elle avait perdu un papa. Et dans son coeur il était irremplaçable. Seulement señor Curt serait un excellent papa, elle en était sûre. Et elle avait vu sa maison pas décorée. Senti sa tristesse. Lui aussi il avait un trou dans son coeur. Et elle souhaitait pouvoir le remplir.

Jusqu'au bout, la petite est trop chou et suit mes indications à la lettre, ayant porté le gouté jusqu'ici sans faillir. Elle m'étonne cette petite ... courageuse !

Et en plus, cette petite va finir par me tuer tellement elle est mignonne... je pourrais la bouffer toute crue avec ces bonnes joues roses et sa bouille adorable .. Jme sens vieux sentimental là!

Elle chantonne ces comptines d'enfants sur une maison de pain d'épice au fur et à mesure que je lui fais découvrir mon chez moi.
ça fait bizarre d'y voir une petite si colorée dans mon appart' si terne et simple. Mais avec sa chanson, je pourrais presque voir la maison telle qu'elle la décrit . J'en rigole mais la visite est vite finie, y a de toute façon pas grand chose à y voir.

Une fois la visite terminée, nous retournons dans le salon. Will est toujours évanoui sur le canapé ... ralala pas possible ce gosse faudra aussi que je le surveille.

M'enfin, on déballe notre goûter, nos boissons et je vois la petite avaler en quelques bouchées. Elle devait avoir faim, fichtre. Je mange le mien en observant la petite libellule et sirote mon café , pensif. D’où elle vient ? Elle n'as pas du tout l'air d'une clocharde... elle est propre, bien élevé et mignonne à croquer (oui je me répète)

-Señor Curt tu veux bien me kidnapper? Je ne dirais rien à personne promis. Je dirais que tu es mon papa!

Surpris, je m'étouffe littéralement avec mon café, plaquant ma main devant ma bouche pour pas tout cracher comme un mal propre devant la petite, allant au lavabo pour rincer ma bouche. Je m'y attendais pas à celle-là ! C'est pas comme si on se connaissait depuis ... 1heure !!

Je reviens m'assoir près d'elle en soupirant. Elle me regarde comme si j'étais ... enfaite je sais pas mais son regard pourrait pas être plus suppliant ....
.
Je fais quoi moi maintenant .... ?

J'inspirais pour lui dire que je n'étais pas près d'être papa mais cette petite à le don de me faire complètement fondre .... un vétéran de guerre qui se fait avoir par une gamine de 10 ans c'est fort quand même ...

- Écoute Nina ... Je suis pas un kidnappeur et puis pour être ton papa, je suppose qu'il ya tout un tas de paperasse à remplir ... ça doit pas se faire comme ça d'un simple accord oral ... et puis j'ai jamais été papa, je sais même pas faire cuire des pâtes alors élever un enfant ...

Je vois sa mine devenir toute triste. Aaaah mon cœur !!

- Dis moi ... tu n'as pas de maman, de sœur , de frère ... d'oncle ? Tu n'es pas toute seule quand même ??

Cette idée tout à coup m'effraie horriblement. Imaginer la petiote toute seule dans la rue sans personne ... c'est pire que de manger du saucisson sans pain !

- Après, tu es libre de venir ici aussi souvent que tu le souhaites Nina. Ma porte t'es toujours ouverte !!

Pitié , faites qu'elle pleure pas sinon, je ne réponds plus de rien ....