Rencontre [Libre]

La chasse est quelque chose d'assez relaxant. Quand on courre ou vole après sa proie, on sent le vent sur sa peau, sur ses écailles, partout. On sent la peur de notre proie, on s'en régale et on accélère. Et quand on enfonce ses crocs ou griffes dans cette proie, on sent que son agonie vient. On renifle le sang qui coule à flots, et on achève sa proie. Ensuite...
On se réveille avec la vague impression d'être sadique. Sérieux, je suis pas comme ça, moi ! Je sais que mon instinct animal prend parfois le dessus, mais j'y fais attention ! Je ne chasse jamais pour le plaisir. Ou presque... Bon OK, il m'arrive parfois d'avoir quelques relâchements, des trucs dans l'genre... M'enfin, c'est pas la fin du monde, hein !
Bref. Sous ma forme humaine, une vague odeur de quelque chose (ben, quoi ?) m'était parvenue. Je me suis transformée et j'ai tout de suite détecté un animal à sang chaud. Quelle aubaine ! Cela faisait d'ailleurs longtemps que je n'avais pas chassé, et je voulais me dégourdir les jambes. Enfin, les pattes.
Je me suis lancée à la poursuite de ce qui s'avéra un cerf lorsque j'ai entendu un hurlement. De loup. C'était si reconnaissable que l'odeur même ne m'intéressait pas, j'en savais déjà l'origine.
Je me suis arrêtée net. J'ai poussé un grognement sourd. Je me suis envolée par-dessus les arbres. E j'ai descendu en piqué vers ma proie juste avant qu'une ombre silencieuse et agile ne le fasse à ma place.
Fière de moi, je me léchai les babines pleines de sang puis observai grâce à ma vision nocturne le loup. Il n'était pas animal. Du moins, il n'en avait pas l'air. Je sentais qu'il aait une part une humaine, donc qu'il comprendrait le fond de ma pensée ;
« C'est mon miam-miam, minus. Alors, pas touche, pigé ? »
Généralement, je n'étais pas aussi moqueuse, mais il s'agissait du dragon, et non de l'humaine. Seule la bête exprimait sa pensée, et l'humaine n'avait qu'à aller se faire voir.

Ce qui me surprit le plus, ce fut ce regard intéressé que me jeta le loup avant de prendre une forme humaine aux cheveux noirs, aux yeux gris et à la peau matte. Je n'étais pas gênée d'être nue, surtout en pensant au fait que le jeune homme (jeune ? Pas sûre...) était dans la même situation que moi.
Il me sourit puis dit une salutation d'une voix chaude et amicale. En ce moment précis, je n'aurais pas pu penser une seule seconde comme une folle « Il n'a pas peur de moi ! », car ces évènements étaient passés dans le sens inverse de ce que j'avais l'habitude de vivre. Tout, autour de moi, inspirait la confiance.
Néanmoins, il me fallait rester vigilante, dans le cas où ce n'était qu'un piège. Je penchai la tête, cachant parfaitement mes pensées douteuses et lui fit mon plus beau sourire, avant de dire de ma voix mielleuse qui m'étonnait parfois même :
« Bonsoir, lycanthrope. »
La partie la plus orgueilleuse de moi-même espérait qu'il serait impressionné par ma perspicacité. Je souriais encore lorsque je me dis que ce n'était as un piège. Je ne sais comment cela a-t-il pu se produire en moi, mais je sentais parfois ces choses.
« Je m'appelle Neytiri, mais mes amis me nomment parfois Ney. »
J’espérais savoir son nom, sans doute. Après tout, si je venais à être gênée, je ne pouvais pas imaginer la personne devant moi nue afin de calmer cette gêne, puisqu'il l'était déjà...

Ce qui me surprit le plus, ce fut ce regard intéressé que me jeta le loup avant de prendre une forme humaine aux cheveux noirs, aux yeux gris et à la peau matte. Je n'étais pas gênée d'être nue, surtout en pensant au fait que le jeune homme (jeune ? Pas sûre...) était dans la même situation que moi.
Il me sourit puis dit une salutation d'une voix chaude et amicale. En ce moment précis, je n'aurais pas pu penser une seule seconde comme une folle « Il n'a pas peur de moi ! », car ces évènements étaient passés dans le sens inverse de ce que j'avais l'habitude de vivre. Tout, autour de moi, inspirait la confiance.
Néanmoins, il me fallait rester vigilante, dans le cas où ce n'était qu'un piège. Je penchai la tête, cachant parfaitement mes pensées douteuses et lui fit mon plus beau sourire, avant de dire de ma voix mielleuse qui m'étonnait parfois même :
« Bonsoir, lycanthrope. »
La partie la plus orgueilleuse de moi-même espérait qu'il serait impressionné par ma perspicacité. Je souriais encore lorsque je me dis que ce n'était as un piège. Je ne sais comment cela a-t-il pu se produire en moi, mais je sentais parfois ces choses.
« Je m'appelle Neytiri, mais mes amis me nomment parfois Ney. »
J’espérais savoir son nom, sans doute. Après tout, si je venais à être gênée, je ne pouvais pas imaginer la personne devant moi nue afin de calmer cette gêne, puisqu'il l'était déjà...

[HS : Je suis impardonnable, vraiment désolée pour cette absence, peut-être l'as-tu vue dans le sujet concerné]

Je m'empressai de répondre à sa question, à nouveau gênée.
« Oui, un pur... hasard, je... chassais. »
J'avais bafouillé à la va-vite, espérant qu'il croie mes dires. Je me déplaçai de côté avec grâce pour compenser de ma gêne et décrochai une grande feuille à un arbre proche. Je lui souris ensuite timidement, à ce fameux Gytrash. Puis je me pinçai les joues avec mes dents plus pointues que la normale et sentis une goutte de sang sur ma langue. Puis deux, puis trois, puis je cessai de compter. Je fis la grimace, non seulement à cause de la douleur mais aussi à cause du goût métallique que ma langue d'humaine n'a jamais supporté.
Et je me souvins de la feuille dans mes mains et la mis immédiatement devant mon corps ; elle ne cachait pas mon visage mais aussi mes jambes et je fis de mon mieux pour remédier à cela. Malgré, je sentais son regard peser sur moi, et je ne savais pas s'il fallait s'en réjouir ou non. Les oreilles brûlantes, je me sentis rougir jusqu'à la racine des cheveux.
Et cette fois, tout fut clair : mes vêtements, que j’emmenais toujours lorsque je me transformais, étaient tombées d'une poche invisible sur le poitrail puissant de ma forme animale. Je cherchai le paquet sombre des yeux, puis finis par l'percevoir ; il était juste à côté de Gytrash. Je rosis encore plus, mal à l'aise. Puis, d'une voix chevrotante, toute petite mais conservant un accent mielleux, je fis :
« Pourriez-vous me lancer... mes vêtements, juste là... »
En même temps, je pointai du doigt ce que je convoitais plus que tout au monde à ce moment. Pourquoi avais-je alors soudainement l'impression qu'il allait sourire malicieusement et... ne pas me donner mes habits ?... Je secouai intérieurement la tête, refusant d'y croire et mettant la faute sur mes émotions si peu habituelles.