Reminescence [libre]

À Northrive, il y a parfois des jours moins joyeux que d'autres. Non pas parce qu'il pleut ou que le vent souffle. Ni même parce que les nuages sont gris. La musique pleine d'allégresse peut toujours retentir au loin. Il y avait juste des jours moins joyeux. Et ces jours étaient parfois dûs à une coutume aussi absurde qu'indispensable. Se tenir devant une pierre avec un bouquet de fleurs en mains et lui parler en pensant s'adresser à une personne.

Du reste, c'était exactement ce que faisait une créature qui semblait appartenir au domaine du merveilleux. Plutôt jeune, environ une douzaine d'années. Des cheveux longs multicolores tressés et agrémentés de fleurs, un visage de chérubin et des ailes de libellules, du reste ses yeux vairons peinaient à retenir de lourdes larmes ce qui les rendaient brillants. Contrastant avec ses couleurs était la simple robe noire qu'elle portait. Dans ses mains aux ongles peints de toutes les couleurs se tenait un bouquet aux fleurs vives.

-Eh maître c'est Nina... Oui, ca faisait longtemps que je ne m'étais pas appelée comme ça... Mais... tu sais... je voulais... te voir en tant que père... Et Nino... tu sais que ce costume me gratte terriblement... Mais regarde j'ai mis la robe du dimanche.

J'ai continué d'aider les gens en ton absence... Je me suis bien amusée... Souvent... Et je me suis faite des amis... Il y a Hiryu, elle te plairait je pense... Kiyiya et elle sont des commissaires, elles sont mandatées pour protéger les gens des attaques des bêtes féroces. Il y a aussi Pat, c'est un gentil robot... Je sais c'est réducteur. Mais il est vraiment très gentil et toujours prêt à prêter les objets de son laboratoire... Je me sens mal de les lui emprunter. Et puis il y a Morgan... on a fait qu'une mission ensemble... mais je pense qu'on s'entend bien. Il y a aussi Lya, elle aussi est ennuyée par Gaston... Je ne sais pas si on peut dire qu'on est amies mais j'ai passé de bons moments en sa compagnie et puis on a un ennemi commun. J'ai aussi rencontré une dénommée Kaname, je vais l'amener à Hilahi, je lui ai promis de l'amener voir les aurores boréales.

Elle resta silencieuse à se remémorer les instants passés avec celui à qui elle s'adressait. Des frissons parcouraient son corps.

-J'ai rencontré un garçon... Jarod... Hehe... Si tu avais été là tu lui aurais fichu la peur de sa vie...

Donc oui, je me débrouille. J'aide les gens, je fais des missions... Mais tu me manques...Tu me manques terriblement !

Comme si quelque chose s'était brisé en elle, elle tomba à genoux par terre et ses larmes noyèrent ses yeux.

-Je me fiche que tu sois un monstre! Je me fiche d'être ici à cause de toi ! Tout ce que je veux c'est que tu reviennes. Je regrette tellement d'avoir voulu grandir trop vite! Je regrette d'avoir voulu t'accompagne! Je regrette cette mission ! Parce que si je t'avais écouté ! Si j'avais cherché à devenir ce que moi je voulais être.... si j'avais pris le temps de me le demander! Tu serais encore là, avec moi! Reviens Papi te extraño! Por favor, vuelve a casa, vuelve conmigo! Te lo supplico!

Mais la pierre ne répondit pas et la jeune fille resta à pleurer à genoux dans l'herbe sous un ciel clair et une mélodie lointaine. Puis se redressant, encore secouée de quelques sanglots, elle posa le bouquet devant la pierre.

-Hasta luego papa. Te quiero para siempre.

Elle posa ses lèvres sur la pierre où était écrit le nom d'Hernando Sanchez, bienfaiteur, ami et mentor. Avant de s'éloigner en se séchant les yeux.

Tu sais ce qui me manque le plus ici ? C'est mon Ipod avec mes chansons. Ou tout moyens pour écouter de la musique, tranquille. Alors du coup ... je chantonne en longueur de journée. Quand je me promène, quand je me douche, quand je .... non pas à ce moment là. Mais dès que je peux , je pousse la chansonnette. Faudrait que je pense à aller voir e quartier moderne. Peut-être aurais-je de la chance de trouver ça !

en tout cas, pour l'instant, je chantais Candyman . Ouais c'est un peu une femme qui chante à la base. Mais j'étais d'humeur joviale et elle me trottait dans la tête. Je claquais des doigts pour me donner le rythme et je finis même par faire un petit saut et avant que mes pieds ne retouchent le sol, je claquais rapidement les talons l'un contre l'autre ! Hop là , c'est gratuit et ça fait plaisir !

Je voulais aller voir un ami qui tenait un commerce de vêtement et de chaussures histoire de trouver une veste blanche pour mon prochain show et décida à couper par le cimetière.
Je pourrais chanter "Ave Maria" d'Andrea Bocelli, c'est adapté non ? Et puis les morts auraient un peu de compagnie. J'ai personne que je connais qui mange les pissenlits par la racine ici mais je me dis que quand je serrais dans ma boîte ça me plairait de voir des gens passer.

Mais quand j'arrive à la grille de l'entrée du cimetière, je vois surtout une petite fille arc en ciel en pleure. Oh tiens , elle elle doit avoir quelqu'un ici. Je ralentis mon pas jusqu'à m'arrêter, m'appuie contre la grille, et sors une cigarette de mon paquet, la passe entre mes lèvres et l'allume ,inspirant lentement la fumée mentholée. Je sors de ma poche un mouchoir en tissu et quand la demoiselle arrive à ma hauteur, je lui tends.

- Dis moi, miss. Si tu veux en rester un arc-en-ciel , faut aussi montrer ton sourire rayonnant. Sinon ton arc en ciel tiendra pas avec toutes ces larmes. Tu crois pas ?

Ouh...Elle avait encore les yeux qui piquaient. Et la douleur de l'avoir perdu était toujours aussi forte. Elle avait pensé pouvoir y échapper en se forçant à ne pas y penser. En s'abrutissant sous une charge monumentale de missions, en risquant sa vie plus qu'à l'accoutumée. Elle avait même évité de se rendre dans ses lieux favoris, juste pour ne pas penser à lui. Mais rien n'y faisait. Dios Mio.. Et malgré tout, chaque instant devenait plus gris. Elle ne savait pas quoi attendre de ce moment... Et maintenant qu'il avait eu lieu, elle ne se sentait vraiment pas mieux. Mais le fait de pleurer toutes les larmes de son corps et ne pas le voir la consoler... C'était une époque révolue... Elle devrait devenir encore plus forte, ne pas laisser quoi que ce soit l'atteindre. Il n'y aurait plus personne pour recoller les morceaux !

Tandis qu'elle se faisait une raison et tentait tant bien que mal de se raisonner. Elle vit un mouchoir tendu dans sa direction. La main qui le tenait était gigantesque, elle appartenait à un homme très grand et très carré avec une barbiche.

-- Dis moi, miss. Si tu veux en rester un arc-en-ciel , faut aussi montrer ton sourire rayonnant. Sinon ton arc en ciel tiendra pas avec toutes ces larmes. Tu crois pas ?

Alors qu'elle essayait de sourire, quelque chose se brisa en elle. C'était un étranger qui essayait peut-être de la consoler maladroitement et comme tout enfant de son âge, elle savait qu'elle ne devait pas approcher les étrangers. Mais à cet instant elle s'en fichait. Seul comptait le besoin d'avoir un support. Et elle s'agrippa à ses jambes collant sa tête contre lui pour ne plus voir ce terrible monde. Ce n'était pas l'odeur de son maître, il sentait le tabac et c'était désagréable! Mais elle ne l'aurait lâché pour rien au monde. Ses larmes repartaient de plus belle.

-PAPAAAAAAAAA!

Oulaaaa , je vois la gamine me regarder avec de grands yeux mouillés. Elle essaye de sourire mais elle grimace et finit par chialer de plus belle... Elle hurle "Papaaaaa" très fort en se tenant à mes jambes.

Heureusement que je suis adossé contre la grille ... j'aurais pu m'étaler, ça aurait pas été beau à voir ! Par contre elle m'a fait tomber ma cigarette par terre ... quel gâchis

Bon ... J'aime bien les gamins, mais quand ça chouine, c'est un peu je-suis-un-teletubbies ...

Je me gratte un peu la tête, sans trop savoir quoi faire !

Et là , l'idée !!!

Je sors de ma poche : Monsieur ... Jenkins !

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Prenant une voix plus aigue (et plus bizarre aussi) je me penche pour me mettre à la hauteur de la gamine, et fais parler ma marionnette :

- Et beh alors ? Qu'est ce que c'est que ses larmes de crocodiles ? Efface vite ce triste visage, sinon Monsieur Jenkins va aussi être triste. Et je suis sûr que ton papa voudrait pas que tu sois toute tristounette mais qu'au contraire, tu lui montres que tu es une grande fille, forte et courageuse !!

Je reprends le mouchoir en tissu que la gamine n'a pas utilisé et l'attrape avec les mains de Monsieur Jenkins pour lui essuyer le visage.

- Allez allez , souffle fort et fais un joli sourire ! Sinon Monsieur Jenkins va vraiment être triste.

La petite fille me regarde et bon ... je suis pas un monstre insensible hein ! Sa peine fait .... peine .
.. à voir ... *joke* et quand elle se décide à se moucher, je reprends avec Monsieur Jenkins.

- Alors dis moi , petite miss , comment t'apelles-tu ?

Si elle avait été un peu plus lucide, elle aurait été surprise de voir quelle quantité de larmes elle pouvait encore lâcher. Elle qui croyait en avoir fini sur la tombe. Mais ça faisait un bien fou, comme si le poids qu'elle portait sur ses épaules s'était allégé, comme si elle le donnait à ce parfait étranger. Celui-ci se baissa pour faire quoi, elle n'en savait rien, mais elle n'avait pas l'envie ni l'énergie de faire quoi que ce soit.

*Si va a matar me... Es la vida.*

Elle fût surprise de voir en face d'elle una pequeña muñeca de lui en face d'elle. Assez pour arrêter de pleurer. Puis il prit une voix bizarre pour la faire parler.

- Et beh alors ? Qu'est ce que c'est que ses larmes de crocodiles ? Efface vite ce triste visage, sinon Monsieur Jenkins va aussi être triste. Et je suis sûr que ton papa voudrait pas que tu sois toute tristounette mais qu'au contraire, tu lui montres que tu es une grande fille, forte et courageuse !!

Oui.. Il aurait voulu qu'elle soit forte, qu'elle puisse se tenir droite et assumer ses choix face à l'adversité. Pas Marc, elle! La petite muñeca avait raison. Elle ne pouvait pas se cacher éternellement et ça signifiait accepter la mort de son papa, arrêter l'arrêt de pensée. Pero, elle ne savait pas si elle en était capable.

Le monsieur donna ensuite le mouchoir à la petite muñeca et celle-ci apppuya la pièce de tissu contre son nez.

- Allez allez , souffle fort et fais un joli sourire ! Sinon Monsieur Jenkins va vraiment être triste.

Elle souffla dans le mouchoir jusqu'à ce qu'elle puisse respirer sans difficulté et adressa son plus beau sourire au Monsieur et à la muñeca. Après tout ce qu'elle avait fait pour elle, elle ne voudrait pas la rendre triste elle aussi.

-Alors dis moi , petite miss , comment t'apelles-tu ?

Avant de répondre immédiatement, elle fit une révérence comme devant les invités quand ils recevaient des gens. Après tout c'était la moindre des choses que de saluer poliment quelqu'un qui vous avez réconforté

-Je m'appelle Nina Sanchez, señor Jenkins! Y comment s'appelle le monsieur avec vous?

Son regard auparavant triste brillait maintenant d'une curiosité enfantine. Qui était le mystérieux monsieur à la muñeca?

Oh Mamamia ça marche !

La gamine souffle et m'offre un éblouissant sourire ! Le coup de la marionnette ça marche toujours !
Elle fait une petite révérence avant de me répondre ... c'bizarre m'enfin.
Avec sa petite voix fluette, elle se présente donc comme étant :

- Je m'appelle Nina Sanchez, señor Jenkins! Y comment s'appelle le monsieur avec vous?

Une espagnole ? Ça faisait un bail que j'avais pas entendu cette langue. Faut dire ici on parle principalement le ... entremondien .. Non ? bah enfin ... la langue d'ici. Elle est choupichoupinette cette gosse et je me présente à mon tour en lui ébouriffant gentiment les cheveux. Ma main fait grande sur sa tête dis donc ...

- Moi c'est Curtis mais tu peux m'apeller Curt !

Je toussotais, un peu ml à l'aise. Bon ... bon ... maintenant qu'on s'est présenté et que la gamine pleure plus ... je peux me barrer ? Il y a personne aux alentours , elle a pas une maman ... une tata ... une soeur ... un poney .... quelque chose ?

- Dis moi Nina ... tu es toute seule ici ? Tu habites le quartier ?

- Ah oui c'est vrai ça ! Nous on habite dans les remparts à Cerclon !

Le señor qui tenait le señor Jenkins se présenta comme étant le señor Curt. Nina lui présenta donc un autre de ses plus beau sourires suivi de la plus gracieuse rèvérence. De celles où l'on tenait bien la robe du dimanche pendant que l'on descendait bas sur ses appuis.

-Enchantée Señor Curt!

Puis un long silence s'installa. Il était sensé dire que le plaisir était pour lui! C'est ce que lui avait expliqué son papa! Quand on disait enchanté, il fallait répondre également. Mais peut-être qu'il n'était pas enchanté de la voir. Peut-être qu'elle s'était mal présentée. Elle commença à enrouler son doigt dans ses cheveux pour calmer sa nervosité. C'était un tic que Nina avait, dès qu'elle était mal à l'aise. Ça aidait à la calmer, comme ses peluches. Mais elles étaient à la maison.

- Dis moi Nina ... tu es toute seule ici ? Tu habites le quartier ?

- Ah oui c'est vrai ça ! Nous on habite dans les remparts à Cerclon !

La gamine continuait de jouer avec ses cheveux. Clairement mal à l'aise.

- Dis-moi, Señor Curt, es tu un kidnappeur d'enfants?

Bon ... pourquoi la gamine était mal à l'aise à triturer ces cheveux comme ça ? J'avais dit quelque chose de bizarre ? Bon ... je devais peut-être sentir un peu la clope mais ... j'en avais fumé qu'une ce matin et autrement j'étais propr-

- Dis-moi, Señor Curt, es tu un kidnappeur d'enfants?

Sur le coup, je la regardais avec de gros yeux surpris ! Oulaaaaa d'accord !

- Nan , je ne suis pas un kidnappeur d'enfants ! Enfin ... en même temps, si j'en étais un je ne te le dirais pas tu crois pas ?

Bon ... je m'enfonce là ! Elle va partir en courant comme ça, t'auras tout gagné !

- Enfin ... je veux dire que je ne te ferais pas de mal, petite. Je voulais juste savoir si tu allais te retrouver seule alors que tu es triste ou si tu avais quelqu'un de ta famille ou des amis pas loin, parce que j'ai un rendez vous et je voudrais pas te laisser seul comme ça ... Le vieux Curt aura pas l'esprit tranquille.Je compte pas te kidnapper ... je saurais même pas quoi faire de toi !!

Je me frotta l'arrière du crâne avec Monsieur Jenkins en rigolant, un peu gêné. Je crois que je coule à pique dis donc. Mais le coup du kidnappeur on me l'avait encore jamais faite ! .

Je me redressa et jeta un coup d’œil aux alentours ... y a décidément personne ici ... Bon en même temps c'est un cimetière, c'est un peu normal qu'il y ait pas un café à coté ou un parc avec des gamins qui crient et jouent ... même si ça serait un peu plus joyeux !

Bon ... je fais quoi ? je pars en courant en la laissant là ? Je la pose sur mon épaule, je la mets chez elle (en espérant qu'elle est bien un "chez elle") et après le dépôt du paquet je file chez Bob pour mon moment shoppiiiing ?

Je regarde la petite et attends qu'elle se décide.

-Nan , je ne suis pas un kidnappeur d'enfants ! Enfin ... en même temps, si j'en étais un je ne te le dirais pas tu crois pas ?

L'enfant le regardait de plus en plus confuse. Etait-il un kidnappeur ou pas. Parce que c'est vrai, un kidnappeur n'allait pas dire je suis un kidnappeur. Son doigt continuait de tortiller ses cheveux tandis qu'elle le regardait de ses grands yeux innocents . Mais en même temps un kidnappeur n'aurait pas dit qu'un kidnappeur dirait qu'il n'est pas un kidnappeur. Où savait-il qu'elle lui ferait confiance s'il disait ça? Mais du coup elle ne lui faisait pas confiance.

-- Enfin ... je veux dire que je ne te ferais pas de mal, petite. Je voulais juste savoir si tu allais te retrouver seule alors que tu es triste ou si tu avais quelqu'un de ta famille ou des amis pas loin, parce que j'ai un rendez vous et je voudrais pas te laisser seul comme ça ... Le vieux Curt aura pas l'esprit tranquille.Je compte pas te kidnapper ... je saurais même pas quoi faire de toi !!

C'est vrai, il n'y aurait eu personne pour payer la rançon. Pas même elle, elle ne pourrait pas faire des missions vu qu'elle serait prisonnière. Il y aurait peut-être eu Doc, mais il était parti au sanctuaire des braves en criant à moi les jolis pépés. Ce cher doc avait le coeur sur la main pour vouloir soigner des personnes du troisième âge.

-No señor. No hay nadie. Je vis seule à casa. Même si tu me kidnappais, y aurait personne pour payer.

La petite rearrangea ses cheveux après les avoir tortillés autant. Un sourire triste sur le visage Finalement, peut-être que si le señor Curt la kidnappait, elle se sentirait beaucoup moins seule.. Et puis la muñeca était gentille.

-No señor. No hay nadie. Je vis seule à casa. Même si tu me kidnappais, y aurait personne pour payer.

Wouah ... c'est bientôt moi qui vais avoir besoin de mouchoirs ! La gamine est seule ? Mais c'est normal ça ? manque plus que le violon en fond sonore avec une fine pluie pour rendre la phrase de la petiote encore plus triste ... Elle triture ces cheveux et moi j'ai l'air d'un c*n à pas trop savoir quoi faire là ! Elle était toute petite et elle m'avait regardé avec des yeux si purs ... Bon Curt ... faut que tu te décides là !

- Bon écoute ma petite ... Je peux te proposer un truc : Je dois me rendre à la boutique d'un ami pour m'acheter de nouveaux vêtements. Tu peux m'y accompagner si tu veux. Et si ça peut te rassurer, je marche devant et tu laisses plusieurs mètres entre nous comme ça tu peux t'enfuir à tout moment.

- Mais Curt et Monsieur Jenkins ne comptent pas te kidnapper pequeña princesa !

Ma petite marionnette hocha frénétiquement la tête pour confirmer ces dires.

- Après, je ne te force pas à m'accompagner si tu n'en a pas envie ! Mais comme ça ça fera de la compagnie à Monsieur Jenkins quand je serais entrain de faire mes achats.

Je trouvais ça correct comme proposition. Je fis quelques pas donc pour me diriger vers la ruelle qui me mènerait vers le magasin de mon ami. Monsieur Jenkins au dessus de mon épaule , tourné ver Nina lui faisant des petits coucous mais je veillais à ne pas me retourner, histoire qu'elle croit pas que je vais la choper au passage. Bien que de courir longtemps ou vite ne me pose pas de problème et que je ne doutais pas de l'attraper facilement, mais je me retins bien de lui dire.

Enfin n’arrivais devant la boutique "Conan et aiguilles", entra en faisant sonner la clochette accroché au dessus de la porte. Sa boutique n'était pas bien grande mais toute en classe et en bois.
Je fis à peine un pas dans la boutique que je me fis tirer sur le côté.

Reminescence [libre] Lupin.III.VS.Meitantei.Conan.full.1107600

- Ooh alors le vieux renard daigne enfin se joindre au commun des mortels ?

Je tourna la tête pour me retrouver face à John Conan de son nom , ses yeux bleus toujours curieux et son petit sourire , fier de sa blague.

- Faut bien vérifier que tu travaille un peu, Billy !

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