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Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Jeu 8 Juin - 23:22
-Bordel de **r** !!
L'homme encapuchonné au fond de la ruelle venait de frapper violemment des cartons et caisses de bois. Cette épreuve semblait l'avoir bien usé et fatigué car il se plia en deux et cracha du sang. On pût encore l'entendre geindre, se plaindre et proférer des insanités à son égard et celui du monde.
Il regarda sa main, serra le poing fort mais s'abstient de l'écraser contre les déchets de bois qui jonchaient la rue.
A défaut de taper sur autre chose il se redressa et quitta cette ruelle lugubre. Toujours caché derrière sa cape il regardait le monde défiler devant lui. Le marché semblait bien calme, le vol trop silencieux et la misère absente. Du coup il était soudainement un peu trop visible en ce début de matinée. Sa grande taille, sa silhouette fine et des tâches qui imprégnaient son manteau sombre ça et là ne faisait que dénoncer un crime qui martelait ses mains.
Même si ses côtes lui faisait mal ce n'était qu'un détail. Le problème était ailleurs, si il retournait sur ses pas, il allait retombé sur son ancienne équipe ce qui ne le tentait pas du tout. Si il allait de l'avant c'est sûrement sur des gardes a qui il aurait à faire. Il n'avait pas l'argent de se payer un nouveau manteau et maintenant qu'il était désarmé il ne pouvait pas non plus en voler un...
Bordel que la vie est chiante.
Son regard scruta un peu mieux l'horizon, à droite deux gardes. A gauche plus loin un garde, entre les deux une ruelle. Incapable de courir, il se ferait rattraper, suspecter ou peut-être rien du tout ? Mais l'odeur de sang qui se dégageait n'allait pas bon train. Aucune personne ne paraissait plus suspecte que lui.
Il regarda sa main, serra le poing fort mais s'abstient de l'écraser contre les déchets de bois qui jonchaient la rue.
A défaut de taper sur autre chose il se redressa et quitta cette ruelle lugubre. Toujours caché derrière sa cape il regardait le monde défiler devant lui. Le marché semblait bien calme, le vol trop silencieux et la misère absente. Du coup il était soudainement un peu trop visible en ce début de matinée. Sa grande taille, sa silhouette fine et des tâches qui imprégnaient son manteau sombre ça et là ne faisait que dénoncer un crime qui martelait ses mains.
Même si ses côtes lui faisait mal ce n'était qu'un détail. Le problème était ailleurs, si il retournait sur ses pas, il allait retombé sur son ancienne équipe ce qui ne le tentait pas du tout. Si il allait de l'avant c'est sûrement sur des gardes a qui il aurait à faire. Il n'avait pas l'argent de se payer un nouveau manteau et maintenant qu'il était désarmé il ne pouvait pas non plus en voler un...
Bordel que la vie est chiante.
Son regard scruta un peu mieux l'horizon, à droite deux gardes. A gauche plus loin un garde, entre les deux une ruelle. Incapable de courir, il se ferait rattraper, suspecter ou peut-être rien du tout ? Mais l'odeur de sang qui se dégageait n'allait pas bon train. Aucune personne ne paraissait plus suspecte que lui.
- Eydel
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Dim 11 Juin - 23:17
Que faisais-je à Magna ? Demandez-le à Enki ! Comme chaque journée maudite où mon pouvoir se réveille de lui-même, je me retrouve à suivre des sentiers improbables, souvent impraticables et parfois insupportables.
Magna ressemble à un empilement hasardeux de morceaux de maisons et de ruelles. Collés les uns aux autres, ces éléments de puzzles formaient un tout disgracieux et sombre. Pas une once de soleil perçait au travers les toiles tendues. Des lampes de fortunes et des bougies aux fenêtres donnaient à chaque rue pavée des airs de film d'horreur.
On dirait la maison...
Je pourrais suivre Enki les yeux clos, à ça près que je ne le verrais plus et risquerai de me vautrer allègrement dans le fossé. Or, ici, le fossé est un tas d'immondice enveloppé d'une couche d'eau graisseuse.
Je vois le fil d'Ariane se dérouler jusqu'à une rue assez peu remplie. Pour une fois des gardes étaient présents. Et un homme, un peu plus loin. Sa posture ne semblait pas être des plus naturelle et puisque Enki me conduisait à l'un des gardes, j'allais me planter devant lui. Ses collègues tournèrent leurs yeux vers moi et approchèrent rapidement.
Qui sait, je pourrais être une empêcheuse de tourner en rond venue leur titiller les moustaches pour le plaisir de les ridiculiser ou de les tuer. C'est une coutume à Magna que de faire disparaitre rapidement les sanctuaris. Méfiants, ils m'encerclent plus vite qu'une meute de loups affamés.
Que puis-je leur dire pour les occuper un peu... C'est l'histoire d'un K'ien, d'un Souen et d'un Ken...
Mauvaise idée. Tout le monde connait la chute.
-On peut vous aider, mademoiselle ?
Je leur souris.
-Oui, si vous étiez assez intelligent pour ça, vous pourriez m'aider.
Je vais finir à la Caserne, c'est sûr. D'abord pris d'apoplexie, les gardes tout autour de moi se mirent à rire. Je suis aussi menaçante qu'un caniche. C'est formidable !
Magna ressemble à un empilement hasardeux de morceaux de maisons et de ruelles. Collés les uns aux autres, ces éléments de puzzles formaient un tout disgracieux et sombre. Pas une once de soleil perçait au travers les toiles tendues. Des lampes de fortunes et des bougies aux fenêtres donnaient à chaque rue pavée des airs de film d'horreur.
On dirait la maison...
Je pourrais suivre Enki les yeux clos, à ça près que je ne le verrais plus et risquerai de me vautrer allègrement dans le fossé. Or, ici, le fossé est un tas d'immondice enveloppé d'une couche d'eau graisseuse.
Je vois le fil d'Ariane se dérouler jusqu'à une rue assez peu remplie. Pour une fois des gardes étaient présents. Et un homme, un peu plus loin. Sa posture ne semblait pas être des plus naturelle et puisque Enki me conduisait à l'un des gardes, j'allais me planter devant lui. Ses collègues tournèrent leurs yeux vers moi et approchèrent rapidement.
Qui sait, je pourrais être une empêcheuse de tourner en rond venue leur titiller les moustaches pour le plaisir de les ridiculiser ou de les tuer. C'est une coutume à Magna que de faire disparaitre rapidement les sanctuaris. Méfiants, ils m'encerclent plus vite qu'une meute de loups affamés.
Que puis-je leur dire pour les occuper un peu... C'est l'histoire d'un K'ien, d'un Souen et d'un Ken...
Mauvaise idée. Tout le monde connait la chute.
-On peut vous aider, mademoiselle ?
Je leur souris.
-Oui, si vous étiez assez intelligent pour ça, vous pourriez m'aider.
Je vais finir à la Caserne, c'est sûr. D'abord pris d'apoplexie, les gardes tout autour de moi se mirent à rire. Je suis aussi menaçante qu'un caniche. C'est formidable !
- Spoiler:
- tu devrais avoir l'espace de passer sereinement, non ?
- Azura Ninsun
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Mar 13 Juin - 19:05
Et bien finalement, si, il y avait plus suspect que lui. Une jeune femme se pointa devant le garde surpris.
Eydel lui par contre était un habitué de ce coup du diable et ne se fit pas prendre par surprise, il emboîta le pas. Sa carte de sortie était-elle face à lui ? Il passa à côté, tête légèrement baissée mais le regard droit, les dents serrées. Un garde détourna un instant le regard pour le dévisager, mais la conversation sembla reprendre dans le petit groupe et tous rigolèrent comme des baudruches.
Alors que le coeur d'Eydel palpitait d'angoisse, qu'il se serait fait un malin plaisir de les abrutir dans un coin il se trouvait démuni, son regard s'assombrit et sa colère se fit plus grande. Il était comme un enfant qu'on avait un peu trop gâté à qui on avait retiré son jouet.
- Tss... ne put s'empêcher de sortir de ses lèvres tremblantes.
Leurs fusils à plasma quelles belles je-suis-un-poisson ! L'époque ou les armes blanches étaient à leur ceinture semblent être révolues.
Une fois à l'abri dans la ruelle il se dissimula dans l'ombre. Un des trois garde semblait rester soupçonneux, il avait suivi l'ombre d'Eydel d'un oeil.
Eydel lui identifia l'étrange personnage qui était glissé au milieu de ses parias. Pour lui le hasard n'existe pas, une femme, aux couleurs de sa famille, à part ses cheveux... Et ses yeux aussi... Et surement sa carrure.
Il réfléchissait et sourit bêtement. Deux choix s'offraient à lui, tout dépendait de la suite des événements. Il avait bien remarqué qu'un des garde l'avait flairé mais un poisson féminin est plus intéressant qu'un inconnu encapuchonné coupable de tout et rien à la fois. L'espoir le traversa en espérant que ce poisson soit un poison. Il prit un tuyau d'acier qui traînait sur le côté. En attendant la suite des évènements.
Alors vous la mangez et mourrez empoisonnés ou retourne-t-elle à la rivière ? T'en dis quoi dieu ? C'est quoi ce paquet sur ma route ?
La suite logique voudrait que cette jeune femme soit pratique et utile, mais avant tout finalement il avait presque envie de l'aider en souvenir de sa famille. La sueur ruisselait de son visage, l'aider certes, mais pas au prix d'y rester. Son impuissance lui donnait juste envie de les assommer, de crier à l'injustice.
Finalement une idée lui vint, il n'aurait de compte à rendre à personne, même pas à Dieu.
- SALE CON*ARD !! VA CREVER !!
La ruelle sombre d'Eydel semblait soudainement très agitée, il frappa violemment de son tuyau d'acier dans des gouttières pour faire un bruit monstrueux puis finis par balancer ce tuyau dans des débris de cartons et verre à l'angle de l'autre rue.
- MEURS !!
Pas besoin de s'enfuir bien loin, il ouvrit la porte de l'immeuble à gauche, monta à l'étage, tourna encore à sa droite. Et ainsi de suite pour finir par sortir deux ruelles plus loin. L'avantage du terrain pour lui restait indéniable et il savait très bien que les gardes ne rentraient pas dans ce genre de bâtiment pour éviter les mauvaises rencontres.
Si la jeune femme n'avait pas pu s'enfuir et bien lui avait fait ce qu'il avait pu pour lui rendre la monnaie de sa pièce, même si il ne sait pas si c'était volontaire il ne se posait plus la question. Il devait aller vers son objectif mais avant....
Il s'assit dans une ruelle entre un container et un carton en attendant de récupérer. Le regard fiévreux, le teint blafard, sa main tenait douloureusement ses côtes. Il ferma les yeux, se boucha le nez. L'odeur d'un cadavre à ses côtés ne l'atteignaient plus. Il se mariait très bien aux poubelles, quel beau déchet !
Eydel lui par contre était un habitué de ce coup du diable et ne se fit pas prendre par surprise, il emboîta le pas. Sa carte de sortie était-elle face à lui ? Il passa à côté, tête légèrement baissée mais le regard droit, les dents serrées. Un garde détourna un instant le regard pour le dévisager, mais la conversation sembla reprendre dans le petit groupe et tous rigolèrent comme des baudruches.
Alors que le coeur d'Eydel palpitait d'angoisse, qu'il se serait fait un malin plaisir de les abrutir dans un coin il se trouvait démuni, son regard s'assombrit et sa colère se fit plus grande. Il était comme un enfant qu'on avait un peu trop gâté à qui on avait retiré son jouet.
- Tss... ne put s'empêcher de sortir de ses lèvres tremblantes.
Leurs fusils à plasma quelles belles je-suis-un-poisson ! L'époque ou les armes blanches étaient à leur ceinture semblent être révolues.
Une fois à l'abri dans la ruelle il se dissimula dans l'ombre. Un des trois garde semblait rester soupçonneux, il avait suivi l'ombre d'Eydel d'un oeil.
Eydel lui identifia l'étrange personnage qui était glissé au milieu de ses parias. Pour lui le hasard n'existe pas, une femme, aux couleurs de sa famille, à part ses cheveux... Et ses yeux aussi... Et surement sa carrure.
Il réfléchissait et sourit bêtement. Deux choix s'offraient à lui, tout dépendait de la suite des événements. Il avait bien remarqué qu'un des garde l'avait flairé mais un poisson féminin est plus intéressant qu'un inconnu encapuchonné coupable de tout et rien à la fois. L'espoir le traversa en espérant que ce poisson soit un poison. Il prit un tuyau d'acier qui traînait sur le côté. En attendant la suite des évènements.
Alors vous la mangez et mourrez empoisonnés ou retourne-t-elle à la rivière ? T'en dis quoi dieu ? C'est quoi ce paquet sur ma route ?
La suite logique voudrait que cette jeune femme soit pratique et utile, mais avant tout finalement il avait presque envie de l'aider en souvenir de sa famille. La sueur ruisselait de son visage, l'aider certes, mais pas au prix d'y rester. Son impuissance lui donnait juste envie de les assommer, de crier à l'injustice.
Finalement une idée lui vint, il n'aurait de compte à rendre à personne, même pas à Dieu.
- SALE CON*ARD !! VA CREVER !!
La ruelle sombre d'Eydel semblait soudainement très agitée, il frappa violemment de son tuyau d'acier dans des gouttières pour faire un bruit monstrueux puis finis par balancer ce tuyau dans des débris de cartons et verre à l'angle de l'autre rue.
- MEURS !!
Pas besoin de s'enfuir bien loin, il ouvrit la porte de l'immeuble à gauche, monta à l'étage, tourna encore à sa droite. Et ainsi de suite pour finir par sortir deux ruelles plus loin. L'avantage du terrain pour lui restait indéniable et il savait très bien que les gardes ne rentraient pas dans ce genre de bâtiment pour éviter les mauvaises rencontres.
Si la jeune femme n'avait pas pu s'enfuir et bien lui avait fait ce qu'il avait pu pour lui rendre la monnaie de sa pièce, même si il ne sait pas si c'était volontaire il ne se posait plus la question. Il devait aller vers son objectif mais avant....
Il s'assit dans une ruelle entre un container et un carton en attendant de récupérer. Le regard fiévreux, le teint blafard, sa main tenait douloureusement ses côtes. Il ferma les yeux, se boucha le nez. L'odeur d'un cadavre à ses côtés ne l'atteignaient plus. Il se mariait très bien aux poubelles, quel beau déchet !
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Ven 16 Juin - 9:19
Les gardes verrouillés autour de moi, ils n'avaient pas l'intention de me laisser filer sans rien dire. Après tout je passais le temps en les insultants ce qui, en soi, mériterait une correction. Qu'importe laquelle, je n'avais qu'à garder ma langue dans ma poche.
A cours de railleries à leur sortir, et même s'ils étaient des muses très inspirantes, la perspective de finir en prison me coupait la chique.
Au moment le plus critique, le vacarme provenant d'une ruelle sombre fit magnifiquement diversion. Les gardes m’oubliaient dans la seconde. Je n'attendais pas qu'ils reviennent pour m'enfuir à mon tour.
D'une rue sombre à une autre, je me trouvais vite perdue. Enki m'avait donné le chemin pour venir jusqu'ici mais il n'était pas partant pour me donner la route en sens inverse.
*Qu'il aille se faire dévorer par Erra et ses monstres !*
Ou étais-je ? Le filin porta mes pas jusqu'à une nouvelle ruelle sombre, car Magna est tres prévisible, puis une autre ; tournant à droite un peu trop souvent je manquais de tomber nez à nez avec les gardes.
Avant d'être aperçue je me faufilais derrière un conteneur.
Le fil d’Enki m'avait fait tourner en rond. Qu'y avait-il de si important dans les parages pour m'obliger à revenir ici.
Ne pouvait-il pas me donner la route d'un salon de thé garnis de pâtisseries à Northrives plutôt !
L'ombre recouvrait tout et donnait à cette rue encombrée d’immondices un autre aspect plus mystérieux. La mort planait elle et son odeur près de ma cachette. J'avais la main sur la bouche pour en atténuer les relants.
A cours de railleries à leur sortir, et même s'ils étaient des muses très inspirantes, la perspective de finir en prison me coupait la chique.
Au moment le plus critique, le vacarme provenant d'une ruelle sombre fit magnifiquement diversion. Les gardes m’oubliaient dans la seconde. Je n'attendais pas qu'ils reviennent pour m'enfuir à mon tour.
D'une rue sombre à une autre, je me trouvais vite perdue. Enki m'avait donné le chemin pour venir jusqu'ici mais il n'était pas partant pour me donner la route en sens inverse.
*Qu'il aille se faire dévorer par Erra et ses monstres !*
Ou étais-je ? Le filin porta mes pas jusqu'à une nouvelle ruelle sombre, car Magna est tres prévisible, puis une autre ; tournant à droite un peu trop souvent je manquais de tomber nez à nez avec les gardes.
Avant d'être aperçue je me faufilais derrière un conteneur.
Le fil d’Enki m'avait fait tourner en rond. Qu'y avait-il de si important dans les parages pour m'obliger à revenir ici.
Ne pouvait-il pas me donner la route d'un salon de thé garnis de pâtisseries à Northrives plutôt !
L'ombre recouvrait tout et donnait à cette rue encombrée d’immondices un autre aspect plus mystérieux. La mort planait elle et son odeur près de ma cachette. J'avais la main sur la bouche pour en atténuer les relants.
- Azura Ninsun
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Sam 17 Juin - 12:51
Lilou c’était rendu au sanctuaire pour aider. Le docteur Nenvel l’avait chaleureusement accueillit, mais ce jour là, Lilou avait du mal à avoir la passion qui la caractérisait d’ordinaire. Pas d’émerveillement enfantin pas de grands sourires joyeux, elle ne cessait de soupirer. Le docteur Nenvel n’avait pas manqué de remarquer son manque d’entrain, et avait finit par l’amener à se confier.
- C’est mon Titou il a disparus depuis un moment, ça lui arrive souvent, mais jamais si longtemps, je crois qu’il lui est arrivé quelque chose… tous ça c’est ma faute, j’aurai pas dû le gronder…. Il ne reviendra plus jamais.
La petite boule de poils qui l’accompagnée partout depuis bientôt 5 ans lui manquait atrocement, c’était comme si on lui avaient coupé une extension de son âme, les larmes commençais à humidifier ses yeux et elle avait bien du mal à les contenir... Nenvel c’était montré très réconfortant, il voulu l’aider à trouver une solution, mais était tenu de rester au sanctuaire pour remplir ses obligations.
Il fit appeler un homme nommé Atrya, et lui demanda de l’accompagner dans les recherches de l’animal. L’homme était impressionnant, immense aux yeux de la fillette, son visage souriant, et ses cheveux clairs contrebalançaient ses yeux d’ancres. Il accepta, la fillette remercia les deux guérisseurs d’une brève, mais vigoureuse étreinte. Intimidé malgré tout, par la taille de l’homme qui l’accompagnait, Lilou se montra silencieuse. Lorsqu’ils sortirent du sanctuaire, elle récupéra Higor qu’elle avait attaché à un piqué, celui-ci était tout fou de la revoir, et sauta sur ses jambes, en frétillant de la truffe, Lilou récompensa son enthousiasme d’une caresse et d’un crouton de pain dur, qu’il engloutit sans se faire prier. Il se mit à battre les airs de sa très longue queue, manquant de faucher quelques passant aux alentours.
- Atrya, je vous présente Higor, il est un peu foufou, mais il devrait pouvoir nous mettre sur une piste.
Lilou était très fière en le présentant, un peu comme une maman aurait présenté sa progéniture au monde, son teint inquiet et morose commençait à se dissiper. Elle fouillât dans son sac et fit sentir à Higor le jouet de Titou. La truffe, huma avec ferveur avant de se tourner dans une direction.
Ils suivirent Higor qui les conduisit doucement vers Magna. Puis la puanteur qui y régnait perturba le flaire de l’animal… Lilou ne se découragea pas pour autant, et se dit qu’elle pourrait peut être repérer Titou avec son pouvoir si il n’était pas trop loin…. Elle expliqua vaguement ce qu’elle allait faire à Atrya, avant de fermer les yeux de faire le vide dans son esprit. Elle laissa les émotions avoisinantes l’envahir…. Elle sentit de la haine, de la colère, de la solitude, du désespoir, de la tristesse, un flot d’émotions négative, se brisa sur elle tel une vague. Mais elle persista, a présent prostré au sol, une émotion toute particulière pris le dessus sur les autres, un homme était à l’agonie, la douleur était si vive, que Lilou rependit son petit déjeuné sur le sol, elle dû batailler pour rompre le lien qui devenait insoutenable. La fillette tremblait, l’adrénaline irisait son être, les yeux exorbités par ce qu’elle venait d’expérimenter, elle se redressa douloureusement. Sans attendre, elle dit à Atrya de la suivre avant de courir vers une ruelle avoisinante, la puanteur y était encore plus insoutenable, elle pointa une zone derrière un container. Puis l’adrénaline disparus et ses jambes ployèrent sous son poids.
- C’est mon Titou il a disparus depuis un moment, ça lui arrive souvent, mais jamais si longtemps, je crois qu’il lui est arrivé quelque chose… tous ça c’est ma faute, j’aurai pas dû le gronder…. Il ne reviendra plus jamais.
La petite boule de poils qui l’accompagnée partout depuis bientôt 5 ans lui manquait atrocement, c’était comme si on lui avaient coupé une extension de son âme, les larmes commençais à humidifier ses yeux et elle avait bien du mal à les contenir... Nenvel c’était montré très réconfortant, il voulu l’aider à trouver une solution, mais était tenu de rester au sanctuaire pour remplir ses obligations.
Il fit appeler un homme nommé Atrya, et lui demanda de l’accompagner dans les recherches de l’animal. L’homme était impressionnant, immense aux yeux de la fillette, son visage souriant, et ses cheveux clairs contrebalançaient ses yeux d’ancres. Il accepta, la fillette remercia les deux guérisseurs d’une brève, mais vigoureuse étreinte. Intimidé malgré tout, par la taille de l’homme qui l’accompagnait, Lilou se montra silencieuse. Lorsqu’ils sortirent du sanctuaire, elle récupéra Higor qu’elle avait attaché à un piqué, celui-ci était tout fou de la revoir, et sauta sur ses jambes, en frétillant de la truffe, Lilou récompensa son enthousiasme d’une caresse et d’un crouton de pain dur, qu’il engloutit sans se faire prier. Il se mit à battre les airs de sa très longue queue, manquant de faucher quelques passant aux alentours.
- Atrya, je vous présente Higor, il est un peu foufou, mais il devrait pouvoir nous mettre sur une piste.
Lilou était très fière en le présentant, un peu comme une maman aurait présenté sa progéniture au monde, son teint inquiet et morose commençait à se dissiper. Elle fouillât dans son sac et fit sentir à Higor le jouet de Titou. La truffe, huma avec ferveur avant de se tourner dans une direction.
Ils suivirent Higor qui les conduisit doucement vers Magna. Puis la puanteur qui y régnait perturba le flaire de l’animal… Lilou ne se découragea pas pour autant, et se dit qu’elle pourrait peut être repérer Titou avec son pouvoir si il n’était pas trop loin…. Elle expliqua vaguement ce qu’elle allait faire à Atrya, avant de fermer les yeux de faire le vide dans son esprit. Elle laissa les émotions avoisinantes l’envahir…. Elle sentit de la haine, de la colère, de la solitude, du désespoir, de la tristesse, un flot d’émotions négative, se brisa sur elle tel une vague. Mais elle persista, a présent prostré au sol, une émotion toute particulière pris le dessus sur les autres, un homme était à l’agonie, la douleur était si vive, que Lilou rependit son petit déjeuné sur le sol, elle dû batailler pour rompre le lien qui devenait insoutenable. La fillette tremblait, l’adrénaline irisait son être, les yeux exorbités par ce qu’elle venait d’expérimenter, elle se redressa douloureusement. Sans attendre, elle dit à Atrya de la suivre avant de courir vers une ruelle avoisinante, la puanteur y était encore plus insoutenable, elle pointa une zone derrière un container. Puis l’adrénaline disparus et ses jambes ployèrent sous son poids.
- Lilou
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Race : mi humain / mi esprit
Statut : Apprentie guèrisseuse
Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Sam 17 Juin - 13:19
Atrya ne savait pas dire « non », le moindre appel à l’aide le faisait automatiquement hocher du menton. Alors, si le directeur du sanctuaire lui demandait d’accompagner une adorable petite fille pour qu’elle puisse retrouver son animal perdu : il dit « oui ». Rien de très surprenant.
Un peu plus surprenant en revanche, Atrya était à l’hôpital pour s’approvisionner. Il avait donc sur le dos un bagage bien remplit de matériel de premiers soins. Son infirmerie à K’ouen avait été saccagée par un K’ouen, justement, encore en mauvais état. Pour une fois, un état dont le poisson-ange pouvait s’occuper, mais après l’avoir sédater. Tout de même !
Lui, l’enfant et Higor l’animal renifleur, ils marchèrent un temps, prirent un petit train, puis une cariole et même un bus avant d’arriver à Magna. Le quartier n’était pas propice au développement d’une économie de transports c’est donc à pieds qu’ils continuèrent.
Lilou avait un don elle aussi, bien pratique se disait-il de pouvoir ressentir les émotions des autres. Surtout lorsqu’on aspire à devenir guérisseuse. Il était pourtant très inquiet en la retrouvant dans la ruelle, l’enfant avait pris la poudre d’escampette d’un seul coup. Dans le réduits sombre, l’odeur était la plus infâme qu’il lui eut été donné de sentir à la surface. Les déchets et les morts se mêlaient en un parfum âcre et puissant lui donnant un haut-le-cœur.
Il se pencha pour prendre Lilou dans ses bras.
-Viens là petite sirène, dis-moi ce que tu as senti.
Mais Atrya regardait déjà dans la direction indiquée. Il y avait un corps, humanoïde sans aucun doute possible.
-Reste près de moi, veux-tu ? Cet endroit n’est pas sûr.
Il s’approcha, le corps en avant, les genoux fléchis, il craignait une entourloupe et pour un triton aussi naïf tant de prudence était révélateur. Cette ruelle puait plus qu'une seule odeur de mort. Il y avait semblait-il l'odeur du danger.
- Monsieur ?
Ne pouvant apercevoir son visage, il choisi un masculin mais, se pouvait-il qu'il s'agisse d'une femme ? Le corps lui apparaissait assez menu malgré les vêtements. Il se pencha lentement et posa une main prudente sur son bras.
-Vous m’entendez ?
Atrya sentait l’odeur du sang, un goût de fer tapissait sa langue et ses branchies frémirent sur son cou.
-Lilou passe-moi le désinfectant et les bandages, ordonnait-il en posant son sac au sol.
Un peu plus surprenant en revanche, Atrya était à l’hôpital pour s’approvisionner. Il avait donc sur le dos un bagage bien remplit de matériel de premiers soins. Son infirmerie à K’ouen avait été saccagée par un K’ouen, justement, encore en mauvais état. Pour une fois, un état dont le poisson-ange pouvait s’occuper, mais après l’avoir sédater. Tout de même !
Lui, l’enfant et Higor l’animal renifleur, ils marchèrent un temps, prirent un petit train, puis une cariole et même un bus avant d’arriver à Magna. Le quartier n’était pas propice au développement d’une économie de transports c’est donc à pieds qu’ils continuèrent.
Lilou avait un don elle aussi, bien pratique se disait-il de pouvoir ressentir les émotions des autres. Surtout lorsqu’on aspire à devenir guérisseuse. Il était pourtant très inquiet en la retrouvant dans la ruelle, l’enfant avait pris la poudre d’escampette d’un seul coup. Dans le réduits sombre, l’odeur était la plus infâme qu’il lui eut été donné de sentir à la surface. Les déchets et les morts se mêlaient en un parfum âcre et puissant lui donnant un haut-le-cœur.
Il se pencha pour prendre Lilou dans ses bras.
-Viens là petite sirène, dis-moi ce que tu as senti.
Mais Atrya regardait déjà dans la direction indiquée. Il y avait un corps, humanoïde sans aucun doute possible.
-Reste près de moi, veux-tu ? Cet endroit n’est pas sûr.
Il s’approcha, le corps en avant, les genoux fléchis, il craignait une entourloupe et pour un triton aussi naïf tant de prudence était révélateur. Cette ruelle puait plus qu'une seule odeur de mort. Il y avait semblait-il l'odeur du danger.
- Monsieur ?
Ne pouvant apercevoir son visage, il choisi un masculin mais, se pouvait-il qu'il s'agisse d'une femme ? Le corps lui apparaissait assez menu malgré les vêtements. Il se pencha lentement et posa une main prudente sur son bras.
-Vous m’entendez ?
Atrya sentait l’odeur du sang, un goût de fer tapissait sa langue et ses branchies frémirent sur son cou.
-Lilou passe-moi le désinfectant et les bandages, ordonnait-il en posant son sac au sol.
- Atrya Luyten
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Race : Hybride Poisson Ange (sirène)
Statut : Guérisseur, Commissaire de K'ouen
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Sam 17 Juin - 16:06
Pom-pom... Pom-pom... Pom-pom...
Il sentait son cœur battre, car plus vraiment d'autres sons ne pouvaient l'atteindre à part le vrombissement extérieur. Il entrouvrit les yeux et aperçut cette dame, celle qui était arrivée face aux gardes sur le marché, elle avait l'air indemne. Son pou s'accéléra, son stress grimpa, pourquoi était-elle là ? Mais ses yeux ne daignèrent faire plus d'effort. Il avait envie de vomir. Il ne pouvait plus se relever. Dormir... Oui juste dormir, ça lui ferait tellement du bien. Cela l'apaiserait.
Une douce chaleur sembla envelopper son bras. Il la sentait à travers sa cape qui le recouvrait, mais d'où provenait cette chaleur. Cela ne lui rappelait rien.
Eydel était à moitié engoncé dans les ordures, des sacs de détritus ouverts, ses vêtements commençaient petit à petit à s'imprégner de l'odeur et se tâcher des abats qui emplissaient les sacs, homme ou animal on ne saura pas faire la distinction entre les deux.
Une chose est sûre, il ne perdait pas une goutte de sang à l'extérieur de son corps, mais il était pâle et froid. Livide et cadavérique. Une côte avait sûrement blessé rate, foie ou poumon, ou un truc dans le genre ? Son état de survie était dû à son contrôle du flux sanguin, mais son pouvoir s'amenuisait de plus en plus et bientôt les petites blessures de son corps saigneront.
Atrya ayant commencé à se mettre à l'oeuvre en nettoyant le bas-ventre d'Eydel pouvait remarquer que les plaies qu'il s'appliquait à nettoyer étaient propres, mais au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient toutes commençaient à déverser du sang.
Eydel expira dans un râle de douleur. Il ouvrit les yeux et aperçut quelqu'un penché au dessus de lui. Ça y est ? On allait l'achever. Non, pas comme ça... Il commença à s'agiter : doucement, tout doucement. Il serra les dents, releva la tête, vit son corps commencé à saigner. Paniqua un peu plus.
- Je.. v'pas... finir-manger, cracha-t-il à l'hybride.
Du sang s'écoula de sa bouche. Ses yeux bleus criaient à l'aide et à l'abandon.
Il sentait son cœur battre, car plus vraiment d'autres sons ne pouvaient l'atteindre à part le vrombissement extérieur. Il entrouvrit les yeux et aperçut cette dame, celle qui était arrivée face aux gardes sur le marché, elle avait l'air indemne. Son pou s'accéléra, son stress grimpa, pourquoi était-elle là ? Mais ses yeux ne daignèrent faire plus d'effort. Il avait envie de vomir. Il ne pouvait plus se relever. Dormir... Oui juste dormir, ça lui ferait tellement du bien. Cela l'apaiserait.
Une douce chaleur sembla envelopper son bras. Il la sentait à travers sa cape qui le recouvrait, mais d'où provenait cette chaleur. Cela ne lui rappelait rien.
Eydel était à moitié engoncé dans les ordures, des sacs de détritus ouverts, ses vêtements commençaient petit à petit à s'imprégner de l'odeur et se tâcher des abats qui emplissaient les sacs, homme ou animal on ne saura pas faire la distinction entre les deux.
Une chose est sûre, il ne perdait pas une goutte de sang à l'extérieur de son corps, mais il était pâle et froid. Livide et cadavérique. Une côte avait sûrement blessé rate, foie ou poumon, ou un truc dans le genre ? Son état de survie était dû à son contrôle du flux sanguin, mais son pouvoir s'amenuisait de plus en plus et bientôt les petites blessures de son corps saigneront.
Atrya ayant commencé à se mettre à l'oeuvre en nettoyant le bas-ventre d'Eydel pouvait remarquer que les plaies qu'il s'appliquait à nettoyer étaient propres, mais au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient toutes commençaient à déverser du sang.
Eydel expira dans un râle de douleur. Il ouvrit les yeux et aperçut quelqu'un penché au dessus de lui. Ça y est ? On allait l'achever. Non, pas comme ça... Il commença à s'agiter : doucement, tout doucement. Il serra les dents, releva la tête, vit son corps commencé à saigner. Paniqua un peu plus.
- Je.. v'pas... finir-manger, cracha-t-il à l'hybride.
Du sang s'écoula de sa bouche. Ses yeux bleus criaient à l'aide et à l'abandon.
- Eydel
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Mar 20 Juin - 13:54
La ruelle se faisait moins puante à mesure que mon nez s’y habituait. Cela dit, des odeurs aussi destructrices pour mon système olfactif ne disparaissent jamais totalement, elles persistent malgré tout afin de rappeler à mon cerveau qu’il y a un cadavre, peut-être plusieurs et que cela signifie sûrement qu’il y a du danger.
Le danger je l’aperçois quand deux personnes entrent dans la ruelle. Moi qui voulais en sortir, je retournais me blottir contre mon tas d’immondices.
Merci Enki, vraiment, tu as le chic pour m’envoyer dans les pires galères.
Ils pouvaient être n’importe quoi, des cannibales, des voleurs, des psychopathes se cherchant des victimes à égorger et violer, dans l’ordre qui leur plaira...
Je ne l’avais pas remarqué immédiatement mais l’homme qui s’était échappé tout à l’heure était-là, ton sur ton avec les déchets. C’est lui que les deux nouveaux venus voyaient. La curiosité me fit perdre en prudence, je les observais de l’angle d’une poubelle.
Lorsque j’entendis le grand blond parler de désinfectant, mon coeur fit un bond dans ma poitrine.
Des guérisseurs !
Je sortais de ma cachette lentement. La curiosité aidant j’approchais du petit groupe.
Cela aurait été de très mauvais goût de dire “coucou, j’étais cachée là-bas”. Alors je me suis seulement accroupie avec l’homme blond et je lui proposais mon aide.
-Il va avoir besoin de plus que d’un pansement.
Les plaies saignaient maintenant et ils semblaient encore plus mal en point que quelques minutes plus tôt.
Il y avait une enfant avec lui et de nous trois elle faisait partie de ceux qui semblaient le mieux s'y connaitre en matière de soins. Je lui laissais le champs libre mais puisqu'il était évident pour tout le monde que cet homme avait besoin d'un chirurgien ou d'un magicien je me relevais.
Le danger je l’aperçois quand deux personnes entrent dans la ruelle. Moi qui voulais en sortir, je retournais me blottir contre mon tas d’immondices.
Merci Enki, vraiment, tu as le chic pour m’envoyer dans les pires galères.
Ils pouvaient être n’importe quoi, des cannibales, des voleurs, des psychopathes se cherchant des victimes à égorger et violer, dans l’ordre qui leur plaira...
Je ne l’avais pas remarqué immédiatement mais l’homme qui s’était échappé tout à l’heure était-là, ton sur ton avec les déchets. C’est lui que les deux nouveaux venus voyaient. La curiosité me fit perdre en prudence, je les observais de l’angle d’une poubelle.
Lorsque j’entendis le grand blond parler de désinfectant, mon coeur fit un bond dans ma poitrine.
Des guérisseurs !
Je sortais de ma cachette lentement. La curiosité aidant j’approchais du petit groupe.
Cela aurait été de très mauvais goût de dire “coucou, j’étais cachée là-bas”. Alors je me suis seulement accroupie avec l’homme blond et je lui proposais mon aide.
-Il va avoir besoin de plus que d’un pansement.
Les plaies saignaient maintenant et ils semblaient encore plus mal en point que quelques minutes plus tôt.
Il y avait une enfant avec lui et de nous trois elle faisait partie de ceux qui semblaient le mieux s'y connaitre en matière de soins. Je lui laissais le champs libre mais puisqu'il était évident pour tout le monde que cet homme avait besoin d'un chirurgien ou d'un magicien je me relevais.
- Azura Ninsun
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Mer 21 Juin - 20:06
Atrya la remit sur ses pieds avec beaucoup de délicatesse. L’heure n’était pas à se laisser envahir par le fourbies d’émotions qu’elle venait de rencontrer. Lilou épousseta ses vêtements et prit une grande inspiration avant de se confronter à la scène qu’elle savait d’avance insoutenable.
La fillette donna le désinfectant et les bandages à Atrya. Elle s’attacha les cheveux et remonta ses manches, déterminée, elle fit au mieux pour garder son sang froid, ne pas céder au stress et à la peur…. Il fallait qu’elle mette ses nerfs à l’épreuve si elle voulait devenir guérisseuse elle verrai surement bien pire au cours de sa vie.
Une jeune femme apparue comme par enchantement à côté d’eux, proposant son aide, Lilou ne l’avait pas entendue approcher. Sa peau sombre avait surement contribué à ce qu’on ne la remarque pas d’emblée.
- Vous le connaissez madame ? Vous savez ce qui lui est arrivé ?
Lilou humidifia un linge qu’elle passa sur le front du jeune homme agonisant, il était brulant de fièvre. Le pauvre semblait osciller entre deux attitudes, demandant de l’aide, puis résigné par son état, il ne semblait pas savoir à quel arcturien se vouer pour alléger ses souffrances.
Elle se rappela les émotions qu’elle avait reçu lorsqu’elle c’était connecté à son esprit… La mine inquiète, elle se dit qu’il faudrait rapidement le ramener au sanctuaire, s’ils voulaient le sauver… Mais était-il réellement en état d’être déplacé ? Dans tous les cas elle était prête à faire de son mieux pour épauler le guérisseur.
- Lilou
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Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
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Re: Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?
Jeu 22 Juin - 23:57
Quel étrange homme qui a peur d'être dévoré vivant, se disait un Atrya concentré sur l'application de pansements. Il posait une compresse d'un côté et c'est d'un autre que ça saignait. C'était à n'y rien comprendre, une minute avant l'homme ne semblait pas avoir été à ce point blessé !
Le poisson-ange, tout à son office, fit un bond lorsqu'une jeune femme s'accroupie près d'eux. Il ne l'avait pas entendue, ni même sentie et sa voix n'était pas hostile mais elle avait l'air d'en savoir plus que lui et Lilou.
Il était d'accord avec elle, pour le moins, cet homme ne survivrait pas sans un passage par un véritable hôpital. C'est une chance qu'il ait son Perçant sur lui.
- Attrapez-tous mon bras !
Tous ceux qui connaissent Atrya savent qu'il est très rare de le voir aussi autoritaire. Le triton d'une nature docile et joyeuse était un guérisseur et non un meneur. Mais pour une personne le connaissant vraiment très bien, ce ne serait pas si étonnant. Atrya restait un triton adulte né et élevé dans un océan qui ne fait de cadeau à personne.
Aggrippant fermement un pan de la cape de son patient, il lui murmura :
- Si vous m'entendez, nous allons nous téléporter au sanctuaire des braves. On va vous soignez, monsieur, tenez le coup.
Il craignait que l'homme ne succombe avant d'arriver dans la salle d'opération, aussi, lorsqu'ils arrivèrent au milieu de la plateforme des urgences, il hélait le personnel proche :
- J'ai une victime quasiment inconsciente qui respire à peine, blessures nombreuses et possibles dommages internes !
Atrya s'écarta du patient et se rapprocha de Lilou. Ils ne lui seraient plus d'aucune utilité à présent. Mais, le poisson restait méfiant. Cette femme sortie de nulle part pourrait vouloir du mal à l'homme blessé. C'est pourquoi il lança un regard vers les sanctuaris en position dans les urgences.
- Ma petite Lilou, s'il y a le moindre problème coure prévenir les sanctuaris, d'accord ?
Le poisson-ange, tout à son office, fit un bond lorsqu'une jeune femme s'accroupie près d'eux. Il ne l'avait pas entendue, ni même sentie et sa voix n'était pas hostile mais elle avait l'air d'en savoir plus que lui et Lilou.
Il était d'accord avec elle, pour le moins, cet homme ne survivrait pas sans un passage par un véritable hôpital. C'est une chance qu'il ait son Perçant sur lui.
- Attrapez-tous mon bras !
Tous ceux qui connaissent Atrya savent qu'il est très rare de le voir aussi autoritaire. Le triton d'une nature docile et joyeuse était un guérisseur et non un meneur. Mais pour une personne le connaissant vraiment très bien, ce ne serait pas si étonnant. Atrya restait un triton adulte né et élevé dans un océan qui ne fait de cadeau à personne.
Aggrippant fermement un pan de la cape de son patient, il lui murmura :
- Si vous m'entendez, nous allons nous téléporter au sanctuaire des braves. On va vous soignez, monsieur, tenez le coup.
Il craignait que l'homme ne succombe avant d'arriver dans la salle d'opération, aussi, lorsqu'ils arrivèrent au milieu de la plateforme des urgences, il hélait le personnel proche :
- J'ai une victime quasiment inconsciente qui respire à peine, blessures nombreuses et possibles dommages internes !
Atrya s'écarta du patient et se rapprocha de Lilou. Ils ne lui seraient plus d'aucune utilité à présent. Mais, le poisson restait méfiant. Cette femme sortie de nulle part pourrait vouloir du mal à l'homme blessé. C'est pourquoi il lança un regard vers les sanctuaris en position dans les urgences.
- Ma petite Lilou, s'il y a le moindre problème coure prévenir les sanctuaris, d'accord ?
- Spoiler:
- Est-ce que cela te convient comme intervention des guérisseurs ? Je ne voulais pas être trop détaillé sur la téléportation afin de te laisser de la marge pour décrire ce que ton personne voit et pense à ce moment là.
Je peux éditer si ça ne te convient pas.
Si tu as encore besoin qu'on RP avec vous deux, préviens-nous sur le discord.
Sinon, je vous conseille d'ouvrir dans le sanctuaire pour poursuivre tous les deux.
- Atrya Luyten
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Race : Hybride Poisson Ange (sirène)
Statut : Guérisseur, Commissaire de K'ouen
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