Une mauvaise nuit s'ensuit toujours d'une mauvaise matinée ?

Vaguement il savait qu'on lui parlait, mais ce qu'on lui disait il ne le comprenait pas, ce bruit interne continuait à marteler sa tête. Il ferma les yeux, de toute façon il ne pouvait plus rien faire. C'était fichtrement moche, moche de finir ainsi dans une rue.

L'envie de vomir le pris pendant quelques secondes mais ce sont les faisceaux lumineux qui attirèrent ses yeux clos, il ouvrit ses lourdes paupières. Son regard se dirigeait vers le ciel qui n'était plus : une allure de plafond se dessinait. Les bruits étaient différents, plus perçants.
Des gens commencèrent à s’affairer autour de lui, le déplacèrent sur une substance moelleuse. Tous étaient habillés dans des tons semblables, blanc, rouge, masque, sans masque, lunette, propre, s'échangeant des regards et des mots et tous étaient différents.
Le jeune homme commença à se calmer, ses oreilles à moins bourdonner, son corps à s'apaiser. Est-ce une drogue qu'on lui injectait ? Il aurait pu s'endormir en paix ; mais le « sanctuari » lui parvint. Il commença à se redresser, voulu être alerte. Mais des bras le firent se rallonger de force.
En se redressant sa capuche tomba et dévoila son identité. Un jeune homme blond, au teint pâle et au regard de glace vacillant. Ses traits étaient fins et remplis de douceur. Mais l’accoue que donna le médecin pour le rallonger le fit juste tousser du sang.
Une autre équipe arriva et le prit en charge l'amenant plus loin dans les locaux.

Un médecin se dirigea vers le groupe.

- Heureusement que vous avez amené votre compagnon au plus vite. Que s'est-il passé ? Donnez-moi son identité.

Feuille en main, il était prêt à noter les informations précieuses que pourraient donner les jeunes gens.