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[libre!] Commander c'est déléguer
Mar 16 Fév - 12:01
Il n'y avait décidément rien de mieux qu'une belle journée tiède et ensoleillée pour se changer les idées, surtout suite à une nuit blanche... Ou pas. En fait ça devait dépendre de pas mal de chose, entre autre des fonctions que l'on peut occuper, de notre degrés de célébrités, ou de la chance que l'on a ce jour-là... Une foule de détails de ce genre ont leur rôle à jouer dans la façon dont une journée, déjà pas très bien commencée, peut mal continuer.
En toute franchise, cette journée-ci était plutôt mal partie. Le souci, c'était surtout qu'il n'y avait pas eut de pause entre hier et aujourd'hui, et que ce genre d'insomnie le mettait rarement de bonne humeur. C'était comme ça une fois par mois, à force il aurait pu s'y faire. Il aurait pu, mais il ne s'y était pas fait, conséquence: à chaque lendemain de pleine lune, il était de la même humeur qu'un vieux dragon perclus de rhumatisme. Lui-même en personne, ça ne le dérangeait pas tant que ça. Ceux qui par contre se trouvaient dans la même pièce que lui ne pouvaient pas en dire autant... C'était le genre de jour où la moindre gaffe ne passait pas, et où tout le monde avait intérêt à se tenir à carreau, à faire du bon boulot.
En général quand il était de mauvaise humeur, on lui foutait la paix. En général seulement, parce que cette fois, ça n'avait pas été le cas... Il détestait ça, quand certains sanctuaris se sentaient des instincts protecteurs à son égard. En fait il détestait quand deux sanctuaris en particulier se trouvaient dans sur son périmètre vital, quand lui-même était sur les rotules. Parce qu'ils tenaient alors, à chaque fois, à essayer de le détendre. Lui ça lui donnait plutôt des envies de meurtres.
Pour expliquer ça un peu plus clairement: en début de matinée, alors qu'il déambulait dans la caserne, prêt à attraper le premier qui ferait une connerie, deux sanctuaris lui étaient tombés dessus. Porff, un homme-ours qui ressemblant d'avantage à un ours qu'à un homme, et Neena son fidèle camarade, un demi-dieu bavard comme tout. Ils ne l'avaient pas tout à fait kidnapper, mais pas loin... Pour être exact, il était tellement dans les vapes que quand ils lui étaient rentrés dans le lard, il n'avait pas tellement réagi. Monde cruel... En tout cas c'était à cause d'eux qu'il s'était retrouvé à marcher à grand pas en direction de la mer intérieure, avec apparemment l'intention d'y noyer ses acolytes. Petite promenade de santé pour se changer les idées, avait expliqué Nee. Ben voyons... Il n'avait pas du prévoir qu'ils tomberaient sur cet espèce de hameau pourri dont le nombre d'habitant devait tout juste atteindre cinquante. Nee n'avait pas du prévoir non plus que leurs miroirs les ficheraient directement comme étant des sanctuaris.
Le principe d'un tout petit village pourri perdu dans la nature, c'est qu'il s'auto-suffit, d'un, et de deux il est assez isolé pour n'être au courant de rien. Mais vraiment de rien. Par exemple les habitants savent que les sanctuaris existent, mais ils ne savent pas qu'ils ne font que maintenir l'ordre dans l'Entre-monde.
Assis à l'envers sur une chaise, le prétorien bailla à s'en décrocher la mâchoire, croisa les bras sur le dossier de sa chaise et y posa son menton, écoutant d'une demi oreille ce que racontait un espèce d'elfe assez vieux pour pouvoir être confondu avec un tas de chiffons usagés. Ez avait compris qu'il y avait un souci entre deux personnes du village, et qu'il était question de choux et de chaises à bascules. A part ça, il n'avait rien suivi, donc rien compris. Aux dernières nouvelles il n'était pas juge, ni un maître avec tout pouvoir et tout savoir. Tant que les deux protagonistes ne se bombardaient pas à coup de choux enflammés et de chaises à bascules, il n'avait aucune raison de mettre son grain de sel là-dedans. Et aucune envie non plus. Seulement allez expliquer ce genre de choses à un grand père sénile et à moitié sourd... Encore mieux essayer de vendre de l'herbe à chat à un éléphant. Alors il avait relégué la tâche à Porff et Nee, d'autant plus que c'était de leur faute s'ils se retrouvaient ici avec ce problème à la noix. Un petit conflit à régler, ils devaient en être capables... Il suffisait d'appliquer le manuel. En cas de conflit, d'abord recueillir les requêtes des différents partis impliqués, ensuite récolter les témoignages des spectateurs du drame, et enfin: trancher. Facile! En attendant, lui pouvait bien se payer une petite sieste...
"Cheeef..."
Le prétorien rouvrit les yeux, manqua de tomber en arrière en apercevant le visage de l'ours à quelques centimètres du sien. Posant une main sur son double coeur, il foudroya Porff du regard, avant de lui faire signe de parler (et vite parce qu'il aurait bien voulu se rendormir). Murmurant aussi bas que peut murmurer un ours, le sanctuaris poursuivit.
"... Nee les tient en leur racontant des bobards, on en profite pour se tirer?"
Ez haussa un sourcil, se redressa en regardant du côté des villageois, qui semblaient suspendus aux lèvres de Nee.
"- Ou pas. Z'avez tenu à venir jusqu'ici, vous nous avez mis dans la merde, donc vous réglez le problème.
- Mais cheeef..."
Le prétorien se leva, poussa la chaise du pied et réajusta sa veste sur ses épaules. Mais cheeef, ça, c'était la spécialité de Porff. Geindre. Quand on l'écoutait pas, ça passait. Dans le cas contraire, c'était assez pénible... Avec hauteur, Ez balaya toute contestation d'un geste, s'approcha de l'ours pour poser une main sur son épaule. Basse vengeance, ça leur apprendrait à vouloir se mêler de ses affaires.
"- N'oublie pas que nous représentons tout ce qu'il y a de juste et droit dans ce monde. Il avait dit ça l'air très inspiré, et reprit avant que Porff ne grince de nouveau. J'vous attend par là-bas!
- Mais cheeef..."
Quoi que le sanctuaris espéra dire, il ne le dit pas, vu que le prétorien venait de le couper par un grognement sourd et grave, signifiant qu'il avait intérêt à ne pas en rajouter une couche. Plantant l'ours là, Ez tourna les tallons, s'éloignant vers une grange, qu'il contourna, se soustrayant ainsi au bavardage incessant de Nee, aux jérémiades de Porff, ou aux réclamations des paysans. Enfin tout seul, il s'approcha à la barrière du champ, qui s'étendait là, regretta de ne pas avoir emporté la chaise.Soupirant, il se hissa sur la barrière, et se plongea dans une contemplation du ciel plus ou moins enthousiaste. En rentrant, il faudrait qu'il trouve quelque chose de particulièrement naze, à faire faire à Nee et Porff. Histoire des les dégoûter de ce genre d'idées stupides, dont il devait payer les frais avec eux...
En toute franchise, cette journée-ci était plutôt mal partie. Le souci, c'était surtout qu'il n'y avait pas eut de pause entre hier et aujourd'hui, et que ce genre d'insomnie le mettait rarement de bonne humeur. C'était comme ça une fois par mois, à force il aurait pu s'y faire. Il aurait pu, mais il ne s'y était pas fait, conséquence: à chaque lendemain de pleine lune, il était de la même humeur qu'un vieux dragon perclus de rhumatisme. Lui-même en personne, ça ne le dérangeait pas tant que ça. Ceux qui par contre se trouvaient dans la même pièce que lui ne pouvaient pas en dire autant... C'était le genre de jour où la moindre gaffe ne passait pas, et où tout le monde avait intérêt à se tenir à carreau, à faire du bon boulot.
En général quand il était de mauvaise humeur, on lui foutait la paix. En général seulement, parce que cette fois, ça n'avait pas été le cas... Il détestait ça, quand certains sanctuaris se sentaient des instincts protecteurs à son égard. En fait il détestait quand deux sanctuaris en particulier se trouvaient dans sur son périmètre vital, quand lui-même était sur les rotules. Parce qu'ils tenaient alors, à chaque fois, à essayer de le détendre. Lui ça lui donnait plutôt des envies de meurtres.
Pour expliquer ça un peu plus clairement: en début de matinée, alors qu'il déambulait dans la caserne, prêt à attraper le premier qui ferait une connerie, deux sanctuaris lui étaient tombés dessus. Porff, un homme-ours qui ressemblant d'avantage à un ours qu'à un homme, et Neena son fidèle camarade, un demi-dieu bavard comme tout. Ils ne l'avaient pas tout à fait kidnapper, mais pas loin... Pour être exact, il était tellement dans les vapes que quand ils lui étaient rentrés dans le lard, il n'avait pas tellement réagi. Monde cruel... En tout cas c'était à cause d'eux qu'il s'était retrouvé à marcher à grand pas en direction de la mer intérieure, avec apparemment l'intention d'y noyer ses acolytes. Petite promenade de santé pour se changer les idées, avait expliqué Nee. Ben voyons... Il n'avait pas du prévoir qu'ils tomberaient sur cet espèce de hameau pourri dont le nombre d'habitant devait tout juste atteindre cinquante. Nee n'avait pas du prévoir non plus que leurs miroirs les ficheraient directement comme étant des sanctuaris.
Le principe d'un tout petit village pourri perdu dans la nature, c'est qu'il s'auto-suffit, d'un, et de deux il est assez isolé pour n'être au courant de rien. Mais vraiment de rien. Par exemple les habitants savent que les sanctuaris existent, mais ils ne savent pas qu'ils ne font que maintenir l'ordre dans l'Entre-monde.
Assis à l'envers sur une chaise, le prétorien bailla à s'en décrocher la mâchoire, croisa les bras sur le dossier de sa chaise et y posa son menton, écoutant d'une demi oreille ce que racontait un espèce d'elfe assez vieux pour pouvoir être confondu avec un tas de chiffons usagés. Ez avait compris qu'il y avait un souci entre deux personnes du village, et qu'il était question de choux et de chaises à bascules. A part ça, il n'avait rien suivi, donc rien compris. Aux dernières nouvelles il n'était pas juge, ni un maître avec tout pouvoir et tout savoir. Tant que les deux protagonistes ne se bombardaient pas à coup de choux enflammés et de chaises à bascules, il n'avait aucune raison de mettre son grain de sel là-dedans. Et aucune envie non plus. Seulement allez expliquer ce genre de choses à un grand père sénile et à moitié sourd... Encore mieux essayer de vendre de l'herbe à chat à un éléphant. Alors il avait relégué la tâche à Porff et Nee, d'autant plus que c'était de leur faute s'ils se retrouvaient ici avec ce problème à la noix. Un petit conflit à régler, ils devaient en être capables... Il suffisait d'appliquer le manuel. En cas de conflit, d'abord recueillir les requêtes des différents partis impliqués, ensuite récolter les témoignages des spectateurs du drame, et enfin: trancher. Facile! En attendant, lui pouvait bien se payer une petite sieste...
"Cheeef..."
Le prétorien rouvrit les yeux, manqua de tomber en arrière en apercevant le visage de l'ours à quelques centimètres du sien. Posant une main sur son double coeur, il foudroya Porff du regard, avant de lui faire signe de parler (et vite parce qu'il aurait bien voulu se rendormir). Murmurant aussi bas que peut murmurer un ours, le sanctuaris poursuivit.
"... Nee les tient en leur racontant des bobards, on en profite pour se tirer?"
Ez haussa un sourcil, se redressa en regardant du côté des villageois, qui semblaient suspendus aux lèvres de Nee.
"- Ou pas. Z'avez tenu à venir jusqu'ici, vous nous avez mis dans la merde, donc vous réglez le problème.
- Mais cheeef..."
Le prétorien se leva, poussa la chaise du pied et réajusta sa veste sur ses épaules. Mais cheeef, ça, c'était la spécialité de Porff. Geindre. Quand on l'écoutait pas, ça passait. Dans le cas contraire, c'était assez pénible... Avec hauteur, Ez balaya toute contestation d'un geste, s'approcha de l'ours pour poser une main sur son épaule. Basse vengeance, ça leur apprendrait à vouloir se mêler de ses affaires.
"- N'oublie pas que nous représentons tout ce qu'il y a de juste et droit dans ce monde. Il avait dit ça l'air très inspiré, et reprit avant que Porff ne grince de nouveau. J'vous attend par là-bas!
- Mais cheeef..."
Quoi que le sanctuaris espéra dire, il ne le dit pas, vu que le prétorien venait de le couper par un grognement sourd et grave, signifiant qu'il avait intérêt à ne pas en rajouter une couche. Plantant l'ours là, Ez tourna les tallons, s'éloignant vers une grange, qu'il contourna, se soustrayant ainsi au bavardage incessant de Nee, aux jérémiades de Porff, ou aux réclamations des paysans. Enfin tout seul, il s'approcha à la barrière du champ, qui s'étendait là, regretta de ne pas avoir emporté la chaise.Soupirant, il se hissa sur la barrière, et se plongea dans une contemplation du ciel plus ou moins enthousiaste. En rentrant, il faudrait qu'il trouve quelque chose de particulièrement naze, à faire faire à Nee et Porff. Histoire des les dégoûter de ce genre d'idées stupides, dont il devait payer les frais avec eux...
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Mar 16 Fév - 19:18
[hrp : pas de rp en ce moment, je m'incruste !]
J'avais du aller voir un de mes fournisseurs dans un petit village perdu et après avoir passé la nuit là bas, je décidais de faire un peu de marche pour rentrer à Ordae, ça ne me ferait pas de mal de profiter du grand air de temps en temps, ces derniers jours surtout, j'avais du passer mon temps coincé dans la forge à cause d'un problème d'une des aérations. Alors j'avais failli me retrouver intoxiqué plus qu'autre chose le temps de faire réparer cette fichu sortie d'air. Donc là je voulais profiter de la fermeture (une fois n'est pas coutume) de ma forge, pour aller voir mes fournisseurs et vadrouiller un peu dans la zone du dehors comme au bon vieux temps, sac sur l'épaule.
C'était donc en pantalon en toile sombre lâche, bottes de marche et tunique à manche courtes que je marchais tranquillement, profitant de l'air pur, loin d'Ordae et de son activité de fourmi, qui même que moins dense que Tern, restait fatigante quand on voulait se reposer. J'entrais dans un village encore plus perdu que celui que je venais de quitter et allais voir un de mes vieux amis, qui comme de bien entendu n'était pas chez lui et selon les dire de sa femme n'y serait pas avant le lendemain. Elle me proposa de rester l'attendre et de passer la nuit chez eux. J'allais refuser mais me dit que je n'avais pas spécialement envie de rentrer, surtout que Virgile était en spectacle pendant toute la semaine. Je proposais donc à mon hôtesse de lui couper du bois pour la remercier de m'accueillir chez elle. C'est en sortant que je remarquais l'attroupement pas loin de la maison. Je vis partir un des hommes dans la direction que j'allais prendre et empruntais donc le même chemin pour trouver la réserve de bois et la hache.
Je le vis s'installer sur la barrière tranquillement, alors que le ton montait presque de l'autre côté. Je commençais à faire mon travail de bucheron intérimaire en lui adressant la parole d'une voix calme.
- Vous n'allez pas les aider ?
J'avais du aller voir un de mes fournisseurs dans un petit village perdu et après avoir passé la nuit là bas, je décidais de faire un peu de marche pour rentrer à Ordae, ça ne me ferait pas de mal de profiter du grand air de temps en temps, ces derniers jours surtout, j'avais du passer mon temps coincé dans la forge à cause d'un problème d'une des aérations. Alors j'avais failli me retrouver intoxiqué plus qu'autre chose le temps de faire réparer cette fichu sortie d'air. Donc là je voulais profiter de la fermeture (une fois n'est pas coutume) de ma forge, pour aller voir mes fournisseurs et vadrouiller un peu dans la zone du dehors comme au bon vieux temps, sac sur l'épaule.
C'était donc en pantalon en toile sombre lâche, bottes de marche et tunique à manche courtes que je marchais tranquillement, profitant de l'air pur, loin d'Ordae et de son activité de fourmi, qui même que moins dense que Tern, restait fatigante quand on voulait se reposer. J'entrais dans un village encore plus perdu que celui que je venais de quitter et allais voir un de mes vieux amis, qui comme de bien entendu n'était pas chez lui et selon les dire de sa femme n'y serait pas avant le lendemain. Elle me proposa de rester l'attendre et de passer la nuit chez eux. J'allais refuser mais me dit que je n'avais pas spécialement envie de rentrer, surtout que Virgile était en spectacle pendant toute la semaine. Je proposais donc à mon hôtesse de lui couper du bois pour la remercier de m'accueillir chez elle. C'est en sortant que je remarquais l'attroupement pas loin de la maison. Je vis partir un des hommes dans la direction que j'allais prendre et empruntais donc le même chemin pour trouver la réserve de bois et la hache.
Je le vis s'installer sur la barrière tranquillement, alors que le ton montait presque de l'autre côté. Je commençais à faire mon travail de bucheron intérimaire en lui adressant la parole d'une voix calme.
- Vous n'allez pas les aider ?
- Caël
- Suivi :
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Race : Humain
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Titre débile : Le Forgeron qui boit plus vite que l'ombre de Wu ^^
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Mar 16 Fév - 20:48
Parce qu'il avait beau dire, il devrait bien intervenir s'il voulait un jour regagner la taverne. Porff était doué pour taper, Nee pour parler, mais régler un conflit, ensemble ou séparément... C'était pas gagné. Il le savait très bien qu'il devrait s'en mêler, et il le ferait... D'ici une heure ou deux. Le temps que Porff et Nee soient bien amortis, qu'ils aient bien pu profiter des conséquences de leur brillante idée.
Le prétorien baissa les yeux, se retournant en entendant une question, qui ne pouvait être adressé qu'à lui, vu qu'il n'y avait que lui dans le coin. Enfin pour ce qu'il en avait vu en se pointant ici, mais à priori, les villageois qui n'étaient pas occupés étaient entrain d'admirer les deux sanctuaris se débattant pour essayer de comprendre quelque chose à cette histoire sordide. Ez passa une de ses jambes par-dessus la poutre, histoire d'être à califourchon sur la barrière et de pouvoir observer l'autre sans avoir à se dévisser les cervicales. L'inconnu se résumait en deux mots: grand, balèze. Donc pas question de passer sa mauvaise humeur dessus... Tant mieux, il se sentait plus calme maintenant qu'il savait que Porff et Nee étaient entrain de subir le martyre entre les mains des paysans. On se défoule comme on peut, et puis c'était toujours mieux que d'échanger des baffes avec l'ours, quoiqu'au moins ça avait le mérite de lui permettre de se dépenser physiquement.
"Et pourquoi j'ferais ça?"
Euh... Parce qu'il était un peu leur supérieur, par exemple? Ou parce qu'il savait pertinemment qu'il aurait pu partir en les abandonnant ici, et revenir dans trois ans, que la situation n'aurait pas changé d'un cheveu? Bon, il n'avait aucune raison vraiment valable pour ne pas les aider, c'était un fait. Inutile de nier, c'était une simple perfidie de sa part. Pas très malin... Cependant il se connaissait, le temps qu'il se calme complètement, une heure ne serait pas passée, et il irait sauver ses deux hommes de leur calvaire. Haussant les épaules, le prétorien esquissa un sourire.
" Deux c'est déjà beaucoup pour une histoire de choux et de chaises à bascules."
Posant ses deux pieds sur la barrière, le prétorien s'étira, sa colonne vertébrale et ses épaules craquants comme si l'ensemble était resté dans la même position pendant des siècles. Cinq minutes, tout au plus... Ignorant ses articulations, Ez s'allongea sur le dos, les mains sous la nuque, ses muscles se tendant pour lui éviter de perdre l'équilibre. C'était pas comme si la barrière était prévue pour servir de couchette...
"Vous êtes du village?"
Quoi, lui curieux? Et alors, il était supposé gardé un œil sur tout ce petit monde peuplant l'Entre-Monde, il aimait bien lui, parler un peu de temps à autre avec les gens, même si c'était pour ne rien dire. Et puis qui sait, si ce type était d'ici, il aurait peut-être une version compréhensible de cette affaire à donner. Quant à s'il n'en était pas... Il aurait peut-être quand même quelque chose d'intéressant à raconter.
Le prétorien baissa les yeux, se retournant en entendant une question, qui ne pouvait être adressé qu'à lui, vu qu'il n'y avait que lui dans le coin. Enfin pour ce qu'il en avait vu en se pointant ici, mais à priori, les villageois qui n'étaient pas occupés étaient entrain d'admirer les deux sanctuaris se débattant pour essayer de comprendre quelque chose à cette histoire sordide. Ez passa une de ses jambes par-dessus la poutre, histoire d'être à califourchon sur la barrière et de pouvoir observer l'autre sans avoir à se dévisser les cervicales. L'inconnu se résumait en deux mots: grand, balèze. Donc pas question de passer sa mauvaise humeur dessus... Tant mieux, il se sentait plus calme maintenant qu'il savait que Porff et Nee étaient entrain de subir le martyre entre les mains des paysans. On se défoule comme on peut, et puis c'était toujours mieux que d'échanger des baffes avec l'ours, quoiqu'au moins ça avait le mérite de lui permettre de se dépenser physiquement.
"Et pourquoi j'ferais ça?"
Euh... Parce qu'il était un peu leur supérieur, par exemple? Ou parce qu'il savait pertinemment qu'il aurait pu partir en les abandonnant ici, et revenir dans trois ans, que la situation n'aurait pas changé d'un cheveu? Bon, il n'avait aucune raison vraiment valable pour ne pas les aider, c'était un fait. Inutile de nier, c'était une simple perfidie de sa part. Pas très malin... Cependant il se connaissait, le temps qu'il se calme complètement, une heure ne serait pas passée, et il irait sauver ses deux hommes de leur calvaire. Haussant les épaules, le prétorien esquissa un sourire.
" Deux c'est déjà beaucoup pour une histoire de choux et de chaises à bascules."
Posant ses deux pieds sur la barrière, le prétorien s'étira, sa colonne vertébrale et ses épaules craquants comme si l'ensemble était resté dans la même position pendant des siècles. Cinq minutes, tout au plus... Ignorant ses articulations, Ez s'allongea sur le dos, les mains sous la nuque, ses muscles se tendant pour lui éviter de perdre l'équilibre. C'était pas comme si la barrière était prévue pour servir de couchette...
"Vous êtes du village?"
Quoi, lui curieux? Et alors, il était supposé gardé un œil sur tout ce petit monde peuplant l'Entre-Monde, il aimait bien lui, parler un peu de temps à autre avec les gens, même si c'était pour ne rien dire. Et puis qui sait, si ce type était d'ici, il aurait peut-être une version compréhensible de cette affaire à donner. Quant à s'il n'en était pas... Il aurait peut-être quand même quelque chose d'intéressant à raconter.
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Mar 16 Fév - 22:24
J'observais l'homme en face de moi, tout en continuant à couper mes tronçons de bois, il semblait se ficher royalement de ce qui se passait de l'autre côté du bâtiment, et haussais un sourcil à sa première question. La réponse à la mienne par contre me fit franchement rire. Il avait une drôle de façon de voir les choses, mais il fallait reconnaitre qu'il n'avait pas vraiment tord, encore que vu les têtes e mules qui peuplaient ce bled, il fallait s'attendre à tout.
- C'est une façon intéressante de voir les choses, mais connaissant les zoziaux qui habitent ici, je souhaite à vos compagnons d'avoir les nerfs bien accrochés, ils vont vite se faire dépasser par les évènements sinon...
Je continuais de couper mes buches tranquillement et relevais la tête lorsque le sanctuari en face de moi me demanda si j'étais du village. Pourquoi ? Il comptait m'arrêter ? J'eus un sourire.
- Non, je suis juste de passage chez des amis. Je suis d'Ordae sinon.
Je me demandais quand même ce que pouvaient faire des sanctuaris dans un coin si reculé de toutes zones habitables.
- Vous êtes là pour une raison précise ou c'est juste cette histoire de choux et de chaise ?
Cette histoire était quand même assez cocasse, même si je n'avais pas du tout écouté le problème de départ....
- C'est une façon intéressante de voir les choses, mais connaissant les zoziaux qui habitent ici, je souhaite à vos compagnons d'avoir les nerfs bien accrochés, ils vont vite se faire dépasser par les évènements sinon...
Je continuais de couper mes buches tranquillement et relevais la tête lorsque le sanctuari en face de moi me demanda si j'étais du village. Pourquoi ? Il comptait m'arrêter ? J'eus un sourire.
- Non, je suis juste de passage chez des amis. Je suis d'Ordae sinon.
Je me demandais quand même ce que pouvaient faire des sanctuaris dans un coin si reculé de toutes zones habitables.
- Vous êtes là pour une raison précise ou c'est juste cette histoire de choux et de chaise ?
Cette histoire était quand même assez cocasse, même si je n'avais pas du tout écouté le problème de départ....
- Caël
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Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Jeu 18 Fév - 13:55
C'était donc bien ce qu'il s'était dit: de toute façon, il devrait se déplacer et régler ça lui-même. Ses compagnons, comme les nommait l'autre, avaient les nerfs très bien accrochés, il n'en doutait pas. Ils auraient pu rester planté ici à écouter les plaintes des villageois sans ciller, pendant des jours et des jours. Ils avaient les nerfs très bien accroché, mais pour ce qui était de leurs capacités à pouvoir régler un problème de ce genre... C'était une autre affaire. Les nerfs ne risquaient rien, mais ils seraient dépassé, totalement, par tout ça. S'ils ne l'étaient pas déjà...
Pour toute réponse, le prétorien sourit simplement. Il voulait que le message passe, que Nee et Porff se décident à lui lâcher la grappe une bonne fois pour toute. Ses humeurs des lendemains de pleines lunes, ils ne pouvaient pas les changer. Autrement qu'en empêchant la pleine lune tous les mois, et à priori ils n'en étaient pas capables. Ils perdaient leur temps à chaque fois. Ils avaient mieux à faire que de le materner. Il voulait qu'ils comprennent que ça ne servait à rien, qu'ils n'étaient pas sanctuaris pour ça, cependant il n'avait pas non plus l'intention de les laisser se faire torturer par les habitants du village.
"Ordae? C'est un joli coin."
Un quartier un peu compliqué, vu que souvent ceux qui avaient de l'argent payaient ceux qui n'en avaient pas, pour les envoyer taper sur d'autres qui avaient aussi de l'argent. Globalement c'était un peu toujours le même problème... Bien que, comme souvent, il n'y avait pas que ça. Cependant c'était des affaires difficiles à boucler, parce qu'ils ne savaient pas tout le temps qui était à l'origine du problème. Un joli coin, mais un coin à emmerde.
"Dieu me préserve de me faire me déplacer pour des histoires si bêtes..."
La main d'Ez se glissa jusqu'à sa poitrine, là où le miroir des sanctuaris demeurait, contre son double-coeur. Lui ça l'avait toujours beaucoup fait rire. Pas de chaine, pas de cordon, le miroir tenait tout seul. Aucun miracle à ça, juste que le miroir était monté sur une plaque aimantée, qui tenait contre la pastille qui lui sortait au milieu de la poitrine. Vachement élégant, il n'avait jamais su à quoi servait ce machin... En théorie ça devait être relier à ce coeur artificiel, après, pourquoi... Tout ce qu'il savait, c'était qu'il pouvait s'amuser à y coller le miroir, et aussi que si quelqu'un savait ça, il ne donnait pas cher de sa peau.
"On est juste là pour prendre l'air. Au fai ' , on m'appelle Ez."
Tournant vaguement la tête, il observa l'autre qui coupait toujours son bois, inspecta sa carrure et sa musculature... Impressionnante. Même des types qu'il avait rencontré... Avant, auraient eut du mal face à ce type. Lui-même n'aurait probablement pas eut le dessus dans un combat à mains nues... Vraiment, y en avait qui avait de la chance.
Pour toute réponse, le prétorien sourit simplement. Il voulait que le message passe, que Nee et Porff se décident à lui lâcher la grappe une bonne fois pour toute. Ses humeurs des lendemains de pleines lunes, ils ne pouvaient pas les changer. Autrement qu'en empêchant la pleine lune tous les mois, et à priori ils n'en étaient pas capables. Ils perdaient leur temps à chaque fois. Ils avaient mieux à faire que de le materner. Il voulait qu'ils comprennent que ça ne servait à rien, qu'ils n'étaient pas sanctuaris pour ça, cependant il n'avait pas non plus l'intention de les laisser se faire torturer par les habitants du village.
"Ordae? C'est un joli coin."
Un quartier un peu compliqué, vu que souvent ceux qui avaient de l'argent payaient ceux qui n'en avaient pas, pour les envoyer taper sur d'autres qui avaient aussi de l'argent. Globalement c'était un peu toujours le même problème... Bien que, comme souvent, il n'y avait pas que ça. Cependant c'était des affaires difficiles à boucler, parce qu'ils ne savaient pas tout le temps qui était à l'origine du problème. Un joli coin, mais un coin à emmerde.
"Dieu me préserve de me faire me déplacer pour des histoires si bêtes..."
La main d'Ez se glissa jusqu'à sa poitrine, là où le miroir des sanctuaris demeurait, contre son double-coeur. Lui ça l'avait toujours beaucoup fait rire. Pas de chaine, pas de cordon, le miroir tenait tout seul. Aucun miracle à ça, juste que le miroir était monté sur une plaque aimantée, qui tenait contre la pastille qui lui sortait au milieu de la poitrine. Vachement élégant, il n'avait jamais su à quoi servait ce machin... En théorie ça devait être relier à ce coeur artificiel, après, pourquoi... Tout ce qu'il savait, c'était qu'il pouvait s'amuser à y coller le miroir, et aussi que si quelqu'un savait ça, il ne donnait pas cher de sa peau.
"On est juste là pour prendre l'air. Au fai ' , on m'appelle Ez."
Tournant vaguement la tête, il observa l'autre qui coupait toujours son bois, inspecta sa carrure et sa musculature... Impressionnante. Même des types qu'il avait rencontré... Avant, auraient eut du mal face à ce type. Lui-même n'aurait probablement pas eut le dessus dans un combat à mains nues... Vraiment, y en avait qui avait de la chance.
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Jeu 18 Fév - 23:01
Je continuais de couper mes buches, la tête à demie tournée vers mon vis à vis et eus un sourire à sa réflexion sur Ordae. J'avais tellement l'habitude de vivre là-bas que je ne me voyais m'établir nul part ailleurs à vrai dire, je connaissais tout le monde ou presque, enfin du moins tout le monde me connaissais, aussi j'étais en parti tranquille et personne ne venait trop me provoquer. Par contre j'éclatais franchement de rire à sa réflexion sur des "histoires si bêtes", je trouvais aussi que la situation était franchement comique. Assez pour trouver l'intervention de sanctuaris un peu abusée, mais après tout, ils étaient la loi, donc quoi de plus logique.
Je me redressais à sa présentation.
- Caël.
Avec tous les coins sympa de l'Entre-Monde pour "prendre l'air", ils avaient fallu qu'ils viennent se perdre dans un des coins les plus pourris... Et j'avais beau avoir des amis dans le-dit coin pourri, je ne l'appréciais pas plus pour autant. Je ne restais ici que pour voir Phils sinon je serais déjà reparti depuis un moment. Comme quoi, tous les gouts sont dans la nature.
- Et pardonnez moi de vous dire ça comme ça, mais vous avez des gouts de visite pour le moins étranges...
Je posais ma hache et commençais à ramasser les buches que j'avais déjà coupé pour les entasser proprement dans la grange derrière moi. Le ton de l'autre côté commençait à fortement monter. Je tournais la tête en direction des voix, comme si je pouvais voir les personnes à qui elles appartenaient de l'autre côté du bâtiment. J'eus un sourire en entendant mon hôtesse leur hurler d'aller mettre leur bazar ailleurs et qu'il y avait des gens qui voulaient être au calme, le silence régna quelques instants avant que les éclats de voix ne reprenne, quoique un peu plus mesurés. Un sourire amusé fendit mon visage.
- Ah la la ! Que ferait-on sans les femmes...
Je pointais un doigt en direction de l'autre côté de la maison.
- Et encore vous n'avez pas vu sa carrure ! C'est impressionnant de voir un si petit bout de bonne femme crier aussi fort !
Bien que je n'étais pas vraiment le meilleur moyen de comparaison au vu de mon presque mètre quatre vingt dix...
Je me redressais à sa présentation.
- Caël.
Avec tous les coins sympa de l'Entre-Monde pour "prendre l'air", ils avaient fallu qu'ils viennent se perdre dans un des coins les plus pourris... Et j'avais beau avoir des amis dans le-dit coin pourri, je ne l'appréciais pas plus pour autant. Je ne restais ici que pour voir Phils sinon je serais déjà reparti depuis un moment. Comme quoi, tous les gouts sont dans la nature.
- Et pardonnez moi de vous dire ça comme ça, mais vous avez des gouts de visite pour le moins étranges...
Je posais ma hache et commençais à ramasser les buches que j'avais déjà coupé pour les entasser proprement dans la grange derrière moi. Le ton de l'autre côté commençait à fortement monter. Je tournais la tête en direction des voix, comme si je pouvais voir les personnes à qui elles appartenaient de l'autre côté du bâtiment. J'eus un sourire en entendant mon hôtesse leur hurler d'aller mettre leur bazar ailleurs et qu'il y avait des gens qui voulaient être au calme, le silence régna quelques instants avant que les éclats de voix ne reprenne, quoique un peu plus mesurés. Un sourire amusé fendit mon visage.
- Ah la la ! Que ferait-on sans les femmes...
Je pointais un doigt en direction de l'autre côté de la maison.
- Et encore vous n'avez pas vu sa carrure ! C'est impressionnant de voir un si petit bout de bonne femme crier aussi fort !
Bien que je n'étais pas vraiment le meilleur moyen de comparaison au vu de mon presque mètre quatre vingt dix...
- Caël
- Suivi :
Titre : Artisan
Race : Humain
Messages : 360
Titre débile : Le Forgeron qui boit plus vite que l'ombre de Wu ^^
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Ven 19 Fév - 1:58
Le prétorien rit à son tour, tout à fait d'accord pour dire qu'il fallait être tordu pour venir se détendre dans les parages.
" J'ai pas vraiment choisi, et c'est pour ça que les deux responsables sont entrain de subir."
Caël, ce nom n'était pas supposé lui dire quelque chose? Il l'avait déjà entendu, sans aucun doute... Mais il avait déjà entendu tellement de prénoms par le passé, qu'il n'arrivait pas toujours à les rattacher aux gens. D'autant plus qu'il avait du croiser plus d'une personne portant ce nom... Ce type déjà. Et puis... N'y avait-il pas eut un guerrier aussi, dans... Dans cet autre monde, avant? Il avait l'impression que si, mais ses souvenirs étaient vagues, comme si...
*Ah laisse tomber...*
Sûrement un de plus à lui avoir taper dessus, assez fort pour lui éclater le crâne et lui laisser en souvenir une légère amnésie partielle... Ça n'aurait pas été la première fois, après tout. Il avait pris tellement de coup sur la tête que c'était assez surprenant, qu'il soit encore capable de réfléchir normalement... Quoique non, ça n'était pas surprenant. C'était juste artificiel.
Entendant une voix de femme sur-planter le reste, Ez se redressa brusquement, plissant les yeux comme s'il voulait regarder à travers le bâtiment. Il imaginait bien le genre de personne que ça pouvait être... Le style armoire à glace...
"Petit bout de bonne femme"? Alors c'était même pas un ogre ou quelque chose dans ce genre? Mais comment quelqu'un de petit pouvait produire autant de bruit?
Mouais... Probablement de la même façon qu'un type de carrure si fine, comme lui, avait pu tenir tête à des types faisant six fois son poids et deux fois sa taille. Le monde faisait parfois les choses d'une bien étrange façon...
"La guerre je suppose."
Le prétorien resta en arrêt, la fin de sa phrase encore suspendue à ses lèvres. Sans les femmes, que ferait-on... Dans l'Entre-Monde, il n'aurait pas pu le dire. Mais eux, sur Terre, quand il n'y avait plus eut de femmes ils en étaient arrivés à s'entretuer comme des barbares sauvages et sans culture, sans identité, sans passé et sans avenir. Et merde, qu'est-ce qui lui prenait de sortir ça comme ça?
Cherchant une diversion, Ez se racla vaguement la gorge, éleva la voix pour appeler l'un de deux sanctuaris.
"Nee!!!"
De l'autre côté de la grange, les bavardages semblèrent se calmer de nouveau, un peu du moins, alors qu'un type accourait vers eux. Rapidement, Neena s'inclina devant le type baraqué, avant de tourner les yeux sur son supérieur, reconnaissant de son intervention. Parce qu'il n'en doutait pas, si le prétorien l'avait appelé c'était pour lui donner des consignes.
"- Chef?
- Dis au petit gros d'arrêter de frotter les chaises à bascules de l'autre avec du choux, et que la prochaine fois que des vers s'attaquent à une chaise, d'un c'est lui qui payera les frais, et de deux je viendrais lui frotter le derrière avec des orties.
- Ok, merci chef!"
Ez haussa les épaules, comme si c'était sans importance.
Il n'était pas sûr d'avoir bien compris le problème... Mais apparemment la chaise grinçante de l'un exaspérait l'autre, qui avait choisi de l'enduire de choux pour attirer de la vermine qui, s'attaquant aux effluves de légumes, s'attaquaient surtout au bois. Résultat la chaise était fichue... Et l'un s'en refaisait une, au grand désespoir de l'autre. Et ça durait depuis des mois et des mois, pour ne pas dire des années. Vraiment, certains n'avaient vraiment rien à faire de leurs vies, pour s'user sur des problèmes aussi triviaux. Enfin bon, la parole du prétorien devrait les décider à se calmer. Surtout qu'il n'avait qu'une parole, et n'hésiterait pas un instant à la tenir... Même il n'avait pas coutume d'agir ainsi. A Rome fais comme les romains! Ils n'étaient que des paysans après tout...
"Et quand vous ne coupez pas du bois, vous faites quoi?"
Non mais, il était de la police peut-être? Un peu d'une certaine façon, si l'on considérait les sanctuaris comme la police de l'Entre-Monde... Enfin c'était une façon de gagner du temps. Demander lui évitait de chercher tout seul de son côté, où avait-il entendu ce prénom. Si Caël avait une quelconque importance dans ce monde, il le saurait. Si ça n'était pas le cas, il pourrait en conclure qu'il s'était effectivement pris une bonne raclée de la part d'un autre type portant le même nom.
" J'ai pas vraiment choisi, et c'est pour ça que les deux responsables sont entrain de subir."
Caël, ce nom n'était pas supposé lui dire quelque chose? Il l'avait déjà entendu, sans aucun doute... Mais il avait déjà entendu tellement de prénoms par le passé, qu'il n'arrivait pas toujours à les rattacher aux gens. D'autant plus qu'il avait du croiser plus d'une personne portant ce nom... Ce type déjà. Et puis... N'y avait-il pas eut un guerrier aussi, dans... Dans cet autre monde, avant? Il avait l'impression que si, mais ses souvenirs étaient vagues, comme si...
*Ah laisse tomber...*
Sûrement un de plus à lui avoir taper dessus, assez fort pour lui éclater le crâne et lui laisser en souvenir une légère amnésie partielle... Ça n'aurait pas été la première fois, après tout. Il avait pris tellement de coup sur la tête que c'était assez surprenant, qu'il soit encore capable de réfléchir normalement... Quoique non, ça n'était pas surprenant. C'était juste artificiel.
Entendant une voix de femme sur-planter le reste, Ez se redressa brusquement, plissant les yeux comme s'il voulait regarder à travers le bâtiment. Il imaginait bien le genre de personne que ça pouvait être... Le style armoire à glace...
"Petit bout de bonne femme"? Alors c'était même pas un ogre ou quelque chose dans ce genre? Mais comment quelqu'un de petit pouvait produire autant de bruit?
Mouais... Probablement de la même façon qu'un type de carrure si fine, comme lui, avait pu tenir tête à des types faisant six fois son poids et deux fois sa taille. Le monde faisait parfois les choses d'une bien étrange façon...
"La guerre je suppose."
Le prétorien resta en arrêt, la fin de sa phrase encore suspendue à ses lèvres. Sans les femmes, que ferait-on... Dans l'Entre-Monde, il n'aurait pas pu le dire. Mais eux, sur Terre, quand il n'y avait plus eut de femmes ils en étaient arrivés à s'entretuer comme des barbares sauvages et sans culture, sans identité, sans passé et sans avenir. Et merde, qu'est-ce qui lui prenait de sortir ça comme ça?
Cherchant une diversion, Ez se racla vaguement la gorge, éleva la voix pour appeler l'un de deux sanctuaris.
"Nee!!!"
De l'autre côté de la grange, les bavardages semblèrent se calmer de nouveau, un peu du moins, alors qu'un type accourait vers eux. Rapidement, Neena s'inclina devant le type baraqué, avant de tourner les yeux sur son supérieur, reconnaissant de son intervention. Parce qu'il n'en doutait pas, si le prétorien l'avait appelé c'était pour lui donner des consignes.
"- Chef?
- Dis au petit gros d'arrêter de frotter les chaises à bascules de l'autre avec du choux, et que la prochaine fois que des vers s'attaquent à une chaise, d'un c'est lui qui payera les frais, et de deux je viendrais lui frotter le derrière avec des orties.
- Ok, merci chef!"
Ez haussa les épaules, comme si c'était sans importance.
Il n'était pas sûr d'avoir bien compris le problème... Mais apparemment la chaise grinçante de l'un exaspérait l'autre, qui avait choisi de l'enduire de choux pour attirer de la vermine qui, s'attaquant aux effluves de légumes, s'attaquaient surtout au bois. Résultat la chaise était fichue... Et l'un s'en refaisait une, au grand désespoir de l'autre. Et ça durait depuis des mois et des mois, pour ne pas dire des années. Vraiment, certains n'avaient vraiment rien à faire de leurs vies, pour s'user sur des problèmes aussi triviaux. Enfin bon, la parole du prétorien devrait les décider à se calmer. Surtout qu'il n'avait qu'une parole, et n'hésiterait pas un instant à la tenir... Même il n'avait pas coutume d'agir ainsi. A Rome fais comme les romains! Ils n'étaient que des paysans après tout...
"Et quand vous ne coupez pas du bois, vous faites quoi?"
Non mais, il était de la police peut-être? Un peu d'une certaine façon, si l'on considérait les sanctuaris comme la police de l'Entre-Monde... Enfin c'était une façon de gagner du temps. Demander lui évitait de chercher tout seul de son côté, où avait-il entendu ce prénom. Si Caël avait une quelconque importance dans ce monde, il le saurait. Si ça n'était pas le cas, il pourrait en conclure qu'il s'était effectivement pris une bonne raclée de la part d'un autre type portant le même nom.
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Jeu 25 Fév - 22:52
J'haussais un sourcil quand Ez relégua tous ses problèmes sur ses compagnons, il fallait vraiment avoir été forcé pour venir dans un bled pareil en fait, ou avoir une bonne raison, la mienne étant simplement un ami que je n'avais pas vu depuis des années. Mais lui ne semblait connaitre personne ici et se retrouvait avec des problèmes à régler dès son arrivée, dans un sens je le plaignais un peu.
Mon sourcil se haussa encore plus quand il se redressa d'un seul coup en entendant sa réponse à ma question sur les femmes, je réfléchis sur cette réplique et me permis un sourire quand il fit venir un de ses hommes, je pouvais le dire en entendant le "chef" que l'autre lui sortait. Je fis un salut de la tête à l'autre homme, Nee, avant de me retourner de nouveau vers mon vis à vis avec un sourire.
- Je suis forgeron, là je ne joue les apprentis bucheron que pour rendre service à mon hôtesse.
Je me permis de rire franchement cette fois, on voyait bien qu'il s'agissait d'un sanctuari, il posait des questions l'air de rien.
- D'où ma carrure, j'exerce le métier depuis bientôt 20 ans !
Non, je n'étais pas un brigand de grand chemin venu me cacher dans un village paumé, mais un honnête travailleur en vacances. Encore que... en fuite de son travail me semblait être le terme le plus approprié à mon escapade qui ne devait durer qu'une journée.
Et puis après tout, il posait des questions pourquoi se priver de jouer les curieux aussi.
- Vous êtes haut gradé ?
Disons que ça pouvait toujours servi d'avoir un sanctuari dans ses contacts, surtout pour le commerce à vrai dire, avec les nouvelles technologie, il n'y avait plus grand monde pour venir voir un forgeron, sauf pour remettre en état de vieille lame trouvée dans une remise en rangeant l'héritage qu'ils avaient reçus du grand-père. Ce que j'avais beaucoup ces derniers temps, mais des armes de combats, ne n'en voyais pas défiler des masses...
Mon sourcil se haussa encore plus quand il se redressa d'un seul coup en entendant sa réponse à ma question sur les femmes, je réfléchis sur cette réplique et me permis un sourire quand il fit venir un de ses hommes, je pouvais le dire en entendant le "chef" que l'autre lui sortait. Je fis un salut de la tête à l'autre homme, Nee, avant de me retourner de nouveau vers mon vis à vis avec un sourire.
- Je suis forgeron, là je ne joue les apprentis bucheron que pour rendre service à mon hôtesse.
Je me permis de rire franchement cette fois, on voyait bien qu'il s'agissait d'un sanctuari, il posait des questions l'air de rien.
- D'où ma carrure, j'exerce le métier depuis bientôt 20 ans !
Non, je n'étais pas un brigand de grand chemin venu me cacher dans un village paumé, mais un honnête travailleur en vacances. Encore que... en fuite de son travail me semblait être le terme le plus approprié à mon escapade qui ne devait durer qu'une journée.
Et puis après tout, il posait des questions pourquoi se priver de jouer les curieux aussi.
- Vous êtes haut gradé ?
Disons que ça pouvait toujours servi d'avoir un sanctuari dans ses contacts, surtout pour le commerce à vrai dire, avec les nouvelles technologie, il n'y avait plus grand monde pour venir voir un forgeron, sauf pour remettre en état de vieille lame trouvée dans une remise en rangeant l'héritage qu'ils avaient reçus du grand-père. Ce que j'avais beaucoup ces derniers temps, mais des armes de combats, ne n'en voyais pas défiler des masses...
- Caël
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Titre débile : Le Forgeron qui boit plus vite que l'ombre de Wu ^^
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Dim 28 Fév - 10:41
Caël le forgeron, ça, c'était le genre de personne qu'il avait tout intérêt à connaitre... Donc c'était bien ce qu'il avait pensé: il avait déjà entendu ce nom. Et pour cause! Forgeron, depuis vingt ans... Il y avait de quoi avoir une sacrée réputation. Lui qui ne vivait éveillé dans l'Entre-Monde que depuis deux ans, il pouvait aller se recoucher... Vingt ans, ça semblait long, et en même temps ridicule.
Le sanctuari tendit l'oreille, en entendant une voix s'imposer de l'autre côté de la grande. Porff, sans aucun doute, vu que Nee aurait bien été incapable de se faire entendre. Le silence qui suivit fut le bien venu, et ne se vit interrompre que par la voix, plus douce, de Nee, qui expliquait aux villageois ce qu'ils avaient décidé. Quand il eut fini, il sembla que les paysans se remirent à râler (pourquoi ronchonnaient-ils tous? Seulement deux étaient concernés non?), obligeant Nee et Porff à hausser de nouveau la voix pour calmer tout le monde. Sentant que cette fois-ci, ses hommes avaient la situation en main, Ez reporta son attention sur le forgeron.
Vingt ans... Mince, ce type aurait sans doute été capable de tenir dans l'arène pendant des jours et des jours, sans perdre un seul combat! Avec sa carrure... Après bien sûr, l'habitude au combat, la technique, comptaient également. Mais si ce type fabriquait des armes, il devait savoir les utiliser. On fabriquait toujours de meilleures choses quand on savait ce qu'on cherchait à obtenir.
"Moi haut gradé?"
Pour peu, il se serait demandé pourquoi l'autre se posait cette question... Avait-il vraiment l'air d'être plus important que les deux autres? Ben oui, probablement... Ah non, sûrement même, vu que Nee l'avait appelé "chef". Bon ben ça au moins, c'était fait. Il aurait pu se défiler avec un bobard quelconque, mais ça n'aurait pas eut le moindre intérêt. Il n'avait aucune raison de se cacher, de cacher qui il était. Dissimuler le présent, c'aurait été stupide. C'était la vie la plus concrète qu'il ait jamais eut jusqu'alors, il n'avait aucune raison pour la renier.
"Si prétorien est un grade, alors oui, je suis haut gradé."
Et c'était sans aucun doute le meilleur rôle qu'il ait eut à jouer de toute son existence. Sur Terre, il avait été tout juste au-dessus des autres, comme un sous-officier, sans plus. Après, "là-bas", il avait été en dessous de tout et de tout le monde. Les prisonniers, même dans l'arène, étaient au pied de l'échelle sociale. Ils ne comptaient que pour peu de choses, n'étaient que des objets que les clans s'échangeaient . Ils n'étaient que des trophées, sur lesquels les vainqueurs marquaient leurs victoires pour en garder une trace. Ses doigts se portèrent à son cou, sans même qu'il ne pense ce geste, effleurèrent les rois cicatrices qu'ont lui avait fait... Pour la postérité. Pas la sienne bien entendu, juste celle de ses propriétaires. Ils avaient du voir rouge quand il avait été tué par Mattéo...
Rapidement, le prétorien se perdit dans ses pensées, en oubliant au passage la présence de l'autre... De l'autre côté de la grange, la dispute aurait tout aussi bien pu reprendre qu'il ne s'en serait pas aperçu.
Le sanctuari tendit l'oreille, en entendant une voix s'imposer de l'autre côté de la grande. Porff, sans aucun doute, vu que Nee aurait bien été incapable de se faire entendre. Le silence qui suivit fut le bien venu, et ne se vit interrompre que par la voix, plus douce, de Nee, qui expliquait aux villageois ce qu'ils avaient décidé. Quand il eut fini, il sembla que les paysans se remirent à râler (pourquoi ronchonnaient-ils tous? Seulement deux étaient concernés non?), obligeant Nee et Porff à hausser de nouveau la voix pour calmer tout le monde. Sentant que cette fois-ci, ses hommes avaient la situation en main, Ez reporta son attention sur le forgeron.
Vingt ans... Mince, ce type aurait sans doute été capable de tenir dans l'arène pendant des jours et des jours, sans perdre un seul combat! Avec sa carrure... Après bien sûr, l'habitude au combat, la technique, comptaient également. Mais si ce type fabriquait des armes, il devait savoir les utiliser. On fabriquait toujours de meilleures choses quand on savait ce qu'on cherchait à obtenir.
"Moi haut gradé?"
Pour peu, il se serait demandé pourquoi l'autre se posait cette question... Avait-il vraiment l'air d'être plus important que les deux autres? Ben oui, probablement... Ah non, sûrement même, vu que Nee l'avait appelé "chef". Bon ben ça au moins, c'était fait. Il aurait pu se défiler avec un bobard quelconque, mais ça n'aurait pas eut le moindre intérêt. Il n'avait aucune raison de se cacher, de cacher qui il était. Dissimuler le présent, c'aurait été stupide. C'était la vie la plus concrète qu'il ait jamais eut jusqu'alors, il n'avait aucune raison pour la renier.
"Si prétorien est un grade, alors oui, je suis haut gradé."
Et c'était sans aucun doute le meilleur rôle qu'il ait eut à jouer de toute son existence. Sur Terre, il avait été tout juste au-dessus des autres, comme un sous-officier, sans plus. Après, "là-bas", il avait été en dessous de tout et de tout le monde. Les prisonniers, même dans l'arène, étaient au pied de l'échelle sociale. Ils ne comptaient que pour peu de choses, n'étaient que des objets que les clans s'échangeaient . Ils n'étaient que des trophées, sur lesquels les vainqueurs marquaient leurs victoires pour en garder une trace. Ses doigts se portèrent à son cou, sans même qu'il ne pense ce geste, effleurèrent les rois cicatrices qu'ont lui avait fait... Pour la postérité. Pas la sienne bien entendu, juste celle de ses propriétaires. Ils avaient du voir rouge quand il avait été tué par Mattéo...
Rapidement, le prétorien se perdit dans ses pensées, en oubliant au passage la présence de l'autre... De l'autre côté de la grange, la dispute aurait tout aussi bien pu reprendre qu'il ne s'en serait pas aperçu.
Re: [libre!] Commander c'est déléguer
Jeu 1 Avr - 21:37
[HRP: En retard ! Comme d'hab' ! Pardon...]
J'eus un sourire amusé en entendant sa réponse, il avait beau être l'un des hommes les plus connus de l'Entre Monde avec les maitres et pourtant il ne semblait pas y prendre cas, ou alors il cachait bien son jeu. Mais après l'avoir vu en train de se prélasser sur une rambarde alors que ses hommes étaient de l'autre côté de la grange, je me demandais si il faisait vraiment bien ton boulot ou s'il avait une confiance absolue en ses hommes. Je le fixais la tête sur le côté, et après m'être souvenu qu'il avait appelé l'un de ses sanctuaris, j'en déduit qu'il avait confiance en eux. Mon sourire s'agrandit. Ce n'était vraiment pas un homme ordinaire, et par certains côtés il me rappelait un certain maitre de K'ouen.
- Enchanté de faire la connaissance du célèbre Prétorien.
Je plantais ma hache dans le rondin servant à la coupe et récupérais quelques buches que je calais sur mon bras.
- Si vous passez à Ordae, n'hésitez pas à passer par la forge.
J'hésitais quelques secondes.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je reste dans le village jusqu'à demain.
Ça sert toujours de jouer les sociables, et puis c'était une rencontre tellement étrange que je ne risquais pas de l'oublier. J'avais vraiment le don pour faire la connaissance des gens dans des circonstances bizarres, ou sinon c'est la suite qui le devient.
Je lui fis un signe de tête et me retournais pour ramener le bois à mon hôtesse.
[HRP²: Je te laisse clore le rp si tu veux, sinon t'as qu'à me rappeler si tu veux continuer !]
J'eus un sourire amusé en entendant sa réponse, il avait beau être l'un des hommes les plus connus de l'Entre Monde avec les maitres et pourtant il ne semblait pas y prendre cas, ou alors il cachait bien son jeu. Mais après l'avoir vu en train de se prélasser sur une rambarde alors que ses hommes étaient de l'autre côté de la grange, je me demandais si il faisait vraiment bien ton boulot ou s'il avait une confiance absolue en ses hommes. Je le fixais la tête sur le côté, et après m'être souvenu qu'il avait appelé l'un de ses sanctuaris, j'en déduit qu'il avait confiance en eux. Mon sourire s'agrandit. Ce n'était vraiment pas un homme ordinaire, et par certains côtés il me rappelait un certain maitre de K'ouen.
- Enchanté de faire la connaissance du célèbre Prétorien.
Je plantais ma hache dans le rondin servant à la coupe et récupérais quelques buches que je calais sur mon bras.
- Si vous passez à Ordae, n'hésitez pas à passer par la forge.
J'hésitais quelques secondes.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je reste dans le village jusqu'à demain.
Ça sert toujours de jouer les sociables, et puis c'était une rencontre tellement étrange que je ne risquais pas de l'oublier. J'avais vraiment le don pour faire la connaissance des gens dans des circonstances bizarres, ou sinon c'est la suite qui le devient.
Je lui fis un signe de tête et me retournais pour ramener le bois à mon hôtesse.
[HRP²: Je te laisse clore le rp si tu veux, sinon t'as qu'à me rappeler si tu veux continuer !]
- Caël
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