Rencontre au cours d'une recherche [PV Alayn]

[hrp : Je crois que je t'ai battue niveau retard... u_u' Pardon...]

Je sautillais d'une racine à l'autre, étrangement heureuse de retrouver mon élément naturel après tant de temps passé enfermée dans un bureau, Rin à mes côtés et même s'il était bien trop fier pour l'avouer, lui aussi était content de sortir un peu de Souen. Je montrais des tas de choses à Trix, une plante pour soigner les brûlures, une autre pour aider à dormir, que je manquais de faire avaler à Rin après son reniflement amusé que je pris pour un "t'en aurais bien besoin pour te calmer". Ah ! Et là, c'était des baies des bois ! J'en cueillais quelques unes que je tendais au garçon, avant d'en lancer à Rin qui les attrapa au vol.

Je vis Rin partir les oreilles en arrières et pris une graine de ronce dans ma poche avant de me diriger vers lui à mon tour. Il n'avait pas ses armes et ne pouvait donc pas changer de forme pour se battre, même si sa forme animale était en elle même assez redoutable. Et je remarquais un lièvre s'enfuir à toutes pattes, puis Rin qui revenait vers moi avec un air dégouté. Il venait de se faire avoir comme un bleu et ce fut à mon tour de ricaner. Les pleurs de Tri nous firent nous retourner en même temps et nous accourrions pour voir le petit être relevé par Alayn. On poussait un soupir de soulagement parfaitement synchronisé et revenait vers eux plus calmement pour ne pas affoler le petit. Je fus surpris de voir Rin s'approcher de l'enfant et lui pousser la main du museau, doucement avec un regard interrogateur. J'eus un sourire, vu sa réaction de tout à l'heure, je ne pensais pas qu'il aimait les enfants. Mais j'avais tendance à oublier qu'il avait des neveux et nièces. Je me tournais vers Trix.

- Rin te demande si tu t'es fait mal ?

Nous continuions ensuite notre marche, restant près de l'enfant. Je tournais la tête vers la plante que me désignait Trix et poussais un grondement sourd qui fit dresser les oreilles de Rin qui se mit en position d'attaque directement, étonné par une telle réaction de ma part. J'attrapais la main du petit et le tirais un peu en arrière, l'autre main dans les poils courts de la tête de mon garde du corps.

- Calme toi, Rin... Désolée, j'ai réagi par réflexe... Trix, ne t'approche pas de cette plante. Elle est très jolie, mais est traitre pour ça justement. Encore que je crois qu'elle est trop petite pour faire du mal à un adulte, mais elle est dangereuse pour quelqu'un de notre taille... Les animaux, surtout les insectes, s'approchent attirés par l'odeur qu'elle dégage et se font attraper par les filaments à l'intérieur, impossible ensuite de sortir. Là d'où je viens on les appelle "beautés empoisonnées", je ne me souviens plus de leur vrai nom...

Je fis germer une graine de ronce et m'en servi de lasso pour attraper une des fleurs, rouge, magnifique. Rin gronda, je le calmais d'un sourire, je savais ce que je faisais et il me faisait confiance lorsqu'il s'agissait de plantes.

- Une fois détachée du reste de l'arbuste, elle sont moins dangereuses, mais restent empoisonnées. Il faut juste savoir les prendre.

Je me tournais vers Trix et Alayn, récupérant une petite branche par terre, écartant un peu les pétales.

- Je vous montre ! La partie la plus dangereuse est située vers le cœur de la fleur. Vous voyez le liquide rose qui coule vers le centre ? C'est le poison en question. Un adulte aurait de forte nausées, mais un enfant n'y survivrait probablement pas... Beaucoup d'animaux en meurt pour avoir cru manger une fleur sucrée.

Je bloquais ma respiration et m'approchais de la plante afin de creuser un trou pas loin d'elle pour y enterrer la fleur, afin qu'aucun animal ne la mange par mégarde. J'entendis les mâchoires de Rin claquer près de moi, il avait du tenter de me retenir par le bas de ma cape, mais je fus plus rapide, vu qu'il ne s'attendait pas à ce que je m'approche si près après ce que je venais de dire sur cette plante.

- Caliope ! Revenez ici !

Je rêvais où il y avait de l'inquiétude dans sa voix ? Je revenais et caressais de nouveau sa douce fourrure.

- C'est bon ! Je sais ce que je fais ! T'inquiète pas !

Il devait vraiment être stressé pour prendre la parole devant des humains... Je me tournais de nouveau vers nos deux autres compagnons de route.

- On continue ?