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Un mécano pour le Fenrir [Epsilon]

Dim 22 Aoû - 16:25


Une mauvaise nouvelle de résolue et dix vous tombent dessus. La malchance se profilait à l’horizon et Abysse ne semblait pas au bout de ses peines. Les Dises avaient décidé de s’acharner sur elle. C’était donc d’une humeur passablement irritée et massacrante qu’Abysse injuria les Dises depuis le pont de son navire. Trek, son fidèle mécanicien et machiniste, avait eu l’excellente idée de suggérer son départ à la retraite au capitaine du Fenrir. Evidemment, la valkyrie ne pouvait le refuser. Cela faisait des années qu’il s’occupait du Fenrir alors qu’il avait l’âge d’aller plutôt s’occuper de ses petits enfants. Ce fut donc, la mort dans l’âme, qu’Abysse accepta et regarda son fidèle machiniste s’éloigner du port de Tern. La jeune femme ne put alors s’empêcher de maudire les Dises mais aussi la mortalité et la faiblesse qui frappait ces hommes. Après tout, elle était destinée à les voir évoluer, à les apprécier et à les voir un jour les quitter alors qu’elle ne souffrirait jamais des affres du temps. Il s’agissait là d’une bien cruelle destinée.

Le regard sombre et d’humeur exécrable, Abysse prit congé de son équipage. Seul Ulrik décida de rester à bord pour s’occuper de « quelques affaires » d’après ses dires. La valkyrie, quant à elle, s’apprêtait à confectionner quelques avis d’emplois et de les afficher aux quatre coins de la ville. Le Fenrir ne pouvait reprendre son activité sans un machiniste à son bord. Ainsi donc, Abysse s’enferma dans son bureau pour y gratter du papier. Lorsqu’elle eut fini de rédiger une bonne vingtaine d’avis de recherche, elle découvrit sur son bureau une enveloppe dissimulée sous un amas de paperasse. En marmonnant quelques jurons dans sa langue natale, Abysse décacheta l’enveloppe. Elle lui était adressée et comportait pour seul destinataire un simple « Trek ».

Abysse découvrit alors avec stupeur les ultimes conseils de son ancien machiniste. Ce dernier s’excusait d’abord de son départ. Ces excuses arrachèrent un sourire amer à la jeune femme. Évidemment, elle ne pouvait lui en vouloir. Elle regretterait simplement son absence. Et puis, la suite de la lettre devint plus intéressante. Trek ne s’était pas en allé sans rien préparer. En effet, les dernières lignes de sa lettre faisaient référence à un certain mécanicien qui serait tout à fait en mesure de le remplacer. Ainsi, Trek avait songé à sa succession à bord du Fenrir. Un sourire éclatant étira les lèvres d’Abysse. L’espoir commençait à ressurgir dans son esprit. Tout n’était donc pas perdu. Hélas, Trek ne s’était pas montré des plus explicites. Il avait simplement évoqué l’existence d’un androïde qui présentait de grandes qualités de machiniste, ni plus, ni moins.

Un poing rageur frappa le bureau tandis qu’Abysse se leva d’un bond. Bon sang, il ne devait pas y avoir une centaine de d'androïdes dans la cité moderne de Tern ! (enfin c'est ce qu'elle voulait bien s'imaginer) Bien décidée à le trouver avant la fin de la journée. Abysse enfila prestement sa tenue de capitaine, s’empara de son bâton et sortit en trombe de sa cabine. Elle indiqua à Ulrik qu’elle partait la journée et quitta le navire d’une vive allure, les annonces fourrées dans sa poche.

Abysse parcouru donc les rues du quartier toute la matinée en placardant ses affiches dans les coins les plus fréquentés. Plus d’une fois, elle reçu des regards désapprobateurs. Ces regards s’éteignirent bien vite quand elle les défia à son tour. Peu de gens se sentait le courage et l’envie d’affronter une valkyrie qui les surplombait d’une bonne tête. Tout en continuant à placarder des affiches, la jeune femme cherchait du regard le moindre reflet métallique qui trahirait la présence d'un robot. Plus d'une fois elle en interpella mais chaque fois, elle faisait fausse route. Abysse ne cessait de rencontrer des robots dans les rues de Tern mais aucun ne se révélait être celui qu'elle cherchait. A croire que le quartier comprenait plus d'êtres de métal que d'humains...Ainsi ce ne fut qu’en fin de matinée que la jeune femme décida de faire une pause et d’aller boire un verre dans une taverne qui traînait dans le coin. Son choix s’arrêta sur un nom bien peu ordinaire : La Taverne De Satory Pilh. Ce nom arracha un sourire amusé à la jeune femme tandis qu’elle poussait la porte d’entrée. Son regard s’arrêta alors sur un bien étrange détail. La taverne était bondée mais un cliquetis grinçant s’échappaient de la foule. Abysse fronça les sourcils. A ce qu’elle en savait, les androïdes avaient tendance à ressembler à un assemblage complexe de boites de conserves. A tous les coups, lorsqu'ils étaient mal entretenus ils devaient provoquer le même grincement désagréable qu'elle percevait.

Sans plus d’hésitation, Abysse se dirigea vers le bar et l'origine du bruit qui l'avait interpellée. Elle reconnut alors le faciès d'une boite de conserve. A présent, les doutes de la valkyrie s’envolèrent. Il y avait de grandes chances qu'il s'agisse de son homme, enfin plutôt de son robot. Ce genre de créatures ne courrait pas les rues, surtout dans les rues de Tern...Bref, autant dire qu'elle n'avait aucune assurance qu'il s'agisse du robot qu'elle cherchait mais elle s'en fichait. La jeune femme se sentait lasse, elle n'avait plus vraiment envie de chercher. Il ne restait plus qu'à espérer que cette fois-ci il s'agirait du bon robot. Abysse s’accouda donc au comptoir non loin de l'androïde et commanda de l’hydromel. Elle fixait l’étrange assemblage de métal avec insistance. Le robot tourna la tête, ou plutôt la boite de conserve qui lui servait de tête, vers elle avec un regard indéfinissable. Abysse lui adressa un sourire farouche, guère impressionnée. Elle s’adressa à lui sur un ton où l’on sentait poindre l’ironie.

- Il est rare de nos jours de croiser des androïdes dans de pareils lieux...Qu’est-ce qui vous amène à Tern ?

Comme à son habitude, Abysse se montra d’une franchise déconcertante. Elle n’allait jamais dans la finesse et n’était pas vraiment douée pour engager la conversation. Ainsi donc, elle choisit de se montrer la plus directe possible.

- Au fait, moi c’est Abysse.
Abysse Yclette
Abysse Yclette

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Re: Un mécano pour le Fenrir [Epsilon]

Lun 30 Aoû - 14:37


[ HRP : Je ne t'attendais pas avant demain vu ton message d'absence, donc je commence en beauté avec un message en retard. >< Désolé. ]

Ah Tern… le paradis pour un robot mécano ! Ou c’était peut-être Cerclon le paradis ? Peu importait, tous les quartiers modernes étaient paradisiaques pour Epsilon, car il y avait toujours du travail ! Une voiture en compote, un ordinateur qui ne marchait plus, l’ascenseur d’un immeuble qui emmenait plus de personnes aux enfers qu’à l’étage désiré, du pur bonheur pour Epsilon ! Les débuts furent durs quand même, il fallait arriver à se faire sa clientèle, attendre que le bouche à oreille fasse son effet puis… certaines personnes n’aimaient pas les robots, ce qui compliquait encore plus la chose. Mais bon, après quatre ans à tourner dans ces rues il avait forgé sa petite réputation et gagnait suffisamment pour s’entretenir.

Aujourd’hui il travaillait pour un barman qui avait cassé sa prothèse électronique. Lors d’une violente dispute entre deux clients qui avaient trop bu, il s’était pris un tesson de bouteille dans sa prothèse en les arrêtant. Plusieurs câbles faisant office de ligaments et de muscles avaient été sectionnés… et un bras en moins pour un barman c’était très embêtant, même s'il y avait des serveuses pour l'aider ! La réparation dura une petite heure, Epsilon avait dû comprendre le mécanisme de la prothèse, la retirer de son porteur puis la bidouiller un bon moment ! En même temps le barman racontait sa vie, comment il avait perdu son bras et tout… comment il était arrivé dans l’Entre-Monde et la création de son « bébé » qui n’était rien d’autre que ce bar.

Une fois la réparation finie il l’invita à prendre un verre, sauf qu’Epsilon ne pouvait pas boire ! Un plaisir que l’androïde regrettait de ne pas pouvoir gouter, ceci dit il avait la chance d’avoir une conscience et de pouvoir observer l’Entre-Monde ! Ah comme il aimait s’arrêter, observer et étudier ce qui se passait devant lui ! Cette cité avait tellement de secrets, jamais il ne s’en lasserait, tous les jours de nouvelles choses, si seulement il pouvait d’avantage voyager ! Il avait entendu parler de nombreuses destinations, des lieux fantastiques complètement différents de tout ce qu’il avait pu imaginer, des endroits sans technologie ! Fascinant, un lieu où la nature à su d’elle-même créer un havre de paix !

Le barman avait entendu Epsilon chuchoter deux ou trois petites phrases sur le bonheur et le sorti de ses réflexions en lui parlant d’une autre source de bonheur : les femmes. Epsilon ne comprit pas tout de suite, en fait il avait encore du mal à comprendre les humains. En quatre ans il avait accumulé une quantité assez impressionnante de données sur cette étrange race mais beaucoup de choses lui échappaient, notamment sur leur relation. Avec son travail il avait été obligé d’aller vers les gens, de les aider et il n’arrêtait pas d’entendre des théories différentes sur leurs relations, certaines étaient longues et prenaient du temps à se créer… d’autres se faisaient en quelques minutes pour arriver au même résultat… sans parler des différentes méthodes ! Mais bon aujourd’hui on lui parlait d’une femme en particulier. Le barman lui chuchotait pas mal de choses assez stupides et apparemment elle regardait dans leur direction !

Epsilon tourna la tête vers cette étrange personne qui sirotait un verre d’hydromel, quant au barman qui était tout excitait, il commença à s’approcher d’elle pour la « séduire » s’il avait bien compris. Mais le rêve de l’homme s’effondra en une fraction de seconde quand elle se mit à parler à Epsilon.

« Ah euh de quoi… plaît-il ? »


C’était quoi cette question ? Généralement on lui demandait s’il était cher, ou qui était son maître quand on le prenait pour un robot ménager. Sans plus attendre elle rajouta qu’elle s’appelait Abysse, mais ce prénom ne lui disait rien du tout :

« Enchanté de faire votre connaissance… Abysse. Moi c’est Epsilon, un robot mécanicien. Je suis à Tern parce que j’y ai du travail. Ici les machines cassées ne manquent pas, donc on a toujours besoin d’un robot comme moi. Beaucoup disent que ce n’est pas le plus joli coin de l’Entre-Monde mais moi je m’y plais.
Je vous retourne votre question : Qu’est-ce qui vous amène à Tern ? Je peux vous aider ? »


Drôle de femme… en tout cas Epsilon se retenait bien de rigoler en voyant la tête du barman qui s’était pris un magnifique blanc.
Epsilon
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Re: Un mécano pour le Fenrir [Epsilon]

Dim 5 Sep - 19:16


« Ah euh de quoi… plaît-il ? »

Bon ça commençait bien. Voilà que le robot à qui elle venait d’adresser la parole possédait autant de quotient intellectuel qu’une véritable boîte de conserve. Abysse fit son possible pour dissimuler son désarroi et trouva même la force nécessaire pour lui répondre avec un sourire. La jeune femme trouvait qu’aujourd’hui elle faisait preuve d’un certain acharnement. Elle avait parcouru la moitié des rues de Tern à la recherche d’un robot mécanicien et elle trouvait encore le courage de sourire poliment à un abruti de première. Du moins, c’est ce que laissait apparaître les premiers mots échangés avec ce robot. Visiblement, il ne devait pas s’agir de celui qu’elle cherchait. Ce dernier semblait bien trop limité pour savoir entretenir un navire comme le Fenrir. L’ancien mécanicien ne l’aurait jamais lancée sur la piste d’un tel robot.

Cependant, la suite des propos du robot nommé Epsilon eurent tôt fait de lui faire changer d’avis. Apparemment cet Epsilon avait été créé dans le but de réparer ses semblables. Il laissait sous-entendre qu’il savait réparer diverses machines. Se pouvait-il qu’il s’agisse de son homme ou plutôt de son robot ? Abysse fronça les sourcils, pensive. Le barman qui ne semblait piper mot à la conversation et qui montrait pourtant un certain intérêt à la suivre vint alors lui servir son hydromel. La jeune femme prit le verre en lui jetant un regard peu intéressé et entreprit de le faire tourner entre ses mains. Elle semblait légèrement soucieuse. La valkyrie crispa les mâchoires ce qui eu le don de creuser ses joues. Elle mit un certain temps à répondre au robot. Pour le moment, elle fuyait plus ou moins son regard et semblait songeuse. Elle posa sur lui un regard d’acier, impénétrable.

- Et bien, voyez-vous, je suis capitaine d’un navire. Bien qu’il soit un navire d’exploration, le Fenrir sert le plus souvent pour le convoyage de marchandises qu’elles soient vivantes ou non. Mes pas m’ont menée jusqu’à cette taverne car je suis à la recherche d’un mécanicien. Le mien vient de me lâcher. Il paraît qu’il devait prendre sa retraite…

Abysse détourna légèrement le regard. Son ton s’était fait de plus en plus amer. Décidément, elle avait du mal à supporter la mortalité des humains. Ces derniers désertaient trop vite son équipage en prenant l’excuse de l’âge et de la retraite. Si seulement ils pouvaient être immortels comme elle, tout cela pourrait s’arranger. Pour oublier quelques peu ses sombres pensées, la valkyrie but quelques gorgées d’hydromel. Ce dernier se montra un peu trop fade à son goût. Il était rare de trouver un hydromel aussi savoureux que celui du Walhalla. Ses terres d’origines lui manquaient. Elle n’aurait jamais du commander une telle boisson. Le simple fait d’en avoir bu une gorgée l’avait plongée dans une profonde mélancolie. Désormais, le passé lui revenait à l’esprit et lui rappelait qu’elle était un être banni et répudié des siens.

La valkyrie devait absolument se changer les idées. Elle chassa ses pensées d’un haussement d’épaules et reposa son attention sur le robot nommé Epsilon. Etait-il aussi grec que son nom le laissait entendre ? Une pensée amusante traversa alors l’esprit de la jeune femme. Un sourire timide naquit sur ses lèvres. La dernière question du robot lui revint alors en tête. Elle plissa légèrement les yeux. Peut-être qu’elle venait de trouver celui qu’elle cherchait…Ce qui était certain c’est que si elle ne tentait pas le coup, elle resterait dans le flou. Autant tenter le tout pour le tout.

- Tu dis t’y connaître en machine. Si je te présentais la salle des machines du Fenrir, tu crois que tu saurais l’entretenir et faire fonctionner le navire ?

Abysse Yclette
Abysse Yclette

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Re: Un mécano pour le Fenrir [Epsilon]


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