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Re: Une commande à livrer en urgence...

Mer 1 Mai - 21:46


Descendre au fond du trou a été simple. Remonter est une autre paire de manche… Humide, je glisse sur les barreaux métalliques compliquant ainsi fortement ma prise en main de l’échelle et de la caisse en même temps. Seule méthode que je trouve, coincer la caisse entre la paroi de terre et moi pour pouvoir grimper les barreaux un à un. Lentement mais sûrement, je regagne la surface où Haru se décide enfin à m’aider. Je sursaute lorsqu’un bruit de bois enfoncé retentit et que j’encaisse le choc. Qu’est-ce qu’elle a fait à la caisse !? Libéré de ma charge, il ne me faut pas longtemps pour regagner mon chariot improvisé. Reprenant déjà la route, Haru m’invective en parlant de combat. Je fait le tour de la caisse pour constater qu’elle a fait un gros trou dans le bois. Pointant du doigt les dégats, je lui hurle dessus.

Non mais vous êtes dingue mon général ! Et si vous avez abimé un de ces machins ?! ca pourrait nous péter à la tête !

C’est toujours pareil avec les militaires… La finesse et la délicatesse, ils ne connaissent pas. Cela m’a sauvé bien des fois durant ma cavale mais là, cela pourrait nous coûter la vie si l’un de ces machins venaient à nous exploser au visage. Grommelant dans ma barbe des injures, je pousse mes caisses à la suite de la général. La suite de la descente se passe finalement bien. Pas de gamins chahuteurs, pas de travaux, le calme plat. Arrivés au pied des remparts de Cerclon, Nobunaga se décide à poser la Question, peut-être la question la plus importante de la mission… Où est la Res Publica de K’ouen ? Je sais qu’elle ne va pas apprécier le trait d’humour mais je ne peux pas m’en empêcher là…

Levez les yeux Nobunaga… Le gros caillou, c’est Ciel. Les autres, c’est les Res Publica. Notre destination est l’une d’elle.

Je pouffe dans mon coin. Je n’ai rien fait avancer mais je me paye la tête d’un militaire donc ça me va.

Plus sérieusement, il faut rejoindre les plateformes de transport. On pourra y prendre une navette pour K’ouen. Enfin… j'espère.

Comment dire que je n’ai jamais cherché à monter là-haut ? Qu’est-ce que j’aurai pu avoir à y faire ? Prenant les devants, je m’engage dans une rue en priant pour que nous ne passions pas dans un de ces quartier aux routes délabrées que sont Magna, Ordae et Northrives…
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Re: Une commande à livrer en urgence...

Jeu 2 Mai - 19:04


Une commande à livrer en urgence... - Page 2 Haru_r10



Ce jeune homme prenait de plus en plus ses aises, il devenait insupportable et je crois que la mission va se finir plus tôt que prévu si il continue à faire des remarques de ce genre devant mon illustre présence.

- Vous vous croyez drôle Silver ? On n’a jamais osé me dire que j’étais dingue, génie oui mais pas dingue…

Mais mes remarques silencieuses n’aboutissent à rien quand il me parle des Res Publica, me prenait-il vraiment pour une idiote, je le crois bien…

- Silver quand cette mission sera finie…

Je ne termine pas la phrase, gardant la menace en suspens, je trouverai bien une excuse pour faire ce que je veux de lui pour l’instant, je rêve de mille et une façon de le faire taire. On descends sur la rue principale prenant la direction de la terre volante du Nord si mes souvenirs sont bons, c’était celle là mais il restait encore la plateforme à trouver et ce n’était pas une chose aisée. Nous commençons à rentrer dans une rue qui semblait pavée, enfin il pouvait toujours rouler quand un chariot bizarre arrive devant nous pour nous couper la route.

- Hey attention !

Le viel homme s’offusque et continue avec son chargement, perdant encore et encore de précieuses minutes.

- Viel homme, je crois que vous pouvez nous aider !

Je fis signe à Silver et montre l’étrange structure, on dirait presque un ballon dirigeable d’une forme étrange. Dans mon monde, ça ressemblait à un cachalot mais là il était tout de fer et de rouages avec un ballon à air chaud à l’intérieur qui peut le faire décoller.

- C’est bien un dirigeable qu’on voit là non ?

L’homme devient hésitant et je lui pointe alors notre chargement.

- Nous devons impérativement livrer la caisse dans les prochaines minutes à K’Ouen, les acturiens attaquent, nous devons nous dépêcher ! Prêtez nous votre ballon.

La diplomatie n’était pas mon truc mais peut-être Silver savait faire quelque chose avec ça







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Re: Une commande à livrer en urgence...

Jeu 9 Mai - 13:51


Est-ce que Madame le Général Nobunaga est fâchée que je l’ai traitée de dingue ? Certainement mais cela était amplement mérité. La taquiner sur la position de la Res Publica ? Peut-être un chouilla de trop même si ce n’est pas de ma faute si elle n’a aucun humour cette femme. Je suis curieux de voir ce qu’il va se passer à la fin de la mission. Rien certainement, cela ternirait sa réputation de militaire si elle était condamnée pour violence. Je la suis en silence dans une rue pavée… Mes roulettes pourries galèrent mais ça avance quand même sans trop de problèmes. Bien décidé à en finir rapidement, je me contente de suivre en silence la militaire jusqu’à ce qu’un chariot s’immobilise devant elle nous coupant ainsi la route. Peu enclin à parlementer, je laisse le plaisir à Nobunaga de gérer la situation avec le vieillard pendant que j’observe le “chariot” ou plutôt la machine volante. Par rapport aux machines de mon monde, c’est un peu archaïque mais ça paraît plutôt solide. Je me demande comment cela se pilote sans commande numérique ni de propulseurs atomiques… Les joies des technologies sous-développées des autres mondes. Entendant la militaire demander au vieu de nous prêter son ballon, j’écarquille les yeux. Je ne veux pas mourir moi ! Je n’ai aucune confiance en ce machin volant ! Mais en un sens, elle a aussi raison… Avec ce machin, on gagnera un temps précieux pour sauver des vies menacées par l’Arcturien. Je soupire devant l’insistance de la générale à user de son autorité militaire ici et me rapproche décidant de prendre la main. Elle oppresse trop le vieux pour obtenir quoi que ce soit.

C’est une question de vie ou de mort, monsieur. Des gens vont mourir si on ne se dépêche pas. Un Arcturien se dirige droit vers Main’L, si l’on ne fait rien, la ville et tous ses habitants vont disparaître, vous comprenez ?

Le vieil homme semble hésiter. Faire peser la mort des innocents sur ses épaules est clairement un argument de négociation peu reluisant mais si cela nous permet de gagner un temps précieux, c’est un bon argument.

Mais… Mon ballon…

Je soupire comprenant le dilemme qui semble se poser au vieux. Nous abandonner son ballon sans savoir s’il le récupérera ou nous envoyer paître au risque que des gens meurent… Nous n’avons pas le temps pour de telles hésitations… Je change de stratégie, optant pour un emprunt moins effrayant pour lui.

Et si vous nous y emmeniez ? Votre ballon peut nous emporter tous les trois non ? Vous nous déposez sur la Res Publica de K’ouen, c’est tout.

Son visage s’illumine à cette idée. En plus, il aura une histoire à raconter permettant de se faire passer pour un héros. Si ce n’est pas un argument qui fait mouche ça.

C’est possible ça… Montez les enfants !

Merci Monsieur !

Je sourie au Général, c’est comme ça que l’on obtient ce que l’on veut. Pas la peine de brailler comme un chimpanzé hurleur… Le vieillard descend de son “chariot” et nous montre où mettre nos caisses et, pour paraphraser le vieux, “nos petites fesses de jeunes pressés”. Relegué dans la “soute” sous le ventre du ballon en forme de baleine, je charge mes caisses puis me hisse à l’intérieur pour proposer mon aide à Nobunaga. Une fois tout en place, le viellard reprend sa place et notre nouveau moyen de transport commence à avancer tout en faisant un vacarme pas possible… Très lentement, le sol s’éloigne sous le chariot tandis que l’on prend de l’altitude. A ce rythme, on est pas rendu.
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Re: Une commande à livrer en urgence...

Mer 10 Juil - 11:40


Une commande à livrer en urgence... - Page 2 Haru_r10



Je laissais faire Sirius plus enclin à la diplomatie que moi surtout que je ne savais pas du tout comment diriger ce truc donc il avait tout à fait raison de prendre le pilote avec nous. Enjoué de sa B.A, le voilà qui nous invite à grimper dans ton tas de ferrailles.

- Vous l’avez ensorcelé c’est tout, j’ai vu vos manigances Sirius.

J’étais intimidante, j’avais du charisme, il manquait juste un brin de pouvoir mais ici à Entre-Monde rien ne m’aidait pour obtenir ce que je veux, personne qui claque les talons à ma venue, personne qui m’appelle Générale Suprême à mon arrivée, c’était d’un ennui et j’avais pris l’habitude à plus de reconnaissances mais ici j’étais dans l’ignorance total et j’avais tout bonnement horreur de ça.

- Ouais merci....

C’était difficile à dire mais je m’arracher un merci était déjà un miracle alors ne me demandez pas de le faire de manière polie non plus. On grimpe alors tout doucement dans les hauteurs, le chargement était lourd mais nous y étions presque je le sens qu’il ne pouvait rien nous arriver enfin je crois, ça ne pouvait pas être pire, l’intra-montagne ne peut pas nous déranger normalement, il se lève que en fin de journée, il ne va pas arriver en cette belle matinée non ?

Les coudes posés sur le bord de la nacelle, je n’écoute même plus ce que raconte le vieillard qui s’amuse à nous raconter la topographie des lieux quand je vois des oiseaux arrivés en trombe et je sentis le vent fort. Non ce n’est pas vrai !

- ATTENTION ! ça va secouer

A peine cette phrase hurlée, la nacelle se met à bouger frénétiquement, se tenant avec hargne sur les cordages, j’essayais de tenir aussi les caisses pour qu’elles ne passent pas par-dessus bord.

- Sirius ! Tenez ces fichues caisses aussi !

Le vent était dans notre faveur car il nous amenait directement vers la Res Publica de K’Ouen, plusieurs fois j’ai cru que nous allions nous retournons et le viel homme était blanc comme neige quand on s’écrase sur la petite île où des mercenaires de K’Ouen nous dévisagent avec mépris.

- Vous voulez ma photo ou quoi ?

Le corps allongé au sol, une caisse sur moi à moitié ouverte avec la marchandise éparpillée partout sur le sol.






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Re: Une commande à livrer en urgence...

Lun 15 Juil - 9:49


C’est moi où elle devient polie et presque agréable avec le temps ? J’ai presque cru que “Merci” ne faisait pas partie de son vocabulaire… On verra bien si c’est qu’elle est malade ou si elle devient vraiment aimable plus tard. Installé assis contre le bastingage de la baleine, je fixe notre chargement aucunement attaché contrairement à la marchandise de notre chauffeur. J’appréhende un peu les turbulences et potentiellement le risque d’écrasement entre la paroi et les boîtes…

Le cri d’avertissement de la général me fait sursauter une fraction de seconde avant d’une de ces fichues boîtes tentent de me transformer en bouillis de nano-robot ! Pas sûr que mes machines arrivent à me remettre sur pied après ça… Je jure en silence en regardant ma boîte à moitié éventrée contre la paroi. ça pue… Alors que toute la nacelle est secouée, je rattrape la caisse qui part à nouveau en promenade tandis qu’Haru se fend d’un nouveau commentaire peu agréable. Son amabilité n’aura pas durée bien longtemps.

Je fais ce que je peux Madame le général !

Ce n’est pas l’envie qui me manque de l’insulter pour le coup mais je suis bien trop pris à tenir la caisse tout en l'empêchant de me transformer en compote. Un choc, un vol plané plus tard, je me retrouve plié sur la rambarde telle une serviette sur un porte-serviette. La tête douloureuse de mettre sacrément cogné, je constate que ma caisse est encore presque entière et dans la soute au contraire de celle d’Haru qui a dû faire un beau vol plané comme sa surveillante… Un commentaire peu agréable m’échappe lorsqu’elle lance elle-même un commentaire désagréable au garde de K’Ouen qui nous entourent.

C’est ça Haru, donnez leur une raison de vous mettre au trou… Vous devez pas connaître ça mon général, vous verrez c’est sympa la prison. Enfin celle que je connais, pas pour une femme…

Ras le bol de la mauvaise humeur et de son caractère de cochonne… J’ai hâte qu’on en finisse et ça tombe bien, on est arrivé au bon endroit ! Je me relève en faisant quelques étirements. Quelques douleurs assaillent mon corps mais rien de trop grave. Déjà, je ressens les fourmillement habituels indiquant que mes nano-machines sont déjà à l’oeuvre pour réparer les dégâts. Motivé par l’idée d’être très bientôt débarrassé de la militaire, je me dépêche de pousser ma caisse hors de la baleine-presque-épave.

Bonjour messieurs ! Nous avons une livraison express du laboratoire pour Messire K’Ouen. Où devons-nous aller pour la réception des colis ?

Un sourire narquois, je jette un oeil à la général. C’est à moi de me moquer là non ?

Un peu de nerf soldat, on est pas là pour pioncer !

Comme ça fait du bien de se moquer de la militaire en la prenant à son propre jeu !

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Re: Une commande à livrer en urgence...


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