Chat-d'en -fer à la forge

-Vous me mettez déjà dehors ?

Je ne l’entendais pas de cette oreille. Pour le moment, mes membres délicats appréciaient tout spécialement de dormir la journée près de la forge.
Quant aux bruits nocturnes, c’est un peu comme me reprocher d’être un chat. Je dors bien trop la journée pour continuer la nuit.

-L’ami, je vous paye volontiers les pims demandés, vous les méritez pour la peine donnée à l’ouvrage. Mais…

Miaulais-je avec insistance.

-Je reviendrais lorsque votre humeur sera stabilisé. Dois-je éventuellement transmettre un message à votre dulcinée ? Si une Madame le forgeron existe bel-et-bien… Elle aurait du travail à vous remettre dans de meilleurs dispositions.

Je tournais les coussinets vers la porte de sortie.

-Surtout si je veux revenir sans finir dans la gamelle de votre zoo. Au revoir, cher colocataire !