Livraison à domicile

Bon et bien me voila à la ville de Lazareth. J'ai cru ne jamais y arriver. D'abord traverser cette forêt interminable, rempli de trents et d'autre créatures. Je me suis fait le plus discret possible car je ne voulais pas utiliser mon pouvoir. Trop peur d’abîmer ce livre unique et ainsi priver le magicien Yelf de sa plante.

J'ai laissé le livre dans le sarkina, bien fermé pour pas le perdre ou l’abîmer.

Maintenant je me trouvais à l'entrée de la ville... Non je la visiterai après, je devais d'abord trouver l'herboriste capable de ramener à la vie la plante tant désirée par le mage.
La seule vrai question était.... Où est-ce que j'allais bien pouvoir la trouver.
Bon et bien on dirait que j'allais devoir faire du tourisme finalement.

Cette ville de Lazareth était magnifique, construite dans les arbres de la forêt d'Ing. cependant qui dit arbres, dit branches et malheureusement ces branches qui servaient de rue était tortueuses et extrêmement désordonné à mon gout. Mais je pouvais pas faire autrement et je devais retrouvé cette Marjoria.
en plus j'avais beau demandé aux passant que je croisais, des marchants, habitants de la ville ou aventuriers, personne ne savait qui elle était, ce qui m'étonna beaucoup mais soit, je devrais me débrouiller par moi même.
Je sais pas combien de temps j'ai passé à aller et venir sur ces arbres qui forme cette ville fortifiée. Je commençais à en avoir marre de chercher cette femme.
Et puis en levant les yeux vers le ciel j’aperçus un début de dôme sur ma gauche. Il pouvais s'agir d'une biosphère comme pour le temple de Na’keisarin.
Et oui il s’agissait bien du bâtiment où je pourrais trouver Marjoria. En entrant dans le hall je vis une secrétaire.

- Bonjour. Je souhaiterai voir Marjoria, c'est une mission pour l'archimage Yelf.

- Bien sur. Elle est très occupée en ce moment. Je vous dirais quand vous pourrez la rejoindre. En attendant je vous invite à patienter ici monsieur.

Je n'avais donc d'autre choix que d'attendre. Heureusement qu'il y a des chaises ici je pourrais me reposer un petit peu de ma marche.

- Monsieur..... Monsieur

Je me réveillais en sursaut. J'avais du m'endormir c'est pas possible. Je regardais la secrétaire qui me regardais elle depuis l'arrière de derrière son bureau. Je regardais dehors, la nuit commençait à tomber alors qu'il faisait encore plein jour quand j'étais rentré dans ce bâtiment.

- Monsieur, excuser moi de vous réveiller mais Marjoria est disposée à vous voir.

Je me levais donc de ma chaise où j'étais toujours assis et la suivi le long d'un couloir sur sa gauche.
Ce couloir était long et sombre, sans ouverture. Et puis nous arrivâmes à une porte massive en bois. La secrétaire me fit signe d'entrer.
En poussant la porte, une immense forêt apparue devant moi.

- Euh... je suis sensé la rencontrer la dedans ? demandais-je à la secrétaire derrière moi.

- Bien sur, il s'agit de son bureau.

Bon et bien j'ai plus qu'à entrer dans cette jungle en évitant de la faire brûler. Je croisais des plantes plus étranges les unes que les autres. Certaines semblaient sortir d'un autre âge. J'arrivais à m'extraire de cette masse végétale pour atterrir devant une femme entourer de livres, de pot de fleur, de sachet de graines.

- Bonjour. Excusez moi mais êtes vous Marjoria.

- En personne. dit-elle en se retournant vers moi C'est à quelle sujet ?

J'étais content de l'avoir enfin trouvé. Je lui tendis donc le sarkina.

- Voici un sarkina contenant un livre unique. L'archimage Yelf voudrais une plante dont la description se trouve dans ce livre.

Elle saisi le livre alors sorti du sarkina, lu le contenu et le posa sur une pile qui traînée à coté d'elle.

- Très bien je lui régénérerais sa plante. J'espère juste qu'il en fera quelque chose d’intéressant. Votre mission consistait juste à me remettre ce livre non ?
- Euh et bien oui c'est tout.
- Alors je me débrouillerai pour la lui livrer. Maintenant partez j'ai du travail.

Je pris donc le chemin par lequel j'étais venu, retrouva la secrétaire qui m’attendait toujours derrière la porte et me reconduisit jusqu'à l'entrée.
Il faisait maintenant nuit noire, je repartirais pour la capitale demain.