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Re: Douces vacances en bord de mer

Dim 7 Avr - 22:09


Je restais silencieux, souriant mais légèrement sur mes gardes lorsque Myra s’approcha de la falaise. Le panorama était aussi beau 2m derrière, alors pourquoi cette envie de jouer avec le bord de la falaise ? Je lui tendis une dernière fois la main pour la ramener doucement vers la Magnétic où Raku nous attendait debout, les bras croisés. Je coupais cours à toute remarque en le pointant du doigt.

- Raku. Tu montes devant, avec moi.
    Douces vacances en bord de mer - Page 4 Microv13…Quoi ? Mais pourquoi ?

- Hors de question que je te laisse hors de mon champ de vision quand ma petite amie est dans les parages. Tout en enfourchant la moto, je reprenais. Tiens d’ailleurs, nouvelle règle. Tu dors à l’hôtel si Myra vient à l’appart. Et je te laisse aux mouettes si tu oses ne mettre qu’un bout de laine dans la chambre du bungalow.

Si Raku pouvait blêmir, il en aurait bien profité. Il se contenta d’hocher la tête en ronchonnant, prétextant que tout ceci coûterait surement une ou deux bouteilles en plus, ainsi qu’une chambre dans le love-Hôtel. Après tout, c’est vrai, pourquoi un pauvre ours en peluche innocent était sans cesse ainsi malmené ? J’attendis que Myra s’installe –ce qu’elle fit avec un léger air hésitant- avant d’enclencher le moteur. Par habitude, je jouais des doigts tandis que le puissant moteur électromagnétique nous arrachait légèrement du sol. Je lançais doucement le moteur, afin de ne pas effrayer Myra, qui ne semblait pas vraiment aimer le moyen de locomotion.

Le vent nous caressait le visage, et malgré l’envie de lancer la machine a plein régime, j’appréciais le lent voyage silencieux le long de la route, le soleil descendant transformant l’océan en une mer d’or. Un sourire fugace se dessina sur mes lèvres quant à l’idée de nager dans un tel bonheur sans avoir eu à dépenser quoique que ce soit… Enfin si l’on omettait l’arrêt au caviste nécessaire pour le pot-de-vin de Raku. Ce dernier ne se priva pas de me réclamer les millésimes les plus chers avec un sourire tordu. J’avais forcé ce dernier à m’accompagner dans la boutique pour le garder à vue, et il me le faisait payer en creusant au tractopelle mon compte en banque. Au moins, on aura la paix. Les achats fait, je relançais la machine vers la résidence paradisiaque.

Le voyage se passa sans encombre, Myra n’étant toujours pas à l’aise sur la moto et Raku relisant pour la 7eme fois l’étiquette à voix haute pour me rappeler combien il me coutait de réclamer la tranquillité. Une fois arrivé et la moto posée, nous nous dirigèrent vers la maison et je pu enfin m’étirer en faisant raquer mes os, la conduite de la Magnétic étant enivrante mais désagréable pour le dos. Je tirais sur le col de ma chemise en faisant la moue. Malgré une bonne partie passée à l’extérieur elle sentait le zombie, le tabac et l’alcool du bar.

– Je vais devoir RE-prendre une douche… La baston de ce matin et mes mésaventures n’ont pas été sympa avec mes fringues. Je tendais un doigt vers Myra tout en dirigeant vers la chambre pour prendre du rechange. Je fais la cuisine ce soir, vu que tu l’as faite hier. Et pas de « non », sinon tu dors dans le canap’.

Restait à chercher dans ma mémoire qu’est-ce que je pouvais bien cuisiner rapidement, et surtout qui ai un peu plus d’attrait qu’un simple steak/patates. Je repassais dans la cuisine, les bras chargés de vêtements propres, en embrassant furtivement ma commissaire au passage. Allez Corben, fait-lui oublier le désastre de ce matin.
Corben Krayt
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Corben Krayt

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Re: Douces vacances en bord de mer

Dim 7 Avr - 23:13


    Le seul point positif notable de cette balade en Magnétic fut que j’eu toute l’idéal de serrer Corben dans mes bras. Collée contre lui, agrippée fermement à mon motard, je dois avouer que je profitais de ce voyage bien plus que je ne l’espérais. A chaque virage, j’accompagnais la crainte de tomber en resserrant mon étreinte autour de Corben.
    Lorsque nous mîmes pied à terre une première fois, j’attendis près de la Magnétic en contemplant l’engin d’un œil critique. Je n’étais vraiment pas fan de cette technologie avancée… J’imagine que je venais d’un monde trop reculé pour pouvoir apprécier cela un jour, mais qui sait… Ce n’était pas comme si j’avais complètement détesté la ballade.

    Finalement, nous rentrâmes au bungalow, et j’étais en vie. Tant mieux.
    Je regardais Corben non sans un sourire compatissant. Après tout, même si j’avais passé une bonne partie de la journée à le chercher, j’avais eu l’occasion de longuement trainé et de me changer avant de faire le tour de l’endroit.
    Je fus légèrement surprise de cette interdiction soudaine à faire la cuisine. Pas que j’aimais spécialement ça, mais ça ne me dérangeait pas non plus. Puis il me semblait qu’il avait apprécié ma préparation – simplissime, je vous l’accorde – d’hier. J’arquais un sourcil et le suivit des yeux. Je ne pus retenir un petit rire après le baiser qu’il s’autorisa à me donner. Décidément, il était trop mignon !

    J’enlevais mes sandales et les laissais à l’entrée. Je baladais mes pieds nus sur le sol froid et sautillai vers Corben que je retrouvais dans la cuisine en souriant. Je me pressai légèrement derrière lui et déposai un furtif baiser dans son cou.

    « Tu sais Corben, si tu veux allez prendre une douche, je peux m’en occuper… »

    Je m’empressais d’ajouter en agitant les bras.

    « Oh bien sûre, c’est seulement le temps que tu t’éclipse dans la salle de bain ! Je ne me permettrais pas de désobéir, j’aurais bien trop peur de rater une nuit avec toi… ! »


    Je souris, découvrant toute ma dentition à mon adorable petit ami. Je me déplaçais sur son côté et le poussai d’un petit coup de hanche en riant. Je relevai mes cheveux en une longue queue haute dorée puis passai mon regard vers Corben.

    « Allez, file. Promis, je touche à rien. »

    Spoiler:
Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer

Lun 8 Avr - 22:30


J’exposais mon cou par reflexe lorsque Myra y glissa un baiser. Je levais un sourcil et pris un air faussement sévère alors qu’elle osait sciemment proposer de désobéir à mes réclamations pourtant claires. J’avais à peine eu le temps de me laver les mains qu’elle se glissa à mes côtés et m’éjecta gentiment avec un rire cristallin. Je posais un doigt sur sa lèvre supérieur et lui lançait un regard mi-sceptique, mi-joueur.

– Je te préviens, si une tomate n’a bougé ne serait-ce que d’un centimètre, tu sais ce qu’il t’attend.

Je m’éclipsais, le regard provocateur, l’air de dire « va s’y , ose toucher au frigo qu’on s’amuse », et disparaissait avec mon tas de vêtements propres dans la salle de bain. La merveille de technologie qu’est la douche vaporeuse me faisait à nouveau face, et dans une poussée de bonheur, je me mis à fredonner, tout en lançant des « ah, Shower, we meet again… ». Oui, quand je suis heureux, je parle aux objets.
Me laver me fit le plus grand bien, et me ramena à l’ambiance qui avait régné ce matin avec que tout ne dérape un peu. Myra et moi, seuls. Enfin presque, si on omettait Raku qui devait picoler dans un coin.

* * * * * *

Raku trottait dans les couloirs, bien décidé à profiter de l’occasion que Corben soit parti se doucher pour aller asticoter un peu la belle blonde. Les mouettes le menaçaient dehors, sans parler des crabes, et le millésime déjà bien attaqué se reposait dans un coin connu de Raku seul. La télé était trop grande pour un être de sa taille et le reste du bungalow avait été étudié pour la détente et non pas pour la fête. Aussi se trouva-t-il obligé d’aller causer à Myra.
… Encore que… La porte de la chambre laissée légèrement entrouverte, Raku en profita pour jeter un coup d’œil. Personne. Le cerveau étriqué du nounours ne fit qu’un tour et il se faufila dans la chambre, bien décidé à aller faire un tour dans la garde-robe de la commissaire. Les trésors qu’ils pourraient y trouver vaudraient bien la punition des mouettes.
Et des trésors, il en trouva. Les quelques vêtements légers qu’il arriva à dégoter (c’est qu’un tiroir à ouvrir quand on a que du coton comme muscles, c’est pas facile) lui décrocha un sourire malsain. Il donna un violent coup de pied à la porte, tenant son trésor entre les mains, et héla Myra.

    Douces vacances en bord de mer - Page 4 Microv13Eyh, la blondasse ! J’ai cru comprendre que t’étais vachement renfermée ! Ça serait dommage que Corben tombe là-dessus en revenant de la douche, il va s’imaginer de ces trucs !


Tout en se mettant hors d’atteinte de la commissaire, par pure sécurité, le nounours continua ses menaces. Rien de mieux qu’un bon chantage pour réussir à obtenir ce qu’on voulait.

    Douces vacances en bord de mer - Page 4 Microv13Bin ma vieille pour une fille timide, t’as une garde-robe plutôt bien remplie ! Ca sent le neuf en plus. Des achats de dernière minute ?


Il éclata d’un rire gras, bien à l’abri en haut de l’étagère. Qu’il était bon de se savoir en position de force. Il se redressa et toisa la jeune femme de toute sa petite hauteur, un bras en appui sui la jambe droite.

    Douces vacances en bord de mer - Page 4 Microv13Du coup, tu vas être gentille et m’obéir bien gentiment si tu veux pas que le dadais au chapeau se fasse trop de plans sur….


– Que je me fasse des plans pourquoi, au juste ?

J’étais adossé à l’encadrure de la porte, bras croisés, une jambe replié, le regard pointé vers Raku. Les cheveux encore trempé et la chemine ouverte, j’étais sorti plus vite que prévu quand j’avais entendu la voix de Raku derrière la porte, sans réussir à comprendre de quoi ils parlaient. Mais ce que je savais, c’est que j’avais à peine laissé ce type 10 minutes seul qu’il pensait déjà passer ses marchés foireux avec ma dulcinée. Sur le coup de la surprise, je le vis déraper et se vautrer sous la table de la cuisine. Il disparut bientôt en courant et en jurant, pressé de disparaitre sans laisser de trace, son plan apparemment étouffé par ma soudaine arrivée.

– Méfie-toi de lui, il est particulièrement tordu quand il pense avoir trouver une faille exploitable. Je vois que les tomates n’ont pas bougé ! Bravo, ma belle ! T’auras le droit de dormir dans le lit – dis-je tout en souriant. Maintenant, hophophop, tu me laisses la place, va donc à table, je t’apportes tout quand c’est prêt.

Je l’embrassais avant de commencer à cuisine. J’avais beau me creuser les méninges, en si peu de temps, un plat chaud allait être difficile. J’optais pour deux verrines d’une salade maison, avec quelques légumes crus et un peu de fromage chaud. Tout serait dans les mousses de fruits prévues pour le dessert. Après quelques minutes de préparation et de mise en œuvre, j’appelais ma commissaire. Le spectacle du soleil presque disparu donnait à la pièce une ambiance tamisée très agréable.
Corben Krayt
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Corben Krayt

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Re: Douces vacances en bord de mer

Dim 14 Avr - 12:35


  • Je laissais passer Corben en le couvrant d’un regard rieur. Mes joues étaient légèrement rougies par le plaisir de me retrouver de nouveau avec Corben et la perspective de passer une nouvelle soirée de rêve avec lui et ce, jusqu’à la fin des vacances.
    Je levais les yeux au plafond lorsqu’il me lança ce regard menaçant ; je prenais mon air le plus sage puis lui sourit une dernière fois.

    Je finis par passer dans le salon, laissant ces fameuses tomates tranquilles. Planté au milieu de la pièce, je croisais les bras et regardais autour de moi. En attendant mon aimé, je n’avais pas grand-chose à faire… Mon regard se perdit un instant par la fenêtre. Au loin, au-delà des falaises où j’avais retrouvé Corben, se trouvait le village de Cabèche. Là où j’avais laissé ma petite Fay. Je me demandais comment elle vivait ces deux journées sans moi. J’imagine que Nélindé et Cend avait passé leur journée à la rassurer en lui disant que je ne l’avais pas abandonné.
    J’eus un petit sourire. Je la retrouverais bien vite et nous repartiront à l’aventure. Malgré sa taille, la petite créature était tout autant avide de quête que moi.

    Je demandais si Raku et Corben partageait cette même complicité. Après un instant de réflexion, j’en arrivais à la conclusion que leur relation était bien différente. Même si leur duo était comique, je voyais mal cette peluche frapper un dragon de ses petits poings en mousse.
    En parlant de lui, sa voix me tira de mes pensées. J’arquais un sourcil et remarquai que l’appel provenait de la chambre… Qu’est-ce qu’il fichait là-dedans lui ? Etrangement – ou pas... – je fus parcouru d’un drôle de frisson et me dirigeais vers la chambre pour voir de quoi il en retournait.
    Raku apparut devant moi assez brutalement, me forçant à reculer d’un pas. Je découvris alors un ours en peluche qui tenait au bout de son bras en laine un vêtement un peu léger, m’appartenant, que je n’avais encore jamais eu l’occasion de mettre. J’ouvris de grands yeux ronds. Outre le fait que ce vicieux venait de fouiller dans mes affaires, il affichait sur sa figure de doudou un sourire affreusement malsain qui me fit blêmir.

    - Que… !?

    Son ton n’annonçait rien de bon. De plus, cette saleté se percha aussitôt de façon à ce que je ne puisse pas lui arracher son butin. Il en vint à Corben. Ma figure pâlissante vira alors au rouge. Il n’avait quand même l’intention de… ?

    - Mais… ?! Rend-moi ça !! tonnais-je désespérément.

    Je dévisageais l’affreuse peluche, tremblante de rage. Son rire explosa jusqu’à mes tympans et me fit péter les plombs. Autour de moi, je cherchais désespérément mon équipement… Mon Knout ! Mon Arbalète ! Quelque chose qui puisse faire taire ce dégénéré !
    Rouge de honte et de colère, j’attrapais la zapette qui trônais sur un petit meuble et la brandit en direction de Raku.

    - Espèce de…. !

    La voix de Corben dans mon dos me fit couper le sifflet en même temps que Raku. Mon visage s’enflamma et je n’osais pas me retourner. Impossible de regarder Corben en face… Avait-il entendu ? Vu ?
    Lorsque je repris un peu mes esprits, je remarquais que le fourbe s’était déjà éclipsé. Priez pour que cette peluche ne croise pas mon chemin lorsque je retrouverais mon équipement. Après l’avoir réduit en pièce, je me serais fait un plaisir à le livrer à K’ouen pour le jeter au trou !

    Je finis par aviser Corben, plus embarrassé que jamais. Et bon sang, pourquoi fallait-il que mon Corben soit aussi affreusement sexy ? Cette vision d’abdos divinement bien dessinés, ruisselant gentiment de gouttelettes qui cheminaient sur sa peau fit charrier un nouvel afflux sanguin dans mes joues. J’avais déjà passé le niveau « écarlate »… Je me demandais jusqu’à quelle nuance de rouge j’étais bien capable d’aller.

    Comme je ne savais plus où mettre les yeux – hors de question que je croise ses prunelles violettes, je risquerais de décéder pour de bon – je fis mine d’être soudainement fasciné par le grand écran noir de la télévision. Je hochais vaguement la tête pour acquiescer toutes ses paroles que j’entendais à peine.
    Peu après, après que j’eusse gouté aux lèvres de mon chéri, ce qui me ramena à la réalité, je le vis disparaitre de nouveau dans la cuisine. Je tâtais mes joues, les pinçais légèrement et fut dépité en sentant la chaleur qui s’en dégager… Il faudrait à l’avenir que j’apprenne à contenir mes émotions.
    Je poussais un soupire et frottais mes yeux.
    Aller, va mettre la table et oublie ce qu’il vient de se passer !

    Je fis une brève apparition dans la cuisine pour récupérer les couverts nécessaire pour que nous puissions manger tranquillement. J’installais le tout à l’intérieur, sur la jolie table blanche au milieu de la pièce. Le tout devant la grand baie vitrée qui donnait elle aussi accès à la plage et qui communiquait avec la petite terrasse devant la chambre.
    Je remarquais justement que la fenêtre était légèrement entrouverte et que juste devant, à l’exterieur, gisait mon vêtement, ex-otage de Raku. J’arquais un sourcil et jetait un coup d’œil dehors. Pas d’ours en vue… Il avait dût de carapater jusqu’à la plage en attendant que l’histoire se tasse. Dans un soupir, je récupérais ma petite robe légère puis fermée la baie coulissante et actionné le petit système marqué d’un « F » rouge, afin de la verrouiller. Je plissais les yeux vers l’horizon…
    Au cas où…

    Je sentis Corben revenir avec les plats et, de nouveau détendue, je me tournais vers lui. Je souris. Pour ce soir, nous – je – ne risquions plus rien. Du moins je l’espérais. Je m’asseyais et aider Corben à tout disposer sur la table.

    « Eh bien ! J’ai eu raison de ne pas te désobéir … On se va régaler ! »

    Les tomates avaient donc étaient sages et dociles. Et moi j’avais faim avec toutes ces bêtises !
    J’attendais que Corben ai fini de s’installer pour attaquer. Je lui souhaitais un bon appétit puis lâcher dans un murmure, sans même m’en rendre compte.

    « Enfin… Quel calme… ! »

Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer

Ven 26 Avr - 15:07


Raku était bien embêté. Son plan avait failli être brisé dès le départ, mais grâce à sa ruse et à son extrême intelligence, il avait eu la bonne idée d’aller se cacher quelques temps derrière la maison, en tenant toujours la petite robe légère qu’il avait subtilisée à Myra. Et alors qu’il réfléchissait à un moyen de retourner dans la baraque sans se faire prendre –c’est qu’il tenait à utiliser ce précieux élément de chantage pour faire pression sur la demoiselle !-, ses machinations furent coupées par un piaillement interrogatif. Il se retourna et devant lui, la tête légèrement sur le coté, se trouvait une mouette.

    Douces vacances en bord de mer - Page 4 Microv13…Qu’est ce que t’as, le piaf ? T’as pas assez mangé, c’est ça ? Tu vois pas que tu déranges un génie au travail ? Allez Pshhhht…. (Aucune réaction de la part de la mouette). Va-t’en, sac de plumes !!! (Toujours rien)... BAAAAAAH !!


Raku agita les bras et fonça vers l’oiseau qui s’envola, effrayé. Rieur, il se tourna vers la maison. Enfin, c’était l’intention voulue, puisque quelque chose le retint par la patte. Tournant sa tête lentement, un regard méchant planté sur le visage, il tomba nez-à-nez avec un crabe dont la pince s’était refermée sur la jambe cotonneuse. Les deux petits yeux du crabe semblaient refléter la peur et l’impression d’avoir fait une grosse erreur, mais sa pince ne se desserra pas pour autant. Raku posa le vêtement sur le bois de la terrasse et abaissa sa tête à hauteur des yeux pédonculés.

    Douces vacances en bord de mer - Page 4 Microv13Dis donc, le fruit de mer. Tu penses faire quoi avec tes petits couteaux, là ? Retires tout de suite ta pince de là si tu veux pas que je te la coupe avec ton autre que je t’aurais préalablement arraché.


Le crabe relâcha son étreinte et disparu dans la nuit. Mais à peine Raku avait fait demi-tour qu’un autre crabe arrivait dans son dos. Puis deux. Puis trois. Puis cinq. Et alors que le nounours baissait son bras pour récupérer son trésor, les pinces des charognards des plages se refermèrent sur ses jambes, le tirant en arrière en profitant de l’effet de surprise. Si Myra était passé quelques instants plus tôt, elle aurait pu apercevoir un Raku hurler des « Noooon !! Lachez-moi ! Coooooorb’ Viens m’sauveeeeer ! », trainé par les pattes arrières, tentant vainement de se raccrocher au sable, laissant deux traces rectilignes dans le sable fin. Malheureusement pour lui, Myra n’arriva qu’une ou deux minutes plus tard.

* * * * * * *

Alors que je finissais ma préparation, je relevais soudain la tête.

- Rak’ ?.... Nan. Surement mon imagination.

J’avais cru entendre cet imbécile m’appeler… Je commençais à me dire que trop de Raku tuait le Raku, et qu’il faudrait vraiment que je trouve un moyen de me débarrasser de lui quand Myra était dans les parages. Peut-être un séjour tous frais payés à l’hôtel, à l’autre bout d’Entre-monde… Ca me coûterait cher, mais au moins je serais tranquille. Une fois la préparation terminée et les plats apportés, le repas se déroula tranquillement, sans aucun désagrément de la part de Raku –ce qui m’étonna pendant quelques instants avant que cette pensée ne soit écartée par la présence de Myra. Nous discutions de tout et de rien, avec plaisir et légèreté. Et si le dérapage de ce matin restait présent dans ma tête, la proximité de ma commissaire, l’ambiance et le repas qui –et ce n’était pas pour me jeter des fleurs- était somme toute plutôt réussi me firent rapidement écarter le souvenir des zombies et des larmes de ma jolie blonde.

Le soleil finissait de se coucher et la teinte rouge-orangée qui régnait jusqu'à maintenant dans la pièce se transforma en pénombre progressive. Les lumières des plafonniers donnaient un peu de lumière dans notre coin, mais le reste de la maison était désormais plongé dans une légère obscurité. Une fois le repas terminé, je portais les plats dans l’évier de la cuisine et les laissait tremper. J’étais doué dans l’art de me dire « boh, ça peut attendre demain ». Une fois revenu dans le salon, je passais doucement mes bras autour du cou de Myra et posais une joue contre la sienne. Je restais là un moment, soupirant d’aise, profitant du calme de la soirée pour faire le vide dans ma tête. En me relevant, je posais les doigts sur ses épaules et dessinais des cercles avec mes pouces entre les omoplates de ma commissaire, massant légèrement son dos. Le coté pratique du velours, c’est que la sensation pour la personne est tout de même vachement agréable. Ma commissaire avait eu l’air particulièrement éprouvée pendant cette journée, le moins que je pouvais faire était de tenter de la détendre un peu.

– Quelle journée… Avec tout ça, on a même pas pu profiter de la mer, quel gâchis… On recommence demain ? Avec moins de trucs baveux, bien sur. A moins que tu ne veuilles tenter un bain de minuit ? - glissais-je avec un sourire.

Je baissais la tête et l’embrassait dans le cou avec un petit rire mi-moqueur, mi-charmeur. Je laissais mes mais de velours glisser sur ses épaules et son dos, suivant par moment les lignes de ses clavicules. Je continuais mon pétrissage de muscles tout en gardant à l’affut toute impression de calme dans les chatouillis constants de mes gants. Le contact de sa peau chaude sous mes doigts asphyxiés me manquait.

[Han c'tout pourrite X( Schtroumf !!]
Corben Krayt
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Re: Douces vacances en bord de mer

Ven 26 Avr - 20:47


    Toute la tension de la matinée était retombée. Le calme régnait de nouveau dans le bungalow et ses alentours – du moins si on fait gaffe aux crabes. Le soleil avait finis par piquer une tête dans l’eau scintillante et tandis l’astre de nuit émergeait doucement. Le soir s’annonçait calme.
    L’ambiance du repas, les rires et les discutions autour de banalités, me permirent d’oublier cette journée catastrophique. J’avais failli y perdre bien plus que la vie. Le regard plongeait dans celui de Corben, je m’en rendais parfaitement compte. Silencieusement, je me promettais d’apprendre à gérer mes émotions pour ne plus jamais le blesser.

    Le soir caressait notre refuge. Pendant que Corben débarrassait – il semblait tenir à tout faire ce soir – je m’installais confortablement dans le canapé blanc et délicieusement agréable. Je laissais aller ma tête sur le coussin et fermai les yeux. Je me sentais affreusement lourde. Alors que j’avais passé ma journée à courir et m’agiter, j’avais l’impression que mon corps ne pouvait plus se mouvoir. Je pesais une tonne. Est-ce la fatigue ? L’émotion ?
    La présence de Corben me tira de mes pensées. En effet, je sentis le canapé bouger comme si l’on grimpait dessus. J’ouvris les yeux en retrouvant le demi-dieu à mes côtés. Je ne pus m’empêcher de lui sourire tendrement, et tandis qu’il m’entourait d’un bras, je me laissais aller contre lui.

    Par reflexe, je redressais un peu mon dos sous la pression de ses pouces mais je me laissais gagner par le massage. Je frémis un peu sous ses doigts mais plus Corben massait, plus je me détendais. Je relâchais toute la pression accumulée au cours de cette journée éprouvante, sous les doigts divin de mon petit-ami.
    Un sourire béat gagna bientôt mes lèvres et je me félicitai de lui tourner le dos afin qu’il ne puisse pas me voir avec cet air profondément débile. Mais le moins qu’on puisse dire c’est que j’étais détendue à présent… Plus de mouette, plus de zombi, plus dispute, plus de pervers en coton… Nous étions revenus sur notre paradis. Peut-être que nous aurions une véritable semaine de rêve en fin de compte.

    Finalement, je me laissais aller contre lui en soupirant. En me concentrant je pouvais entendre le cœur de Corben battre contre mon dos. Cette pensée m’arracha un nouveau sourire.
    Je tournais légèrement le visage pour regarder mon amoureux. Un bain de minuit ? J’avais les joues un peu rosit. Qu’entendait-il par-là ? Il était sérieux ? Le temps d’une bataille acharnée entre toutes mes pensées, je restais muette. Le baiser au creux de mon cou ne m’aidant pas vraiment à mettre de l’ordre dans l’anarchie qui avait pris possession de mon esprit.
    Je finis par faire face à Corben, les yeux fixés sur son épaule pour ne pas croiser trop vite son regard améthyste. J’avançais une main timide pour caresser la peau de son torse et y traçais des cercles nerveux comme pour m’aider à trouver mes mots. Pourtant ce que j’avais à dire n’était pas compliqué.

    « … Tu… Tu aimerais ? » Finis-je par articuler.

    Je relevais de grands yeux vers lui. Ca serait peut-être une bonne façon de conclure cette journée chaotique…
    Je me relevais, debout devant Corben, les yeux fixés au sol, je grattai ma joue nerveusement. Un instant j’avisais la plage à travers la baie vitrée. Quel que soit sa réponse, j’avais très envie de marché une nouvelle fois sur le sable sous la lune cristalline. Naturellement j’avais déjà ouvert la fenêtre et fais un pas à l’exterieur. La bise du soir embrassa ma joue. Je me tournais vers Corben et l’invitai à me rejoindre du regard.

    « Tu viens ? Tu ne me laisserais pas toute seule sur cette plage hostile quand même ? J’ai peur du noir… ! »

    Je le regardais avec une moue effrayée mais faisait de mon mieux pour cacher un sourire espiègle.


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Myra Férréol
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Myra Férréol

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Re: Douces vacances en bord de mer

Sam 27 Avr - 21:15


Je la laissais se lever, tentant de déchiffrer son regard, mais mon épaule semblait bien plus passionnante. Je baissais un peu la tête pour tenter d'observer ses beaux yeux vermillons quand sa main se posa sur ma poitrine. Sa chaleur et ses caresses me détendirent un instant avant qu'un autre sentiment -bien moins calme- ne commence à me dévorer. Et alors que mes doigts déchargeaient leurs magie dans la doublure du velours, ma commissaire reprit la parole.
Je jetais à Myra un regard mi-étonné, mi-victorieux. Je ne put retenir le sourire de satisfaction qui se dessina sur mes lèvres, et toutes les petites réactions un peu gênées de ma blonde n’attisèrent pas mes sentiments. Je pris une profonde inspiration pour tenter de calmer le rythme de samba qui battait désormais dans ma poitrine. Alors qu'elle se dirigeait vers la véranda, je réprimais un sourire et me mordillais la lèvre inférieure. La soirée allait peut-être se terminer d'une bien meilleure auspice que ce matin... Si Raku ne venait pas mettre son grain de sel. Mon sourire s'effaça à cette pensée. Où était donc partie cette catastrophe sur pattes ?
Je me relevais en passant une main dans les cheveux et me dirigeais vers ma dulcinée, le regard planté dans le sien.

Peur du noir ? Quel dommage, tu veux dire que je vais devoir ne pas m'éloigner de toi pour que tu sois rassurée ?

J'attrapais un de ses poignets et embrassait le dos de sa main, tel un gentleman. Je posais une main sur mon cœur, théâtralement.

- Madame, sachez que je n'aurais de repos que lorsque votre personne sera en sûreté et que tous vos désirs auront été exaucés. Le demi-dieu que je suis s'engage à ce qu'aucune créature ne vous attaque ce soir. - Puis, collant mon front au sien, je laissais mes lèvres effleurer les siennes tandis que je chuchotais - Par contre je ne garantie rien quant à des « attaques » de ma part.

J'embrassais lentement ma commissaire, mais main libre caressant sa joue. Je laissais mon petit sourire espiègle flotter sur mon visage tandis que j'observais les réactions de ma blondinette. Et sans plus attendre, je reculais en direction de la plage en l'invitant à me suivre en lui tirant légèrement la main. Le sable doux avait perdu de sa chaleur, et malgré les températures très douces, même pour la nuit, dont jouissait la région de Cabèche, je ne pus retenir un frissonnement. Mélange de froid et d'excitation, sans doute. Toujours est-il que la luminosité qu'offrait la maison allait en déclinant et la lune à demi-pleine n'offrait pas grande source lumineuse. Je m’arrêtais, à quelques pas de la mer descendante et me tournais vers Myra.

- Je crois que tu voulais voir mes muscles en action, non ? Tu voulais aussi me noyer, mais bon, ça c'est optionnel...

La pénombre m’empêchait de voir la couleur du visage de ma commissaire (Même les demi-dieux ne sont pas tous dotés de nyctalopie), mais je souriais par réflexe en m’imaginant la jolie teinte rouge qui lui colorait souvent le visage, alors que ma chemise tombait sur le sable tiède. Je me rapprochais de ma petite amie et croisait mes mains dans le dos, la tête légèrement penchée, avec un grand sourire taquin

- Une couche de tissu chacun son tour ?

Oui j'étais largement perdant dans l'affaire. Mais bon, la perspective de nager avec Myra en pleine nuit avec la -presque- obligation de se serrer contre elle pour lui tenir chaud -et la rassurer, elle a peur du noir- valait toutes les affaires perdantes du monde.

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Corben Krayt
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Corben Krayt

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Re: Douces vacances en bord de mer

Dim 28 Avr - 17:00


    Le calme avait définitivement laissé sa place à l’agitation. Mon cœur avait entamé un concert de percussion ; mes paupières avaient décidé de pas rester ouvertes plus de trois secondes ; et pour ne pas changer les bonnes habitudes, mes joues avait revêtit leur plus belle robe rose.
    On va juste marcher sur la plage Myra… Calme-toi !

    Corben s’approcha. Malgré mes yeux qui papillonnaient, je ne pouvais décrocher mon regard des yeux pétillant et espiègles. Amusée par sa prestation chevaleresque, j’émis un petit rire. Qui aurait cru qu’un jour la pauvre paysanne que j’étais se ferais courtiser par un preux chevalier ? Je souris puis rit une seconde fois. Non, Corben était tellement plus qu’un guignol orgueilleux en armure.
    J’attrapais ses lèvres qui passaient trop près des miennes pour que je puisse résister… Son souffle rencontra le miens, ses murmures et son sourire cachaient bien des promesses… Mon cœur rata un battement et mes joues chauffèrent.

    « Je saurais me défendre, monsieur le vaillant demi-dieu… »

    Ou pas. Mais il n’était pas sensé le savoir. Je lui adressais un sourire mutin puis le suivit en riant vers la plage. La fraicheur du sable où mes pieds s’enfonçaient était grisante. Nous étions libérés de la chaleur oppressante de la journée et je me sentais étrangement plus légère. J’avais l’impression que je pouvais parcourir l’immensité de cette plage, à toute jambes et sans jamais me fatiguer.
    L’atmosphère était agréable et la petite brise qui chatouillait mes épaules dénudé ne me gênait pas. Je rejoignis les derniers pas qui me séparaient de l’eau en courant, riant comme une enfant. Je m’arrêtais qu’une fois les pieds dans l’eau. Les pans de ma robe éclaboussés, je me tournais vers Corben tout sourire. C’est fou comme on se sentait vivante…

    Je le dévisageais, sans perdre mon air euphorique. J’avoue que j’avais bien plus envie de voir les muscles de Corben que de le noyer… Bien que je gardai cette idée en tête, sait-on jamais ! Je souris et réduisit la distance qui me séparait de lui en quelques enjambées.
    Silencieuse, mes yeux suivirent la chemise de Corben dans sa chute, tandis que dans une lenteur insoutenable, elle se posait sur le sable. Le batteur dans ma poitrine s’emballa et tambourina violemment ma poitrine. J’arquais un sourcil, à la fois surprise et envieuse. Je le dévorais des yeux. Je l’avais pourtant déjà vu torse nu – plus d’une fois déjà au grand bonheur de mon cœur qui avait encore du mal à s’en remettre. Mais il n’y avait rien à faire. Cette vision me clouait toujours sur place. Mes joues s’enflammèrent et la fraicheur marine ne put plus rien contre moi.
    Je mis un instant avant de réagir. Quoi ? Un vêtement … Je m’empourprais d’avantage. J’abaissais mon visage pour faire mine de m’intéressais au grain de sable qui roulaient sous nos pied, histoire d’essayer de faire la sourde…

    Je n’y échapperais pas. De toute façon, si je voulais plonger dans l’eau, je devais me débarrasser de ma robe. Timidement, j’amenais une main sur mon épaule et passais deux doigts sous la bretelle que je tirais légèrement vers le haut pour ensuite la faire glisser sur mon bras. Je répétai la même opération pour l’autre bretelle et bientôt, plus rien de soutint la robe qui glissa le long de mon corps pour rejoindre la chemise de Corben sur le sable. Ma peau, si peu dorée depuis le début de ses vacances, fut exposée et je sentis tout à coup la morsure du froid charrier mon ventre. Je frissonnais. Par reflexe, je croisais mes bras sur ma poitrine, tenant mes épaules.

    D’instinct je me rapprochais de Corben, évitant soigneusement son regard. Je prétextais rechercher la chaleur de ses bras afin de plaquer doucement mes main sur son torse. Je remarquais que je n’étais pas la seule victime de frisson. J’entrepris de frotter mes paumes contre sa peau, dans l’espoir de le réchauffer un peu… Je levais mes yeux timides vers lui pour observer sa réaction. Je ne pus m’empêcher de laisser trainer un baiser au bas de son cou…

    « A toi… »

    Il me tardait de rejoindre la mer. Même si l’eau froide mordait ma peau, j’aurais Corben prêt de moi et un très bon prétexte pour me serrer contre lui.

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Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer

Lun 29 Avr - 0:23



La fraîcheur de la nuit continuait de nous souffler dessus à coup de brise légère. La robe de Myra rejoignit ma chemise sur le sable et je me mordillais discrètement la lèvre inférieure alors que les jolies courbes de ma commissaires s'exposaient un peu plus à mon regard. Je l'accueillis dans mes bras, ses mains frottant ma peau. Si je frissonnais encore, ce n'était pas entièrement à cause du froid. Bon nombres de sentiments me traversaient l'esprit, et le désir pour ma blondinette en occupait une bonne partie. Je la laissais m'embrasser dans le cou, dessinant des cercles dans son dos dénudé, déposant baisers au somment de son crâne. Mon cœur semblait jouer un rythme de batterie mais ce n'était rien comparé au tambourinement de celui de Myra que je sentais contre mon torse.
Je retenais un sourire lorsqu’elle repris la parole. Elle avait l'air d'humeur joueuse, et ce n'était pas pour me déplaire. Je l'embrassais tout en accentuant mes caresses, dessinant des cercles plus larges, plus lents, profitant de la proximité de sa peau pour me réchauffer un peu. Puis je m'écartais quelques secondes, le temps de déboutonner mon pantalon pour le laisser glisser le long de mes hanches et le pousser du pieds vers la pile de vêtements qui commençait à se former. C'est à ce moment là que l'absence de fourmillements familiers me heurta de plein fouet, m'arrêtant net dans mes mouvements. Je retirais rapidement un gant pour voir un spectacle rare et bienveillant. Mes mains ne fumaient, ni ne brillaient plus. Mon pouvoir était coupé. Pour combien de temps, je l’ignorais. Mais je comptais bien en profiter. Mes deux protections anti-explosives rejoignirent le tas de vetements.

La température ressentie baissa de quelques degré tendis que mes mollets s'exposaient au froid de la nuit. Je grimaçais en serrant ma dulcinée contre moi, embrassant son cou et ses épaules. La douceur de sa peau sous mes lèvres attisa encore un peu mon amour pour elle et mes mains se posèrent sur se joues, attirant doucement son visage vers le mien. Je l'aimais. Encore plus qu'avant. Sa peau brulant sous mes doigts me fit frissonner de plaisir. Nos lèvres se touchèrent encore une fois, la passion en plus. Ma respiration s'était accélérée et se faisait plus forte. Toutes ses sensations de toucher, si rares, enflammaient les limites de mon désir. Mais je m’efforçais de garder les idées claires. Je ne voulais pas gêner ou froisser Myra par un geste maladroit, trop entreprenant pour l'instant. Je brisais notre baiser et posais ma tête dans le creux de son cou, riant doucement, reprenant ma respiration.

Plus je t'embrasse, et plus tu me tiens chaud, ma belle. On devrait aller se rafraîchir un peu...

J'ignorais s'il fallait arrêter l'effeuillage là -ce qui serait beaucoup moins amusant, je me l'avouais- mais je ne savais pas si Myra était suffisamment motivée pour aller jusqu'à bout. Dans le doute, je préférais lui laisser le choix. Je me baissais un peu, passais un bras derrière ses genoux et l'autre derrière son dos, et la soulevais du sol. La serrant contre moi, je me dirigeais vers la mer. L'eau froide me fit grelotter quelques secondes, et je continuais ma marche jusqu'à en avoir aux hanches. Je regardais ma commissaire une dernière fois avec un sourire un peu trop espiègle pour être honnête et me jetais sur le coté pour plonger dans l'eau salée. Le choc de la température m’électrisa et je sortais rapidement la tête à l'air libre claquant des dents, mais un sourire jusqu'aux oreilles.
Corben Krayt
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Re: Douces vacances en bord de mer

Dim 19 Mai - 15:09


    J’avais perdu la notion du temps. Je ne savais plus très bien combien cela faisait de secondes, de minutes, peut-être même d’heures, que je regardais Corben et sa silhouette de demi-dieu. Mes yeux s’étaient perdus sur sa peau secouée par de petits frissons. L’air était frais. Moi aussi, je frissonnais mais j’ignorais à présent si c’était la faute de la brise marine ou bien des délicieuses caresses au creux de mon dos. Malgré le velours, barrière infranchissable qui se dressait entre nos mains, les gestes de Corben me faisaient frémir de bonheur. Je remerciais la nuit et son obscurité protectrice de cacher mes joues en feu. Je me demandais si cette fripouille me ferait toujours le même effet… Plus nous passions du temps ensemble et plus j’avais l’impression qu’il décuplait mes sens. Mon cœur battait toujours plus vite, toujours plus fort. Mes joues découvraient toujours plus de nuances de rouge et de rose, exploraient des températures si élevées que la tête me tournait.
    Ce soir encore j’atteignais un nouveau paradis, au bord de l’eau dans le sable froid. Nous avions pour seules témoins, les yeux bienveillants des astres nocturnes qui gouvernaient l’Entre-Monde après le crépuscule.

    Je profitais du tout petit instant de répit que Corben me laissa lorsqu’il défit son pantalon. La température atteignit un nouveau palier. A peine y avait-il quelques centimètres entre nous que le froid tint à me rappeler sa présence. Je pris une grande inspiration… Bon sang, Myra, tu vas oublier de respirer maintenant… ! Mais le corps de mon demi-dieu est à couper le souffle, ce n’est pas de ma faute !
    Mais Corben me tira hors de cette bataille spirituelle tandis qu’il se figeât soudainement. Étonnement, je fis de même, surprise et intriguée par cette attitude soudaine. Je suivis son regard d’améthyste qui se posa sur ses mains gantées. A mon tour je percutais ce qui venait d’interpellais mon demi-dieu. J’ouvris de grands yeux lorsque je vis pour la deuxième fois les mains nues de Corben. Je retenais mon souffle n’osant y croire. Je savais ce que ça représentait pour lui et mon cœur se serra si fort que j’en éprouvai de la douleur. J’étais heureuse, pour lui et pour nous.
    Je me précipitais dans ses bras, là où il m’attira sans perdre de temps. Je ne montrai aucune résistance – pourquoi le ferais-je ? – et pressais mon corps contre le sien. Le désir avait envahi mon esprit, mes lèvres s’empressèrent de rejoindre celles de Corben pour un baiser passionné où je mêlais tout mon amour et mon envie pour lui. A ce moment-là, je ne ressentais absolument plus le froid. Entrelacée ainsi contre lui, le vent pouvait souffler en vain, mon corps formait une barrière ardente que j’imaginais infranchissable.
    Quand ses mains prirent possession de mes joues, je laissai échapper malgré moi un petit gémissement. C’était le plaisir de sentir enfin ses doigts contre ma peau qui provoquait cette déferlante de joie dans mon esprit. Je posais doucement mes mains contre les siennes, serrant ma paume contre leur dos. Lorsqu’il rompit le baiser, je gardais précieusement ses mains contre moi, de peur qu’elles ne s’en aillent.

    Son rire résonna en moi comme le tintement joyeux d’un grelot. J’embrassais sa tempe et sourit. La soirée ne faisait que commencer et j’étais déjà comblée. Il suggéra que nous allions nous rafraichir et je ne pus répondre à ça que par un simple hochement de tête, béate de bonheur. Ce trop-plein d’euphorie avait dut me ramollir l’esprit car je fus soudainement emporté du sol et avant même que je ne pus protester je me retrouvais dans les bras de Corben, enlacé à son cou, qui me portait vers les vagues qui léchaient le sables dans un ronron mutin. Je clignais plusieurs fois des yeux en me raccrochant à lui, un peu plus fort à chaque pas qui faisait vers l’eau. J’étais devenue une Princesse dans les bras mon Prince aux attributs divins. Oh mon dieu, non. Ne me dîtes pas que je viens vraiment d’écrire ça… Je déglutis. Vu mon état l’eau glacée me ferait le plus grand bien…
    Mais le fourbe me laissa tomber dans l’eau après m’avoir adressé un sourire vicieux, et tandis qu’il plongeait je me retrouvais engloutis par la mer qui mordit chaque parties de mon corps. Malgré le choque, ce plongeon forcé eut le mérite d’éclaircir mes idées et de me ramener sur Entre-Monde. J’émergeais bien vite de l’eau, reprenant mon souffle. J’envoyais tous mes cheveux en arrière pour ne pas avoir d’avantage l’air d’un poulpe. J’ouvrais mes yeux au clair de lune et la lumière éclata à travers les gouttes qui perlaient au bord de mes cils. Je clignais plusieurs fois pour chasser les gouttes salées qui piquaient mes yeux. Ouf… Je cherchais le coupable des yeux et le découvrit à quelques mètres de moi. Un sourire éclaira ma face, s’agrandissant au fur et à mesure que j’élaborais ma vengeance dans un coin de ma tête.

    L’eau m’arrivait à niveau du buste, j’avais donc largement pied. Je me mouvais lentement vers Corben qui semblait satisfait de sa farce. Je le regardais en souriant, comme si je ne lui en voulais absolument pas. Je venais me placer contre lui et déposais un chapelet de baiser autour de son cou… Je vins doucement chercher sa main, l’emmenant hors de l’eau et la serrait dans la mienne. J’embrassai le bout de ses doigts et ignorant le sel au bord de mes lèvres. Je levais lentement mes yeux vers lui et planter un regard aguicheur dans le sien. Je souris en découvrant mes dents…

    « Tu sais, Corben… »

    J’approchais à mesure mes lèvres des siennes, jusqu’à sentir son souffle rencontrer le mien. Je fermais les yeux, tandis que ma jambe s’enroulait autour de la sienne, et ma main se posa sur son torse parsemé de gouttelettes. Au moment où nos lèvres auraient dût se rencontrer, je tapais un coup sec la cheville Corben et le poussais de ma main pour le balayer. D’un geste rapide malgré l’eau, je me retrouvais derrière lui en l’enfonçant jusqu’à ce que l’eau le submerge totalement. Je lâchais rapidement prise, ne tenant pas à noyer mon petit ami et me reculais en le toisant d’un air sévère.

    « … Je n’apprécie pas vraiment que tu essaies de te débarrasser de moi de cette façon ! »

    Je lui adressais un regard noir et plein de reproche… C’était sans compter mon sourire en coin qui trahissait mon hilarité face à ma vengeance. Je ne pus m’empêcher de glousser.

    « Moi qui avait prévue de te laisser la vie sauve en oubliant cette histoire de noyade… Finalement j’ai changé d’avis ! »
Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer


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