Douces vacances en bord de mer

Cabèche.

Ou plutôt ses environs. La ville un peu revêche qui accueille avec un regard méfiant les étrangers, jusqu’à ce qu’ils disent qu’ils sont là en touristes. Personnellement j’avais eu le droit à un regard entre les deux quand j’ai annoncé que j’étais un touriste qui n’allait rien acheter. Après avoir demandé la direction du bungalow réservé par les prêtres, je relançais ma machine en direction de l’Ouest. La Magnetic filait silencieusement au-dessus de la route sableuse et j’appréciais le souffle vu vent dans mes cheveux. Car oui, j’avais dû renoncer à mes habits classiques pour d’autres plus légers, les seuls obligatoires étant les gants. Pour le reste j’avais troqué mes habits pour une veste plus courte, dans les tons gris, une chemise pourpre stylisée, un jean simple et une paire de chaussures montantes à semelles légèrement plus épaisses (Types rangers). Cette panoplie était l’une des rares à ne pas être doublée pour rester légère mais nécessitait que je m’habille avec mes gants. Mes cheveux mi-long étaient laissés libres, puisque mon chapeau était resté chez moi, ne préférant pas l’abimer en le forçant à rentrer dans le sac de voyage callé dans le compartiment de la moto.

Le bungalow fut bientôt en vue. Sympathique maisonnette de bambou, avec toits en feuilles, elle disposait d’assez d’espace pour accueillir jusqu’à 5 personnes. La maison elle-même était sur pilotis, afin que la marée ne dérange jamais les habitants. A l’arrière, une petite terrasse sur laquelle se trouvait une table permettait aux gens de profiter du spectacle de la mer, dans un cadre beau et tranquille. Si l'extérieur semblait archaïque, l’intérieur était entièrement meublé, avec toute une foule d’appareils pour ne manquer de rien. Je stoppais ma machine, observant avec un sourire l’agréable paysage dans lequel j’allais partager 7 merveilleux jours avec Myra.
Je soupirais d’aise, déjà comblé. Le soleil couchant me fit plisser les yeux. J’avais roulé tout l’après-midi et je commençais à fatiguer. L’idée de passer une nuit dans les bras de Myra me ragaillardit et je terminais les quelques mètres restants. Je garais la Magnetic dans le local prévu pour les véhicules, un peu à côté de la maison. Ce qu’il y avait de bien avec cette moto, c’est que l’antivol était presque inutile. Les 645kg de la bestiole, une fois éteinte et reposée au sol refroidissaient pas mal de monde. Je retirais mes lunettes, secouant ma tête pour remettre mes cheveux en place, récupérais mes affaires et allait ouvrir la porte. Silence dans la maison. J’ignorais si ma commissaire était déjà arrivée.

- Myra ? Appelais-je dans l’entrée, avant de me diriger vers la chambre pour y poser mes bagages. Myra t’es la ? Je suis arrivé !

Spoiler:

Une voix –un cri plutôt-, suivi d’un bruit de chute retentit derrière la porte et je me précipitais dans la chambre pour voir si tout allait bien. Manquerait plus qu’on se fasse braquer dès le premier jour, ou que Myra se casse quelque chose…

- Myra ?! Myra, tout va bien ?! Je

Je m’arrêtais brusquement en voyant Myra au sol, l’air extrêmement gênée. Je m’empêchais d’éclater de rire alors qu’elle se redressait et je posais mon avant-bras sur l’encadrure de la porte et reposait ma tête dessus, à hauteur des yeux. Je réprimais un rire nerveux, puis refis face à Myra. Et mon sourire s’adoucit alors que je l’observais. Pendant la soirée, elle avait déjà son charme personnel, mais la voir en telle tenue avait quelque chose de vision paradisiaque. Je posais négligemment mon sac sur le lit et m’approchait d’elle, un peu préoccupé tout de même.

- Tout va bien, tu ne t’es pas fais mal au moins ? –puis répondant à ses questions- Oui, mais le voyage fut un peu long, j’ai hâte de profiter de ce lit… Et si tu savais combien j’avais hâte d’arriver…

Je l’enlaçais doucement, savourant le contact de sa joue contre la mienne. Je déposais un furtif baiser sur ses pommettes quand je m’éloignais pour la regarder.

- Tu es magnifique, tu le sais ? Je fais pâle figure à tes cotés.

Sans jeu deu mots, sa peau étant d'un blanc crème... Je l’embrassais tendrement, happant sa lèvre inférieure avant de m’éloigner –un peu à contrecœur- pour aller ranger mes affaires. J’enlevais ma veste et l’accrochait à un cintre. Les manches relevées laissaient apparaitre mes avant-bras. Ma peau était presque aussi blanche que celle de Myra. En même temps je passais mes journées dans un ensemble noir couvrant presque l’intégralité de mon corps. Du bronzage ne nous fera pas de mal. Je rangeais rapidement mes vêtements dans les tiroirs et posait mon sac sur l’armoire. Puis je me retournais vers Myra, avec un sourire.

- Bien ! Tu avais envie de quelque chose de faire quelque chose de précis ce soir ? Je t’avoue que rependre la Magnetik tout de suite ne me branche pas trop. Mais on peut toujours profiter du soleil couchant pour aller prendre l’air ?

Je me dirigeais vers la cuisine tout en parlant. Celle-ci était équipée de différents appareils électroménagers, comptant un lave-vaisselle, un frigidaire silencieux, un four électrique modélisé de façon à ce qu’il apparaisse rustique et une petite table pour 4 personnes. De nombreux plans de travail laissaient apparaitre différents ustensiles, des torchons ou des bouteilles.
J’ouvrais le frigo et eu la surprise de le trouver rempli de produits frais divers et variés. Un petit message sur carton indiquait « Les prêtres vous souhaitent un agréable séjour et vous adresse leur vœux de bonheur. » J’eu un haussement de sourcil et murmurais à moi-même.

- Et bien, y’en a qui perdent pas de temps pour donner dans l’officiel…

Je récupérais un fruit et l'enroulait dans un morceau de papier absorbant pour eviter de tacher mes gants avec le jus. Je me retournait vers ma commissaire, attendant sa réponse. Les vacances s’annonçaient… Trop courtes pour pouvoir profiter de tout.

Je croquais dans le fruit en attendant que Myra me donne sa réponse. Il était acide, mais sucré. Je passais ma langue sur mes lèvres pour profiter du gout, tandis que je prenais conscience petit à petit de la situation. Durant tout le chemin, mon esprit avait vagabondé gentiment, et pour moi les vacances allaient être forcément merveilleuses, puisque Myra serait là. Et… Myra était là. Seule avec moi. Avec toutes les possibilités que cela offrait. Plus de gens autour, plus de choses à se soucier, plus de bruits dérangeants et –pour moi plus que pour elle, du moins je l’espérais- plus de risque de tomber sur un joueur mécontent en ouvrant la porte d’entrée.

Seuls. L’intensité du mot s’imprima dans mon esprit. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais seul avec quelqu’un. Mais généralement, j’avais beaucoup moins de sentiments pour la personne, et elle-même n’en avait pas (du tout) pour moi… Je sentis Myra se blottir dans mon dos et frissonnais quand sa tête et ses mains s’appuyèrent contre moi. Je ne l’avais pas entendu arriver, perdu dans mes pensées. Les mots se mélangeaient dans mon crâne qui analysait toutes ses nouvelles impressions de plaisirs… Retrouver celle qu’on aimait sur une plage déserte, le bruit des vagues comme berceuse et le soleil rougissant comme seul témoin... Un sourire se dessina lentement sur mes lèvres. Je me retournais pour embrasser de nouveau Myra, le gout de ses lèvres se mélangeant à celui du fruit pour un mélange explosif –sans mauvais jeux de mots, encore-. Puis lui murmurais en l’attirant doucement à travers la chambre vers la baie vitrée et la plage :

- Ensemble.

Une réponse à sa demande, mais aussi à mes pensées. Myra était là, avec moi, et aucun gong, ni danseurs, ni même buffets pourtant gratuits ne nous sépareraient brutalement. Je poussais la porte, tenant toujours ma commissaire, et fis quelques pas en plein air. Le soleil me chauffait la peau et je soupirais de plaisir. Pour quelqu’un comme moi qui passe son temps habillé comme un croque-mort, cette sensation était un don du ciel. Je laissais Myra venir à ma hauteur pour me glisser derrière elle et l’enlacer, mes bras croisés sous sa poitrine, la tête reposée contre la sienne. Je me laissais bercer par la mélopée marine des quelques petites vagues qui s’écrasaient sur le sable. L’endroit était d’un calme. Même le vent soufflait doucement, presque pour ne pas nous déranger. Je resserrais un peu mon étreinte avant de la relâcher, et déposait un baiser dans le cou de Myra. Puis la contournait pour la regarder, en descendant une des quelques marches qui séparaient la terrasse de la plage. Je ne tenais sa main que par le bout de ses doigts, posés sur ma paume.

- Voudriez-vous me faire l’honneur, belle demoiselle, de m’accompagner sur cette plage ? Dis-je d’une voix douce.

Sans aucune moquerie. J’étais sincère. Elle était vraiment magnifique. Le vent soufflait légèrement dans ses cheveux fins, en soulevant quelques uns. Ses yeux carmin brillaient sous le soleil. Sa robe s’accordait parfaitement avec les tons laiteux de sa peau, et mon esprit grava dans le marbre cette image de Myra souriante, la maison de bambou derrière, et l’ambiance alentours.

Je tirais doucement son bras avec un sourire. Après tout c’est elle qui avait demandé une ballade. Nous fîmes quelques pas vers la mer et je plongeais mon regard vers l’horizon. C’était une simple promenade mais tout s’accordait pour l’embellir. Les vaguelettes, les oiseaux, le vent silencieux, le sable qui crissait sous nos pas, la chaleur douce et les reflets dorés de l’astre solaire sur l’eau. Même le Dieu des Dieux de mon monde -de qui j’étais l’arrière-arrière-arrière-[…]-arrière petit fils par alliance du cousin… enfin bref !- n’aurait pu faire plus bel écrin pour nos premiers pas de couple.
Mû d’un bonheur grandissant, je doublais Myra, pour la regarder tout en reculant et lui souriait de tous mes dents, heureux comme un gamin. Sauf qu’à défaut de tout faire exploser, je n’étais pas encore doté d’une paire d’yeux derrière la tête. Et c’est avec un « Oh-wahh ?! » surpris que mon talon se prit un coquillage –certes magnifique, mais encombrant-, me laissant tomber en arrière… en entrainant Myra que je tenais toujours par la main.

La chute se déroula dans mon esprit au ralenti, presque comme dans ces films de science-fiction où le héros se sacrifie pour le bien commun. Je fermais les yeux, attendant le choc. Celui-ci fut moins dur que je m’y attendais, le sable absorbant beaucoup. Par contre, Myra s’écroula sur moi, en me bloquant le bras contre mon corps quand elle plongea se main libre dans le sable pour se rattraper. J’expirais brusquement sous la surprise, et alors que Myra ouvrait les yeux, je clignais des miens, encore dans l’incompréhension de ce qu’il venait exactement de se passer.

Un contact léger, chatouillant me fit fermer un œil. Les cheveux de Myra glissaient de ses épaules et venaient s’échouer sur mon visage. Je plongeais mon regard dans celui de ma commissaire tant aimée. Mon cœur s’accéléra et je pouvais le sentir battre contre la poitrine de Myra. Je répondais à mon nom par un sourire, et fermais les yeux alors que mon amante m’embrassait délicatement. Et le reste du monde parut s’arrêter. Les bruits me parvinrent étouffés, comme si une bulle s’était soudain dressée entre nous et l’univers. Je goutais à plusieurs reprises ses lèvres, emporté par une vague de bonheur. Les cheveux de Myra continuaient à me caresser la joue alors que nous nous embrassions et ce contact ne faisait qu’attiser les braises de mon désir pour elle. Apres la douceur, la passion. Je tentais de délivrer mon bras mais rien n’y fit. Je pliais doucement une de mes jambes, mû par le désir, laissant glisser mon jean le long de la peau nue de Myra.
Puis ses lèvres s’éloignèrent. Peu, mais suffisamment pour m’arracher un soupire d’extase. Elle continua à effleurer mes lèvres, m’électrisant et me faisant frissonner. Sa déclaration me fit sourire doucement, amoureusement. Heureuse.

- …On est deux, alors…

Je pris conscience que cette simple phrase ne transportait pas mes sentiments. Simple réponse bateau sans aucune âme. Je mordillais gentiment sa lèvre inférieure alors qu’elle déposait un baiser et lui murmura, les yeux brillants :

- Myra… Je t’aime. A un point que je n’aurais jamais pu imaginer jusqu'à présent. –Puis sur un ton rieur- Tu n’as pas le monopole du bonheur, jolie bonde. Je suis sûr d’être LE plus heureux des deux !

Je frottais ma main contre mon jean pour retirer les grains de sables qui s’étaient logés dans mon gant et tortillais mon bras pour le libérer. Une fois fait, j’écartais lentement les cheveux blonds et posais ma main sur la joue de la femme que j’aimais, caressant ses pommettes de mon pouce. Son souffle chaud caressant ma peau me transportait. Pour rien au monde, je ne voulais la relâcher. Enfin… Si, pour les idées qui naissaient dans mon crâne il fallait bien qu’on rentre un jour ou l’autre… Encore que la plage offrait des perspectives intéressantes. Je fixais Myra des yeux, une lueur amusée brillant dans les miens, et je me mordais le coin de la lèvre, les braises du désir allumant un feu qui ne cessait de grandir. Je fis glisser ma main dans son dos, serrant Myra un peu plus contre moi tandis que je l’embrassais avec un peu plus d’ardeur. Ma respiration désormais un peu plus appuyée, je me laissais emporter par le flot de mon envie, mon cœur cognant contre mes cotes. Même Myra le sentait surement battre contre sa poitrine. Mes doigts appuyèrent un peu plus sa peau et je commençais à flatter la jambe de ma commissaire par lentes montée et descente de ma jambe appuyée contre la sienne. Myra….

Si la marée n’avait pas trempé le bas de mon pantalon, je crois bien que je n’aurais pu arrêter mes caresses langoureuses. J’eu un mouvement de sursaut et baissa la tête un maximum pour pouvoir regarder la mer. L’eau nous avait rattrapés, et le soleil avait disparu de moitié. Je relâchais mes épaules et eu un petit rire de dépit, alors que l’eau venait de briser notre moment. Mes joues étaient en feu et ma respiration un peu plus bruyante. Je souriais à mon amante alors que les vagues continuaient à humidifier mon jean.

- Je crois que la mer ne veut pas nous voir nous embrasser… Je posais ma main libre sur son bras. Que dirais-tu de rentrer ? On pourra manger un morceau et profiter du spectacle de la marée bien au sec sur la terrasse, bien au chaud l’un contre l’autre ?

Et autres activités tout aussi intéressantes que la dernière idée pouvait amener. Mais je n’avais pas envie de donner à Myra une impression de précipitation. Nous avions une semaine rien que pour nous. Ca serait du gâchis que d’abattre les cartes trop rapidement…

Spoiler:

Un dernier baiser et le contact de Myra collé contre moi s’évanouit. Elle m’aida à ma relever et nous prîmes la direction du retour. Le cœur encore battant je lançais des regards en coins à Myra. Elle semblait radieuse. Le vent soufflait très légèrement mais le soleil commençant à disparaitre, la température commençait à redescendre. Le Bungalow s’avérerait très agréable à retrouver une fois la nuit tombée.
Alors que nous remontions sur la terrasse, Myra se retourna un grand sourire aux lèvres. Je répondais aussi par un sourire et hochais la tête pour répondre à sa question. Je la laissais s’éclipser pour aller en cuisine. Je retirais mes chaussures et m’installais dans le canapé, pliant une jambe pour glisser mon pied sur le genou. Je me perdais dans la contemplation du paysage, posant mes bras sur tout le long du haut du dossier du meuble. Mon sourire tranquille s’effaça alors que je repensais soudain à mon pouvoir. Bien décider à essayer quelque chose, j’ôtais un de mes gants et le posait à coté de moi. Mes flammèches violettes apparurent au grand jour avec un bruit étouffé de combustion. J’élevais ma main devant mes yeux et pris une inspiration tandis que j’en appelais à mon titre qui m’avait déjà sauvé la mise plus d’une fois. Pourvu que le destin soit de mon coté…

- Chance… Aucun effets visible. Chance ! Toujours rien. Je commençais à secouer ma main. Chance, bon sang ?!

Je fermais à moitié un œil et regardait d’un air menaçant ma propre main, qui affichait toujours ces maudites flammèches. Même pas un simple vacillement quand je désirais de tout mon être les voir disparaitre le temps de quelques jours. Avec un « ça va, ça va, j’ai compris… » ronchon, je récupérais mon gant et le renfilait. Myra revint quelques instants plus tard, son sourire toujours imprimé sur le visage. Je préférais oublier ma main récalcitrante pour l’instant et jetais un œil aux préparations de ma compagne. Principalement des plats à manger avec les doigts. Mes lèvres s’abaissèrent pendant un bref instant que je remarquais qu’elle avait ramené une fourchette. Avec gourmandise, je récupérais le couvert, piquait un petit four et goûtait. Ca n’était pas particulièrement complexe, et pourtant le goût était très bon. Savant mélange entre salé et sucré, je me léchais les lèvres avec un sourire.

-C’est excellent ! Je découvre avec plaisir que tu as des multiples talents.

Myra s’assit et nous mangeâmes doucement, lovés l’un contre l’autre, profitant des derniers rayons du soleil qui projetait sur la mer une teinte rouge-orange magnifique. Alors que nous mangions, je fis descendre mon bras du canapé pour entourer les épaules de Myra.
Une fois le repas terminé, je sentis ma commissaire se caler contre moi. Je la laissais faire, et profitais du contact de sa peau contre la mienne. Elle soupira légèrement, et sa phrase me rendit mélancolique quelques instants. Je caressais doucement son épaule, avant d’embrasser le sommet de son crâne. Je tapotais gentiment sa joue de l’index en ajoutant d’une voix douce :

-Tututut… Ne commence pas à compter les jours, tu vas te pourrir le moral… Viens là…

Je me tournais et me penchais un peu en arrière, le dos posé sur l’accoudoir du canapé, en attirant doucement Myra vers moi afin que l’on soit mieux installé. J’entourais ma petite amie de mes bras, protecteur. Je fermais les yeux, bercés par les vagues. Tout était calme. Je soupirais de bonheur, et je crus un instant que toute cette journée (et la soirée d’hier) n’était qu’un beau rêve. Mais la sensation du poids de Myra contre ma poitrine rendait tout réel. Je posais mon menton sur le crâne de ma belle commissaire. Sans y penser, mes pouces commencèrent à tourner lentement, caressant la robe de Myra au niveau des cotes.
Les sensations de la plage me revinrent en mémoire et j’inspirais profondément. Je fusillais mes mains du regard pour leur misérable rébellion quant à mon pouvoir, et serrait Myra contre moi.

- Demain, baignade ? La mer est calme, ca serait dommage de ne pas profiter un peu de notre petite parcelle privée.. Je lui chuchotais à l’oreille, avant de la mordiller légèrement. Et puis, je veux te voir en maillot de bain. Je sui sur que es encore plus irrésistible.

Je ne voyais pas son visage mais je pouvais très bien l’imaginer rougir furieusement. J’enfouissais mes lèvres dans ses cheveux, l’embrassant sur le crâne à nouveau en riant.

Spoiler: