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Re: Douces vacances en bord de mer

Mar 14 Aoû - 22:39


Ma belle blonde se blottit contre moi et ses lèvres cherchèrent les miennes. Je laissais mes yeux se fermer et profitait que Myra se presse un peu plus contre moi pour remonter mes mains dans son dos, lissant doucement sa peau en grands cercles lents, de ses omoplates jusqu’à ses hanches. Je laissais échapper une inspiration rauque quand notre baiser se termina. Cette fille était comme une drogue, certes douce mais impossible à se passer. Je laissais Myra jouer avec les lignes de mon torse qui se dessinaient sous la chemise au fur et à mesure qu’elle appuyait sur le tissu. Je ne pus réprimer un léger tremblement de plaisir quand elle s’attarda sur mon ventre. Mon sourire aimant se transforma doucement, le bout de ma langue légèrement pincé entre mes dents, mes yeux emplis de plaisir et de désir. Je respirais par le nez, le souffle plus rapide et prononcé.

J’adoucissais mon regard, en plongeant mes yeux dans ceux de ma commissaire tant aimée. Se rendait-elle compte des effets qu’elle déclenchait ? Mes mains reprirent une pression douce, mais ferme sur le dos de ma compagne pour la ramener vers moi. J’embrassais son cou, ses lèvres et sa mâchoire à plusieurs reprises tandis que mes pouces suivaient la ligne de sa colonne vertébrale en lentes descentes et remontées, la lui massant tendrement. M’attardant sur les épaules et l’arrière des côtes, je laissais mes mais appuyer doucement sur les muscles de Myra, pour la détendre. Puis reprenais mes baisers tourmenteurs. Je laissais son visage en paix quelques secondes afin de lui murmurer :

-Tu les verras… Peut-être même plus tôt que demain…

Rieur, je l’embrassais avant qu’elle ne puisse répliquer. Un baiser d’abord tendre, puis plus passionné. Mes mains continuaient de masser le dos de Myra, mais avec un peu plus d’ardeur. La plage et son moment d’intimité avec ma commissaire revint hanter mon esprit, et une de mes main vint caresser ses cheveux blonds. Mon cœur s’affola un peu, mais je continuais d’embrasser la femme de mes rêves. Le sang commençait à parcourir mes veines bouillantes de plus en plus rapidement, projeté avec force par un cœur emballé qui cognait contre ma cage thoracique. Quand je décidais enfin à relâcher les lèvres de Myra, mes caresses s’étaient arrêtées et mon regard brulait d’amour pour elle.
La nuit commençait à tomber et la luminosité avait énormément baissée. Même les lumières de Cabèche n’étaient pas visibles du bungalow. De nombreuses idées naissaient dans mon cerveau obnubilé par la créature de rêve qui se pressait contre moi. Mais je ne voulais pas imposer à Myra des gestes déplacés. Je la désirais énormément –le nier serait stupide- mais je ne voulais pas la perdre pour une simple impatience. Je suspendais mes gestes, et lovait ma tête dans le creux de son épaule.

- Myra, ma chérie… La nuit tombe et on va attraper froid à rester ici… Ça te dit de rentrer ?

Je mentais, évidemment, au vu de ma température corporelle, je ne risquais pas d‘avoir froid. Je soupçonnais Myra d’être pire que moi, mais mes gants et mes manches ne me permettaient pas de pouvoir toucher la peau de ma commissaire. Je l’embrassais -tendrement, cette fois- une dernière fois.

Spoiler:
Corben Krayt
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Corben Krayt

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Re: Douces vacances en bord de mer

Jeu 16 Aoû - 19:37


    Les yeux de mon demi-dieux capturèrent mon regard et je n'y opposai aucune résistance. Je laissais ses magnifiques iris d'améthyste me dévorer toute entière... Pendant mon regard ardent l'enveloppait d'une chaleureuse tendresse. Je me délectais de ses regards, de son étincelle pétillante au fond de ses yeux. Je me demandais à quoi il pouvait penser... Etait-il possible de posséder un tel regard, d'une si brûlante douceur ? Je n'avais jamais osé imaginer recevoir autant d'amour de la part d'un homme. Jamais, pas une seule fois, je n'avais rêvé à autant de tendresse. Et pourtant ce soir, plus que jamais, j'en avais terriblement besoin. Je ne pouvais plus m'en passer. Ni de ses baisers taquins auxquels je soupirais doucement, penchant mon cou pour ne surtout pas l'embêter, tournant mon visage pour guider ses lèvres ; ni de ses caresses apaisantes dont la plus infime faisaient battre un peu plus fort mon cœur. Ce dernier ne cessant de tambouriner ma poitrine, cognant sévèrement dès que Corben rapprochait ses lèvres un peu trop près des miennes. L'un de ses baisers, bien qu'il fut loin d'être le premier pour justifier mon trouble, déclencha une violente réaction de ma part. Mes joues brûlèrent, mon cœur jouait si fort que j'eus peur qu'il éclate, mes épaules, jusqu'au bout de mes doigts, tremblèrent, et mon dos se creusa, me plaquant un peu plus contre le corps de mon amoureux. Son baiser m'avait littéralement clouée sur place et j'osais à peine bouger mes lèvres pour répondre. Et ce n'était pourtant pas l'envie qui me manquait...

    Il continua ainsi à me tourmenter un long moment. Mes caresses, comparées aux siennes, paraissaient bien insignifiantes. Une main, toujours posée contre son ventre, j'avais cessé de faire des ronds, et avait entamé une caresse plus lente, parcourant avec douceur son ventre de bas en haut, l'effleurant seulement du bout de mes ongles, ouvrant et fermant mes doigts comme si j'essayais de saisir quelque chose. J'accrochais parfois son haut et je devinais que le tissus devait chatouiller sa peau. Je fus tenter de glisser mes mains sous le haut et me lover contre sa peau. Douce et Chaude. Mais je me retins... Par peur de le gêner. J'avais peur qu'il s'agisse là d'un geste déplacé.
    Bah oui ! Vous passez souvent, vous, vos mains sous le T-shirt de quelqu'un  ?! - bien que Corben ne fut pas qu'un « quelqu'un ».
    Malgré ça, Corben qui massait mon dos avec beaucoup de cœur avait réussit à me détendre. J'oubliais mes angoisses et me laissais envahir par l'envie de tout lui céder. Et je lui cédais d'abord mes lèvres qui répondaient avec tout l'amour que j'avais pour lui, à ses baisers.
    Mon cœur n'avait cependant pas pour autant cessé de battre la chamade et durant cet instant, durant lequel beaucoup de questions assaillirent mon esprit, je me demandais lequel de nos deux cœur battait le plus fort.

    Puis il cessa. Corben me regarda encore une fois avec ce regard dangereux pour ma santé mentale et libéra quelques mots. C'est fou, mais j'avais l'impression qu'aucun de nous deux n'avaient parlé depuis très longtemps... Le silence avait fait son règne. J'avais même oublié que nous étions au bord de mer. Les vagues ne faisaient plus aucun bruit... Comme si elles se taisaient. Et je ne sentis plus la brise taquiner mon visage enflammé... Comme si le vent retenait son souffle.
    Je souris. Ma chérie. Rien que ce mot suffit à me transporter dans les méandres du bonheur et je riais intérieurement, béate et euphorique. Mon visage ne pouvait pas rougir plus, mais je suis certaine que s'il le pouvait, il le ferrait.
    Corben proposa de rentrer. J’acquiesçais sans vraiment saisir le sens de sa question. D'abord parce que j'étais bien trop occupée à me réjouir intérieurement de cette apostrophe et ensuite parce que je n'avais capter que la moitié de ce qu'il me disait. Enfin dans un premier temps... Jusqu'à ce qu'il m'embrasse avec une tendresse qui me tira de ma rêverie. J'y répondis en pressant mes lèvres contre les siennes et me retirais. Je me relevai un peu, assise, prenant garde de ne pas l'écraser – en réalité j'étais à califourchon sur lui mais ça n'avait pas l'air de le déranger... - et le contemplais. Mon regard glissa vers notre parcelle de sable. Je ne voyais plus rien en dehors de la terrasse. Juste le reflet de la lune à la surface de l'eau, qui se dressait doucement pour commencer son règne nocturne. Je reportais mon attention sur Corben pour enregistrer ses paroles.
    Ma main se posa instinctivement sur ma joue et comme je le craignais, j'étais bouillante. Cette crapule me mettait décidément dans mes états...
    Impossible que j'attrape fois avec cette chaleur et de toute façon, il n'y avait pas un brin de vent. Néanmoins, je n'en fis pas la réflexion, poussée moi aussi par l'envie de rentrer.
    Les mots de Corben me revinrent à l'esprit. Ceux qui disaient que je pourrais sans doute voir ses muscles avant demain. J'écarquillais les yeux en détournant le visage pour ne pas qu'il me voit. Mon dieu, mais à quoi est-ce que je pouvais bien penser ?? J'inspirai profondément et tentai d'offrir à Corben, un sourire confiant – plus ou moins... - et enthousiaste.

    «  Oui, rentrons. On ne va pas passer la nuit ici de toute façon. »

    Je ne réussis pas à étouffer un soupire déçu lorsque je dus me remettre debout, loin de son corps divin. Je m'étirai un peu, l'air de rien et le laissai passer en premier. Je comptais débarrassé la table basse - en vitesse, car j'avais hâte de le retrouver à l’intérieur – et me dirigeais dans la cuisine, posant le plateau sur la pile. «  On s'en occupera demain... » grinçais-je entre mes dents pour moi-même, et retournais dans la chambre.
    Toute les lumières étaient éteintes. Seule la clarté laiteuse de l'astre lunaire pénétrait dans la chambre, rendant l'ambiance très intime. Bien plus que lorsque nous étions sur la terrasse. J'avais à peine eut le temps de me remettre de mes émotions que j'avisai le lit. La vue de ce splendide baldaquin en bambou clair, rendu blanc par la belle lune, fit de nouveau monter le sang à mes joues. Je mourrais d'envie de m'y glisser aux cotés de Corben.

    «  Je meurs de chaud... » finis-je par soupirer, m'asseyant au pied du lit.

    Je ne me plaignais pas, je râlais juste contre moi-même. Mais je souris bien vite, en direction de Corben. Je tendis mes deux mains vers lui pour qu'il les saisissent et le tirai doucement vers moi. Je tirai doucement ses bras vers le bas, l'obligeant à se pencher vers moi afin que je puisse effleurer ses lèvres. La chaleur de ses bras me manquait déjà et je le lui fis savoir en mordillant doucement sa lèvre, tandis que mes pouces caressaient le dos de ses mains gantées.
Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer

Mar 21 Aoû - 10:24


Spoiler:

Myra se releva, et malgré la douceur du soir et la température de ma peau, j’eu l’impression que l’hiver arrivait quand ma commissaire s’éloigna. Mon regard survola rapidement la plastique de Myra tandis qu’elle s’étirait, et mes pensées vagabondant vers de nombreuses directions. Mais les fourmillements de mes mains sous le tissu me ramenèrent a une réalité amère. Sauf changement soudain, mes caresses s’avèreraient trop dangereuses pour Myra, le lit, les draps et tout ce qui tournait autour. Je me relevais, en jouant des apules pour me délaisser mes muscles, en faisant légèrement craquer mes articulations, et je rentrais dans la maison. Remarquant que Myra partait avec le plateau en direction de la cuisine, j’en profitais pour entrer dans la chambre. Je mis plusieurs secondes avant de m’habituer à la noirceur de la pièce, et éviter de me prendre les pieds dans les meubles. Myra revint et s’assit sur le lit, soupirante. Je laissais ma compagne m’attirer doucement vers elle, tout en bloquant un genou contre le matelas pour éviter de tomber sur elle.
Je laissais nos lèvres se toucher à nouveau et effleurait son nez avec le mien. Un sourire jusqu’aux oreilles, je prononçais d’une voix douce, mais exagérément sensuelle :

- Tu peux toujours retirer un ou deux vêtements… Le problème, c’est que je risque de ne pas te laisser avoir moins chaud, au contraire… J’embrassais son cou avec un petit rire, puis prit un air plus sérieux. Enfin j’aimerais. Mais… Je levais une main, et repris un sourire espiègle… Ca sera beaucoup moins drôle si je suis le seul à profiter de tes caresses…

Je m’allongeais à ses cotés, laissant mon corps se détendre, le plaisir de se reposer dans un lit confortable, agrémenté d’une créature de rêve valant tout l’or du monde. Je retirais ma chemise, dans le seul but de pouvoir dormir prochainement –mais bon si elle voulait en profiter aussi…- et laissait échapper un bâillement. La journée avait été forte en émotion et je commençais à tomber de sommeil. Je me relevais, prenant appuis sur mon coude pour embrasser tendrement Myra une dernière fois. Je lui murmurais un « je t’aime », et l’entourait d’un bras protecteur avant laisser Morphée m’emporter vers le royaume des songes, l’atmosphère de quiétude régnante agissant comme un somnifère. J’aurais préféré que ce soit la belle blonde d’à coté qui me transporte, mais on ne peut pas tout avoir…

Je me réveillais un peu plus tard, surpris par un bruit de vague. Habitant à Magna, c’est pas tout les jours qu’on entendait ce genre de roulement continu. Prenant conscience qu’un drap me couvrait, je tournais la tête pour m’apercevoir que Myra dormait paisiblement à mes cotés. J’embrassais le plus doucement possible son front pour ne pas la réveiller, et refermait les yeux, un sourire aux lèvres.

Je me réveillais tôt, les oiseaux marins me tirant d’un rêve où les Pims tombaient d’un pot a fond infini, ce même pot tenu par une Myra en maillot de bain. Maudissant les piafs pour leur fourberie, je me levais doucement, et passait la porte de la chambre le plus silencieusement possible. Je rédigeais un court mot pour Myra, si elle se réveillait entre temps, et prit les clés de la Magnetik pour aller acheter de quoi offrir à ma commissaire un petit-déjeuner, les fruits dans le frigo, ne suffisant pas à mon goût. 20 minutes plus tard. Je repassais la porte de la maison, des sachets de petits pains et d’un genre d’équivalent aux croissants. Le message n’avait pas bougé, et Myra ne semblait pas être dans une autre pièce. Je disposais fruits et viennoiseries sur un plateau, avec un peu de café, et me dirigeait vers la chambre. Rien de tel qu’un petit-déjeuner au lit pour bien commencer la journée, parole de partisan du moindre effort. ! Je toquais doucement, et passait la porte en la poussant de l’épaule.

- Bonjour mademoiselle Férréol. L’ai est chaud, il fait beau, les oiseaux chantonnent –sales bêtes- et votre compagnon a le plaisir de vous offrir ce petit-déjeuner pour vous aider à vous reveiller en forme.

En espérant qu’elle ne dorme pas encore, sinon bonjour le vent…
Corben Krayt
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Corben Krayt

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Re: Douces vacances en bord de mer

Mer 22 Aoû - 20:50


    Spoiler:


    Une plainte mélodieuse perça le profond sommeil dans lequel j'étais plongé. Dans un mouvement agacé, je rabattis mes genoux vers moi, en position fœtal, et grinçai entre mes dents.

    «  Fay.. ! Ca suffit, arrête de piailler... ! »

    Quelle idée de pousser des cris d'oiseaux en plus ! On aurait dit qu'une mouette riait juste sur la terrasse ! Je marmonnais, frottant le visage contre la paume de mes mains. Malgré ma volonté pour me rendormir – il me semblait être en vacance – la lumière du jour perça l'obscurité protectrice de mes paupières et je fronçais les sourcils, aveuglée. La farce de Fay n'ayant pas cessé, j'empoignais brusquement l'un des oreillers et le balançait en direction du bruit, dans un grognement indigne d'une demoiselle. J'observais mon œuvre, toutes dents dehors en vociférant. Il semblait que mon arme – si confortable soit-elle – avait touché et assommé la cible. Une mouette sur la terrasse... J'écarquillais les yeux puis les clignais plusieurs fois sur le piaf qui gisait là.

    Mon regard parcourut la chambre et mon esprit fit tilte. Comment avais-je pus oublier ? J'avais tout mélangé et me sentais un peu confuse. Puis finalement, tout se mit en place dans ma tête et je compris que je venais de passer ma première nuit avec Corben. Mon Corben. Je soupirai, un sourire béat sur le visage. Je revoyais mon demi-dieu embrasser mon cou et se coucher à côtés de moi. Lui qui avait préalablement enlevée sa chemise, me dévoilant son corps parfait et divin. Je rougissais, lobotomisée par cette vision fabuleuse, moi contre lui, ma main caressant son torse d'un geste doux, tandis que nous sombrions tous les deux vers un sommeil profond. Sa chaleur m'avait bercé toute la nuit.
    Ma main glissa vers sa place, là où Corben était censé se tenir. Près de moi, à mes côtés. Mais mes doigts caressèrent une place vide et froide. Ma tête tourna vers les draps blancs où la marque laissait par le corps de mon demi-dieu était la seule preuve de son passage. Un vague parfum cependant, envahit mes narines et je souris en reconnaissant l'odeur de mon demi-dieu.
    Ceci dit, ne pas le voir m'inquiétait un peu. Mon regard dériva vers la bais vitrée ouverte, donnant sur la terrasse, et accessoirement sur le magnifique paysage. Les vagues chantaient doucement en léchant le rivage, déposant une écume blanche et pure sur le sable blanc.
    Sur la terrasse, je constatais que l'oreiller était seul et que ma mouette avait disparut. Elle avait dût reprendre connaissance et s'était envolé loin de ma mauvaise humeur matinale.

    Je soupirai, décidée à retrouver mon amoureux fugitif, mais au moment où je tournais mon buste pour me lever du lit, Corben apparut à l'encadrement de la porte, un plateau à la main. Son visage s'illumina et je l'accueillis avec mon plus beau sourire. Pour un matin je veux dire. Car lorsque que je me rendis compte que j'étais encore au lit, assise, une bretelle de ma robe tombante, mes cheveux blonds en bataille et mon air béat sur mon visage tout juste réveillé ; mes joues prirent une teinte rosé – cramoisie en fait – et le visage figé, les yeux rivés sur mon Corben, je replaçais en vitesse mes cheveux l'air de rien – les ébouriffant encore plus... - puis m'éclaircis la voix.

    «  Oh... ! Corben, c'est gentil.. C'est adorable ! Fallait pas, vraiment ! Je euh... » bredouillais-je.

    Mouais... Pas terrible, tu peux mieux faire...
    Je ramenais une mèche derrière mes oreilles et tournai un peu le regard en souriant. J'étais aux anges. Je souris et me redressais un peu mieux, m'appuyant contre la tête de lit.

    «  Merci Corben. Tu es un ange..., je lui fis un grand sourire, plein de tendresse puis tendis mes mains vers lui pour qu'il se joigne à moi. Viens le prendre avec moi. »
Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer

Mer 5 Sep - 16:20


[HRP > Retard Level : IT’S OVER 9000 !!! Désolé, j’ai eu du mal à trouver quelque chose qui me satisfaisait. et encore, je trouve que j'aurais pu faire mieux…]

Un oreiller dehors, une Myra dont la coiffure oscillait entre le nouveau pop-art et une après-guerre des tranchées, et un air réveillé autant que moi quand je reprends connaissance dans un bar après une soirée. Un léger sourire sur mes lèvres –Intérieurement je mourais de rire-, j’écoutais Myra bredouiller des remerciements. Je note donc sur ma liste concernant ma Myra : Réveil difficile, mais apprécie les p’tits dejs au lit. Alors que je m’apprêtais à rejoindre Myra sur le lit, un bon nombre de mouettes vinrent se poser sur la terrasse et regardèrent ma commissaire puis le plateau avec un regard vide, mais flippant quand une dizaine de mouettes vous observent. Je jetais un croissant au loin pour être débarrassé de la meute qui courrait en piaffant après la malheureuse viennoiserie. J’en profitais pour récupérer le coussin et fermer la baie vitrée en les prévenant.

- Allez ! Oust ! c’est MA friandise ! Je me retournais vers Myra un sourire aux lèvres. Je ne peux pas te laisser seule sans qu’une bande de prétendants te tournent autour.

Je m’asseyais sur le lit, à ses cotés, et m’adossait au fond du lit, les jambes repliées vers le bord opposé à ma blondinette. Je piochais dans les pains au chocolat, et entre deux bouchées interrogerais Myra :

- Alors, ma belle ? Bien dormi ? D’après ta jolie coiffure, je pense que oui. Fis-je avec un petit sourire. Je te propose aujourd’hui : Plage, ballade, farniente parce que mine de rien c’est aussi ça les vacances, visite de la région…. Faites votre choix mademoiselle la commissaire. Sinon on peut aussi continuer à chasser les mouettes à coup de coussins…

Je désignais d’un coup de menton une mouette qui s’était reposé sur la terrasse, quémandant un bout de croissant avec son regard vide. Je fis un geste de la main en sa direction, en maugréant un vague « kshhhh », qu’elle ne dut même pas entendre. Je me retournais vers le plateau du petit déjeuner. Je piochais dans les fruits, optant pour une grappe de raisin, et en engouffrais eux ou trois grains négligemment, en m’amusant parfois à les faire sauter et a les avaler pendant leur chute. La matinée m’avait mit de bonne humeur et j’étais en pleine forme. Je n’avais qu’une hâte : dépenser ce surplus d’énergie. Je tournais la tête vers Myra et lui souriais :

- Je vais prendre une douche, histoire de tester la salle de bain. Je te laisse te réveiller doucement, et cette fois, pas de bêtises avec les mouettes. Laisse le plateau là, je m’en occuperai en revenant.

Je me penchais pour l’embrasser gentiment, jouant un peu avec ses cheveux ébouriffés. Son parfum embauma mes narines et je souriais presque par reflexe, porté par l’odeur adorée. Je déposais un dernier baiser sur les lèvres de Myra avant de m’étirer en faisant craquer mes épaules, puis sortit du lit en fredonnant une mélodie. Avant de quitter la pièce je me retournais vers la commissaire et lui fit un clin d’œil.

- Si jamais les mouettes t’attaquent, viens te réfugier avec moi dans la douche, je te protégerais.

Fermant la porte avec un petit rire, je me dirigeais vers la salle de bain.
Celle-ci était entièrement dallée d’une couleur sable. Une large douche circulaire située sur la gauche de la salle laissait apparaitre tout un système de lavage « en brouillard ». Un lavabo et une grande glace régnaient sur le mur de droite. Par un ingénieux système de sas, des serviettes étaient entreposés dans une salle sèche, sas dans lequel une autre porte donnait directement sur la plage. Et au fond de la salle, habillement caché derrière un petit parcours de plaques recouverts de plantes grimpantes tropicales et une porte vitrée coulissante, un immense Jacuzzi attendait patiemment que les invités s’y installent. Tout autour de l’immense baignoire de riche étaient disposés produits cosmétiques, de détente, des serviettes… Un frigo était même disposé non loin au cas où les invités désiraient manger, transformant la pièce en salle de bain multifonction. Je notais dans un coin de ma tête qu’il serait terriblement dommage de ne pas profiter de tout ce petit attirail mis à notre disposition.

Je pris une douche en hâte, pressé de profiter de la mer et ses plaisirs. Bon sang ces vacances s’annonçaient géniales.
Corben Krayt
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Corben Krayt

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Re: Douces vacances en bord de mer

Dim 9 Sep - 15:08


    Spoiler:

    Son petit sourire en coin, au delà du fait qu'il lui donnait un air irrésistible, ne fit que renforcer mon inquiétude. Mes yeux se levèrent en direction de se qui semblait être ma frange. Non pas qu'elle fut coiffée d'une manière particulière en tant normale, ceci dit, je doutais sérieusement de la présence de cette mèche, la veille, dressée fièrement sur mon crâne, tel le commandant d'une puissante armée d'épis, tous plus rebelles, les uns que les autres.
    Quelle tête je devais avoir... ? Comparé à mon demi-dieu, souriant devant moi, rayonnant dès le matin... Je me sentais bien petite.
    Ceci dit, mon Corben porta d'abord son attention sur l'invasion de mouette que subissait la terrasse. J'en frissonnais d'horreur et grimaçais en découvrant les oiseaux piailleurs et perturbateur de sommeil ! Remarquez, je dois bien avouer que si elles ne m'avaient pas réveillée, je serais sans doute encore en train de rêver au fond du lit, passant pour la plus grosse marmotte d'Entre-monde aux yeux de mon n'amoureux. Déjà que j'avais un peu honte de mon état actuel... Je profitais de la diversion qu'offrait les mouettes pour passer une main sans pitié sur mon visage et chassait la marque de mon réveil difficile. Je réprimai un bâillement puis tournai mon regard vers Corben et sa drôle de remarque. Sa friandise ? Mais c'est lui qui venait de balancer un croissant ? Je grattais ma tempe et fit rouler mes yeux à sa seconde remarque qui m'amusa.

    «  Tu parles... Ce succès soudain m'ennuie plus qu'autre chose ! »

    Je le suivit du regard, attendant que mon prince s'assied à mes côtés. J'en rougis de plaisir. Un petit déjeuner au lit ? C'était bien la première fois que j'y avais droit. Qui plus est, le tout rehausser par la présence de mon Corben. Même le plus beaux des rêves n'aurait pus me rendre plus heureuse. Chaque seconde passées avec lui emplissait mon cœur de nouvelles sensations, toutes plus agréables les unes que les autres.
    Lorsqu'il prit la parole, je piquai moi aussi un fruit que je mordis à pleine dent, le jus rafraîchissant ma gorge ; la légère acidité me réveilla totalement puis je regardais Corben, feignant l'indignation.

    «  T'as finis de te moquer de moi ? »

    Je soupirais, mais étouffai un petit rire. Vous me direz, l'idée de tirer sur les mouettes à coups d'oreiller ne me déplaisait pas. Ce serait un bon moyen de crier vengeance.
    Tout en finissant mon fruit je réfléchissais à sa proposition. J'avais très envie de tester la température de l'eau ce matin. Le soleil était au rendez-vous, la matinée s'annonçait chaude et promettait une journée fabuleuse. Et même s'il avait plu, notre journée aurait été fabuleuse ! Parce que Corben était là. Parce aue nous étions tous les deux.
    Je souris et lui fis part de mes désirs.

    «  J'aimerais prendre un bain à la mer ce matin, tu veux bien ? On aura tout le temps de voir ce qu'on fera après. »

    Je souris une nouvelle fois, m'apprêtant à bondir du lit pour me préparer à notre deuxième journée. Je songeais déjà à toutes les activités que nous pourrions faire tous les deux... La visite de la région ? Etant donné que j'avais vécue à Cabèche, j'en connaissais bien les environs, ceci dit... Redécouvrir la région avec Corben me faisait palpiter d'envie.
    Cependant, ce dernier me retint, souhaitant avant tout utiliser la salle de bain.
    J'acquiesçais et répondis tendrement à son baiser tandis que je le laissais partir vers la douche. Sa dernière phrase me fit esquisser un sourire et secouai lentement la tête.

    «  J'y penserais, oui ! Mais je que je survivrais, t'inquiètes pas ! »

    Je ris un peu et lorsqu'il disparut de mon champ de vision je m'étirais longuement et passais une main dans mes cheveux. J'inspirais profondément et sortit du lit avec hâte. Malgré les ordres formels de mon demi-dieu, je lui désobéit et emportait le plateau vers la cuisine pour le ranger et débarrassait le tout. Il était hors de question que je végète tranquillement pendant que Corben s'occuperait de moi.
    Je piquais un pain au chocolat que je grignotai en faisant le lit puis passa devant le miroir pour constater l'étendu des dégâts. Un rictus paniqué déforma mon visage un court instant.

    «  Oh Mon Dieu... Meduse en personne. Et dire qu'il m'a embrassé ! »

    Je sifflais admirative, alors qu'un profond sentiment de respect naquit en moi. Le demi-dieu avait fait preuve d'un courage sans nom pour être venu si près de moi sans prendre les jambes à son cou.
    J'attrapais une brosse à cheveux pour réparer le massacre et remettre mes cheveux blond en place. Ma toison d'or de nouveau opérationnel, je sortis mes affaires. Si nous allions à la mer je devais passer ma cette étape. Et oui, malgré mon enthousiasme, je redoutais cet instant depuis le début.

    Je restais plusieurs minutes devant les deux pièces pièces de mon maillots, posées sur le lit. C'était vraiment possible de rester avec aussi peu de tissus sur son corps ? Je déglutis. Mais c'était Nélindë qui l'avait choisit pour moi, alors il ne devait pas y avoir de problème... Avec hésitation, je finissais par me dévêtir – après vérification que l'eau de la douche coulait toujours... - et enfilai le maillot. J'entourai ma taille du jolie paréo lilas, allant parfaitement à la jolie couleur pêche du maillot. Des couleurs que j'avais si peu l'habitude de porter et qui révélait – enfin – ma féminité. Je rougis devant mon reflet. C'était simplement un essaie mais je voulais m'assurer de ne pas être trop ridicule devant Corben...

    Perdue dans mes pensée, je m'éternisais devant le miroir et triturai nerveusement le paréo, espérant bientôt pouvoir prendre une douche moi aussi. Sans me rendre compte que Corben terminais de prendre la sienne..
Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer

Lun 24 Sep - 10:24


La douche se terminait et aucune commissaire en vue. Soit les mouettes avaient été tranquilles, soit elles en avaient pris plein les plumes. Je m’étirais en sortant, enlevant mon gant de toilette violet (et oui, même moi je ne suis pas immunisé), et me séchait rapidement avec ma serviette violette (encore…) afin d’enfiler le plus tôt possible mes gants violets (*sigh*) et ainsi éviter de faire sauter les ¾ de la salle de bain. Je m’habillais en gardant ma chemise volontairement ouverte. J’adorais voir Myra muter en tomate. J’observais mon reflet dans le miroir : Le coté pratique de la semi-divinité, c’est qu’on certains avantages : le gain de diverses particularité de ses parents, grand parents et tout et tout. J’avais du avoir le dieu du muscle en très très lointain parent, vu l’absence de musculature saillante. Par contre une arrière arrière arrière arrière […] grand-mère avait du être « déesse des cheveux et autres pilosités » parce que depuis ma tendre enfance jusqu'à maintenant, mes cheveux ne poussaient pas d’un centimètre, tandis que ma peau restait lisse éternellement. Pas que ca me dérange, mais j’espérais que Myra ne soit pas adoratrice du type « gros ours ». Sinon c’est mal parti…

Je sortais de la salle de bain, ma serviette sur l’épaule et me dirigeait vers la chambre. Je toquais doucement pour prévenir Myra de mon arrivée, et passais la tête par l’encadrement.

- Myra ? La salle de bain est….

Je m’arrêtais, la bouche ouverte, laissant ma phrase en suspens. Ma commissaire était déjà désirable habillée, mais la vue de son dos dénudé, couvert en partie par sa cascade de cheveux d’or, et ses hanches délicatement couvertes dans son paréo me coupa le souffle. Le miroir laissait apercevoir le visage quelque peu stressé de Myra, et ironie du sort, c’était moi qui me transformais en tomate à la vue de ma conquête ainsi (peu) vêtue. Je clignais des yeux plusieurs fois avant de retrouver suffisamment de contrôle sur moi pour réussir à fermer –enfin- ma bouche. Au moins l’air stupide et béat avait disparu. Allez, quoi Corb’ dis quelque chose d’intelligent, un compliment, n’importe quoi.

- … Tu… Waw… C’est à se demander si tu n’as vraiment pas un peu de sang divin toi aussi… Je m’approchais d’elle et jouais avec ses cheveux, fixant son regard avec douceur. Tu es magnifique, tu le sais ? Comment veux-tu que je te fasse un tel effet en maillot si tu places la barre si haute ?

Je glissais mes mains sur ses épaules et l’attirais vers moi pour l’embrasser. Le contact de ma peau nue contre celle de son ventre et du haut de sa poitrine m’électrisa, et si je dus luter intérieurement pour ne pas céder à la passion qui commençait à brûler dans mes veines, j’eu du mal à réprimer mes frissons de plaisir. J’éloignais mes lèvres des siennes pour l’embrasser dans le cou, avant de m’éloigner un peu et lui sourire. Je posais doucement la main droite dans le creux de son cou et caressait sa joue du côté du pouce.

- Comme je le disais avant que tu ne t’amuses à m’offrir un tel spectacle, la salle de bain est disponible. Je te laisse en profiter pendant que je m’habille ?

Je lui offris un dernier sourire avant de m’éloigner pour aller fouiller dans les tiroirs que je m’étais réservé pour en sortir mon maillot de bain. Rien de bien faramineux pour ma part, mon bermuda rouge bordeaux suffisait à m’habiller convenablement. Je me retournais pour vérifier que ma commissaire était sortie pour me changer. En posant la main sur le tiroir, je ne puis m’empêcher de fusiller du regard le velours de mon gant. Daddy, je te hais. T’as bien du te marrer quand on a découvert mes pouvoirs… Fichue hérédité. Je serrais le poing en sentant les fourmillements familiers chatouiller mes doigts. Je levais le bord du tissu pour vérifier et une fine volute s’éleva. En soupirant, je récupérais les gants palmés que j’avais acheté quelques temps plus tôt pour résoudre le problème des gants-de-velours-qui-n’aiment-pas-le-sel-et-celui-de-mes-mains-facétieuses. J’avais l’air ridicule, mais au moins, je pouvais aller me baigner.

Je récupérais ma serviette et sortais par la véranda pour admirer le panorama. Du sable blanc, pur, sans aucuns déchets. Quelques dépôts d’algues mais pas de quoi ruiner la vue. Et une mer bleue-turquoise qui nous tendait les bras. Finalement, ce speed-dating fut une excellente idée. Je m’asseyais sur les marches, les jambes croisées et tendues en avant, les bras en arrière, pour attendre ma belle.

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Corben Krayt
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Corben Krayt

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Re: Douces vacances en bord de mer

Dim 30 Sep - 15:04


    Le miroir reflétait une inconnue. Habillée d'une telle façon que même ses proches ne la reconnaîtrait sûrement pas.
    La peau pâle mais les joues rouges, je déglutis pour la énième fois de plus en plus nerveuse. Y avait-il vraiment des personnes à l'aise en maillot de bain ? Je lutais pour lâcher le tissus du paréo car que je craignais que mon angoisse lui en fasse pâtir. J'étais tellement embarrassée que je n'osais même pas me regardais en face, plongeais mon regard dans celui de mon propre reflet.
    N'étais-je pas trop ridicule ? Est-ce que je plairais à Corben ?
    Toutes ces questions me brûlaient de l’intérieur et me torturais, si bien que je m'éternisais devant la glace. J’avais perdue la notion du temps.

    On toqua. Je sursautais, soudain prise de panique et tournais le visage vers la tête de Corben qui venait d’apparaître. Honte intergalactique. Je ne m'y étais pas du tout préparer – malgré la demi-heure passé à examiner la moindre partie de mon reflet... - et mon cœur s'emballa si fort que je crus mourir sur place.
    Pire.
    Corben semblait choquée. Hébêté. Son visage prenait une teinte cramoisie.
    * Oh non Corben... ne rougis pas ! * m'alarmais-je intérieurement. Je me détournais aussitôt, bien plus rouge que lui. Je lui tournais le dos, et tentais de me calmer par tous les moyens. Allons Myra ! Tu ne va quand même pas mourir pour si peu ! Tu as survécu à pire non ?
    Croyais-moi, j'aurais tout donné pour combattre un serpent géant à cet instant....

    Finalement, la voix de Corben me ramena sur Entre-Monde et je le sentis se rapprocher. Ses paroles me déconcertèrent. Je tombais des nues. Mes joues chauffèrent d'avantage. Moi du sang divin... ? C'était tellement peu probable... Impossible. Et chacun de ses compliments transpercèrent mon cœur de plus en plus fort. Je sentais son corps près du mien et au contact de sa main qui s'amusa avec quelques unes de mes mèches blondes, je fus secouée d'un violent frisson.
    Je réussis tout de même à retourner. Mais Corben ne me laissa rien dire de plus. Il m'attira contre lui et m'embrassa tout simplement. Mon être fut foudroyé par le plaisir. Je retrouvais de nouveau les lèvres de mon dieu, si douces et chaleureuses.

    Je rougis et parvint à esquisser un fin sourire. Je hochais la tête pour lui signaler que j'allais moi aussi me laver. Impossible de parler. Ce qui venait de se passer m'avait un peu -beaucoup- secouée. Cependant, avant que je ne me détache de lui pour m'éloigner, mes yeux se posèrent sur le torse de mon demi-dieu. Je rougis de nouveau. Sa chaleur et cette impression de sécurité que j'avais lorsque j'étais serré contre lui... Il était tout simplement... Parfait.

    Je dû me résoudre à m'éloigner. Je lui lançais un dernier regard langoureux puis rejoignis la salle de bain. N'avais-je donc jamais connu plus luxueux ? Je crois bien qu'il me fallut bien dix minute pour m'habituer à la magnificence de la pièce.
    Une fois sous l'eau, il me semble m'avoir demandé une bonne cinquantaine de fois si j'avais bien le droit à tout ce luxe. Moi simple mortelle, déstiné à vivre un séjour merveilleux dans une baraque de rêve au côté d'un demi-dieu. De mon demi-dieu. De celui que j'aimais. Corben.

    Quand je sortis de la salle de bain, j'avais relevé mes cheveux blonds à l'aide d'une pince en forme d'hibiscus. Ma nuque était ainsi dévoilée. J'avais rajouté à ma tenue une petite veste de plage très légère, plus pour me rassurer et me dire que je n'étais pas tout à fait en maillot que pour me couvrir. Ainsi donc, je rejoignis Corben.

    «  Corben... » appelais-je.

    Je passais à côté de lui et lui tendit la main pour qu'il la saisisse. Je faisais de mon mieux pour ne pas paraître nerveuse mais les rougeurs sur mon visage me trahissaient. Ceci dit, je souriais à mon amoureux. Je le couvrais d'un regard doux. Je ne désirais qu'une chose c'était profiter de mes vacances en sa compagnie.

    Je marchais à ses côtés, près de lui. J'avais enlacé ma main avec la sienne, souriant à cette nouvelle paire de gants plutôt insolite. Nous nous étions approchés du bord de l'eau et j'avais laissais les vagues lécher mes pieds nus. J'inspirais l'air marin. Mon cœur était gonflé d'un bonheur infinie.

    «  Depuis combien de temps n'ai-je pas été au bord de l'eau … ? Pourtant j'ai vécue à Cabèche 11 ans... »

    D'une main j'éffleurais la surface froide de l'eau.

    «  Fay aurait adorée être ici ! » fis-je doucement, pensant à mon amie que j'avais laissée à contrecœur chez mes parents adoptif.

    Je me tournais vers Corben un sourire curieux aux lèvres. On ignorait encore beaucoup de choses l'un de l'autre. Je mourrais d'envie de connaître tout de lui.

    «  Et toi Corben ? Parle moi de toi... Tu es sur Entre-Monde depuis combien de temps ? »


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Myra Férréol
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Re: Douces vacances en bord de mer

Mer 17 Oct - 10:10


Bercé par le vent doux et le cri des mouettes qui décidément avaient décidé de rester près du bungalow, je fermais les yeux en attendant Myra. La chaleur du soleil chauffait ma peau, et pour rien au monde je n’aurais voulu être ailleurs. La BCP pouvait bien m’appeler pour me dire que j’étais l’heureux gagnant de la loterie que j’en aurais rien à cirer. Étrangement, cette pensée me fit sourire, puis me contraria à moitié. Faudrait pas non plus que j’abandonne mon appât du gain pour une fille, une commissaire qui plus est, et…

« Corben »

Myra m’appela doucement. J’ouvrais les yeux sous la surprise (je ne l’avais pas entendu arriver) et restais sans voix quelques secondes. Finalement, tu sais quoi Corben, tu peux bien oublier ton appât du gain pour les jours qui suivent. Je pris sa main, me relevais, et bien que les palmures ne permettent pas de croiser nos doigts, je sentais Myra envelopper ma main dans la sienne. Nous dirigeant vers la mer, profitant du plaisir de sentir mes pieds s’enfoncer dans le sable doux et chaud. Les vagues nous effleurèrent les pieds, et Myra se laissa aller aux souvenir pendant que je profitai de la magnifique vue.

- Fay ? Qui c’est ? Une amie d’enfance ?

Je remarquais (enfin) que si le speed-dating nous avait rapproché émotionnellement, coté connaissance sur l’autre, c’était la zone… Mon cerveau me balança des « enfin ! Quelle personne sensée accepterait des vacances en amoureux avec une fille rencontré la veille ? », Ce à quoi je lui répondais que j’avais fait bien pire. Je souris à Myra, mettant de coté ma bataille mentale pour faire un rapide résumé d’informations.

- Hum… Ca fait maintenant 12 ans que les miroirs se sont verrouillés, et j’ai du arriver quelques jours avant. Je sais plus combien de temps les administrations m’ont gardé pour me convaincre de porter des gants anti-pouvoirs, mais … Oui ca fait bien 12 ans maintenant. Je me demande si mes parents sont toujours en train de fouiller toute la Cité Sacrée pour me retrouver. Il est tout à fait possible qu’ils fassent la fête depuis tout ce temps, aussi. Rajoutais-je en riant.

Je m’asseyais dans le sable chaud, les yeux dans les vagues, tout en laissant mes doigts en contact avec ceux de Myra. Je la regardais et ajoutais toujours souriant :

- Que dire de moi ? J’ai 137 ans maintenant, enfin dans ces eaux là. Je viens d’un monde appelé Janerra, très joli, mais un peu petit. Quand j’en ai eu assez d’être passé de mains divines en mains divines –on savait pas trop quoi faire des mes « talents »- j’ai quitté la maison pour tenter de vivre un peu ma vie. Ca a pas réussi des masses et j’me suis retrouvé là à la suite d’une expérience un peu ratée…

J’arrivais au point « sensible » de ma vie. Devais-je oui ou non balancer comme une fleur à une commissaire que je vivais depuis 12 ans en volant délestant débarrassant les pauvres hères de leurs porte-pims trop remplis pour eux ? C’était la fille de mes pensées, certes, mais de là à ce que je finisse en tôle pour « outrage à agent »… Remarque, une paire de menotte peut toujours pimenter un peu certains jeux…

Je secouais ma tête pour enlever mes pensées déviantes. Du calme, Corb’. Je poursuivais mon récit.

- Du coup, vu que j’me suis retrouvé seul dans une grande ville, j’ai cherché le quartier le plus intéressant et j’ai fis par habiter à Magna. Quelques désagréments mais on y trouve toujours quelqu’un prêt à jouer. J’ai enchainé les petits boulots pour payer les courses, le loyer, tout ça. Et puis j’me suis inscrit au speed-dating, et la suite, tu la connais.

Très vague, mais bon, j’avais pas fait non plus grand-chose de grandiloquent ces 12 dernières années. Même mon boulot sur le Fenrir n’avait pas duré plus de 3 jours…

- Est-ce que l’interrogatoire est fini, mademoiselle la commissaire ? J’peux rentrer chez moi maintenant ? Fis-je avec un grand sourire aux lèvres, gentiment moqueur. Puis retrouvant mon sérieux, je penchais un peu la tête sur le coté, curieux a mon tour. Et toi ? Ton histoire ? Tu as dis que tu venais de Calèche, tu es originaire de l’Entre-Monde ?
Corben Krayt
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Re: Douces vacances en bord de mer

Mar 6 Nov - 20:52


    « Ah non... Enfin si mais pas exactement. C'est une créature mi-fée mi-dragon que j'ai découvert sur les rives du fleuve de Brihm, il y a 5 ans, expliquais-je à Corben. C'était encore un œuf quand je l'ai trouvée. »

    Je souris à l'évocation de cette periode. Fay était adorable. Une boule d'écaille pleine d'amour et d'énergie !

    « Tu la verras bien assez vite. » Ajoutais-je avec un demi-sourire.

    Après tout Fay n'avait pas pour habitude de me quitter bien longtemps. Et si ma relation avec Corben durait – ce que je souhaitais de tout mon cœur – il aurait sans doute l'occasion de voir mon amie féerique !
    Finalement, je me posais près de lui, au bord de l'eau et me tut. Il était temps que j'écoute mon demi-dieu. Je voulais en savoir plus sur lui... Pour ce que je savais, c'était donc légitime. Je retins mon souffle, toute ouïe.
    Je souris par moment, apprenant les mésaventures de mon Corben. Puis je maquai de m'étouffer lorsqu'il annonça son âge. Cent combien ?! Mes yeux s'écarquillèrent et je me sentis affreusement petite. D'accord c'était un demi-dieu et bien évidemment il ne mourrait pas de vieillesse mais... mais... Mais j'avais l'air de quoi moi !? Du haut de mes 20 tout mouillé !? Je me tassais un peu sur moi-même, toute misérable... Je n'était qu'une petite mouche dans l'existence de mon bien aimée.

    Je me repris. Bien Myra, ne te laisse pas aller.
    Je tiltais. Magna ? Quel quartier intéressante ? Il n'y avait que de la fripouille là-bas, rien de bien mirobolant. Ceci dit, je comprenais que Corben aime bien y traîner vu son amour inconditionnel pour les jeux de hasard. Puis au moins, en cas de besoin, je savais où le cherchait.

    Mes lèvres s'étirèrent en un large sourire lorsque Corben m'appela « Madame la Commissaire ». Je ne pus résister et lâchai un petit rire amusé. J'attrapai tendrement ses lèvres et murmurai :

    « Je n'en aurais jamais finis avec toi. »

    Puis je me repositionnais correctement en regardant la mer onduler. Evidemment, c'était à moi maintenant. Énoncer ma petite vie... Comment réagirait-il ? Après tout, lui était demi-dieu. Moi j'avais vécue dans la boue toute mon enfance. Je me revoyais enfant, travaillant les terres infertiles de notre ferme avec mon père. Je soupirai et abordai un vague sourire.

    « Il n'y a pas grand chose à dire sur moi non plus. Je suis née sur la planète Terre, dans une période que les humains d'ici appellent le Moyen-Age. Je n'étais pas une de ces riches héritières qui vivaient dans des châteaux immenses et qui mangeaient en un mois ce que nous nous mangions en une année. Mes parents étaient des paysans, moi aussi. On menait pas une vie très facile mais bon on survivait. Puis... Comment te raconter ça... ? Certains événement on fait que nous avons dût partir. Je rêvais de donner une vie meilleur à mes parents. Et on a finit par trouver un moyen de tout quitter. Et on s'est retrouvé à Entre-Monde... mais pas dans la meilleure période puisque dans les heures qui suivaient, les miroirs se fermaient. »

    Je marquais une pause. Je parlais beaucoup quand même. Je soupirais, rassemblant mes souvenirs et tenter de ne pas dire n'importe quoi à mon demi-dieu.

    « Mes parents s'apprêtaient à traverser une nouvelle fois les miroirs mais... j'ai étais séparé d'eux et avant que tout ne fonctionne plus, ils ont était forcé de quitter Entre-Monde... Sans moi. »

    Je grimaçais légèrement. Mon récit était tellement pitoyable. J'avais peur de faire tomber Corben en dépression ! Je fis en sorte d'abordais un visage moins fermé et souris – un peu maladroitement – à Corben.

    « J'ai été confié à une famille à Cabèche où ils ont finit de m'élever. J'ai passé de très heureuse années ici et même si je regrette d'avoir été séparés de mes parents, je sais que leur souhait était que je sois heureuse. Et je le suis depuis que je suis ici. »

    Je m'étirais et résumais vite fait tout ça dans ma tête...

    « Voilà, moi c'est Myra, 20 ans et Commissaire depuis un ans. Rien de très exceptionnel ! » concluais-je dans un soupire soulagé d'en avoir terminé.

    Je grattais ma joue, un peu gênée d'avoir tant parlé de moi.

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Re: Douces vacances en bord de mer


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