Danse avec les maux...

Edward commençait à être inquiet, déjà sept bonnes heures que le patient était évanoui. Il aurait du se réveil il y a déjà un bon petit moment. Il avait commencé à soigné l'animal qui était arrivé dans un sale état quelques heures plus tôt. L'ange n'était pas tellement qualifié pour ce genre de patient, en plus il n'avait aucun don de guérison, il devait donc utiliser les bonnes vieilles méthodes.
Alors qu'il ne s'y attendait plus, le patient bougea. Au départ, Edward cru avoir rêvé, pourtant le mouvement se répéta, il revenait à lui. Ses yeux s'ouvrirent lentement, il avait l'air complètement perdu.

" Est-ce que vous m'entendez? " demanda l'ange.

Le patient hocha la tête avec difficulté.

" Savez-vous où vous êtes? "

Cette fois-ci il répondit par la négation. Edward devait le rassurer.

" Vous êtes au sanctuaire des Braves. Vous avez été blessé. Ne vous inquiétez pas. "

L'animal ne bougea pas, referma les yeux un instant. Il devait sans doute essayer de se rappeler. Puis il ouvrit la bouche, il allait dire quelque chose.

La demande étonna Edward qui s'attendait à tout sauf à ça. Et puis en y réfléchissant, il était normal que l'animal est faim vu le temps qu'il était resté évanouie. Pouvoir aider quelqu'un, l'ange en avait toujours rêvait et maintenant qu'il devait le faire il était complètement paniqué et perdu. Il ne savait pas quoi faire, il avait peur de se tromper... Il inspira une grande bouffée d'air et ce reprit en main.

" Oui très bien, je vais demander à une infirmière de vous apporter quelque chose. "

Alors qu'il disait ces mots, il se rendit compte que le flanc de l'animal le faisait souffrir. Il avait commencé à le soigné mais n'avait pas terminé. Et surtout il n'avait pas osé vérifier s'il était blessé ailleurs, de peur de lui faire mal. Il devait lui demander s'il avait mal autre part. Mais avant, il voulait donner à manger au patient.

" Je vais chercher une infirmière, ne bougez pas. "

En sortant de la pièce il se frappa le front, mais quel idiot, pourquoi lui avait-il dit de ne pas bouger? Dans l'état où il se trouvait il était peu probable qu'il s'en aille! Le stress lui faisait bien dire n'importe quoi, la prochaine fois, il ferait mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche. L'ange demanda à la première infirmière venue d'apporter de la nourriture à son patient le plus rapidement possible. L'infirmière s'éloigna immédiatement pour faire ce que Edward lui avait demandé. Ce dernier retourna dans la chambre pour continuer à soigner le chat qui était toujours allongé sur le dos, les pattes sur les flancs.

" Votre nourriture arrive. En attendant je vais continuer de vous soigner. Mais je voudrais savoir si vous avez mal ailleurs? "

L'ange croisait les doigts pour que le chat réponde par la négation car avec la blessure qu'il avait au flanc il avait encore pas mal de boulot, s'il y avait une blessure ailleurs il ne s'en sortirait jamais.

La jeune nymphe se dirigeait vers le sanctuaire des braves avec hâte. Ses cheveux n’étaient pas attachés aujourd’hui, ils volaient au vent derrière la silhouette finement dessinée d’Eso, son sac en bandoulière frappait le coté droit de sa cuisse au rythme de ses pas, ses yeux s’agitaient de toute part. Elle observait, scrutait, cherchait du regard une quelconque information pouvant l’aider à se familiariser avec les lieux. L’hôpital était une nouveauté pour elle, les yeux hagards elle cherchait à comprendre. Il y avait donc un lieu particulier qui réunissait tous les malades et les mourants de la ville. Un peu comme s’ils étaient une nouvelle race, une partie de la ville leur était réservée à eux, et a eux seuls…


Ne vivant qu’en montagne et aux frontière de la ville, elle avait déjà entendu parler du sanctuaire des braves mais n’y avais jamais été, il était inconcevable pour elle que les guérisseurs en tout genres ne puissent travailler qu’à un endroit. Selon sa vision des mondes en tout genre, le guérisseur se devait d’effectuer toujours plus de recherche, toujours plus de découverte, et c’était elle qui allait au malade, et non le médecin qui attendait le malade, sagement assis derrière son bureau. La nymphe était encore peu sauvage dans l’esprit comme les pratiques, il était difficile de lui inculquer de nouvelles valeurs quand les siennes lui convenaient à merveille. Avec la vie de vagabonde qu’elle mène, la jeune guérisseuse porte dans son cœur les anciennes valeurs de la médecine. Elle ne conçoit pas qu’on le puisse faire venir le patient à elle, et non le contraire ; ni que l’on puisse faire payer les soins apportés. Et pourtant … Elle allait travailler au sanctuaire des braves.


On l’avait appelé le matin même lui demandant de se rendre dans ce lieu, synonyme pour elle de bêtise mais néanmoins nécessaire à la survie de tous. On lui avait raconté qu’un de leurs guérisseurs avait déserté et qu’ils se retrouvaient en pénurie de médecin. Pas le choix, pas le choix, ni une ni deux, elle fit son sac, le remplissant d’onguents aidant à la cicatrisation et son livre écrit à la main. Les instructions y étaient illisibles, c’était écrit en pattes de mouches, mais elle se comprenait. Et la voila en train de forcer le pas, arrivant à quelques mètres du sanctuaire.


Elle allait faire ses premiers pas en tant que guérisseuse, elle obtiendrait peut-être même le statut si elle se débrouillait pas trop mal ; qui sait ? Elle poussa la porte des urgences et se crut dans une fourmilière, tout le monde étais afféré dans son coin ; les petits blessés, les grands brulés, les morts … Aucun des patients ne se ressemblaient. Elle vit des hommes, des loups-garous, des libellules géantes, des chimères mi aigle mi poisson… Des choses plus belles, et d’autre plus infâmes. Il fallait être un bon médecin pour soigner autant d’êtres différents, il fallait tout connaître. Et elle se savait loin du compte malgré son expérience. Elle se tenait dos au mur, examinant prudemment les moindres faits et gestes du personnel grouillant dans les couloirs. Elle se dirigeât vers la secrétaire et lui expliqua son cas. La jeune femme lui indiqua le bureau de la maîtresse des lieux et lui donna ses instructions.

La jeune nymphe devait se rendre immédiatement au bloc 8 où l’attendait le dernier patient d’ Edward O ( son prédécesseur ). Lorsqu’elle s’y rendit, la surprise ne se fit pas attendre. Un gros matou de deux mètres était sagement étalé sur son lit, les yeux clos, et une quantité innommable de poils gris le recouvrait. Le tout avec une gueule de lion. Eso étais en terrain connus, il y a quelques années, elle avait eu l’occasion de croiser un autre être de la sorte.
Lorsqu’elle s’approchait doucement du lit qui soutenait la bête, elle crue percevoir un mouvement. L’homme-lion s’était –il réveillé ? Elle s’arrêta un instant et avança plus prudemment vers sa fiche de soin. Lorsqu’elle l’atteignis, elle s’attarda longuement sur les premières conclusion du précédent soigneur. C’était la première fois qu’elle mettais les pieds dans un endroit aussi organisé. Elle était perdue.


Relax. Elle souffla un coup et repris la course. La jeune nymphe aux allures de sauvage travaillant avec les docteurs en blouse blanche. Elle relut d’un coup d’œil les annotations du dossier et s’empressa de regarder le résultat des examens déjà effectués ; elle avait bien un petit avis sur les plaies du Chertan. La race était indiquée sur le dossier, pourtant elle se souvenait avoir rencontré un être similaire et se rappelait qu’il faisait parti de la race des Tanölans. Tout de suite moins convaincue de son avis elle éclaircirait ça au plus vite. Elle s’approcha du patient endormis et se pencha afin de le réveiller prudemment.

Elle releva le buste et prépara de quoi changer les pansements du Chertan mal en point. Il lui semblait avoir entendu une sorte de grognement au moment où elle sortait la bouteille d’alcool à 90°. Et oui sur la terre comme ailleurs, il fallait passer par l’alcool. Elle approcha avec le matériel espérant que tout se passerait bien pour cette première fois. Elle savait qu’ensuite elle devrait se rendre au bureau de la directrice des lieux pour un entretien avec elle, elle espérait avoir de bonnes nouvelles à lui annoncées.


HRP: Bon, en fait, je savais pas trop comment débarquer, si je devais te porter ou pas. Donc j'ai fait comme j'ai pu ^^. Si quelque chose te dérange, je rectifierais

Eso se préparait à panser les bobos du gros matou quand celui-ci, contre toute attente, se mit à ronronner. Elle s’arrêta quelques secondes, surprise, puis repris l’inspection d’une plaie plus profonde. Elle se concentra sur celle-ci en posant sa main dessus et ressentit toute la douleur du patient. Un mélange de poils, de sang coagulé, de sable, de sueur et de pus. Il faudrait plus qu’un bandage et un peu d’alcool pour soigner ça. Ne sachant trop quoi faire, elle prit l’initiative de soigner cette plaie grâce à un onguent de sa préparation.


Après tout, elle n’avait jamais mis les pieds ici, elle ne savait pas ce qui étais à sa disposition pour les soins, mais elle connaissait l’effet de bien être que procurait sa pommade. La dernière fois qu’elle l’avait utilisé sur elle, la jeune nymphe avait dormis une journée complète se sentant envahie par la douceur et la chaleur. Elle semblait dormir sur des nuages de coussins duveteux et de plaids en laine aériens. Sa coupure s’était régénéré en une journée, sans incident, et elle en gardait un souvenir plus qu’agréable, alors pourquoi ne pas s’en servir sur l’énorme bête qui semblait souffrir ?


Elle sortie de sa sacoche un petit pot en bois vernis qu’elle ouvrit et posa sur la table à coté des compresses d’alcool. La jeune créature s’apprêtait à mettre ses gants pour étaler la pommade quand elle entendit les bruits d’estomac du patient. Elle se retourna et fis face au monstre, le visage déformé par la gêne que devait lui procurer toutes ces fortes odeurs, toujours ronronnant et gargouillant.


C’était … étrange. Pas complètement comique, sans être effrayant non plus, Eso trouvait la situation à son goût, pour un premier patient, c’étais un bon début. Même si elle esquissa un sourire à l’écoute de ses propos, elle ne se démonta pas face au matou et demanda à une infirmière qui passait par là d’apporter qui plateau capable de rassasier notre géant.

En attendant que celui-ci arrive, il vaudrait mieux s’activer.

- « Bonjour, vous êtes réveillé ? Je suis Esoria votre nouvelle guérisseuse. J’ai demandé à ce que l’on vous apporte un plateau. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Je vais appliquer cette pommade sur la plaie la plus profonde, et je vais poser des bandages sur les autres. Pouvez –vous me donner votre nom ? »


La jeune nymphe voulait être certaine que le patient était bien conscient de tout ce qui se passait. Elle se mit du coté gauche du lit et posa sa main sur sa cuisse. Ses doigts fins et audacieux s' afféraient à libérer l’énergie nécessaire afin de faire fusionner les cellules endommagées avec les rescapées. La blessure se refermait lentement mais surement. Une petite minute de plus et la coupure de la cuisse n’était plus qu’un lointain souvenir. Il fallait passer aux flancs de l’animal.

C’était une blessure beaucoup plus importante et il lui faudrait plus de temps pour s’occuper de celle-ci, voyant arriver l’infirmière avec le plateau repas demandé elle enfila rapidement une paire de gants immaculés. Elle étalerait en premier la pommade régénératrice de cellules et ensuite elle apporterait les soins requis une fois que la bête aurait le ventre remplis. Elle prit donc une grosse poignée de pommade pâteuse qu’elle étala prudemment sur la plaie béante de l’animal. Et posa une compresse sans alcool par-dessus qui inhiberaient les odeurs dominantes de l’onguent naturel.

L’infirmière arriva à cet instant avec un grand sourire et déposa le plateau repas de monsieur face à lui sur la tablette faite pour. Cela sentait délicieusement bon, Eso en aurait envié le patient ! Elle se retira au fond de la pièce pour jeter ses gants et refermer son pot de crème.


HRP : Désolée pour l'attente, un gros tronc d'arbre s'est effondré sur moi cette semaine ... Quoi c'est pas vrais ? Si , jte jure ... Fin' c'est tout comme ! Mais t'inquiètes pas j'ai survécus
( Oui tout ça pour juste m'excuser ^^ )

(Je reprend ce RP pour enfin libéré Kallistrat du Sanctu, depuis le temps il va finir par y mourir le pauvre xD)


"Oui mais non! Je suis en pleine possession de mes moyens et si Melle la Directrice à quelque chose à me dire qu'elle vienne directement me voir!"

"Elle est en réunion..."

"Et bien tant mieux pour elle. Moi je suis ici et je vais faire ce que je sais le mieux faire!"

"Râler?"

"Très drôle Ceridwen!"

"Je sais j'ai eu un bon maître."

Non mais j'vous jure que des fois je me demande qui a appris la politesse à certaines personnes. Depuis mon arrivée, je me fais rembarré, non mais je suis encore le chef du service des urgences non? Alors on a pas à me reproché de venir faire quelques gardes si?! Non?!
Non mais vraiment... J'offre un sourire à Ceridwen qui me laisse avant que je pousse la porte de la chambre où un autre patient se trouvait depuis déjà un petit moment. A croire qu'ils avaient un peu de mal aux urgences en ce moment. Prenant la fiche patient qui se situait à l'entrée de la pièce, je l'observe avant de relevé la tête et d'observer la pièce. Visiblement une guérisseuse était passé par là... Le pot de crème en témoignait. Je fronce les yeux avant de lâcher:

"Ah bah tiens, ça faisait longtemps que je m'était pas mis dans la peau d'un véto moi."

Oui parce que là, ce n'est pas du tout un être humain mais belle et bien un Chertan que j'ai fasse à moi. Je me permet de sourire et lis sur la fiche:

"Kallistrat Rusia tiens votre nom me dis quelque chose..."

Oui mais quoi... Allez savoir, je l'ai peut être lu où alors on m'en a parlé bref, là n'est pas la question, je m'approche et regarde de nouveau autour de moi:

"Visiblement, oui, c'est nécessaire."

Saisissant des gants, je jette un léger coup d'oeil à la guérisseuse que je ne connais pas et lui offre un mouvement de la tête, avant de faire rouler le tabouret jusqu'à l'endroit où le charmant chaton grandeur nature reposait:

"Et bien... Flanc, bras, nez, torse et phalanges, laissez moi devinez, combat dans l'arène où quête désespérée? "

La plaie du flanc est la plus importante, je me penche dessus et l'observe avant de froncer les yeux:

"Tttt... Avant le baume désinfecté c'est pas mal aussi..."

Quoi que, le boulot fais sur la cuisse était pas mal, encore une guérisseuse aux pouvoirs spéciaux, dans le métier c'est souvent plus que nécessaire.

"Je me présente, je suis Eönwë, chef de ce service."

Oui j'en convient je fais pas ça dans le bon ordre mais qui allait me le reprocher.

"Je pense pouvoir vous tirez de là, c'est pas aujourd'hui que vous irez rejoindre vos ancêtres!"

(Désolé Esoria mais depuis près d'un mois là faut pas déconner. Kallistrat, j'espère que la reprise t'ira, MP moi si besoin d'édit...)