[Diplodocus] les longs cous

J’avais une belle vie dans l’Eutopos en compagnie de ma tribut, les journées étaient belles et tranquille. A pertes de vue la végétions était à la portée de mon cou, je n’avait qu’à le tendre pour attraper les feuilles de la félicitées. On mangeait, on dormait, parfois on fuyait un prédateur ou deux et parfois, la tribut perdait l’un des siens qui était vite remplacé par un nouveau née. La vie quoi. Je n’avais rien à en attendre, aucune aventure ne se présenterait jamais à moi, et ça m’allait.

J’étais là tranquille en train de compter fleurette à un grand feuillus, quand je me sentis happée par les pieds, l’air était glacée, il faisait tout noir. D’un seul coup je me sens tomber. J’atterris sur un tas de bois ou un truc qui y ressemble Je me remet sur mes pattes, elles sont douloureuses, je comprends pas trop ce qui vient de se passer, je regarde autour de moi et je découvre, 5 autres diplodocus dans le même état que moi. Autour de nous ça manque de verdure, y a des boîtes en bois, avec des toits de pailles, par contre les arbres sont plutôt rare. Je m’approche d’une boîte et je me dis que ça à pas l’air mauvais. Je découvre pour la première fois le goût de la paille, ce n’est pas mauvais, par contre à l’intérieur de la boîte y a des petits mammifères qui n’arrêtent pas de crier, c’est insupportable.

La chasse allait commencer, les diplodocus se repassaient tranquillement des toits des maisons tandis que l'évacuation se terminait. Dans son esprit, Marc revoyait en détail le plan auquel il allait se tenir. Six vélociraptors,. ça avait été quelque chose. Mais des diplodocus! Ces grosses bébêtes étaient du genre pacifique, mais à cause de leur taille et de leur poids, elles ne pouvaient tout simplement pas rester en ville. Les capturer ne s'avèrerait pas chose aisée. Et à cause de leur régime, la stratégie de faire courir une proie devant ne semblait pas envisageable. Donc si ce n'était pas la faim qui les guiderait, ce serait la peur.

C'était le signal, il fallait tout bien visualiser, tout comprendre dans l'agencement et la mécanique des os, des muscles et des organes. Plus de masse musculaire au niveau des pattes postérieures. Une queue longue pour faire contrepoids avec le corps, des membres antérieurs rachitiques par rapport au reste du corps pour éviter une chute en avant. Et au sommet de cette architecture titanesque, une tête de saurien, avec une gueule développée et des crocs aussi aiguisés que des couteaux.

La pression ressentie était phénomènale pour se tenir debout, et chaque inspiration lui donnait l'impression qu'il allait exploser. Mais son calcul avait été juste, c'était le poids de sa queue qui permettait de tout tenir, et même cette position lui donnait l'impression d'être sous une presse géante, la forme T-Rex n'était ni adaptée pour le combat, ni viable. Mais c'était le moyen parfait de les mettre en marche.

Il prit une dernière aspiration, et poussa un rugissement. Bon sang ce que ça vibrait! Il avait l'impression que ses os allaient se détacher, que sa tête allait exploser! Mais les dinosaures se mirent en marche, ou en course, l'effet étant le même, puisque les maisons n'avaient aucune chance.

Le dinosaure disparut pour laisser place à un petit animal faisant des bonds beaucoup plus important que belle laissait imaginer sa stature. La mission du métamorphe ne s'arrêtait pas là, il devait rabattre les diplodocus vers les différents pièges. Ce qui voulait dire que le T-Rex devait apparaître pour continuer de les guider. Hah T-Rex de berger! Il n'y a qu'à Entremonde qu'on peut voir ça.

Des gros dinos, hein ? Des machins géants et on n'a toujours pas le droit de les tuer ! Ce n'est vraiment pas drôle ! Cette fois-ci, j'avais choisi d'innover, ce n'était pas Hiryu toute seule, ce serait Hiryu la chef. Ouais, ouais ! Je donnerais les ordres. J'étais arrivé sur place très rapidement, sûrement dans les premiers. Marc m'avait averti de son idée avec ses métamorphoses et je commençais à établir un plan avec les commissaires en garnison. J'avais aussi libéré mon sarkina d'Amarok que j'avais laissé à la plateforme perçant.

Je leur avais demandé de faire venir une énorme chaîne qui nous faudrait utiliser au moment où un dinosaure tenterait de passer dans une certaine rue. Rue assez grande pour donner au géant l'idée de prendre ce chemin qui était plus praticable qu'un pâté de maisons.

J'avais maintenant une petite équipe de commissaire sous mes ordres, prêts à créer notre piège. Certains avaient rejoint en entendant que j'étais l'un des chasseurs de Sirius, d'autres pour le sens de devoir... Enfin, le résultat était là. Ils étaient tous en train de mettre en place un piège aussi vieux que le monde avec une solidité de taille pour les diplodocus. On remercie Entre-Monde et ses moyens colossaux.

Je hurlais à Marc de venir alors qu'un dinosaure s'approchait. Il se transformait en T-rex juste à côté, obligeant au gros machin à écaille à tourner dans la rue. Il prenait le meilleur chemin, intelligent comme dino ! Ou bête. Je ne sais pas.

Il finit par se prendre la patte dans la chaîne tendue dont chaque bout était attaché à des poids absolument astronomique, le tout dans le métal qu'on utilisait pour les cages au dino. L'énormité s'écrasait au sol et je lançais un hourra victorieux avec mon équipe alors que je me dressai sur le corps du monstre.

Sarkina.

Quelques secondes plus tard, il se trouvait à l'intérieur. J'avais réussi ! Une chef née, hein ?..

Préférant laisser agir les héros d'Entre-Monde et travailler sur ses projets, Pat' n'était pas intervenu aux précédentes vagues de dinosaures dont on entendait parler. Mais celles-ci commençaient à se faire un peu trop fréquentes, et le robot ne pouvait rester de marbre face à cette menace. De plus, il avait largement la capacité d'aider en apportant diverses armes paralysantes.

C'est pourquoi, ce jour là, l'androïde arrivait devant ces géants reptiles à bord d'une Sun remplie de M5. Sur place, il expliqua à quelques volontaires comment se servir correctement des armes pour mettre les dinosaures hors-service.

Il reconnu au loin Marc et Hiryu, qui avaient opté pour une stratégie simple et efficace. Cependant, si l'un des géants était effectivement tombé dans le piège, ses camarades avaient pu aviser et passer outre. Et les laisser fuir au loin n'était pas une bonne idée...

Pat' prit sa forme féline et couru jusqu'à être devant le groupe de dinosaures. Il s'attaqua aux pattes de premier venu pour leur faire croire à un prédateur, ce qui suffit à les faire rebrousser chemin. À présent, il fallait les neutraliser avant qu'ils ne se décident à s'enfuir par les rues plus sinueuses entre les maisons.

L'androïde s'arma d'un M5 après avoir reprit sa forme humanoïde, visa et analysa la cible pour un tir optimal. Après deux secondes, une charge partit à toute vitesse vers le reptile le plus proche. Celui-ci s'arrêta, affaibli par la décharge, sans pour autant se laisser tomber. Pat' envoya une seconde charge, qui suffit à faire crouler le dinosaure.

Résumé.

Diplodocus Attack

Pourquoi j’étais là déjà ? Je ne savais pas, j’ai trouvé que c’était une bonne idée d’aller chasser du dinos vu que la dernière chasse à Main’L m’est passée sous les doigts et ce matin… j’aurai du réfléchir à deux fois de me proposer à aider et faire ma grasse matinée tranquille…

Il y avait quelques têtes que je ne connaissais, la fille aux mèches bleus et le magnifique et talentueux Marc, roi de la chasse aux crocos. Les jeunes étaient déjà en place, une stratégie était installée, il fallait amener les dinos vers les pièges installés un partout en ville tout en évitant qu’ils cassent sur leur passage, donc il fallait choisir des grands axes car a vu d’oeil, rien que sa queue faisait dans les 12 mètres de long, si c’est comme une labrador qui remue la queue comme un fou furieux, je ne donne pas cher pour la survie de la ville.

Il y avait plusieurs techniques, celle de Marc qui consiste à effrayer les gros dinos en se transformant en T-Rex, ça fonctionnait sur le coup mais ça pouvait facilement créer un mouvement de panique à mon goût si le dino avait déjà eu une mauvaise rencontre avec ce type de prédateurs. Il est connu que la meilleure défense des diplodocus, c’est d’être en groupe mais seul face à un prédateur, les voilà pris dans une panique sans nom. Les diplodocus sont connus pour leur côté herbivore et surtout pacifique donc à moins d’utiliser la technique du robot qui était un peu plus loin en les tazant avec leur pistolet, il faut les amadouer avec de la nourriture.

Les dinos qui sont apparus dans ce village ont l’air de grandement apprécier les toits des maisons, un mélange de paille et d’autres trucs donc si j’emprunte une charrette avec une botte de foin, ils vont sûrement être intéressées par cette si douce nourriture qui ne connaissent certainement pas. Je cherchais donc ce qu’il me fallait pour attirer les dinos vers un des pièges posés par les autres. Après quelques minutes de recherches ainsi que de virages serrés pour éviter de me faire écraser, je trouve enfin la perle rare, la super charrette 3000 avec monture intégrée le tout avec son chargement.

Je m’approche alors de la bête pour attraper ses rênes pour l’amener sur la scène, on marchait lentement tous les deux pour qu’il s’habitue à moi et surtout qu’il ne prends pas la fuite quand il va voir le mastodonte de 30 mètres de long digne de la taille d’une baleine. Je retiens mentalement où se trouve le dernier piège que j’ai vu et part rejoindre le dinosaure le plus proche et avec la chance qu’on a, ils étaient facilement trouvable, il dépassait d’au moins trois fois tous les maisons aux alentours donc pas de soucis pour ça. L’âne se rebellait mais je lui disais de se calmer que tout allait bien se passer… ou pas ! “ Allez Jolly Jumper, t’inquiète, tu seras gracieusement récompensée “... ou pas. Oui, j’aime vendre du rêve mais il n’est pas là pour me dire le contraire.

Je sors dans la grande avenue à un pâté de maison du gros dinos qu’on appellera Lassi pour l’occasion, mes jambes tremblaient ainsi que les dents de ma monture, je me demandais vraiment pourquoi j’étais venue ici, moi qui voulait pas mourir morte écrasée par un dinosaure, j’avais tellement de choses à accomplir… je ne sais pas, connaître l’amour, voir des aurores boréales, dire au revoir à ma famille, faire l’héroïne.. Ce n’était pas vraiment pas mon truc mais je repensais aux paroles d’Ameth, je devais sortir de ma zone de confort, sortir de ma vie remplie d’illusions stupides, prendre ma vie en mains, il fallait que je change…

J’étais à quelques mètres et levait ma tête, c’était définitivement grand ce machin, il fallait que j’attire son attention alors qu’il continuait ce pauvre toit de paille, je lui hurle dessus puis il finit par tourner la tête, je lui montre la charrette remplie de bonnes choses.

“ Hey Lassi, vient ici, c’est de la bonne qualité ça, c’est bio ! Allez viens manger ça, tu vas A.D.O.R.E.R. “

Mon idée semble fonctionner, il abaisse la tête vers nous et sent la paille, puis essaye de chipper notre chargement, je prends les rênes de ma monture et prends la direction du piège. Je me retourne alors toutes les dix secondes voir si l'appât fonctionnait et par miracle, ça marchait… Ces dinos étaient terriblement… bêtes… ou goinfres au choix !

J’aperçois au loin, le piège, un câble tendu qui traînait au sol quand je passerai la charrette, ils auront juste à le soulever et ça sera tout bon. On franchit le piège puis j’accélère le pas pour éviter de me faire écraser lors de sa chute. A peine la roue du chariot passer, j’entendis le bruit de la chaîne qui se tend puis ses pattes se prennent dedans puis un gros boum à en faire tomber toutes les maisons aux alentours.

Voilà, un dino de tomber aux autres de le ramener jusqu’à la cage pour les ramener chez eux…

Depuis l'un des toits Aokaï observait les dinos qui tentaient de fuir a travers les rues inadaptées a leurs tailles. Hiryu au shoot magique, avait pris le commandement des opérations cette fois, il y avait aussi un métamorphe qui se changé en T-rex le temps de les mettre en branle les diplodocus. Une machine arriva a bord d'une autre machine avec des armes.

Pour sa part, Aokaï récupérera des sangles, deux pièces de cuir, une tige composite et une fine corde solide, mais il lui manquait le plus important. Il entra dans quelques maisons vidée de leurs occupants, y récupérant fruits et thés. La dernière maison ou il entra, se trouvait une pile d'herbe verte, surement a faire sécher pour réparer une partie du toit pourrie par les intempéries.

Hmm... il leur faudra plus que cette botte pour réparer leur toit, dit il en fixant le toit dont il manquait la moitié. J'en ferait un bien meilleur usage, continua t il en récupérant la botte.

Son offrande prête, Il alla trouver sa cible, mais il voit plus que quelqu'un, en la personne de Kaname, l'a devancer dans son idée. Un autre diplodocus ayant lui aussi repérer la charette, la suis en parallele. Celui la passera a coté d'un des rare toit en dur, sur lequel Aokaï a disposé l'herbe encore verte, mélangés aux plantes aromatiques et les fruits abandonnés par les habitants.
Le long cou s'arrête, hume le léger parfum aux touches fruités, prend une première bouchée et voila que son champ de vision retrécit dans un étrange "clic".

On lui a mit quelque chose sur la tête, il la relève, la secoue, mais rien a faire les murs qui rétrecissent sa vision ne bougent pas... alors qu'il vient pour s'agiter avec plus de vigeur il apperçois une belle branche fraiche et chargée de de fruit qui se dandine devant ses yeux, il tend le cou mais la branche en fait de même. Se mettant a nouveau en marche il tente vainement d'attaper l'un de ces fruits qui ont l'air bien juteux.

Aokaï guidait la créature comme s'il s'agissait d'un vehicule, il avait d'abord penser a lui monter sur la tête, mais avait vite renoncé a l'idée, si cela dérangeait la créature et qu'elle parvenait a l'éjecter la chute serait longue. Il avait alors opté pour un bonnet oeillères dotée d'une carotte, la branche chargée de fruits, qu'il faisait bouger d'en bas grace a la corde qui s'arrètait a un mètre du sol. Le long cou fut ainsi guidée vers l'enclos qui leur était réservé, avant qu'il ne finisse de dévorer sa "carotte".

Une fois de plus, les dinosaures apparaissent dans un village, toujours là ou il ne faut pas. Et le temps que Leiline et Bulebrume débarquent, les commissaires ont déjà tout préparé, une stratégie est mise en place et pour couronner le tout, quatre des mastodontes ont déjà été capturés.

C’est bien la première fois que l’hybride arrive à la chasse en retard, mais en même temps, elle n’avait pas prévu d’y participer à la base …

Elle n’a pu qu’ouvrir grand les yeux à la vue des diplodocus. Ils sont peut-être que deux désormais, ça n’en reste pas moins très impressionnant. Pour le coup, elle aurait presque aimé être là dès le début pour voir les six en action.

Alors que ses collègues de chasse trouvent déjà des stratagèmes ingénieux pour attirer les immenses créatures aux cages prévues à cet effet, le manque de temps restant pour les attirer n’aide pas notre Epicière à trouver des solutions digne de ce nom pour récupérer l’un des deux dernier, ce qui a comme penchant à frustrer la féline. Déjà qu’elle est là que dans un cas d’urgence alors qu’elle devait s’occuper de l’Epicerie.

Sur le dos de Bulebrume, elle note les emplacements de l’une de se futures proies et remarque que l’un d’entre eux est trop occupé à manger le toit d’une maison. Elle ne remerciera jamais assez le destin ou quelconque intervention divine qui a fait que les dinosaures apparaissent dans un village avec des toits en paille.

Elle sort l'arbalète de son Sarkina et fait monter son Hi-bou jusqu’au niveau du cou du diplodocus le plus discrètement possible, tandis que celui-ci se délecte de la nourriture abondante des environs. La difficulté de la manipulation étant à ce que sa monture volante fasse du surplace. Elle finit par toucher la peau épaisse et annoncer le nom de son titre.

- Sarkina.

Le grand dinosaure disparaît alors, désormais enfermé dans le parchemin de la femme-chat. Définitivement, elle déteste ce genre de technique de chasse, mais lorsqu’il faut sauver un village dans un temps limité, Leiline n’arrive pas à trouver des solutions fiables et amusantes. Il va falloir qu’elle s’entraîne à faire travailler son ingéniosité à l’avenir.

Elle finit par faire sortir l’énorme créature de son Sarkina à l’une des cages prévues à cet effet pour y ranger de nouveau son arbalète.

Aujourd'hui est un grand jour !

Oui Mesdames et Messieurs ! un très grand jour !!
En quoi me demanderez vous ?

Aujourd'hui ... Lya n'est pas l'APPAT

Oui ... vous aussi vous en revenez pas ? "Pas d'exhibition ? Pas de course poursuite ? Pas de défilé à poil?"

NON !!

Et ... je vous parie ce que vous voulez que ce sera le seul et unique jour ou ça arrivera. M'enfin trêve de bavardage, je vais vous raconter mon glorieux jour en "non-appat"

Il s'avère que de nouveaux dinosaures (encore) avaient débarqués en ville. Un vrai pagaille. Non pas qu'ils soient agressifs, contrairement aux vélociraptors de la dernière fois mais plutôt qu'avec leur taille immense, ils dévoraient les toits en paille et avec leurs grosses pattes, les quelques maisons qui se trouvaient là, se retrouvaient écrasés bien trop aisément.

Hiryu avait proposée un plan et j'avais vu les commissaires se mettre bien vite sous ses ordres et les quelques autres aventuriers qui étaient là également. Je n’avais reconnu que Kaname , Leiline et Marc , les deux autres étant une sorte de robot humanoïde et un homme à la peau d'ébène.

Chacun avait eu sa petite stratégie pour emmener un dinosaure soit vers la grande chaine pour leur faire perdre l'équilibre ou directement vers les cages (Je me demandais encore comment on avait trouvé des cages de cette taille dans un délai si court)

Et si je n'étais pas appât aujourd'hui c'est parce que les créatures étaient des mangeurs d'herbes ... donc ... aucune raison qu'ils courent après une Kitsune.

Je voyais donc tout ce petit [size=13]monde réussir à ramener les diplodocus vers les cages alors que j'en étais toujours à me préparer... Vu que je ne pouvais pas être appât, il fallait que je trouve quelque chose d'autres pour les appâter. Et c'est en courant dans une ruelle que je trouvais mon bonheur. Un jardin rempli de passiflore. Cette fleur, en plus d'être belle avait la particularité d'être[/size] un somnifère naturel efficace, notamment pour lutter contre les réveils dans la nuit. La plante agit contre l’anxiété, la nervosité et les angoisses grâce à ses propriétés anxiolytiques. J'avais donc cueillie plusieurs fleurs et après m’être dégotée une botte de foin, je me mis à tresser des couronnes de pailles agrémentés de ces fleurs. Vu la taille de ces animaux, je me doutais bien que ces fleurs ne les endormirais pas mais si au moins, elles pouvaient les rendre somnolent, cela serait déjà une bonne chose.

J'avais donc mes 6 couronnes de foin et de fleurs passés à mes bras, et me voilà et monter sur un toit pour essayer de repérer les dinosaures. A vrai dire, vu le temps que mon tressage à pris, il n'en reste qu'un, le plus petit on dirait, particulièrement affolé qui cherche son troupeau des yeux essayant de suivre la route qu'à pris le dernier dont Leiline semble s'être occupée. Il a d'ailleurs disparu brusquement et je comprends la panique du petit diplodocus. j'en ai même de la peine car il me renvoi à mon propre désarroi , le jour ou les portails se sont fermés sur ma famille.... m'enfermant ici à jamais... Mais pas le temps de niaiser.

Je m'approche donc du petit diplodocus et grimpant sur un toit , je brandis ma première couronne en faisant de grand gestes pour capter son attention. Je dû sautiller (au risque de glisser du toit) , battre des bras, crier pour qu'enfin il daigne tourner la tête vers moi et approcher.

Il tends enfin son museau et chope la première couronne de foin qu'il mâche avec gourmandise. Parfait !

Commence alors une course en saut de toit en toit (heureusement que les maisons sont assez proches, voir quasiment collées les une des autres ... une chance dis donc)

J’appâte le diplodocus qui , à la 5ème couronne traine un peu la patte. les fleurs commencent donc à faire effet.

C'est pile à la sixième couronne que le diplodocus, en avancant pour prendre la couronne entre ces dents, qu'il se prends les pattes dans la chaine et s'effondre au sol dans un râle paniqué.

Je descends des toits pour m'approcher de sa tête, posée sur le sol.
Son regard est floué par l'effet des fleurs mais on y perçoit encore une lueur angoissée et j'approche doucement pour éviter de trop l'effrayer.

Les personnes en charge de mettre les dinosaures en cage ne vont pas tarder à arriver et je profite de ces derniers instants pour passer la main sur la gueule de l'animal effrayé, le caressant tout en murmurant des paroles réconfortantes alors que je ne sais même pas s'il peut les comprendre ... Je lui donne la dernière couronne de foin et de fleurs et il l'a mange en émettant une sorte de grognement appréciateur ... ou peut-être est ce moi qui l'imagine. Il se fait amené et mis en cage.

Aujourd'hui cette chasse avait un gout d'amertume ... Des créatures pacifiques, tombés dans un autre univers qui n'ont rien demandés à personne et qui se font capturés pour finir en cage ...j'espère sincèrement que ces animaux seront mis en lieu sûr et qu'ils pourront remanger en toute tranquillité de la paille en un lieu adapté pour eux ...

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