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[Scénario] La Légende d'Arcturus
Jeu 31 Aoû - 23:45
La Légende d'Arcturus
Scénario événement
Scénario événement
Les larges avenues millénaires creusées par la lave et la main des habitants du pic étaient enfin redevenues praticables.
L'air sentait le métal et la magie, il n'y avait pas une partie de la montagne qui ne soit occupée par des robots, des golems et bien d'autres créatures que l'air vicié ne pouvait tuer.
Au milieu du chantier on apercevait des coulées de lave encore présentes malgré l'incompréhension des scientifiques. Autant dire qu'une batterie de magiciens satisfaits se frottaient les mains et narguait les collègues cartésiens avec plaisir.
La lave en flots épais formait un fleuve au plus profond du volcan. Vue d'en haut le cour semblait paisible et régulier mais vu de prêt c'était un bouillonnement brûlant. C'est non loin de là que se trouvait la prison maintenant vide des arcturiens.
Les oeufs de pierre éventrés avaient été nettoyés et la salle haute et large comme douze arcturiens ne servait plus que pour son acoustique fantastique.
Le fleuve gronda, des raz de marée épais et grumeleux vinrent lécher les rives. Les entre-mondiens y travaillant appliquèrent la seule consigne de sécurité valant le coup d'être imposée dans le volcan : fuir.
Surgissant de la mer rouge, d'abord un bec pointu aussi blanc que le marbre, puis des yeux immenses et enfin le corps d'un grand dragon blanc. Il s'avança sur la berge menaçant et fumant encore dans les restes de son manteau de lave.
Une batterie de miliciens et commissaires arrivèrent en trombe pour voir l'animal venu du fond du volcan. Ils arboraient tous de ces fusils, prêts à paralyser la bête, armés à leurs épaules.
- Baissez vos armes !
Leur lança la voix d'un jeune homme arrivé en dernier. Toujours accompagné d’Ayame, K’ouen fit une entrée remarquée et se tint face au dragon blanc sans ciller.
Un rire amusé retentit au dessus du fleuve et le dragon se mua en jeune femme. Temari affectionnait tout particulièrement cette apparence humaine rappelant par quelques détails, des dents, des ailes et même des cornes, à qui l'oublierait qu'elle était une arcturienne et non la plus petite.
- T'as cassé mon effet théâtrale !
Un rire salua la réponse de l'être magique le plus imprévisible de l'Entre-Monde. Les miliciens et les commissaires s'apprêtaient à les laisser discuter seuls quand leur capitaine, le gentil mais non moins imprévisible Ayame, les retint.
- Merci Ayame, lui envoya l’arcturienne accompagné d'un baiser déposé dans l'air. J'ai une annonce à faire ! Relayez mon message car nous aurons besoin de l'aide de tout le monde. La prison est enfin reconstruite et il ne nous manque plus que la magie pour la réveiller. Le pouls du volcan s'est affaibli avec le temps et la disparition des habitants d’arcturus. Faites venir à moi tous ceux qui ont de la magie en eux, dites leur que c'est sans danger et que rien de ce qu'ils vivront ici ne saurait être réparé par une nuit de sommeil.
- Et que vivront-ils au juste ?
K’ouen n'avait de manières pour personne pas même pour l’arcturienne. Celle-ci planait souvent plus qu'une raie volante sous psychotropes, il n'y avait donc que Ayame pour s'offusquer du comportement du garçon.
- Une méditation. Durant quelques minutes je leur demande de s'asseoir au cœur de la salle des échos et d'y écouter l'histoire d’Arcturus. Ils vivront le périple du guerrier et l'animeront à nouveau dans la pierre et dans le feu de la prison.
- C'est tout ?
- Évidemment, s'ils ont des soucis de santé et comme il se pourrait que ce voyage dans l'histoire soit épuisant, c’est probable qu'il dérègle les pacemakers et, tiens, il pourrait même te rendre aimable, lui lançait elle avec amusement.
Ayame qui eut la noblesse de ne pas glousser salua ce trait d’humour d’un sourire silencieux. Parfois, il appréciait l’arcturienne, suite à cela il promit de transmettre le message et il fit sortir du volcan un jeune chasseur fulminant contre les arcturiennes folles…
*
Règles du rp
Tout d'abord, ce rp suit une progression prédéfinis.
Il y aura 5 chapitres
Le volcan aussi appelé Pic d’Arcturus est la suite du scénario précédemment joué.
(car, oui, il est pointu)Memo de l'ancien scénario
L'éminent Shah Poh, archéologue, a découvert des ruines de grandes ampleurs dans les montagnes au sud-est. Les tablettes font état d’une civilisation entière qui aurait vécue dans des habitations troglodytes (dans le sol).
Pour s’assurer que les scientifiques puissent faire leur travail sans se faire dévorer, une expédition est montée sur pied pour explorer les ruines.
Or, il s’est avéré que les ruines donnaient accès à un volcan pas si éteint que ça et surtout à la prison des Arcturiens.
L’ouverture des portes a réveillé les bêtes immortelles qui sommeillaient là-dessous.
Un arcturien est une bête semi-divine, immortelle, dangereuse et en moyenne, chacun d'eux fait dans les 20m de haut. Témari -le maitre du jeu- est une arcturienne. Mais elle est gentille (enfin, autant qu'elle peut l'être).
Notre but durant les prochains mois sera de capturer les Arcturiens et de les remettre en prison.
Pour réaliser cet objectif, nous devons d’abord réparer la prison des Arcturiens. Cette prison manque d’énergie pour générer les cellules de confinement magique.
.
Pour ce faire, Témari va vous “ponctionner” cette énergie en vous faisant revivre l’histoire du guerrier Arcturus (tout être conscient détient cette énergie, même les robots et les cailloux parlant).
Les règles de ce rp en question
Les joueurs voulant participer post une fois les uns après les autres.
Lorsqu’un nombre suffisant de joueurs ont posté, Témari vous présentera un chapitre.
Les joueurs “vivront” l’aventure de l’intérieur comme s’ils y étaient.
Pour venir au volcan :
Utilisez vos propres moyens, une plateforme perçant est disponible dans le camp en face de l’entrée du pic.
Une fois dans le pic : Vous traverserez une caverne, puis un chemin tortueux aux mosaïques élimées, un pont enjambe une gorge de plusieurs centaines de mètres de profondeur au fond de laquelle s’écoule un fleuve de lave en fusion. Ensuite vous atteindrez une salle immense parsemée d’habitations aux couleurs fanées et enfin une grande porte d’or vous donnera accès à un puits.
Ce puits est un monticule de lave refroidie au milieu duquel un trou vous donne accès à un escalier. Vous descendrez profondément dans la cheminée, mais rassurez-vous car des technologies et des magies hors de prix s’assureront que la pression et l’air soient respirables pendant votre visite.
Lorsque vous reviendrez à vous à la fin du récit, vous serez fatigué comme si vous aviez passé une longue journée de dur labeur.
Sachez cependant que dans le camp à l’entrée de la caverne des gens du Sanctuaire vous recevront avec plaisirs dans les tentes médicales apprêtées pour vous.
N’ayez crainte, vous ressentirez une grosse fatigue mais aucun effet indésirable supplémentaire.
Les robots auront sûrement assez de forces pour rejoindre la surface sans s’éteindre.
Vous ne pourrez pas revenir pour le chapitre suivant, sauf si vous utilisez l’un des objets spéciaux ci-dessous.
Objet spéciaux à acquérir chez votre Artisan préféréBanque : le titre Arcturi- 50 pims - ce titre régénère lentement votre énergie cosmique. [non vendu hors événement]
Alchimie : Potion : Stellar Cooler - 20 pims - une fois consommé, ce cocktail permet de récupérer ses forces cosmiques/stellaires en 1h de sommeil.
Epicerie : Karamel - 20 pims - Cet animal de la famille des Koala est petit comme un bébé chat. Lorsque son maitre dort il s’accroche à son bras et lui permet naturellement de profiter d’un sommeil d’excellente qualité (régénère l’énergie cosmique en 1h de sommeil)
Laboratoire : Cosmos Harmoniseur - 20 pims - il capte dans l'environnement proche les énergies cosmiques résiduelles et vous la restitue, il diffuse aussi un parfum fraise (existe en chocolat). Permet de régénérer son énergie cosmique en 1h de sommeil.
Technomagie : Duvetoilé - 20 PIms - un Sac de couchage moelleux et confortable, enchanté pour régénérer votre énergie cosmique en 1h de sommeil… et éviter de dormir dans le froid. Prévient le rhume et les torticolis.
Les cadeaux lorsque tous les chapitres auront été débloqués
(au choix) Une magnétic ou un Kami.
Le titre Cosmos (50 pims) : vous saviez que la constellation du Bouvier (dans l’Entre-Monde) permettait de repérer efficacement les arcturiens ? Ce titre vous permettra d’utiliser la magie de cette constellation afin de cibler sans aucune difficulté un arcturien sur une carte (marche très bien avec la carte Holographique du Laboratoire).
Pourquoi faire ce rp
En plus d'acquérir des objets intéressant pour les futurs chasses aux arcturiens... Il faut savoir que sans vous il n’y aura pas de prison ce qui signifie que les arcturiens seront libres pour longtemps.
Les règles version rapide ci-dessous
Pour participer : postez à la suite de ce post votre RP
Info obligatoire : vous entrez dans le volcan et vous venez rejoindre les groupes de méditation dans la salle des échos.
Dès qu'il y a suffisamment de participants, je poste le chapitre.
Vous ne pouvez pas participer au chapitre suivant car vous devrez vous reposer.
Sauf si vous possédez l'un des objets spéciaux.
- Maitre du Jeu
- PNJ
- Avatar © : A.Baille
Suivi : C'est top secret !
Titre : N'a guère besoin de gadgets pour vous pourrir l'existence.
Race : Arcturienne
Statut : Maitre des jeux
Notes : Assurez-vous que le MJ ne s'ennuie jamais, sauf si vous ne tenez pas à la vie.
Messages : 1442
Titre débile : On me nomme aussi Témari (Maitre)
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Ven 1 Sep - 23:01
Sieste récompensée et surtout sieste dorloté dans un lit chaud au programme. J'en suis !
Je louvoyais entre les bipèdes maladroits à l'entrée du pic, puis je me faufilais parmi les badauds inexpressifs jusqu'à trouver un perchoir, marchant tout seul, vers le centre de ce monde de lave. Il y faisait chaud, sec et sombre. Un nid douillet pour un chat aimant les bonnes choses. Je m'installais confortablement sur l'homme qui me conduisait tout en bâillant à m'en décrocher les canines.
Mon perchoir ne paru pas sentir le poids de mon corps souple sur son épaule, ou bien n'en avait-il rien à faire qu'un chat ce soit hissé sur son dos pour être transporté. Il m'emmena ainsi jusqu'au plus profond de la montagne.
Le puits était un escalier interminable, un boyau grondant de monde. La foule s'agglutinait sur les marches avec prudence. Dans la salle des échos, là où attendait la fille-dragon qui avait généré tout ce tintamarre, tout le monde s'installa confortablement. C'est le moment où je bondis de mon perchoir à un autre jusqu'à trouver des jambes croisées moelleuses pour m'y enrouler.
- Ma bonne amie, je vais m'installer là. Ne bougez pas trop je vous prie.
J'étais bien tombé, elle me laissa tranquille. Maintenant, j'étais prêt pour la sieste.
Je louvoyais entre les bipèdes maladroits à l'entrée du pic, puis je me faufilais parmi les badauds inexpressifs jusqu'à trouver un perchoir, marchant tout seul, vers le centre de ce monde de lave. Il y faisait chaud, sec et sombre. Un nid douillet pour un chat aimant les bonnes choses. Je m'installais confortablement sur l'homme qui me conduisait tout en bâillant à m'en décrocher les canines.
Mon perchoir ne paru pas sentir le poids de mon corps souple sur son épaule, ou bien n'en avait-il rien à faire qu'un chat ce soit hissé sur son dos pour être transporté. Il m'emmena ainsi jusqu'au plus profond de la montagne.
Le puits était un escalier interminable, un boyau grondant de monde. La foule s'agglutinait sur les marches avec prudence. Dans la salle des échos, là où attendait la fille-dragon qui avait généré tout ce tintamarre, tout le monde s'installa confortablement. C'est le moment où je bondis de mon perchoir à un autre jusqu'à trouver des jambes croisées moelleuses pour m'y enrouler.
- Ma bonne amie, je vais m'installer là. Ne bougez pas trop je vous prie.
J'étais bien tombé, elle me laissa tranquille. Maintenant, j'étais prêt pour la sieste.
- Pwyll Des Thoran
- Avatar © : Moi
Titre : Cosmos, Perçant
Race : Chat
Statut : Chatective Privé
Messages : 266
Titre débile : Pa-chat
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Sam 2 Sep - 10:55
Les rues d'Ordae se remplissaient de monde au fur et à mesure que la soirée approchait. J'avais appris à apprécier cette ville aux mœurs anciennes, où le futur n'avait pas sa place dans les us et coutumes d'un passé plein de vie.
Ce que j'appréciais tout particulièrement de ce quartier était l'architecture de pierre qui différée légèrement d'un coin à l'autre de la ville. Et surtout le manque de technologie qui me rappelais mon Monde où les Arks étaient des travailleurs manuels que ce soit dans l'agriculture ou tout autre artisanat. J'étais moi-même devenu forgeron, fabriquant les armes qui étaient de hautes technologies pour ce quartier, tout comme le moulin à vent du père Albertio était une grande avancée technologique.
La vie ici était paisible, et la présence des autres quartiers plus avancés aux alentours permettait une stabilité de vie prématurée et sûre.
Je flânais ainsi sur les pavé profitant de l'ambiance, j'avais fermé la boutique plus tôt qu'à l'accoutumé. Je finis par entendre un hurleur de rue qui s'époumonait à l'intention d'une foule qui, pour une fois, se pressée autour de lui pour écouter l'information. Je m'avançais vers l'individu et fis de même.
Une mission de la plus haute importance concernée tous les êtres doués de magie et en pleine forme physique. Il nous fallait nous rendre au Pic d’Arcturus où Temari, une Acturienne nous attendait. La prison avait été reconstruite mais manquait de puissance pour assurer son rôle primaire. Il nous faudrait alors méditer dans un petit laps de temps afin de donner de notre énergie au lieu, ce qui nous causerait une grande fatigue à laquelle nous aurons du mal à nous remettre.
Ainsi dit cela ne donner pas vraiment envie de participer, la méditation n'avait jamais vraiment été mon truc, si en plus je devais en sortir épuisé ... Mais il s'agissait là d'un devoir. Je n'avais jamais rencontré d'Acturiens, mais ces êtres divins n'était pas forcément des plus plaisant. Leur libération avait suscité une vague de terreur sur Entre-Monde. Si je pouvais aider à rendre "notre" monde plus sûr en donnant un peu de mon énergie, alors je le ferai sans rechigner. Et puis grâce à mes récents achats de potions Stellar Cooler auprès de Richye je pourrais m'en remettre bien plus rapidement.
De ce que je compris il faudrait se rendre au plus tôt au volcan. Je bénis mon récent achat du titre de transport de Perçant. La route pour aller au volcan aurait été bien trop longue sans moyen de transport, et je serais arrivé bien après la bataille. Je me laissais la soirée pour me préparer et ne partirais que le lendemain matin.
J'utilisais pour la première fois mon Titre, et je n'étais pas peu fier. Je me rendis à la plateforme la plus proche, Ordae en était pourvue. J'atterris sur la plateforme d'un camp, mon estomac pas habitué à ce transport se brouilla légèrement. Quelques respirations d'air frais suffirent en m'en remettre.
Je demandais mon chemin, quelqu'un avait été posté ici pour indiquer comment se rendre dans le Pic. Visiblement du monde était attendu. Il y avait même des tentes médicales qui se montaient afin de soigner les acteurs de cette nouvelle péripétie. Le doute s'installa en moi ... Oh et puis zut, j'étais ici maintenant, et je n'avais pas pour habitude de faire marche arrière.
Je me dirigeais donc vers la caverne indiqué un peu plus tôt, je la traversais rapidement, il y faisait frais et humide. Je failli dégringoler sur le chemin qui menait au mont, il étai étroit et acéré. Quant au pont, il était haut perché au dessus d'une coulée de lave en fusion dont on ressentait la chaleur malgré la distance. Bien que je n'avais pas le vertige j'évitais de me pencher sur le bord pour ne pas être happé par l'effet de vide. Je traversais ensuite une espèce de mini ville éteinte, où je m'arrêtais devant une énorme porte en or. Elle était splendide et finement gravé de scènes qui semblaient raconter l'histoire des lieux. Sans trop m'attardais, je descendis dans le puits une marche après l'autre, m'assurant de ne pas glisser. Je regardais en haut, le trou rétrécissait au fur et à mesure de ma progression au centre du volcan. Atteindrai-je le centre d'Entre-Monde ? Malgré la différence d'altitude aucun changement atmosphérique ne se fit ressentir, par comme sur Ciel.
Enfin je posais le pied là où nous étions attendus.
- Et bien ! Ce n'est pas de tout repos pour venir ici.
Je vis un chat installé non loin de moi, sûrement un Li, et une dame au regard rieur, Témari ?
- Monsieur le chat, Ma Dame, saluai-je en m'inclinant légèrement. Où voulez-vous que je m'installe ? Je suis votre homme, dis-je avec un sourire en coin.
J'aurais bien aimé amené Eva avec moi, cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu, j'espérais qu'elle recevrait ma lettre avant que tout ceci débute.
M'installant là où on me l'indiquait, j'attendais en faisant les cent pas, espérant voir des visages connus. Peut-être seait-ce le moment où je pourrais revoir Thäni ? Cette jeune Ange en quête d'aventures.
Ce que j'appréciais tout particulièrement de ce quartier était l'architecture de pierre qui différée légèrement d'un coin à l'autre de la ville. Et surtout le manque de technologie qui me rappelais mon Monde où les Arks étaient des travailleurs manuels que ce soit dans l'agriculture ou tout autre artisanat. J'étais moi-même devenu forgeron, fabriquant les armes qui étaient de hautes technologies pour ce quartier, tout comme le moulin à vent du père Albertio était une grande avancée technologique.
La vie ici était paisible, et la présence des autres quartiers plus avancés aux alentours permettait une stabilité de vie prématurée et sûre.
Je flânais ainsi sur les pavé profitant de l'ambiance, j'avais fermé la boutique plus tôt qu'à l'accoutumé. Je finis par entendre un hurleur de rue qui s'époumonait à l'intention d'une foule qui, pour une fois, se pressée autour de lui pour écouter l'information. Je m'avançais vers l'individu et fis de même.
Une mission de la plus haute importance concernée tous les êtres doués de magie et en pleine forme physique. Il nous fallait nous rendre au Pic d’Arcturus où Temari, une Acturienne nous attendait. La prison avait été reconstruite mais manquait de puissance pour assurer son rôle primaire. Il nous faudrait alors méditer dans un petit laps de temps afin de donner de notre énergie au lieu, ce qui nous causerait une grande fatigue à laquelle nous aurons du mal à nous remettre.
Ainsi dit cela ne donner pas vraiment envie de participer, la méditation n'avait jamais vraiment été mon truc, si en plus je devais en sortir épuisé ... Mais il s'agissait là d'un devoir. Je n'avais jamais rencontré d'Acturiens, mais ces êtres divins n'était pas forcément des plus plaisant. Leur libération avait suscité une vague de terreur sur Entre-Monde. Si je pouvais aider à rendre "notre" monde plus sûr en donnant un peu de mon énergie, alors je le ferai sans rechigner. Et puis grâce à mes récents achats de potions Stellar Cooler auprès de Richye je pourrais m'en remettre bien plus rapidement.
De ce que je compris il faudrait se rendre au plus tôt au volcan. Je bénis mon récent achat du titre de transport de Perçant. La route pour aller au volcan aurait été bien trop longue sans moyen de transport, et je serais arrivé bien après la bataille. Je me laissais la soirée pour me préparer et ne partirais que le lendemain matin.
J'utilisais pour la première fois mon Titre, et je n'étais pas peu fier. Je me rendis à la plateforme la plus proche, Ordae en était pourvue. J'atterris sur la plateforme d'un camp, mon estomac pas habitué à ce transport se brouilla légèrement. Quelques respirations d'air frais suffirent en m'en remettre.
Je demandais mon chemin, quelqu'un avait été posté ici pour indiquer comment se rendre dans le Pic. Visiblement du monde était attendu. Il y avait même des tentes médicales qui se montaient afin de soigner les acteurs de cette nouvelle péripétie. Le doute s'installa en moi ... Oh et puis zut, j'étais ici maintenant, et je n'avais pas pour habitude de faire marche arrière.
Je me dirigeais donc vers la caverne indiqué un peu plus tôt, je la traversais rapidement, il y faisait frais et humide. Je failli dégringoler sur le chemin qui menait au mont, il étai étroit et acéré. Quant au pont, il était haut perché au dessus d'une coulée de lave en fusion dont on ressentait la chaleur malgré la distance. Bien que je n'avais pas le vertige j'évitais de me pencher sur le bord pour ne pas être happé par l'effet de vide. Je traversais ensuite une espèce de mini ville éteinte, où je m'arrêtais devant une énorme porte en or. Elle était splendide et finement gravé de scènes qui semblaient raconter l'histoire des lieux. Sans trop m'attardais, je descendis dans le puits une marche après l'autre, m'assurant de ne pas glisser. Je regardais en haut, le trou rétrécissait au fur et à mesure de ma progression au centre du volcan. Atteindrai-je le centre d'Entre-Monde ? Malgré la différence d'altitude aucun changement atmosphérique ne se fit ressentir, par comme sur Ciel.
Enfin je posais le pied là où nous étions attendus.
- Et bien ! Ce n'est pas de tout repos pour venir ici.
Je vis un chat installé non loin de moi, sûrement un Li, et une dame au regard rieur, Témari ?
- Monsieur le chat, Ma Dame, saluai-je en m'inclinant légèrement. Où voulez-vous que je m'installe ? Je suis votre homme, dis-je avec un sourire en coin.
J'aurais bien aimé amené Eva avec moi, cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu, j'espérais qu'elle recevrait ma lettre avant que tout ceci débute.
M'installant là où on me l'indiquait, j'attendais en faisant les cent pas, espérant voir des visages connus. Peut-être seait-ce le moment où je pourrais revoir Thäni ? Cette jeune Ange en quête d'aventures.
- Ayren
- Forgeron
- Avatar © : A. Baille
Suivi :
Titre : Artisan, Perçant, Sarkina, Amant, Cosmos, Domus, Hôtel, Chance, Salva
Race : Phoenix
Statut : Forgeron
Notes : Compagnons : Ice le Sampal, Tea le renard Stellaire et Sun le Kasaïr
Messages : 709
Titre débile : Hareng
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Dim 3 Sep - 19:25
La petite Lilou s’était embarquée dans une calèche direction le Pic d’Arcturus sans même avoir prit le temps de consulter son père adoptif.
Il faut dire qu’elle n’était pas encore habituée aux contraintes d’une jolie vie de famille rangée. Dire où l’on va, avec qui et quand on rentrera… Elle avait prit l’habitude de profiter de l’instant présent tant qu’il était là, sans ce soucier des conséquences. Il faut dire aussi qu’elle tenait à ce sentiment puissant de liberté.
Au détour d’une rue, elle avait entendu que la grande déesse témari avait besoin d’énergie et qu’en contrepartie elle conterait des histoires. La fillette n’avait pas réfléchit une seconde. Une histoire contée par une déesse, il ne fallait absolument pas rater ça ! C’est ainsi que les jambes flottant dans les airs, elle se retrouvait assise au bord d’une calèche pleine à ras bords de personnes aussi curieuses qu’elle.
Elle attira des regards affamés lorsqu’elles sortie de son sac une de ces boîtes à cookie dont elle seule avait le secret, se sentant bien obligé, elle offrit sa tournée.
Higor, fidèle à lui même avait passé tout le voyage à renifler les pieds des passagers, et il dû bien se prendre un ou deux méchant coup sur le museau que la fillette ne perçu pas (sinon nul doute qu’elle aurait retournée toute la calèche)
Une fois arrivée, ils traversèrent une grotte sombre et humide qui débouchait sur un chemin en zig zag très dangereux, Lilou n’était pas très rassurait par la lave qui coulait sous leurs pieds, et elle fit de son mieux pour rester bien au centre du chemin tenant fermement la bride d’Higor. Le chemin donnait sur des habitations troglodytes,
*drôle d’idée que de vivre sous terre* pensa-t-elle, *je ne pourrais pas me passer du contact du soleil, et d’une vision pleine de verdure.*
Ils arrivèrent enfin devant une impressionnante porte dorée, qu’ils passèrent pour enfin s’enfoncer dans les profondeur du volcan. Malgré la chaleur ambiante, Lilou frissonna. Elle se frictionna et prit Higor dans ses bras et plus ils descendaient plus elle le serrait contre son cœur.
A présent dans ses petits souliers, Lilou s’installa au centre du groupe de médiation, Higor à ses côté elle le dorlotait de caresse aussi apaisante pour lui que pour elle-même.
Il faut dire qu’elle n’était pas encore habituée aux contraintes d’une jolie vie de famille rangée. Dire où l’on va, avec qui et quand on rentrera… Elle avait prit l’habitude de profiter de l’instant présent tant qu’il était là, sans ce soucier des conséquences. Il faut dire aussi qu’elle tenait à ce sentiment puissant de liberté.
Au détour d’une rue, elle avait entendu que la grande déesse témari avait besoin d’énergie et qu’en contrepartie elle conterait des histoires. La fillette n’avait pas réfléchit une seconde. Une histoire contée par une déesse, il ne fallait absolument pas rater ça ! C’est ainsi que les jambes flottant dans les airs, elle se retrouvait assise au bord d’une calèche pleine à ras bords de personnes aussi curieuses qu’elle.
Elle attira des regards affamés lorsqu’elles sortie de son sac une de ces boîtes à cookie dont elle seule avait le secret, se sentant bien obligé, elle offrit sa tournée.
Higor, fidèle à lui même avait passé tout le voyage à renifler les pieds des passagers, et il dû bien se prendre un ou deux méchant coup sur le museau que la fillette ne perçu pas (sinon nul doute qu’elle aurait retournée toute la calèche)
Une fois arrivée, ils traversèrent une grotte sombre et humide qui débouchait sur un chemin en zig zag très dangereux, Lilou n’était pas très rassurait par la lave qui coulait sous leurs pieds, et elle fit de son mieux pour rester bien au centre du chemin tenant fermement la bride d’Higor. Le chemin donnait sur des habitations troglodytes,
*drôle d’idée que de vivre sous terre* pensa-t-elle, *je ne pourrais pas me passer du contact du soleil, et d’une vision pleine de verdure.*
Ils arrivèrent enfin devant une impressionnante porte dorée, qu’ils passèrent pour enfin s’enfoncer dans les profondeur du volcan. Malgré la chaleur ambiante, Lilou frissonna. Elle se frictionna et prit Higor dans ses bras et plus ils descendaient plus elle le serrait contre son cœur.
A présent dans ses petits souliers, Lilou s’installa au centre du groupe de médiation, Higor à ses côté elle le dorlotait de caresse aussi apaisante pour lui que pour elle-même.
- Lilou
- Modérateur
- Suivi : Fiche , //Journal // Pims
Titre : Cosmos, Sapin, Kesukuan
Race : mi humain / mi esprit
Statut : Apprentie guèrisseuse
Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
Messages : 495
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Lun 4 Sep - 12:16
Quelle force dois-je mettre en oeuvre pour me convaincre d'entrer dans ce volcan ? Enki est déterminé à me faire entrer, il clignote plus intensément qu'une guirlande de Noël et il s'impatiente. Je refuse d'y aller. Des années d'enfermement et de mauvais traitements m'ont vaccinés contre les espaces clos et les méditations contrôlées.
- Vous savez, si Temari dit qu'il ne vous arrivera rien de plus grave qu'un coup de fatigue là-dessous, vous n'avez rien à craindre.
C'est une chouette qui me parle. Elle me regarde fixement de ses yeux perçants.
- C'est pour ça que vous êtes encore sur votre branche à lorgner ceux qui hésitent..
Elle hulule et je prends ça pour un rire. Elle soulève ses ailes et s'avance comme un crabe au bout de son perchoir.
- Hey! Je vous vois... si je reçois quelque chose je jure de vous le faire ravaler.
- Du calme, je mapproche pour mieux vous voir. Les Chouettes n'ont pas la meilleur des visions diurne.
-Et pourquoi vous n'y allez pas ?
- Je n'aime pas les prologues. J'irais au deuxième tour.
Après ça elle est partie ailleurs. Enki en profita pour redoubler d'efforts. Je ne comprenais pas la suite logique dans tous ces voyages aux quatre vents, des missions et des sauvetages en veux-tu en voilà qui allaient finir par me faire tuer. Celui-là autant que les autres était une énigme de plus m'eloignant encore de la solution. Enki avait une idée en tête.
Ce n'est pas en regardant les mouches voler que j'en saurais plus.
Debout et hésitante je me joignis aux gens qui s'engouffraient dans la montagne. Une fois là-dessous je pris place dans la salle.
- Vous savez, si Temari dit qu'il ne vous arrivera rien de plus grave qu'un coup de fatigue là-dessous, vous n'avez rien à craindre.
C'est une chouette qui me parle. Elle me regarde fixement de ses yeux perçants.
- C'est pour ça que vous êtes encore sur votre branche à lorgner ceux qui hésitent..
Elle hulule et je prends ça pour un rire. Elle soulève ses ailes et s'avance comme un crabe au bout de son perchoir.
- Hey! Je vous vois... si je reçois quelque chose je jure de vous le faire ravaler.
- Du calme, je mapproche pour mieux vous voir. Les Chouettes n'ont pas la meilleur des visions diurne.
-Et pourquoi vous n'y allez pas ?
- Je n'aime pas les prologues. J'irais au deuxième tour.
Après ça elle est partie ailleurs. Enki en profita pour redoubler d'efforts. Je ne comprenais pas la suite logique dans tous ces voyages aux quatre vents, des missions et des sauvetages en veux-tu en voilà qui allaient finir par me faire tuer. Celui-là autant que les autres était une énigme de plus m'eloignant encore de la solution. Enki avait une idée en tête.
Ce n'est pas en regardant les mouches voler que j'en saurais plus.
Debout et hésitante je me joignis aux gens qui s'engouffraient dans la montagne. Une fois là-dessous je pris place dans la salle.
- Azura Ninsun
- Avatar © : A.Baille
Suivi : Journal de Bord
Titre : Cosmos, Perçant, Chevalier, Sarkina
Race : Humaine
Messages : 264
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Mar 5 Sep - 21:29
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Témari observait la foule se masser dans la salle des Échos, les oeufs de pierre brisés autour d’eux pour seuls vestiges des événements des mois passés. La libération des arcturiens n’avait pas laissé l’Entre-Monde de marbre et c’était une bonne chose selon elle. Laisser des erreurs de la nature chasser tranquillement dans la prairie n’était pas une perspective réjouissante. Ses “frères” n’étaient plus les bienvenus parmi les vivants. Hélas, ils ne peuvent être tués. Le seul autre moyen de se débarrasser d’eux efficacement gisait autour d’eux : la prison des arcturiens.
Elle ne doutait pas que les moins confiants trouveraient aisément où s’installer. Il suffisait de faire comme les voisins ; se trouver un emplacement, s’assoir aussi confortablement que possible et se détendre. Une fois les derniers arrivés, Témari trépigna sur place, elle se hissa sur un débris dont la forme ronde rappelait à la fois un oeuf et à la fois une colline.
-Merci d’être venus si nombreux pour entendre la première partie de l’histoire d’Arcturus. Installez-vous confortablement. M’entendez-vous bien ?
Une source de magie s’éveilla dans la salle. Elle allait d’une personne à l’autre et se connectait à leurs esprits volontaires. Bientôt, chacun des éveillés entra dans une profonde méditation où la nuit était la règle et les étoiles des pensées oubliées.
Témari leur parla d’une voix apaisée :
-Écoutez ma voix. Vous m’entendrez durant tout votre voyage. N’ayez crainte, vous êtes en sécurité et ce que vous allez vivre n’est qu’un rêve. Je vous emmène par delà le temps, dans les souvenirs d’une histoire palpitante. Je vais vous conter la légende perdue d’un Héros du premier âge.
Les rêveurs éveillés eurent la stupéfaction de voir au travers des yeux d’un jeune homme. Leurs esprits combinés s’étaient envolés dans un monde passé et vivaient à présent dans le corps d’Arcturus. Un adolescent moyen de type humain. La peau caramel et les tatouages des années écoulées brunissant ses traits. Le paysage d’une prairie immense devant eux, ils entendaient encore la voix de Témari résonner en eux.
- Arcturus n'a pas toujours été un guerrier et le pic n'a pas toujours porté son nom...
Elle ne doutait pas que les moins confiants trouveraient aisément où s’installer. Il suffisait de faire comme les voisins ; se trouver un emplacement, s’assoir aussi confortablement que possible et se détendre. Une fois les derniers arrivés, Témari trépigna sur place, elle se hissa sur un débris dont la forme ronde rappelait à la fois un oeuf et à la fois une colline.
-Merci d’être venus si nombreux pour entendre la première partie de l’histoire d’Arcturus. Installez-vous confortablement. M’entendez-vous bien ?
Une source de magie s’éveilla dans la salle. Elle allait d’une personne à l’autre et se connectait à leurs esprits volontaires. Bientôt, chacun des éveillés entra dans une profonde méditation où la nuit était la règle et les étoiles des pensées oubliées.
Témari leur parla d’une voix apaisée :
-Écoutez ma voix. Vous m’entendrez durant tout votre voyage. N’ayez crainte, vous êtes en sécurité et ce que vous allez vivre n’est qu’un rêve. Je vous emmène par delà le temps, dans les souvenirs d’une histoire palpitante. Je vais vous conter la légende perdue d’un Héros du premier âge.
Les rêveurs éveillés eurent la stupéfaction de voir au travers des yeux d’un jeune homme. Leurs esprits combinés s’étaient envolés dans un monde passé et vivaient à présent dans le corps d’Arcturus. Un adolescent moyen de type humain. La peau caramel et les tatouages des années écoulées brunissant ses traits. Le paysage d’une prairie immense devant eux, ils entendaient encore la voix de Témari résonner en eux.
- Arcturus n'a pas toujours été un guerrier et le pic n'a pas toujours porté son nom...
* * *
Nous étions au premier âge de l'Entre-Monde, si la vie avait enfin trouvé un équilibre et une symbiose harmonieuse, des reliques du passé menaçaient encore cette paix fragile.
Là où se dresse la capitale aujourd'hui, des milliers d’années auparavant vivaient les tribus de Varathiel.
Le clan dans lequel est né Arcturus était soudé autour des femmes. Chefs de maison, elles élevaient les enfants seules étant toutes à la fois mère, tante, soeur et amie pour chacun d’eux. De hautes tentes aux salles innombrables les abritaient au coeur de l’îlot et entouré des tentes individuelles des hommes.
Arcturus grandit sous le regard dur, mais bienveillant de Morenth, sa mère et sur celui tout aussi sévère de sa tante Piru. Bien qu’elles se soient chargées de lui enseigner les rites et les moeurs du clan, Arcturus n’avait jamais trouvé de force en lui pour se dresser contre la force de ces deux femmes. Si bien qu’il appréhendait le jour où il devrait les quitter. Le jour où il serait enfin un homme. Le jour où il vivrait seul dans l'une des tentes de l'archipel aux toits pointus bordant le coeur de la tribu. Arcturus était un enfant terrifié à l’idée de devenir adulte.
Des siens, il était peut-être l’un des plus réticents au sevrage. Mais puisqu’il était né homme, il devait quitter la tente des femmes. Il aurait déjà dû partir l’an passé, mais son coeur tendre avait convaincue ses mères de le garder un cycle de plus.
Arcturus n'était pas le plus doué pour la chasse. Il n’était pas le plus intelligent, car l’herboriste et la prêtresse n'avaient rien tiré de lui sinon de l'ennui et des tracas. Il n'était pas non plus fort, ou même grand. Il était cependant très nerveux de rejoindre la vie des hommes sans être armé par la nature. Un bien maigre lot pour changer de vie.
Il avait lui-même chassé quelques cochons pour préparer sa future tente. Il avait taillé du bois et même réussit à se confectionner un lit de fourrure. Mais, ils étaient en aussi piteux états que ses talents à l'arc. Troués de toute part, trop petits et difformes, c'était couru d'avance, il allait faire sensation une fois homme. L’état de son paquetage l’inquiétait autant que de quitter le cocon familial. Il aurait l’air d’un véritable idiot une fois dehors, surtout avec une tente qui ne tient pas debout sinon lorsque le vent s’engouffre dedans.
Le jour de son exclusion, à prendre au sens le plus pur du mot, car Arcturus fut exclu du cercle fermé de la société des femmes et des enfants ; il eut la joie de recevoir de sa tante une fourrure épaisse et fournie, elle ferait un lit confortable, et de sa mère sa propre tente de peaux qu'elle avait soigneusement rapiécée. Elles ne pourraient l’avouer, mais il y avait autant d’amour que de honte dans ce geste désespéré. Au moins, il put rejoindre l’archipel et y planter les pointes saillantes de sa future demeure.
L’exclusion se déroulait toujours au début du printemps afin de permettre aux plus jeunes de s’installer et de prendre leurs marques. Ce n’était pas plus mal, car Arcturus eut toutes les difficultés du monde à quitter l’abri de sa propre tente. Il n’avait pas dormi de la nuit, il n’avait pas non plus mangé grand-chose. Quand il sortit au levé du soleil, les yeux entourés de cernes, l’estomac grouillant de faim, il suscita autant d’amusement que de compassion chez les plus âgés.
Au-delà des tentes, la plaine. Verte comme les pousses d’un jeune arbre et immense comme la mer. Bordé à l’horizon Nord par une forêt épaisse et au-delà encore les dents des montagnes. Elles étaient blanches comme les nuages et ne se distinguaient d’eux que lors de belles journées ensoleillées. C’était l’une d’elle et comme chaque année au début du printemps, la tribu se déplaçait. Mais avant de quitter la sûreté de la doline choisie pour passer l’hiver, les hommes se réunirent pour organiser la chasse des auberades. De belles créatures aux bois foisonnants et aux sabots si fins que leur course sur la plaine les rendait aussi gracieux que des oiseaux.
Les jeunes se répartirent parmi les groupes formés et Arcturus se décida trop tard pour avoir les groupes allant vers l’ouest et le sud. L’est étant pour une autre tribu, il accepta de mauvaise grâce de se joindre aux hommes allant observer le Nord.
D’autres tribus font très attention à ne pas perdre de vu les troupeaux mêmes pendant l’hiver. Mais celle d’Arcturus était un peu plus libre. Ils préféraient laisser les troupeaux vaquer sereinement à leurs migrations et se contenter de passer l’hiver en paix. C’est pourquoi ce jour-là, une trentaine d’hommes quittèrent la tribu pour s’éparpiller dans la plaine.
L’homme avec qui il voyagea deux semaines durant était silencieux et bourru. Kemar avait rapidement compris que son compagnon de voyage n’était pas le meilleur des chasseurs et encore moins des cuisiniers. Il en devint encore plus silencieux et encore plus bourru.
Un soir, alors qu’ils n’avaient toujours aperçu ni auberades ni autre chose que des lapins et des furets, il brisa le long silence devenu normal entre eux.
-Je pense qu’ils sont allés en forêt. L’hiver a été rude et les bois offrent une bonne protection.
-Mais personne ne va quitter la plaine pour aller vérifier s’étonnait le jeune homme tout en mangeant.
-Nous. On ira dès demain.
Il n’aimait déjà pas être dans la brousse sans autre chose que ses mauvais talents d’archer, alors il n’aima pas non plus penser à la forêt. Tous étaient des enfants de la plaine et ils ne connaissaient pas grand-chose des forêts de l’Entre-Monde. Parfois, approchaient-ils l’orée des bois et se prenaient ce qui leur permettrait de se chauffer en hiver. Plus rarement ils y entraient pour chasser et uniquement les années de disette. Mais y aller pour les auberades.
-Cela veut-il dire que s’ils y sont nous devrons nous y installer ?
-Pourquoi pas ? Cela fait longtemps que nous n’y avons pas été, ça forgera les jeunes…
Arcturus ne loupa pas le regard entendu de Kemar et il en dormit encore plus mal cette nuit-là.
Deux jours plus tard, ils atteignirent l’orée de la forêt. Kemar fendit la barrière invisible entre la plaine et les bois sans cérémonie. Il s’était tassé et tenait fermement son arc. Quant à Arcturus, il fut plus fébrile à le suivre, mais il le suivit tout de même. Comment survivrait-il seul de toute manière ?
Les premiers jours passés sous les bois furent éprouvants. La dense ramure des géants centenaires formait un ciel opaque à toute lumière. Il faisait sombre et pire, il faisait terriblement humide.
Quant au garçon, son sommeil s’améliora. L’environnement était désagréable, mais il s’y habituait progressivement.
La nuit devait être tombée, car la forêt changea d’odeur, le froid s’éleva du sol et les lucioles commencèrent à briller. Une fois de plus, ils firent un feu et s’installèrent pour se coucher. Mais cette nuit-là serait différente des autres. Cette nuit-là, les sons dans la forêt s’éteignirent.
Kemar tendit l’oreille et se tint à l’affût. Des bruissements se firent entendre, des oiseaux s’extirpèrent des arbres et disparurent dans la nuit.
-Quelque chose vient sur nous. Prends ton arc !
Kemar avait versé son broc d’eau sur le feu et déjà il s’éloigna dans la forêt. En quelques minutes, le chasseur avait lui aussi disparu et Arcturus se retrouva seul éloigné du campement et dans la plus parfaite des obscurités. Il s’adossa à un arbre et se laissa lentement glisser jusqu’aux racines. Assis, il écouta. Son coeur palpitant et ses membres tremblants ne l’aidaient pas à se concentrer. Pourtant, il perçut dans la nuit un grondement.
Il y avait une chose dans les bois qui fendait les arbres sur son passage. Elle marchait pesamment, mais souplement. Elle respirait comme le vent souffle. Brusquement la lumière jaillit. Dans sa gueule ouverte, un brasier rougissait ses dents pointues et son oeil doré. La créature déversa sur les bois une langue de feu alors que Kemar s’extirpait de sa cachette pour échapper à l’incendie.
Arcturus pouvait le voir vingt mètres plus loin, il courait plus vite que les flammes qui le suivaient. La bête l’avait pris pour cible.
Il banda son arc et tira. Ses flèches touchaient le cuir en rebondissant puis retombaient dans le brasier. Arcturus s’élança pour les suivre. La créature ne l’avait pas vu et elle continuait de poursuivre l’autre chasseur qui se démenait pour la semer. Mais la distance entre eux se réduisait chaque seconde. Jusqu’à l’instant précis où le dragon abaissa son cou et d’un coup de dent arrachait Kemar au sol et l’engloutit tout entier.
Il ne resta rien du chasseur qui ne tomba dans les flammes et la créature à présent le voyait, elle. Si grand et si grosse qu’un seul homme ne pouvait la rassasier…
Là où se dresse la capitale aujourd'hui, des milliers d’années auparavant vivaient les tribus de Varathiel.
Le clan dans lequel est né Arcturus était soudé autour des femmes. Chefs de maison, elles élevaient les enfants seules étant toutes à la fois mère, tante, soeur et amie pour chacun d’eux. De hautes tentes aux salles innombrables les abritaient au coeur de l’îlot et entouré des tentes individuelles des hommes.
Arcturus grandit sous le regard dur, mais bienveillant de Morenth, sa mère et sur celui tout aussi sévère de sa tante Piru. Bien qu’elles se soient chargées de lui enseigner les rites et les moeurs du clan, Arcturus n’avait jamais trouvé de force en lui pour se dresser contre la force de ces deux femmes. Si bien qu’il appréhendait le jour où il devrait les quitter. Le jour où il serait enfin un homme. Le jour où il vivrait seul dans l'une des tentes de l'archipel aux toits pointus bordant le coeur de la tribu. Arcturus était un enfant terrifié à l’idée de devenir adulte.
Des siens, il était peut-être l’un des plus réticents au sevrage. Mais puisqu’il était né homme, il devait quitter la tente des femmes. Il aurait déjà dû partir l’an passé, mais son coeur tendre avait convaincue ses mères de le garder un cycle de plus.
Arcturus n'était pas le plus doué pour la chasse. Il n’était pas le plus intelligent, car l’herboriste et la prêtresse n'avaient rien tiré de lui sinon de l'ennui et des tracas. Il n'était pas non plus fort, ou même grand. Il était cependant très nerveux de rejoindre la vie des hommes sans être armé par la nature. Un bien maigre lot pour changer de vie.
Il avait lui-même chassé quelques cochons pour préparer sa future tente. Il avait taillé du bois et même réussit à se confectionner un lit de fourrure. Mais, ils étaient en aussi piteux états que ses talents à l'arc. Troués de toute part, trop petits et difformes, c'était couru d'avance, il allait faire sensation une fois homme. L’état de son paquetage l’inquiétait autant que de quitter le cocon familial. Il aurait l’air d’un véritable idiot une fois dehors, surtout avec une tente qui ne tient pas debout sinon lorsque le vent s’engouffre dedans.
Le jour de son exclusion, à prendre au sens le plus pur du mot, car Arcturus fut exclu du cercle fermé de la société des femmes et des enfants ; il eut la joie de recevoir de sa tante une fourrure épaisse et fournie, elle ferait un lit confortable, et de sa mère sa propre tente de peaux qu'elle avait soigneusement rapiécée. Elles ne pourraient l’avouer, mais il y avait autant d’amour que de honte dans ce geste désespéré. Au moins, il put rejoindre l’archipel et y planter les pointes saillantes de sa future demeure.
L’exclusion se déroulait toujours au début du printemps afin de permettre aux plus jeunes de s’installer et de prendre leurs marques. Ce n’était pas plus mal, car Arcturus eut toutes les difficultés du monde à quitter l’abri de sa propre tente. Il n’avait pas dormi de la nuit, il n’avait pas non plus mangé grand-chose. Quand il sortit au levé du soleil, les yeux entourés de cernes, l’estomac grouillant de faim, il suscita autant d’amusement que de compassion chez les plus âgés.
Au-delà des tentes, la plaine. Verte comme les pousses d’un jeune arbre et immense comme la mer. Bordé à l’horizon Nord par une forêt épaisse et au-delà encore les dents des montagnes. Elles étaient blanches comme les nuages et ne se distinguaient d’eux que lors de belles journées ensoleillées. C’était l’une d’elle et comme chaque année au début du printemps, la tribu se déplaçait. Mais avant de quitter la sûreté de la doline choisie pour passer l’hiver, les hommes se réunirent pour organiser la chasse des auberades. De belles créatures aux bois foisonnants et aux sabots si fins que leur course sur la plaine les rendait aussi gracieux que des oiseaux.
Les jeunes se répartirent parmi les groupes formés et Arcturus se décida trop tard pour avoir les groupes allant vers l’ouest et le sud. L’est étant pour une autre tribu, il accepta de mauvaise grâce de se joindre aux hommes allant observer le Nord.
D’autres tribus font très attention à ne pas perdre de vu les troupeaux mêmes pendant l’hiver. Mais celle d’Arcturus était un peu plus libre. Ils préféraient laisser les troupeaux vaquer sereinement à leurs migrations et se contenter de passer l’hiver en paix. C’est pourquoi ce jour-là, une trentaine d’hommes quittèrent la tribu pour s’éparpiller dans la plaine.
L’homme avec qui il voyagea deux semaines durant était silencieux et bourru. Kemar avait rapidement compris que son compagnon de voyage n’était pas le meilleur des chasseurs et encore moins des cuisiniers. Il en devint encore plus silencieux et encore plus bourru.
Un soir, alors qu’ils n’avaient toujours aperçu ni auberades ni autre chose que des lapins et des furets, il brisa le long silence devenu normal entre eux.
-Je pense qu’ils sont allés en forêt. L’hiver a été rude et les bois offrent une bonne protection.
-Mais personne ne va quitter la plaine pour aller vérifier s’étonnait le jeune homme tout en mangeant.
-Nous. On ira dès demain.
Il n’aimait déjà pas être dans la brousse sans autre chose que ses mauvais talents d’archer, alors il n’aima pas non plus penser à la forêt. Tous étaient des enfants de la plaine et ils ne connaissaient pas grand-chose des forêts de l’Entre-Monde. Parfois, approchaient-ils l’orée des bois et se prenaient ce qui leur permettrait de se chauffer en hiver. Plus rarement ils y entraient pour chasser et uniquement les années de disette. Mais y aller pour les auberades.
-Cela veut-il dire que s’ils y sont nous devrons nous y installer ?
-Pourquoi pas ? Cela fait longtemps que nous n’y avons pas été, ça forgera les jeunes…
Arcturus ne loupa pas le regard entendu de Kemar et il en dormit encore plus mal cette nuit-là.
Deux jours plus tard, ils atteignirent l’orée de la forêt. Kemar fendit la barrière invisible entre la plaine et les bois sans cérémonie. Il s’était tassé et tenait fermement son arc. Quant à Arcturus, il fut plus fébrile à le suivre, mais il le suivit tout de même. Comment survivrait-il seul de toute manière ?
Les premiers jours passés sous les bois furent éprouvants. La dense ramure des géants centenaires formait un ciel opaque à toute lumière. Il faisait sombre et pire, il faisait terriblement humide.
Quant au garçon, son sommeil s’améliora. L’environnement était désagréable, mais il s’y habituait progressivement.
La nuit devait être tombée, car la forêt changea d’odeur, le froid s’éleva du sol et les lucioles commencèrent à briller. Une fois de plus, ils firent un feu et s’installèrent pour se coucher. Mais cette nuit-là serait différente des autres. Cette nuit-là, les sons dans la forêt s’éteignirent.
Kemar tendit l’oreille et se tint à l’affût. Des bruissements se firent entendre, des oiseaux s’extirpèrent des arbres et disparurent dans la nuit.
-Quelque chose vient sur nous. Prends ton arc !
Kemar avait versé son broc d’eau sur le feu et déjà il s’éloigna dans la forêt. En quelques minutes, le chasseur avait lui aussi disparu et Arcturus se retrouva seul éloigné du campement et dans la plus parfaite des obscurités. Il s’adossa à un arbre et se laissa lentement glisser jusqu’aux racines. Assis, il écouta. Son coeur palpitant et ses membres tremblants ne l’aidaient pas à se concentrer. Pourtant, il perçut dans la nuit un grondement.
Il y avait une chose dans les bois qui fendait les arbres sur son passage. Elle marchait pesamment, mais souplement. Elle respirait comme le vent souffle. Brusquement la lumière jaillit. Dans sa gueule ouverte, un brasier rougissait ses dents pointues et son oeil doré. La créature déversa sur les bois une langue de feu alors que Kemar s’extirpait de sa cachette pour échapper à l’incendie.
Arcturus pouvait le voir vingt mètres plus loin, il courait plus vite que les flammes qui le suivaient. La bête l’avait pris pour cible.
Il banda son arc et tira. Ses flèches touchaient le cuir en rebondissant puis retombaient dans le brasier. Arcturus s’élança pour les suivre. La créature ne l’avait pas vu et elle continuait de poursuivre l’autre chasseur qui se démenait pour la semer. Mais la distance entre eux se réduisait chaque seconde. Jusqu’à l’instant précis où le dragon abaissa son cou et d’un coup de dent arrachait Kemar au sol et l’engloutit tout entier.
Il ne resta rien du chasseur qui ne tomba dans les flammes et la créature à présent le voyait, elle. Si grand et si grosse qu’un seul homme ne pouvait la rassasier…
* * *
Les entre-mondiens furent étonnés de voir réapparaitre la salle des Échos autour d’eux. Ils s’extirpèrent d’une étrange torpeur et leurs muscles semblaient s’éveiller après des années d’un sommeil épuisant.
-Vous en avez assez vu pour aujourd’hui. Remontez tranquillement à la surface, des miliciens vont vous guider. Prenez le temps de vous reposer avant de revenir me voir. Vos petits camarades vous raconteront la suite ! À bientôt !
-Vous en avez assez vu pour aujourd’hui. Remontez tranquillement à la surface, des miliciens vont vous guider. Prenez le temps de vous reposer avant de revenir me voir. Vos petits camarades vous raconteront la suite ! À bientôt !
- Spoiler:
- PS : J'ai absolument besoin de vos avis dans le flood pour savoir si ce format vous plait, et comment vous souhaiteriez qu'il soit amélioré. Merci de prendre 5 minutes après votre lecture pour me soumettre vos commentaires ♥
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Titre débile : On me nomme aussi Témari (Maitre)
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Mer 6 Sep - 10:36
Nij avait entendu l'appel de Témari mais n'avait cependant pas pu participer au premier rituel. Ses obligations de Maitre l'avaient retenu à sa Res Publica pour son plus grand déplaisir. C'est ainsi qu'il se hâta vers le Pic d'Arcturus, se languissant de voir sa belle et douce Témari.
Pour une fois, Abysse n'avait pas bronché et s'était même montrée hésitante face à l'engouement de son employeur. Elle avait du mal avec la magie de ce monde et l'aventure qu'il avait vécu sous le temple lors du festival ne lui laissait pas de bon souvenirs.
Mais l'oiseau n'en avait que faire. Il se para de ses traditionnels habits et n'oublia pas de fixer à sa ceinture son katana. Ainsi paré, il pris la route vers le volcan.
Arrivé au campement, il leva un oeil étonné de voir tant de mon fatigué. Mais il haussa les épaules et s'engouffra dans les entrailles de ce monstre de laves. Suivant le seul chemin disponible, il s'enfonçait toujours plus dans les boyaux de ce monde, se rappelant avec quelques frissons son expéditions sous le temple. Il garda cependant contenance et offrit un magnifique sourire à Témari lorsqu'il la vit. Elle était belle, perchée sur son rocher. Il ne pouvait détacher son regard de ce corps si frêle et pourtant si assuré. Croisant les bras, il regarda autour de lui avant de prendre place dans la pièce.
Il s'assit et inspira grandement, s'imprégnant de l'endroit. Son regard demeura cependant cloué sur l'arcturienne qu'il dévisageait avec douceur.
Pour une fois, Abysse n'avait pas bronché et s'était même montrée hésitante face à l'engouement de son employeur. Elle avait du mal avec la magie de ce monde et l'aventure qu'il avait vécu sous le temple lors du festival ne lui laissait pas de bon souvenirs.
Mais l'oiseau n'en avait que faire. Il se para de ses traditionnels habits et n'oublia pas de fixer à sa ceinture son katana. Ainsi paré, il pris la route vers le volcan.
Arrivé au campement, il leva un oeil étonné de voir tant de mon fatigué. Mais il haussa les épaules et s'engouffra dans les entrailles de ce monstre de laves. Suivant le seul chemin disponible, il s'enfonçait toujours plus dans les boyaux de ce monde, se rappelant avec quelques frissons son expéditions sous le temple. Il garda cependant contenance et offrit un magnifique sourire à Témari lorsqu'il la vit. Elle était belle, perchée sur son rocher. Il ne pouvait détacher son regard de ce corps si frêle et pourtant si assuré. Croisant les bras, il regarda autour de lui avant de prendre place dans la pièce.
Il s'assit et inspira grandement, s'imprégnant de l'endroit. Son regard demeura cependant cloué sur l'arcturienne qu'il dévisageait avec douceur.
Dernière édition par Nij'aku le Jeu 7 Sep - 20:23, édité 1 fois
- Nij'aku
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Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Jeu 7 Sep - 10:49
J'ouvris les yeux et mis quelques secondes à me resituer dans l'espace temps ... Et qui j'étais. Je m'étirais, mes muscles étaient engourdis autour de moi les gens se levaient avec difficulté, les traits tiraient par la fatigue. Je devais avoir la même tête de mort vivant que mes semblables.
Je m'apprêtais à suivre l'ensemble du groupe lorsque je me souvins de ce que contenais mon sac. Les potions que j'avais acheté à Richye ! Comme il me l'avait préconisé j'en bu une cul sec afin de me requinquer. Il me fallait dormir une petite heure maintenant, je m'installais à même le sol et mis ma tête sur mon sac, en espérant que cela n'embêterait pas l'Arcturienne.
Un homme plutôt charmant vint s'installer non loin de moi, il semblait en pleine forme. Sûrement venait-il d'arriver ou avait-il prit lui aussi une quelconque potion pour se remettre de ses émotions. Il s'assit et fixa Temari, comme subjugué par l'être immortelle. Je souris avant de fermer les yeux. Je tentais de résister de peur de louper la suite de l'aventure, vivre la vie d'un autre individu était prenant, comme une nouvelle aventure dont l'on rêve, en plus fatigante. Il me tardait de savoir comment j'allais ... Enfin Arcturus allait se sortir de ce mauvais pas.
Je me réveillais comme d'une longue nuit de sommeil, requinqué. L'être vert toujours assit à regarder la déesse.
- Fais attention à ne pas te faire un tour de cou, à moins que tu ne sois bloqué ? Plaisantai-je. Je m'appelle Ayren, j'attendis que l'étrange être se présente avant de lui demander son impression sur le début de l'histoire d'Arcturus.
- Je peux te raconter ma vision si tu le souhaites, histoire que tu ne sois pas trop surpris lorsque nous replongerons en méditation.
J'essayer de retrouver les quelques têtes qui m'avaient marqué avant la transe, mais je n’aperçus ni le chat, ni la jeune fille. Autant profiter de ce moment de solidarité pour faire connaissance avec ce beau monde.
Je m'apprêtais à suivre l'ensemble du groupe lorsque je me souvins de ce que contenais mon sac. Les potions que j'avais acheté à Richye ! Comme il me l'avait préconisé j'en bu une cul sec afin de me requinquer. Il me fallait dormir une petite heure maintenant, je m'installais à même le sol et mis ma tête sur mon sac, en espérant que cela n'embêterait pas l'Arcturienne.
Un homme plutôt charmant vint s'installer non loin de moi, il semblait en pleine forme. Sûrement venait-il d'arriver ou avait-il prit lui aussi une quelconque potion pour se remettre de ses émotions. Il s'assit et fixa Temari, comme subjugué par l'être immortelle. Je souris avant de fermer les yeux. Je tentais de résister de peur de louper la suite de l'aventure, vivre la vie d'un autre individu était prenant, comme une nouvelle aventure dont l'on rêve, en plus fatigante. Il me tardait de savoir comment j'allais ... Enfin Arcturus allait se sortir de ce mauvais pas.
Je me réveillais comme d'une longue nuit de sommeil, requinqué. L'être vert toujours assit à regarder la déesse.
- Fais attention à ne pas te faire un tour de cou, à moins que tu ne sois bloqué ? Plaisantai-je. Je m'appelle Ayren, j'attendis que l'étrange être se présente avant de lui demander son impression sur le début de l'histoire d'Arcturus.
- Je peux te raconter ma vision si tu le souhaites, histoire que tu ne sois pas trop surpris lorsque nous replongerons en méditation.
J'essayer de retrouver les quelques têtes qui m'avaient marqué avant la transe, mais je n’aperçus ni le chat, ni la jeune fille. Autant profiter de ce moment de solidarité pour faire connaissance avec ce beau monde.
Dernière édition par Ayren le Jeu 7 Sep - 20:56, édité 1 fois
- Ayren
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Titre débile : Hareng
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Jeu 7 Sep - 12:31
J'avais deux Karamel accrochés à mon col. Ils étaient doux contre mon cou et bougeaient en rythme pendant que je marchais. J'arrivais au Pic alors que le premier groupe sortait. Lilou parmi eux, la plupart allèrent se reposer sous les tentes. Quand plus personne ne fut à porter d'oreille. J'allais saluer ma petite amie et lui donnais l'un des koala.
-Laisse-le dormir avec toi. Il va t'aider.
Puisque j'étais assez en forme pour m'épargner les ronflements des dormeurs. Je gagnais la salle des échos sa personne pour me guider. Rien à chaparder à l'horizon, je m'installais discrètement et aussi loin que possible de Souen. Au cas où, je gardais sur mes genoux mon carnet et mon crayon. S'il veut la guerre, je suis prêt.
Attendre que l'autre dragonne folle dingue se lance dans la suite de son récit m'ennuya au plus haut point. Heureusement que tout ça est gratuit...
Avec malice, je commençais à gribouiller un poulet. Quelques traits et il serait bientôt à portée du monde réel.
-Laisse-le dormir avec toi. Il va t'aider.
Puisque j'étais assez en forme pour m'épargner les ronflements des dormeurs. Je gagnais la salle des échos sa personne pour me guider. Rien à chaparder à l'horizon, je m'installais discrètement et aussi loin que possible de Souen. Au cas où, je gardais sur mes genoux mon carnet et mon crayon. S'il veut la guerre, je suis prêt.
Attendre que l'autre dragonne folle dingue se lance dans la suite de son récit m'ennuya au plus haut point. Heureusement que tout ça est gratuit...
Avec malice, je commençais à gribouiller un poulet. Quelques traits et il serait bientôt à portée du monde réel.
- Kaïl
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Jeu 7 Sep - 16:12
Chaos avait entendue parlé d'un appel, au pic d'Arcturus, voilà une occasion de voire un lieu incroyable, et cette occasion n'arrivera pas de si tôt, il se dirigea donc vers le pic, mais n'ayant pas de moyen rapide de téléportation, il dut demander son chemin pour trouver de quoi y aller.
Il arriva enfin au pic d’Arcturus, sur un camp, on lui indiqua une entré, il semblait que beaucoup de gens étaient complètement épuisé en sortant de là.
Chaos arriva dans la pièce immense, et contempla en silence les murs la chaleur du volcan n'était pas vraiment un problème, mais l'odeur particulière un peut plus.
Il s'assit assez proche pour être certain d'entendre l'histoire, dépassant largement la plupart des personnes de la salle, les jambes croisées, les mains sur les cuisses, c'est comme ça qu'il méditait, il baissa la tête et fermât les yeux, fin prêt à commencer.
Il arriva enfin au pic d’Arcturus, sur un camp, on lui indiqua une entré, il semblait que beaucoup de gens étaient complètement épuisé en sortant de là.
Chaos arriva dans la pièce immense, et contempla en silence les murs la chaleur du volcan n'était pas vraiment un problème, mais l'odeur particulière un peut plus.
Il s'assit assez proche pour être certain d'entendre l'histoire, dépassant largement la plupart des personnes de la salle, les jambes croisées, les mains sur les cuisses, c'est comme ça qu'il méditait, il baissa la tête et fermât les yeux, fin prêt à commencer.
- Chaos
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