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Re: Pataugeons gaiment !
Jeu 29 Juil - 16:44
Les yeux toujours fermés, j'écoutais néanmoins d'une oreille attentive la discussion de Selene et j'enregistrais chaque information qui me permettait d'en savoir plus à propos d'elle. Ainsi elle était née dans l'entre-monde aux fumerolles, finalement rien de bien étonnant pour une démone, mais je me serais plutôt attendu à la voir venir d'un monde extérieure. Quoique en y réfléchissant un peu, il était plus probable de trouver une démone, "humanisée" comme elle dit, étant née en entre-monde que venant d'un monde démoniaque. Bizarrement Selene était la personne avec qui je m'entendais le mieux parmi toutes mes connaissances, non parce que c'était une démone et que d'un côté cela la rapprochait de moi car elle faisait partis tout comme moi des races "malfaisantes" mais parce que son caractère avait quelque chose de revigorant et rafraichissant. Cette jeune femme était malicieuse et prenait toujours la vie du bon côté, une qualité qu'elle parvenait facilement à transmettre aux autres tout du moins à moi.
Mais ce qui me fit le plus sourire dans son discours fut le moment où elle parla du loup dans la bergerie et j'étais sûr en effet qu'elle savait sans aucun problème être une femme amusante comme dangereuse. Finalement j'attendis que Selene finisse son discours avant qu'à mon tout je me mette à parler, gardant toujours les yeux clos.
- Je saurais difficilement te contredire Selene, dans mon monde nous cachions toujours notre présence aux humains afin d'éviter que cela ne dégénère. Mais depuis que je suis sur l'entre-monde, j'ai l'impression que les mentalités son différentes, malheureusement cela ne m'empêche pas d'être toujours un peu méfiant. Une fâcheuse habitude que j'ai gardé de ma précédente maison je suppose ...
Préférant ne pas me perdre dans de mauvaises pensées, je me relevais alors soudainement pour regarder mes compagnons. Posant finalement son regard sur Kallistrat, il entreprit de réponde à la question que celui-ci lui avait posé et à laquelle il n'avait pas totalement répondu.
- Je me suis retrouvé coincé dans l'entre-monde un peu par hasard si on peut dire. Dans mon précédent monde les vampires s'occupaient plus des histoires de pouvoirs, choses qui ne m'intéressaient pas le moins du monde. Ce n'était guère dérangeant, mais il faut avouer que lorsqu'on vit des centaines d'années il est parfois difficile de se divertir. Je suppose que c'est finalement pour ça que mes congénères s'amusaient à monter des corporations et autre sources de pouvoirs. Quand à moi et bien je trouvais le moyen de me divertir un peu en allant de temps en temps dans l'entre-monde pour découvrir de nouvelles choses et ne pas sombrer dans la déprime. Puis un jour comme vous le savez les miroirs se sont refermés et je me suis retrouvé coincé sur place. Même si mes congénères me manquent parfois un peu, je ne me plains pas. Au moins ici je m'amuse beaucoup plus que je ne le faisais là où j'habitais.
Sur ces mots, il regarda Selene qui paraissait perdu dans ses pensées. En effet depuis qu'il vivait dans l'entre-monde il ne s'était jamais autant amusé que sur le monde humain où il habitait précédemment, surement que la lassitude avait finis par le gagner sous le poids des ans.
- Enfin ... Je n'aime pas trop repenser au passé, pour moi ce qui compte est le présent et demain nous avons encore une longue route. Ils vaudraient mieux que nous nous reposions pour être d'attaque.
Mais ce qui me fit le plus sourire dans son discours fut le moment où elle parla du loup dans la bergerie et j'étais sûr en effet qu'elle savait sans aucun problème être une femme amusante comme dangereuse. Finalement j'attendis que Selene finisse son discours avant qu'à mon tout je me mette à parler, gardant toujours les yeux clos.
- Je saurais difficilement te contredire Selene, dans mon monde nous cachions toujours notre présence aux humains afin d'éviter que cela ne dégénère. Mais depuis que je suis sur l'entre-monde, j'ai l'impression que les mentalités son différentes, malheureusement cela ne m'empêche pas d'être toujours un peu méfiant. Une fâcheuse habitude que j'ai gardé de ma précédente maison je suppose ...
Préférant ne pas me perdre dans de mauvaises pensées, je me relevais alors soudainement pour regarder mes compagnons. Posant finalement son regard sur Kallistrat, il entreprit de réponde à la question que celui-ci lui avait posé et à laquelle il n'avait pas totalement répondu.
- Je me suis retrouvé coincé dans l'entre-monde un peu par hasard si on peut dire. Dans mon précédent monde les vampires s'occupaient plus des histoires de pouvoirs, choses qui ne m'intéressaient pas le moins du monde. Ce n'était guère dérangeant, mais il faut avouer que lorsqu'on vit des centaines d'années il est parfois difficile de se divertir. Je suppose que c'est finalement pour ça que mes congénères s'amusaient à monter des corporations et autre sources de pouvoirs. Quand à moi et bien je trouvais le moyen de me divertir un peu en allant de temps en temps dans l'entre-monde pour découvrir de nouvelles choses et ne pas sombrer dans la déprime. Puis un jour comme vous le savez les miroirs se sont refermés et je me suis retrouvé coincé sur place. Même si mes congénères me manquent parfois un peu, je ne me plains pas. Au moins ici je m'amuse beaucoup plus que je ne le faisais là où j'habitais.
Sur ces mots, il regarda Selene qui paraissait perdu dans ses pensées. En effet depuis qu'il vivait dans l'entre-monde il ne s'était jamais autant amusé que sur le monde humain où il habitait précédemment, surement que la lassitude avait finis par le gagner sous le poids des ans.
- Enfin ... Je n'aime pas trop repenser au passé, pour moi ce qui compte est le présent et demain nous avons encore une longue route. Ils vaudraient mieux que nous nous reposions pour être d'attaque.
- Elzian
Re: Pataugeons gaiment !
Jeu 29 Juil - 20:11
- Spoiler:
- Ok, j'ai compris comment fonctionnait les quêtes (il était temps !). Je tente de faire avancer, j'espère que ça ira.
La voix de Selene berçait presque notre gros chaton, à la fois attentif et distrait. Il posait tour à tour son regard sur la jeune femme, puis sur Elzian, selon qu'elle parlait d'elle ou de lui, assimilant le flot d'informations qu'elle ne cessait de débiter. C'est qu'elle était pipelette, la miss. Remarquez, ce n'était pas pour déplaire à Kallistrat. Il avait quitté sa forêt pour apprendre et pour découvrir un autre univers que celui de son village, alors autant dire que celui qui s'étalait sous ses yeux satisfaisait pleinement sa curiosité. Il se perdit quelques instants dans ses pensées, s'imaginant Selene avec deux petites cornes, une peau rouge comme une tomate et une queue armée d'une pointe en harpon... avant de réaliser que les représentations que faisaient les humains des démons n'étaient en fin de compte pas tout à fait au point... Un silence passa, pendant lequel la jeune femme se contenta d'avaler sa part du repas, les yeux dans le vague. Devait-il la consoler ou la réconforter ? C'était typiquement le genre de choses qui n'avait pas fait partie de son éducation, et pourtant, il avait envie de se montrer gentil avec Selene, sans trop savoir pourquoi. Seulement le temps qu'il se décide, il serait déjà trop tard d'un an... et puis Elzian avait entrepris de se délier la langue à son tour...
Alors Kallistrat écouta... mais bizarre, la voix d'Elzian ne le berçait pas autant que celle de Selene. Allez comprendre, hein. Il laissa le vampire achever son récit, soutenant sans sourciller son regard avec cet air de prédateur jamais content, s'abreuvant de son expérience comme il s'était abreuvé de celle de Selene. Comprendre le monde qui l'entourait ne serait pas de tout repos, il commençait à s'en rendre compte. Mais il n'était pas pressé.
Alors Kallistrat écouta... mais bizarre, la voix d'Elzian ne le berçait pas autant que celle de Selene. Allez comprendre, hein. Il laissa le vampire achever son récit, soutenant sans sourciller son regard avec cet air de prédateur jamais content, s'abreuvant de son expérience comme il s'était abreuvé de celle de Selene. Comprendre le monde qui l'entourait ne serait pas de tout repos, il commençait à s'en rendre compte. Mais il n'était pas pressé.
« Et bien moi, je vous aime bien. » |
Belle démonstration de candeur et de naïveté. Allez hop qu'il démonte tout seul sa réputation. Pour un type de 54 ans avec une carrure de Titan, ça le faisait vraiment pas, mais on n'allait le refaire, le bébé lion. Il jeta un œil sur la carcasse déjà bien entamée à ses côtés et fit un rapide calcul. S'il dormait, la viande finirait par faisander, et ça, c'était hors de question !
« Dormez, je veillerai. » |
Et effectivement, il veilla. Tant occupé à savourer son repas, le temps passa sans qu'il n'ait l'occasion de le voir passer. Au fil des heures, son estomac s'était rempli à tel point qu'il dû se forcer à finir, se goinfrant plus qu'il n'aurait dû afin de faire des réserves pour les jours à venir. On ne savait jamais ce qui les attendrait au détour d'une colline. Et lorsqu'il fut venu à bout de sa pitance, il entreprit de reprendre sa toilette où il l'avait laissée, lissant, de sa langue râpeuse, chaque centimètre de sa fourrure avec une patience infinie. Tant et si bien que lorsque le soleil se leva le lendemain, irisant le ciel de ses couleurs quasi surnaturelles, Kallistrat en était à se lustrer les oreilles à l'aide de ses pattes, propre, à moitié somnolant, et gavé comme une oie. Tiré de sa torpeur par le lever du jour, il s'étira et bailla à s'en décrocher la mâchoire (c'est contagieux, n'est-ce pas ?), sans se soucier de se montrer discret. Il était temps de repartir. Alors il se leva et réveilla les autres par un feulement qui se voulu affectueux mais qui – pour les non-initiés – relevait d'avantage de la menace féline. Et puis tout à coup, surprise ! À quelques mètres, un bovidé des plus étranges paissait sans se soucier de ses voisins. Comment était-il arrivé là sans que le Chertan n'ait l'occasion de le repérer ? Mystère !
L'animal ressemblait à ces bisons, avec une crinière à faire pâlir de jalousie Kallistrat lui-même et des cornes immenses comme le guidon d'une Harley Davidson. Large, puissant, massif comme deux taureaux, et surtout, il était affublé de jolis petits nœuds roses comme on en met aux ridicules petits chiens. Ah ? C'est donc qu'il appartenait à quelqu'un, d'une part, et qui expliquait l'absence d'odeur corporelle trop marquée, de l'autre. Un sourire fit frémir les babines du lionceau. Il avait une idée. Une idée de fou ! Et sans se soucier de savoir si les deux autres s'étaient réveillés ou non, il leur lança à la cantonade.
L'animal ressemblait à ces bisons, avec une crinière à faire pâlir de jalousie Kallistrat lui-même et des cornes immenses comme le guidon d'une Harley Davidson. Large, puissant, massif comme deux taureaux, et surtout, il était affublé de jolis petits nœuds roses comme on en met aux ridicules petits chiens. Ah ? C'est donc qu'il appartenait à quelqu'un, d'une part, et qui expliquait l'absence d'odeur corporelle trop marquée, de l'autre. Un sourire fit frémir les babines du lionceau. Il avait une idée. Une idée de fou ! Et sans se soucier de savoir si les deux autres s'étaient réveillés ou non, il leur lança à la cantonade.
« Il y a de la place pour trois sur ce taxi, non...? » |
- Invité
- Invité
Re: Pataugeons gaiment !
Dim 22 Aoû - 16:46
« Et bien moi, je vous aime bien. »
Alors ça c'était trop mignon. Un sourire amusé et tendre étira les lèvres de la démone. Kalli ne connaissait pas toutes ces histoires stupides, ça lui était égale qu'ils soient vampire et démon du moment qu'ils étaient sympathique. Etrangement, cette simple phrase si enfantine, prononcée par un géant pelucheux allait droit au coeur de Sélène. Elle avait aquiessé sans rien dire mais avec une lueur de reconnaissance dans le regard.
La jeune femme s'était endormie facilement, la fatigue de la journée s'abattant d'un coup sur elle. Le feu qu'elle avait allumé avait décru au fur et à mesure qu'elle sombrait dans le sommeil pour n'être plus qu'une petite sphère rougeoyante qui palpitait comme le coeur d'un oiseau.
Aucun rêve ne vint colorer son sommeil mais le jour lui fit ouvrir un oeil avant qu'elle ne se retourne pour se rendormir.
Ce fut la voix de Kallistrat qui la tira définitivement de sa léthargie. Elle se redressa, les yeux embués, les pensées en désordre. Elle était où ? Avec qui ? Il avait dit quoi ? Où ça un Taxi ? Pourquoi il y avait tant de lumière ? Où était Grimm ? Et le petit dej ? Il lui fallut un moment avant de comprendre. Elle était dans une plaine, avec Elzian et Kallistrat, en partance pour la ville côtière de Aberlaas. Il faisait jour et le taxi dont parlait le gros chaton était un bison affublé de ridicules petits noeuds roses. Sélène regarda l'animal avec la même expression qu'un concombre devant un arbre.
D'un voix un peu pâteuse, se frottant un oeil après l'autre pour y voir plus clair, elle répondit:
-Moi je trouve que cet animal à l'air bête avec ses flos roses. Je veux bien grimper dessus mais on descendra avant Aberlaas parce que je n'entre pas en ville sur le dos d'un truc pareil.-
La démone s'étira lascivement, comme un chat qui sortirait de sa sieste, se cambrant de façon impressionnante, tous muscle tendus, avant de relacher tout son corps dans un soupir d'aise. Et d'un bond elle se releva, vive et alerte, comme si son état de parfait légume n'avait jamais été.
Elle eu un mouvement du poignet et les dernières flammes s'envolèrent dans le ciel bleu sous la forme d'un étourneau avant de disparaitre.
Sélène alla chercher Elzian, s'accroupit à côté de lui et lui tapota la joue avec un sourire.
-Aller marmotte vampire, debout. Notre gardien nocturne à trouver un moyen d'épargner nos jambes pour aujourd'hui. On va y perdre de l'honneur mais on y gagnera de l'énergie.-
Alors ça c'était trop mignon. Un sourire amusé et tendre étira les lèvres de la démone. Kalli ne connaissait pas toutes ces histoires stupides, ça lui était égale qu'ils soient vampire et démon du moment qu'ils étaient sympathique. Etrangement, cette simple phrase si enfantine, prononcée par un géant pelucheux allait droit au coeur de Sélène. Elle avait aquiessé sans rien dire mais avec une lueur de reconnaissance dans le regard.
La jeune femme s'était endormie facilement, la fatigue de la journée s'abattant d'un coup sur elle. Le feu qu'elle avait allumé avait décru au fur et à mesure qu'elle sombrait dans le sommeil pour n'être plus qu'une petite sphère rougeoyante qui palpitait comme le coeur d'un oiseau.
Aucun rêve ne vint colorer son sommeil mais le jour lui fit ouvrir un oeil avant qu'elle ne se retourne pour se rendormir.
Ce fut la voix de Kallistrat qui la tira définitivement de sa léthargie. Elle se redressa, les yeux embués, les pensées en désordre. Elle était où ? Avec qui ? Il avait dit quoi ? Où ça un Taxi ? Pourquoi il y avait tant de lumière ? Où était Grimm ? Et le petit dej ? Il lui fallut un moment avant de comprendre. Elle était dans une plaine, avec Elzian et Kallistrat, en partance pour la ville côtière de Aberlaas. Il faisait jour et le taxi dont parlait le gros chaton était un bison affublé de ridicules petits noeuds roses. Sélène regarda l'animal avec la même expression qu'un concombre devant un arbre.
D'un voix un peu pâteuse, se frottant un oeil après l'autre pour y voir plus clair, elle répondit:
-Moi je trouve que cet animal à l'air bête avec ses flos roses. Je veux bien grimper dessus mais on descendra avant Aberlaas parce que je n'entre pas en ville sur le dos d'un truc pareil.-
La démone s'étira lascivement, comme un chat qui sortirait de sa sieste, se cambrant de façon impressionnante, tous muscle tendus, avant de relacher tout son corps dans un soupir d'aise. Et d'un bond elle se releva, vive et alerte, comme si son état de parfait légume n'avait jamais été.
Elle eu un mouvement du poignet et les dernières flammes s'envolèrent dans le ciel bleu sous la forme d'un étourneau avant de disparaitre.
Sélène alla chercher Elzian, s'accroupit à côté de lui et lui tapota la joue avec un sourire.
-Aller marmotte vampire, debout. Notre gardien nocturne à trouver un moyen d'épargner nos jambes pour aujourd'hui. On va y perdre de l'honneur mais on y gagnera de l'énergie.-
- Selene
- Suivi :
Titre : Noble
Race : Demon
Statut : Démon libre / Maire d'Atlantis
Notes :
[PNJ]
Grimmandir,
Gardien
Messages : 658
Titre débile : Dalai-Lama du Flood // Soleil du Fofo !!
Re: Pataugeons gaiment !
Mar 12 Oct - 15:12
- Spoiler:
- Étant donné l'absence d'Elzian et de Selene, je me permets de passer leur tour et de jouer à leur place... J'ai essayé d'introduire ton personnage au mieux, j'espère que ça ira, sinon n'hésite pas, j'éditerai.
Kallistrat haussa ses larges épaules. Pour lui, le ridicule ne tuait pas. Les nœuds, s'il n'y avait que ça, il les arracherait avec les dents. Il pouvait même les nouer dans les cheveux de Selene ensuite, si elle les trouvait à son goût... En attendant, une aubaine pareille, ça ne se refusait pas. Le Chertan s'accroupit sans prendre la peine d'attendre le réveil du vampire, les muscles bandés, les oreilles aux aguets, la queue fouettant l'herbe nerveusement derrière lui, il avança à quatre pattes en rasant le sol, les babines frémissantes, les moustaches agitées. On aurait dit un prédateur qui se prépare à un assaut foudroyant. Des réveils comme celui-là, il en aurait volontiers mangé tous les matins ! Bon, évidemment l'effet de surprise était raté étant donné la façon bruyante dont ils s'étaient réveillés chacun leur tour, mais pour le jeu, c'était marrant ! Et avant que Selene ait eu le temps de dire « feu », il bondit sur l'espèce de bison-chiwawa et grimpa sur son dos comme un cowboy prêt pour une partie de rodéo.
De ses deux mains, il agrippa les cornes comme un guidon et éclata d'un rire très félin : profond, rauque, un peu dément pour tout dire...
Sous ses fesses, la créature avait tressaillit et montrait des signes de nervosité. D'ici que ça parte dans une chevauchée de tous les diables, il n'y avait pas long. Ouh... ça allait être drôle !!! Kallistrat jeta un coup d'œil vers ses deux compagnons de route, et avant qu'il ait pu ajouter quoi que ce soit d'autre, la bestiole partit dans une série de sauts de moutons prodigieux. Tant et si bien que notre gros malin de Chertan n'eut guère d'autre choix que de se cramponner à ses cornes afin de ne pas tomber. Les nœuds roses tombèrent dans l'herbe tandis que le mufle énorme du bison étrange lançait des grognements menaçant... Les deux autres, restés à distance, le regardait d'un air inquiet jusqu'à ce que Elzian lui envoie la boîte.
« Attrape ! » lui cria-t-il avant de remonter ses manches.
Dans une réflexe quasi canin – mais n'allez pas ébruiter l'affaire – Kallistrat attrapa l'objet dans sa mâchoire puissante sans lâcher les cornes de l'animal. C'était ça ou s'étaler lamentablement dans l'herbe. Le bison-moto-sapin de noël tourna sur lui-même comme une toupie jusqu'à ce qu'au final, il se décide pour une folle chevauchée ponctuée de ruades féroces afin de se débarrasser de ce cavalier inopportun. Prenant la direction du nord-ouest, le félin et sa monture plantèrent là Elzian et Selene encore à moitié endormis... Kallistrat grogna. Non pas qu'il était contrarié, au contraire, l'expérience était plutôt amusante et il savourait la gifle du vent dans ses poils... Prenez ça pour une sorte de gloussement. L'aventure était folle mais bigrement amusante. Ils foncèrent sur le groupe de capybaras qu'il avait croisé la veille et qui s'écartèrent à leur approche, comme une moto lancée à fond dans un troupeau de moutons. Ça secouait, et le paysage défilait sur fond de grognements de buffle furieux et de martèlement des sabots sur le sol mou. Et si Kallistrat avait eu la moindre connaissance des mœurs des cowboys de l'ouest terrien, il aurait volontiers hurlé un « YEEEEEEEHA » très enthousiaste ! En attendant, ils se contentait de rire de sa voix rauque, secoué comme un sac sur le dos de la bête qui ne ralentissait pas l'allure. Tant et si bien que les heures passèrent et qu'à la fin de la matinée, notre Chertan aperçu la silhouette de quelques maisons. Ils arrivaient à proximité d'un village. Arbelaas. Les yeux écarquillés, Kallistrat chercha à mieux distinguer ce qui se présentait à lui lorsqu'il se rendit compte qu'une toute petite forme verte se tenait à quelques dizaines de mètres... et son taxi qui ne freinait pas !
Comme s'il s'était agit d'un levier pour stopper les moteurs, lionceau tira sur les cornes de toutes ses forces. Le bison-buffle releva la tête en grognant, furieux d'être ainsi malmené. Il secoua son cou musculeux et se débattit brièvement, sans ralentir pour autant. Un beuglement plus tard, il freina des quatre fers – des huit doigts pour être précis – envoyant celui qui s'était imposé comme son cavalier voler par dessus le cou, les cornes, la tête et quelques mètres supplémentaires avant de rencontrer le sol un peu violemment. Si violemment même que la boîte lui échappa d'entre les crocs et roula plus loin tandis que Kallistrat roulait à son tour brutalement avant de s'immobiliser tout à fait. La terre et le ciel semblèrent tourner un moment autour de lui avant de s'immobiliser enfin. Apparemment il était vivant. Se relevant sur un coude, il regarda autour de lui si la petite chose verte était toujours là.
De ses deux mains, il agrippa les cornes comme un guidon et éclata d'un rire très félin : profond, rauque, un peu dément pour tout dire...
« Montez ! » lança-t-il à l'attention de Selene et Elzian restés en retrait. |
Sous ses fesses, la créature avait tressaillit et montrait des signes de nervosité. D'ici que ça parte dans une chevauchée de tous les diables, il n'y avait pas long. Ouh... ça allait être drôle !!! Kallistrat jeta un coup d'œil vers ses deux compagnons de route, et avant qu'il ait pu ajouter quoi que ce soit d'autre, la bestiole partit dans une série de sauts de moutons prodigieux. Tant et si bien que notre gros malin de Chertan n'eut guère d'autre choix que de se cramponner à ses cornes afin de ne pas tomber. Les nœuds roses tombèrent dans l'herbe tandis que le mufle énorme du bison étrange lançait des grognements menaçant... Les deux autres, restés à distance, le regardait d'un air inquiet jusqu'à ce que Elzian lui envoie la boîte.
« Attrape ! » lui cria-t-il avant de remonter ses manches.
Dans une réflexe quasi canin – mais n'allez pas ébruiter l'affaire – Kallistrat attrapa l'objet dans sa mâchoire puissante sans lâcher les cornes de l'animal. C'était ça ou s'étaler lamentablement dans l'herbe. Le bison-moto-sapin de noël tourna sur lui-même comme une toupie jusqu'à ce qu'au final, il se décide pour une folle chevauchée ponctuée de ruades féroces afin de se débarrasser de ce cavalier inopportun. Prenant la direction du nord-ouest, le félin et sa monture plantèrent là Elzian et Selene encore à moitié endormis... Kallistrat grogna. Non pas qu'il était contrarié, au contraire, l'expérience était plutôt amusante et il savourait la gifle du vent dans ses poils... Prenez ça pour une sorte de gloussement. L'aventure était folle mais bigrement amusante. Ils foncèrent sur le groupe de capybaras qu'il avait croisé la veille et qui s'écartèrent à leur approche, comme une moto lancée à fond dans un troupeau de moutons. Ça secouait, et le paysage défilait sur fond de grognements de buffle furieux et de martèlement des sabots sur le sol mou. Et si Kallistrat avait eu la moindre connaissance des mœurs des cowboys de l'ouest terrien, il aurait volontiers hurlé un « YEEEEEEEHA » très enthousiaste ! En attendant, ils se contentait de rire de sa voix rauque, secoué comme un sac sur le dos de la bête qui ne ralentissait pas l'allure. Tant et si bien que les heures passèrent et qu'à la fin de la matinée, notre Chertan aperçu la silhouette de quelques maisons. Ils arrivaient à proximité d'un village. Arbelaas. Les yeux écarquillés, Kallistrat chercha à mieux distinguer ce qui se présentait à lui lorsqu'il se rendit compte qu'une toute petite forme verte se tenait à quelques dizaines de mètres... et son taxi qui ne freinait pas !
Comme s'il s'était agit d'un levier pour stopper les moteurs, lionceau tira sur les cornes de toutes ses forces. Le bison-buffle releva la tête en grognant, furieux d'être ainsi malmené. Il secoua son cou musculeux et se débattit brièvement, sans ralentir pour autant. Un beuglement plus tard, il freina des quatre fers – des huit doigts pour être précis – envoyant celui qui s'était imposé comme son cavalier voler par dessus le cou, les cornes, la tête et quelques mètres supplémentaires avant de rencontrer le sol un peu violemment. Si violemment même que la boîte lui échappa d'entre les crocs et roula plus loin tandis que Kallistrat roulait à son tour brutalement avant de s'immobiliser tout à fait. La terre et le ciel semblèrent tourner un moment autour de lui avant de s'immobiliser enfin. Apparemment il était vivant. Se relevant sur un coude, il regarda autour de lui si la petite chose verte était toujours là.
- Invité
- Invité
Re: Pataugeons gaiment !
Ven 3 Déc - 18:16
~P.N.J. Mouna Joffar
Aberlaas... l'endroit idéal pour trouver toutes sortes de plantes aquatiques et insectes en tout genre. Ce matin là, Cixi avait eu besoin de se dégourdir les pattes et avait donc porté la jeune fée jusqu'à la ville portuaire afin qu'elle puisse faire un peu de troc ou encore cueillir elle-même ce dont elle pouvait avoir besoin. Le renard rose n'appréciant pas spécialement l'air marin qui lui grattait la crinière, était reparti rapidement vers le Nord afin de chasser quelques lapins blancs dodus.
Faisant de larges gestes de la main pour saluer son amie qui s'éloignait, la jeune fille s'étira doucement et regarda dans son sac pour voir tout ce qu'elle avait pris. Cixi lui avait chassé une biche et lui avait laissé plusieurs morceaux qu'elle avait soigneusement salé et emballé dans un torchon, avec son appétit d'oiseau, elle en avait au moins pour trois voir quatre jours de repas avec ça. Elle avait ses petites potions dans des flacons protégés chacun par un emballage de tissus épais, différentes poudres aux vertus qui pouvaient aller de la guérison à la cicatrisation en passant par l'apaisement, et enfin de nombreux chiffons et tissus propres pour faire des bandages en cas de besoin. Elle avait également une boîte dans laquelle se trouvait de nombreux ingrédients dont elle ne devait pas avoir besoin, mais qui pourrait servir si elle devait faire des échanges.
Alors qu'elle restait plantée là au beau milieu de la plaine à vérifier son équipement, elle se rendit compte que la terre tremblait légèrement... des volutes de poussières se soulevaient au niveau de ses pieds et lorsqu'elle releva la tête, elle regarda à gauche à droite jusqu'à se retourner pour voir enfin quelque chose foncer dans sa direction. Cela ressemblait vaguement à un buffle mais il semblait avoir une énorme bosse grise sur le dos... de peur, elle se recroquevilla sur elle-même, tenant fermement son sac contre elle pour le protéger du mieux qu'elle pouvait... c'est alors que le buffle s'arrêta brusquement et qu'il se planta pratiquement les cornes dans le sol, envoyant valdinguer la bosse qu'il avait sur le dos... qui visiblement s'avérait être une sorte de gros lion gris à l'allure bipède.
Elle se releva rapidement pour s'approcher du buffle qui semblait mal en point et particulièrement stressé, elle le souleva doucement grace à sa force impressionnante pour le remettre sur ses pattes et cala rapidement sa poitrine contre le museau de la bête, ses mains caressant doucement ses cornes
« Chuuuut... tout doux... c'est fini... » |
L'animal sembla petit à petit se calmer, elle passa doucement une main au niveau de sa joue et le fit pivoter pour se tourner de nouveau vers la plaine, et non la ville d'Aberlaas puis le laissa partir, il marcha doucement en boitant un peu, puis il accéléra progressivement, probablement pour s'éloigner de son précédent cavalier... en parlant de lui, Mouna se retourna pour voir le lion gris se relever sur un coude et visiblement la chercher du regard. Elle trouva une boite par terre et la ramassa, sans se soucier de ce qu'il pouvait bien y avoir à l'intérieur, elle n'avait jamais été d'une nature très curieuse, elle s'approcha plutôt inquiète de savoir si le lion gris n'avait rien de cassé.
Elle se mit donc à genoux pour le regarder dans les yeux, il ne ressemblait finalement pas tant que ça à un lion, enfin si... mais il semblait bipède... enfin elle ne savait pas trop...
« Bonjour! Je m'appelle Mouna, ça va? Vous n'avez rien de cassé? Je suis désolée... je ne vous ai pas vu arriver... » |
Elle rougit un peu et commença à l'examiner un peu pour s'assurer qu'il n'avait rien de cassé
« Je suis guérisseuse, alors n'hésitez pas à me le dire si vous vous êtes fait mal quelque part...» |
Elle affichait une petite mine gênée malgré tout... elle espérait qu'il ne s'était pas fait trop mal
Re: Pataugeons gaiment !
Sam 4 Déc - 0:39
Était-il mort ? Non. Bien sûr que non. Il avait connu pire... et dire qu'on disait à qui voulait l'entendre que les chats retombaient toujours sur leurs pattes. Kallistrat aurait deux mots à dire aux imbéciles qui véhiculaient de pareilles idées. Retrouvant ses esprits, il se souleva d'un bras et se mit accroupit, ses cuisses puissantes fléchies sur des jarrets que le bison pouvait bien lui envier. Il hocha la tête à la question de la toute petite chose verte pour la rassurer et... s'ébroua vigoureusement, se débarrassant de l'herbe arrachée plantée dans ses poils et de la honte accrochée à sa crinière. Ah ! Se mettre par terre devant témoin, vraiment. Ce bison avait bien de la chance qu'il n'ait plus faim ! Baillant largement après la nuit sans sommeil qu'il avait passé à surveiller le campement, chaton se releva enfin. Il dépassait Mouna de... non, laissez tomber. Ça va vous faire peur...
En fait, son épaule était un peu engourdie, mais il fut trop orgueilleux pour le signaler. Surtout à un truc aussi petit. Ses yeux, aussi verts que la chevelure de la jeune fille, se posèrent sur la boîte qu'elle avait ramassé. Il ne savait pas trop bien par quel miracle elle était restée fermée. Tant mieux, parce qu'il se serait sentit très bête de devoir chercher, la truffe dans l'herbe, les yeux, les cafards et que savait-il encore. Ce Fada était fou... et allait rendre notre chaton presque aussi fou que lui, à force. Et encore, il ne l'avait même pas encore rencontré !
Sa longue queue gracile fouettait l'air derrière lui. Il regarda brièvement en direction de l'est et soupira. D'ici que Elzian et Selene le rattrape, il risquait de se passer quelques longues heures très ennuyeuses. Et comme le Chertan débarquait fraîchement dans le monde « civilisé », il n'était pas très au fait des us et coutumes du coin. Comme par exemple, attendre ses petits camarades...
« Merci Mouna, je n'ai pas mal. » Mentit le Chertan à la fierté émoussée. |
En fait, son épaule était un peu engourdie, mais il fut trop orgueilleux pour le signaler. Surtout à un truc aussi petit. Ses yeux, aussi verts que la chevelure de la jeune fille, se posèrent sur la boîte qu'elle avait ramassé. Il ne savait pas trop bien par quel miracle elle était restée fermée. Tant mieux, parce qu'il se serait sentit très bête de devoir chercher, la truffe dans l'herbe, les yeux, les cafards et que savait-il encore. Ce Fada était fou... et allait rendre notre chaton presque aussi fou que lui, à force. Et encore, il ne l'avait même pas encore rencontré !
« Je vais bien. J'ai cru que j'allais vous écraser. » |
Sa longue queue gracile fouettait l'air derrière lui. Il regarda brièvement en direction de l'est et soupira. D'ici que Elzian et Selene le rattrape, il risquait de se passer quelques longues heures très ennuyeuses. Et comme le Chertan débarquait fraîchement dans le monde « civilisé », il n'était pas très au fait des us et coutumes du coin. Comme par exemple, attendre ses petits camarades...
« Je suis à la recherche d'un vieil homme du nom de Fada, vous le connaissez ? » |
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Re: Pataugeons gaiment !
Sam 4 Déc - 14:14
~P.N.J. Mouna Joffar
La fée dut bien lever la tête lorsque le lion se leva... il était vraiment très grand! Alors qu'il disait qu'il n'avait rien de cassé, elle avait constaté un très léger tressaillement de sa moustache lorsqu'il bougea doucement son épaule... Le laissant terminer et se rendant compte qu'il n'avait même pas daigné se présenter, elle pencha la tête d'un air songeur à la mention du dénommé Fada
« Fada... c'est pas le vieil homme dont on parle au Sanctuaire des Braves? Celui qui apparemment penserait que la fin d'Entre-Monde approche? » |
Elle en avait effectivement parlé, apparemment, il se trouverait dans un village portuaire au Nord d'Entre-Monde... mais elle était presque sure qu'il ne devait pas se trouver à Aberlaas...
« Vous aurez du mal à trouver quelqu'un qui a entendu parler de lui à Aberlaas » dit-elle en voyant que le gros chat se dirigeait visiblement vers cette ville « Il se balade toujours avec une vache, elle serait trop visible là bas! » |
Elle pencha la tête sur le côté, fixant de ses petits yeux verts perçants l'épaule blessée du lion gris. Elle finit par mettre ses deux mains sur ses hanches et le regarda d'un air "menaçant" (aussi menaçant que pouvait l'être une adolescente de 15 ans d'1,65m face à un gros chat qui faisait presque le double de sa taille)
« Allez, mettez un genou à terre maintenant que je vois votre épaule! Allez! Sinon je ne vous dis pas ce que je sais de cette vache! Car si Fada arrive à se cacher en attendant "la fin du monde", sa vache, elle, est facile à repérer! Surtout une vache comme celle-ci dont les crins de la queue sont un excellent ingrédient contre les piqures de taons! » |
Oui, les crins de la queue de vache-garou, lorsqu'ils sont récoltés au cours de sa transformation à la pleine lune, une fois réduits en fine poudre et dilué dans de l'huile de graine d'avocat, permettait de faire une excellente lotion qui protégeait des piqures de taons ou de toute autre mouche un peu agressive...
Alors que le chaton mettait un genou à terre, elle sortit une petite boule de tissus et en sortit un flacon, hochant la tête à la négative, elle le remballa avant de sortir une autre boule de chiffons, elle dut répéter ce manège jusqu'à enfin trouver la petite fiole contenant visiblement un produit un peu marron.
« Ah la voilà! » |
Elle déboucha le flacon qui dégagea une légère odeur de poisson frit, puis s'en mit sur les mains et l'appliqua ensuite en faisant de larges cercles sur l'épaule du lion gris, le massant avec de fortes pressions pour bien faire pénétrer le produit. Une fois terminé, elle prit un chiffon dans son sac, juste pour s'essuyer les mains
« Voilà, pour un grand gaillard comme vous, ça devrait suffire! Vous avez un nom ou je dois juste vous appeler Monsieur? » |
Elle sourit d'un air un peu amusé, n'ayant visiblement pas peur du tout de lui, de toute évidence, elle devait se dire que s'il avait voulu lui faire du mal, d'une part, il n'aurait pas fait freiner le buffle, et d'autre part, il l'aurait fait depuis les nombreuses minutes qu'elle avait passé près de lui... Elle remit ses mains sur ses hanches en le regardant cette fois-ci un peu comme une maîtresse d'école qui s'apprêtait à gronder l'un de ses élèves
« Je suppose que si vous cherchez Fada, c'est que vous avez répondu à l'appel du Sanctuaire des Braves pour le ramener? Si vous avez besoin d'un coups de main... pour ma part, j'ai bien envie de revoir sa vache pour lui prendre quelques crins, surtout que la pleine lune est pour bientôt! » |
Elle finit par croiser ses mains dans son dos et pivotait légèrement sur elle-même avec un regard malicieux... prendre des crins sur la queue d'une vache garou un soir de pleine lune n'était pas ce qu'on pouvait appeler une tâche facile! Si ce gaillard venait avec elle, ce serait surement plus facile!
Re: Pataugeons gaiment !
Lun 6 Déc - 17:17
Il baissa les yeux, surpris que la petite chose verte en sache autant sur sa mission. Ça tombait plutôt bien d'ailleurs. Alors il l'écouta parler en se massant l'épaule... ce qu'elle sembla remarquer. Du coup, il en fut quitte pour se faire remonter les bretelles. Dans les plaines sauvages, entendre un homme-lion de près de deux mètres se faire enguirlander sévère par une minuscule gamine... c'était à se rouler par terre de rire. Surtout que chaton ne semblait pas s'en offusquer, trop surpris. Bah dis, c'est qu'elle avait son petit caractère. Elle était drôle, même. Il l'aimait bien. Alors il consentit à s'agenouiller – pour faire plaisir – et bien évidemment se mit à ronronner comme un gros chat dès que les doigts de Mouna fouillèrent entre ses poils. Il avait beau être Chertan, guerrier, fier et tout le tralala, il ne pouvait décemment pas résister à un gros câlin ! Seulement voilà, ce petit moment de douceur ne fut pas du goût de tout le monde, et Têk arriva à tire d'ailes, piaillant comme une jalouse, tournant tout autour de Mouna comme une mouche enragée sans cesser de pousser ses cris stridents.
Kallistrat ne broncha pas, trop heureux de ne pas être la cible du caractère impossible de la calopsitte, pour une fois. Puis au bout d'un moment, l'oiseau vint se poser sur l'épaule de son perchoir préféré et demeura silencieux. Le Chertan pensa qu'à force de piailler, elle en avait perdu la voix. Ça l'arrangeait. Têk ébouriffa ses plumes et entrepris d'ôter les brins d'herbes encore accrochés à la crinière de son garde-manger, le regardant parfois en penchant la tête d'un air de dire : « on n'a pas idée d'avoir le pelage dans un état pareil ! ». Au moins ça l'occupait, en attendant qu'elle retrouve son souffle et se remette à exprimer son mécontentement. Et une oreille tournée vers elle, chaton se risqua à adresser la parole à Mouna, sans trop savoir quelle réaction de jalousie il risquait de créer chez l'oiseau.
Il se pencha pour récupérer la boîte.
Évidemment, il n'était pas au courant de cette histoire de vache-garou. Mais à tous les coups, ça l'amuserait. Ce serait comme un nouveau jouet agité devant ses moustaches.
Kallistrat ne broncha pas, trop heureux de ne pas être la cible du caractère impossible de la calopsitte, pour une fois. Puis au bout d'un moment, l'oiseau vint se poser sur l'épaule de son perchoir préféré et demeura silencieux. Le Chertan pensa qu'à force de piailler, elle en avait perdu la voix. Ça l'arrangeait. Têk ébouriffa ses plumes et entrepris d'ôter les brins d'herbes encore accrochés à la crinière de son garde-manger, le regardant parfois en penchant la tête d'un air de dire : « on n'a pas idée d'avoir le pelage dans un état pareil ! ». Au moins ça l'occupait, en attendant qu'elle retrouve son souffle et se remette à exprimer son mécontentement. Et une oreille tournée vers elle, chaton se risqua à adresser la parole à Mouna, sans trop savoir quelle réaction de jalousie il risquait de créer chez l'oiseau.
« J'ai un nom : Kallistrat Rusia. Aucune réaction de la part de Têk toujours occupée à le rendre présentable. Ça me ferai plaisir, un peu de compagnie. » |
Il se pencha pour récupérer la boîte.
« Alors si vous le voulez bien, allons donc chercher cette vache ! » Dit-il avec entrain. |
Évidemment, il n'était pas au courant de cette histoire de vache-garou. Mais à tous les coups, ça l'amuserait. Ce serait comme un nouveau jouet agité devant ses moustaches.
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Re: Pataugeons gaiment !
Lun 6 Déc - 18:53
~P.N.J. Mouna Joffar
La fée pouffa un peu de rire en voyant la calopsitte s'agiter ainsi à vouloir défendre son maître
« C'est qu'elle est mignonne! Tu as bien raison tu sais? Il faut bien protéger ton maître, sinon il fait des bêtises! Promis, je finis de le soigner et je te le laisse! » lui dit-elle d'un air amusé, pas du tout effrayé par l'oiseau, d'un autre côté, elle avait quand même l'habitude de chaparder des plumes à des cocatrix, alors une calopsitte... |
Une fois le massage terminé, le gros lion lui dévoila son nom
« Et bien enchantée Kallistrat! » |
Elle lui rendit sa boite, puis rangea un peu son sac pour ensuite ressortir un autre petit sac contenant des graines, elle en vidant un peu de son contenu dans sa main et la tendit un peu au-dessus d'elle, vers Kallistrat
« Tiens, ce sont des graines de tournesol! Je suis sure que tu vas adorer! » |
Voyant la mine surprise du chat, elle se mit à rire d'un rire cristallin
« Pas pour vous! Pour votre amie!! Mais je suis trop petite pour lui donner lorsqu'elle se trouve sur votre épaule, et je ne pense pas qu'elle voudra manger dans ma main, vous pouvez lui en donner pour moi? » |
Finalement, ils se mirent en route, contournant Aberlaas pour filer vers le Nord, en direction du petit village dont on racontait qu'une fois la pleine lune dressée dans le ciel, des meuglements terrifiants se faisaient entendre. Mouna marchait assez vite pour ne pas ralentir Kallistrat qui n'avait besoin de faire qu'un pas là où elle en faisait trois. Sautillant ou trottinant pour ne pas qu'il ait besoin de l'attendre, elle tenait fermement son sac pour qu'il ne se balance pas trop au gré de ses pas.
Mine de rien, ce village se trouvait loin et le soleil était désormais haut dans le ciel, signe d'un midi particulièrement brûlant dans ces plaines. Elle dut s'arrêter quelques secondes, épongeant son front trempé de sueur. Elle attacha ses cheveux en un chignon pour ne plus avoir chaud dans la nuque, elle repéra un coin d'ombre avec une petite dizaine d'arbres serrés les uns aux autres
« Euh, excusez moi mais ça ne vous ennuie pas si on s'arrête un peu? Il... Il fait vraiment très chaud et je pense qu'on aurait besoin d'une petite pause. De toute manière, on y sera forcément d'ici ce soir, et comme c'est la pleine lune, on saura exactement où se trouve Fada en suivant les cris de sa vache... y être avant ne sera pas très utile puisqu'on n'arrivera pas à trouver sa cachette... » |
Elle rougit un peu, évidemment, c'était une bonne excuse, mais d'un autre côté, le village où ils se rendaient était un village de pêcheur et les maisons étaient assez dispersées et il y avait aussi pas mal de grottes en bord de mer où Fada pouvait se cacher. Suivre le cri de la vache garou en pleine transformation serait nettement plus simple que de tout fouiller.
Elle tomba à genoux, ses chevilles partant sur chaque côté de ses fesses... elle suait à grosses gouttes malgré sa tenue légère, d'un autre côté, elle n'avait pas spécialement prévu de marcher si longtemps sous cette chaleur, sinon elle aurait demandé à Cixi de rester avec elle... Elle sortit sa petite gourde qu'elle avait toujours sur elle et en but une gorgée avant de grimacer.. elle était horriblement tiède... elle la tendit tout de même à Kallistrat
« Elle n'est pas très fraiche, mais si vous en voulez... » |
Elle sortit également un peu de viande séchée et en déchira un tout petit morceau avec les dents pour caler un peu son appétit, de la même manière que pour l'eau, elle en tendit au gros lion gris
« Je sais pas si vous aimerez, c'est de la viande séchée et salée... c'est pratique en voyage car ça se conserve bien, mais vous devez préférer la viande fraîche non? » |
Elle sortit à nouveau quelques graines de tournesol et les déposa sur le sol, pour le cas où la calopsitte était encore quelque part dans la crinière de Kallistrat et qu'elle aurait aussi un petit creux...
Re: Pataugeons gaiment !
Lun 6 Déc - 19:31
Raison de protéger son maître ? Kallistrat fronça les sourcils et le nez dans un moue contrariée.
Il ne manquerait plus que Têk se sente encore plus en droit de lui envenimer l'existence... Il jeta un œil sur la petite main où étaient déposées des graines noires et blanches en forme de pépin de citron et hésita avant de les prendre. De son avis, ce n'était pas une bonne idée, mais il se contenta de hocher la tête et de les prendre pour ne pas avoir l'air impoli. À son tour il les présenta à Têk. La calopsitte se retourna d'un bond, manifestant par se biais son humeur boudeuse. Ses graines, elle n'en voulait pas ! Elle sautilla sur l'autre épaule du grand chat et repris son minutieux nettoyage de crinière. Avant que le chaton ait pu ajouter quoi que ce soit, Mouna s'était mise en route. Il porta la poignée de graine à sa bouche et mâchonna d'un air dégoûté. Bof, pas terrible comme goût... sec. Rugueux. Le reste du voyage se fit en silence. Kallistrat n'était pas des plus bavards et la petite chose verte était tellement occuper à trottiner qu'elle en oubliait de parler. Ça le changeait de Selene, même si sa spontanéité lui manquait un peu.
Comparé au chemin parcouru la veille à travers les marais puants, ce trajet là ne fut qu'une promenade de santé qui lui dégourdit agréablement les pattes. L'herbe chatouillait ses coussinets et le soleil le baignait d'une douce tiédeur qui le faisait à moitié somnoler. Tout était calme, presque ennuyeux. À tel point même que le chaton failli sursauter lorsque Mouna repris la parole. Il baissa la tête et la regarda comme s'il la voyait pour la première fois. Il avait failli l'oublier ! Et il ne s'était même pas proposer pour porter son sac ou... elle-même ! En même temps, il n'était pas un poney. Il pris la gourde et but maladroitement, jugeant qu'il était plus pratique de laper dans un lac, une rivière ou une fontaine. Et comme il ne voulait pas vider le récipient pour rien, il le reboucha et le rendit à Mouna en se léchant les babines pour récupérer l'eau qui s'était écoulée sur ses poils. Aussitôt, l'oiseau s'approcha pour boire quelques gouttes accrochées à la crinière, sous le menton. Ensuite, mini fillette verte lui proposa à manger, mais là encore Kallistrat jugea que ce n'était pas une très bonne idée. Avec son estomac, il avalerait l'intégralité de ce que contenait son sac avant d'être rassasié. Et puis il avait déjà mangé un capybara presque entier.
Toujours dans sa crinière, Têk s'évertuait à présent à le débarrasser de ses puces et s'en délectait, fouillant les poils de son bec avec des mouvements de tête experts. Il s'assit à son tour et regarda les graines que Mouna déposa au sol. Têk les bouda une seconde fois. Quelle malpolie !
Il s'étira, se rappelant tout à coup qu'il n'avait pas dormit la nuit précédente.
« Ne l'encouragez pas... » grommela-t-il. |
Il ne manquerait plus que Têk se sente encore plus en droit de lui envenimer l'existence... Il jeta un œil sur la petite main où étaient déposées des graines noires et blanches en forme de pépin de citron et hésita avant de les prendre. De son avis, ce n'était pas une bonne idée, mais il se contenta de hocher la tête et de les prendre pour ne pas avoir l'air impoli. À son tour il les présenta à Têk. La calopsitte se retourna d'un bond, manifestant par se biais son humeur boudeuse. Ses graines, elle n'en voulait pas ! Elle sautilla sur l'autre épaule du grand chat et repris son minutieux nettoyage de crinière. Avant que le chaton ait pu ajouter quoi que ce soit, Mouna s'était mise en route. Il porta la poignée de graine à sa bouche et mâchonna d'un air dégoûté. Bof, pas terrible comme goût... sec. Rugueux. Le reste du voyage se fit en silence. Kallistrat n'était pas des plus bavards et la petite chose verte était tellement occuper à trottiner qu'elle en oubliait de parler. Ça le changeait de Selene, même si sa spontanéité lui manquait un peu.
Comparé au chemin parcouru la veille à travers les marais puants, ce trajet là ne fut qu'une promenade de santé qui lui dégourdit agréablement les pattes. L'herbe chatouillait ses coussinets et le soleil le baignait d'une douce tiédeur qui le faisait à moitié somnoler. Tout était calme, presque ennuyeux. À tel point même que le chaton failli sursauter lorsque Mouna repris la parole. Il baissa la tête et la regarda comme s'il la voyait pour la première fois. Il avait failli l'oublier ! Et il ne s'était même pas proposer pour porter son sac ou... elle-même ! En même temps, il n'était pas un poney. Il pris la gourde et but maladroitement, jugeant qu'il était plus pratique de laper dans un lac, une rivière ou une fontaine. Et comme il ne voulait pas vider le récipient pour rien, il le reboucha et le rendit à Mouna en se léchant les babines pour récupérer l'eau qui s'était écoulée sur ses poils. Aussitôt, l'oiseau s'approcha pour boire quelques gouttes accrochées à la crinière, sous le menton. Ensuite, mini fillette verte lui proposa à manger, mais là encore Kallistrat jugea que ce n'était pas une très bonne idée. Avec son estomac, il avalerait l'intégralité de ce que contenait son sac avant d'être rassasié. Et puis il avait déjà mangé un capybara presque entier.
« Je n'ai pas faim, merci. » |
Toujours dans sa crinière, Têk s'évertuait à présent à le débarrasser de ses puces et s'en délectait, fouillant les poils de son bec avec des mouvements de tête experts. Il s'assit à son tour et regarda les graines que Mouna déposa au sol. Têk les bouda une seconde fois. Quelle malpolie !
« Ne donnez pas à manger à Têk, sinon elle restera toujours sur mon épaule. Je veux qu'elle chasse. Ce sont les seuls moment où elle me laisse tranquille. Et puis je ne veux pas qu'elle dépende de moi. Si je ne suis plus là demain, elle doit pouvoir se débrouiller toute seule. » |
Il s'étira, se rappelant tout à coup qu'il n'avait pas dormit la nuit précédente.
« Ça vous ennuie si je fais une sieste ? Vous n'aurez qu'à me réveiller s'il se passe quelque chose... » |
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