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Re: Pataugeons gaiment !
Dim 6 Juin - 14:56
La jeune femme sortit de son sac l'instrument absolument IN-DIS-PEN-SABLE à toutes les femmes: un peigne. Elle entreprit alors de démêler la crinière du Chertan, ôtant avec délicatesse les herbes et autres branches et tirant sur les noeuds avec douceur pour ne pas faire mal à son compagnon poilu. Ca lui faisait mal au coeur de voir une si belle et si douce fourrure réduite à l'état de peau de bête miteuse et puante. Heureusement, ses doigts experts firent des miracles et avec un peu de lotion démêlante (ben oui, on est une fille jusqu'au bout ou on l'est pas) elle fit disparaitre les restes de noeuds, bouillasses et odeurs nauséabondes. Elle ne répéta pas la question de Kalli à sa suite mais elle voulait bien savoir ce que la boite contenant pour sentir le camembert pourri. On leur avait dit que c'était pour un rituel mais elle n'avait pas eu la curiosité de regarder dedans ou de lire le contenu sur la liste. De plus, c'était Elzian qui avait la boîte en sa possession.
Sélène termina de retirer les poils de Chertan de son peigne avant de passer à ses propres cheveux. Un peu plus longs que la crinière du chaton géant, elle est avait quand même en moins piteux état, sa petite taille aidant dans l'esquive des toiles d'araignées et autres choses gluantes en hauteur. Tout en regardant le vampire avec curiosité, elle tirait sans ménagement sur ses cheveux, laissant tomber au sol brindilles et feufeuilles squatteuses.
Sélène termina de retirer les poils de Chertan de son peigne avant de passer à ses propres cheveux. Un peu plus longs que la crinière du chaton géant, elle est avait quand même en moins piteux état, sa petite taille aidant dans l'esquive des toiles d'araignées et autres choses gluantes en hauteur. Tout en regardant le vampire avec curiosité, elle tirait sans ménagement sur ses cheveux, laissant tomber au sol brindilles et feufeuilles squatteuses.
- Selene
- Suivi :
Titre : Noble
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Re: Pataugeons gaiment !
Lun 7 Juin - 14:29
Kallistrat s'occupait de chasser pour nourrir notre petite troupe apparemment, cela faisait donc un problème en moins à régler. Maintenant il ne manquait plus qu'à se reposer en attendant de pouvoir reprendre le chemin qui de toutes manières n'aurait pas été facile à emprunter avec la tombée de la nuit. Puis entendant la question du Chertan, je sortis la boite du petit sac que j'avais emmené avec moi et qui ne contenait pas vraiment grand chose d'autre avant de la tendre à celui-ci.
-"Tiens regarde par toi même ce sera plus facile à comprendre qu'à expliquer, mais je dois avouer que la boîte contient vraiment de drôle de trucs."
Je ne pu empêcher une légère moue de dégoût. Si les bougies, le pot de sel de gemme et l'écorce de chêne passaient encore, les yeux de verres et les cloportes en décomposition étaient vraiment de mauvais goût. Fada avait des drôles de coutume pour son rituel, mais bon tant que nous étions payés ce n'était pas important après tout.
Alors que je me perdais dans mes pensées, je captais soudainement le regard de Selene, me demandant pourquoi elle me regardait ainsi. Elle s'amusait bien à brosser la fourrure du grand Chetan visiblement, mais me fixait avec curiosité.
-"J'ai quelque chose sur le visage ? Ou je t'intrigue tant que ça ?"
-"Tiens regarde par toi même ce sera plus facile à comprendre qu'à expliquer, mais je dois avouer que la boîte contient vraiment de drôle de trucs."
Je ne pu empêcher une légère moue de dégoût. Si les bougies, le pot de sel de gemme et l'écorce de chêne passaient encore, les yeux de verres et les cloportes en décomposition étaient vraiment de mauvais goût. Fada avait des drôles de coutume pour son rituel, mais bon tant que nous étions payés ce n'était pas important après tout.
Alors que je me perdais dans mes pensées, je captais soudainement le regard de Selene, me demandant pourquoi elle me regardait ainsi. Elle s'amusait bien à brosser la fourrure du grand Chetan visiblement, mais me fixait avec curiosité.
-"J'ai quelque chose sur le visage ? Ou je t'intrigue tant que ça ?"
- Elzian
Re: Pataugeons gaiment !
Lun 7 Juin - 22:12
Kallistrat ferma à demi les yeux, satisfait comme un pacha bienheureux. Pensez-vous, une femelle était aux petits soins pour lui et le pouponnait comme un chaton. Si c'était pas la belle vie, ça ! Il nota en passant la quantité d'objets curieux que le jeune femme avait emportés avec elle. C'était typiquement le genre de choses dont Kallistrat n'était pas prêt de s'encombrer. Pourtant, c'était utile. Preuve en était l'instant présent, où il se laissa aller à ronronner discrètement – ou pas, étant donné le coffre de la bête. La crinière démêlée, il se sentait un peu plus léger, mais ses narines se plissèrent en une moue contrariée à l'odeur puissante du démêlant. Ah ! La vache ! C'était presque aussi étourdissant que l'effluve de la vase... et surtout, le parfum artificiel n'avait rien de très discret. Il planta son regard vert sur Selene – occupée à entretenir sa crinière – et se recula légèrement, tout ronronnement satisfait ayant déserté son cœur. Il semblait presque écœuré ! Enfin, il se leva à l'invitation d'Elzian à jeter un œil sur le contenu de la boîte.
Le lionceau pencha ostensiblement la tête, réfléchissant vaguement à l'utilité possible de tels objets. Il y avait là trois bougies mauves... bof. Pratique pour s'éclairer, éventuellement. Des yeux en verre, pour jouer aux billes ? De l'écorce de chêne mangée aux mites... et alors là malgré une intense réflexion, il n'en trouva aucun usage possible. Enfin, du sel gemme en assaisonnement d'une poignée de cloportes, ce qui auraient pu éventuellement constituer un repas s'ils n'avaient pas été dans un état de décomposition avancée... Il soupira, déçu. Fada était bizarre... et lui allait devoir chasser. Oui, mais avec ce démêlant, ça s'annonçait plus compliqué que prévu.
Le lionceau pencha ostensiblement la tête, réfléchissant vaguement à l'utilité possible de tels objets. Il y avait là trois bougies mauves... bof. Pratique pour s'éclairer, éventuellement. Des yeux en verre, pour jouer aux billes ? De l'écorce de chêne mangée aux mites... et alors là malgré une intense réflexion, il n'en trouva aucun usage possible. Enfin, du sel gemme en assaisonnement d'une poignée de cloportes, ce qui auraient pu éventuellement constituer un repas s'ils n'avaient pas été dans un état de décomposition avancée... Il soupira, déçu. Fada était bizarre... et lui allait devoir chasser. Oui, mais avec ce démêlant, ça s'annonçait plus compliqué que prévu.
« J'en ai pour quelques heures. » Grogna-t-il gentiment. |
Et sur ce, il adopta sa position de course favorite, bien qu'un peu moins glorieuse et impériale que sa stature « debout ». Les quatre pattes solidement ferrées au sol, il s'élança au galop, disparaissant dans la nuit. Et contre toute attente, il se dirigea en priorité vers le marais, faisant carrément demi-tour. À la première mare de vase puante, le Chertan prit son élan et plongea jusqu'à s'y ensevelir complètement. Il ressortit, s'ébroua comme un chien mouillé, se roula dans les prêles et recommença son petit manège trois fois, jusqu'à faire disparaître cette odeur entêtante de démêlant artificiel. Enfin, il revint vers les plaines et alla s'embusquer dans les hautes herbes, rampant comme... ben comme un lion en chasse, pardi ! L'obscurité ne le dérangeait pas d'avantage que cela. La nyctalopie, ça aidait bien quand-même ! Il laissa passer deux lièvres qu'il jugea trop petits pour nourrir trois personnes et se rabattit sur un groupe de capybaras éloigné de leur point d'eau. Tant pis pour eux. Vif comme l'éclair, il ne tarda pas à planter ses crocs dans l'un d'entre eux. Une proie facile comparée aux conditions de chasse auxquelles il avait été habitué. C'est que, dans sa forêt Ing, on se savait jamais si on était le chasseur ou le chassé...
Lorsqu'il revint au campement, fier de sa prise, il puait comme un bouc. Il jeta son gibier près du feu et s'ébroua, envoyant quelques Nymphéas à la figure de ses deux compagnons de route sans autre forme de procès. Mais cette fois-ci, il se garda bien de s'asseoir aux cotés de Sélène. En fait, il alla précisément s'installer à son opposé, à l'autre bout du feu de camp. Puis, attendant que la jeune femme se serve en premier – c'est qu'il avait un minimum de savoir vivre, l'animal – il entreprit de se lancer dans une longue et fastidieuse toilette, se léchant méthodiquement de son énorme langue.
Lorsqu'il revint au campement, fier de sa prise, il puait comme un bouc. Il jeta son gibier près du feu et s'ébroua, envoyant quelques Nymphéas à la figure de ses deux compagnons de route sans autre forme de procès. Mais cette fois-ci, il se garda bien de s'asseoir aux cotés de Sélène. En fait, il alla précisément s'installer à son opposé, à l'autre bout du feu de camp. Puis, attendant que la jeune femme se serve en premier – c'est qu'il avait un minimum de savoir vivre, l'animal – il entreprit de se lancer dans une longue et fastidieuse toilette, se léchant méthodiquement de son énorme langue.
- Invité
- Invité
Re: Pataugeons gaiment !
Mar 8 Juin - 18:34
Avec un sourire, la jeune femme répondit évasivement:
-Non non, rien du tout.-
Et elle reprit le démêlage de ses cheveux. Ils retombèrent bientôt brillants et lisses dans son dos c'était tellement agréable de se sentir légère et un brin propre. En parlant de propreté, elle méritait un bain...Plus tard.
La jeune femme s'attendait à ce que les produit chimiques déplaisent au chat géant mais de là à ce qu'il revienne aussi crasseux qu'avant, elle était loin de s'en douter. Elle fronça le nez quand il se secoua, faisant voler un peu de boue partout. Avec cette odeur là, il avait plutôt intérêt à avoir chassé dans le coin du marais parce que les animaux de prairie l'aurait repéré à un kilomètre à la ronde. C'était immonde. En temps que démon du feu, la jeune femme avait du mal avec les odeurs trop fortes, sauf celle de la combustion. Le feu purifie de toutes les odeurs et d'après des sources extérieures, elle-même sentait le feu de bois. Alors retrouver l'odeur atroce de l'humidité du marais, beurk. Mais visiblement, le Chertan pensait de même envers le démêlant et se mit à l'opposé du feu pour se lécher. La jeune femme eu une grimace de dégoût en pensant au goût que ça devait avoir mais se concentra sur le gibier rapporté. Elle s'intéressa à l'espèce et s'étonna de constater que dans le nord on pouvait trouver des animaux de brousse.
Un peu embarrassée de se retrouver avec un cadavre à découper sur les bras, elle soupira et se retroussa les manches. Kalli n'avait pas appris que les humains ne mangent pas les tripes apparemment. Comme tous les prédateurs qu'elle connaissait mais elle préférait ne pas s'avancer maintenant qu'elle connaissait l'existence des Chertan. Sortant son poignard, elle le planta profondément dans le bas-ventre de l'animal mort et tira vers le haut jusqu'à être arrêtée par le plexus solaire. Un tas de tripes se répandit par terre, encore chaud. Retenant un haut-le-coeur à sentir l'odeur entêtante, la démone fit sortir une langue de feu du foyer d'un mouvement de main et brûla les boyaux. Les chaires ne tardèrent pas à être réduites à néant, Sélène ayant prit soin d'augmenter la température de ses flammes par un effort de concentration. Une fois la bête débarrassée de tout son intérieur, la démone renonça au fait de découper des parts pour tout le monde et se contenta de découper dans une cuisse. Elle tira dessus comme une malade et s'acharna sur l'articulation à coups de lame pour enfin la décrocher dans un craquement un peu écoeurant. Avec satisfaction elle retourna à sa place, son gros gigot saignant dans les bras. Elle retira la peau comme si elle ôtait une chaussette géante et fit flamber la viande en enroulant un ruban de flammes autour, ayant prit soin de planter le sabot en terre pour que la cuisse tienne debout toute seule. Le ruban tournait doucement autour de la viande, cuisant tranquillement la chaire dans une délicieuse odeur.
-Pour ceux qui voudrons faire de la viande à la broche, je peux augmenter le feu.-
Elle pensait plus à Elzian qu'au gros félin qui se toilettait. Elle déclipsa son briquet et recueillit d'autres flammes au coeur de sa main. Et elle la lança avec force dans cette déjà devant elle et le foyer grossit brutalement dans un ronflement à faire trembler la terre.
La démone se réjouissait toujours de la puissance du feu et s'était toujours promit d'aller passer un peu de temps dans une région à volcans.
-Et sinon ? Comment vous avez trouvé cette journée ? Puante non ?-
Un sourire amusé étira ses lèvres.
-Non non, rien du tout.-
Et elle reprit le démêlage de ses cheveux. Ils retombèrent bientôt brillants et lisses dans son dos c'était tellement agréable de se sentir légère et un brin propre. En parlant de propreté, elle méritait un bain...Plus tard.
La jeune femme s'attendait à ce que les produit chimiques déplaisent au chat géant mais de là à ce qu'il revienne aussi crasseux qu'avant, elle était loin de s'en douter. Elle fronça le nez quand il se secoua, faisant voler un peu de boue partout. Avec cette odeur là, il avait plutôt intérêt à avoir chassé dans le coin du marais parce que les animaux de prairie l'aurait repéré à un kilomètre à la ronde. C'était immonde. En temps que démon du feu, la jeune femme avait du mal avec les odeurs trop fortes, sauf celle de la combustion. Le feu purifie de toutes les odeurs et d'après des sources extérieures, elle-même sentait le feu de bois. Alors retrouver l'odeur atroce de l'humidité du marais, beurk. Mais visiblement, le Chertan pensait de même envers le démêlant et se mit à l'opposé du feu pour se lécher. La jeune femme eu une grimace de dégoût en pensant au goût que ça devait avoir mais se concentra sur le gibier rapporté. Elle s'intéressa à l'espèce et s'étonna de constater que dans le nord on pouvait trouver des animaux de brousse.
Un peu embarrassée de se retrouver avec un cadavre à découper sur les bras, elle soupira et se retroussa les manches. Kalli n'avait pas appris que les humains ne mangent pas les tripes apparemment. Comme tous les prédateurs qu'elle connaissait mais elle préférait ne pas s'avancer maintenant qu'elle connaissait l'existence des Chertan. Sortant son poignard, elle le planta profondément dans le bas-ventre de l'animal mort et tira vers le haut jusqu'à être arrêtée par le plexus solaire. Un tas de tripes se répandit par terre, encore chaud. Retenant un haut-le-coeur à sentir l'odeur entêtante, la démone fit sortir une langue de feu du foyer d'un mouvement de main et brûla les boyaux. Les chaires ne tardèrent pas à être réduites à néant, Sélène ayant prit soin d'augmenter la température de ses flammes par un effort de concentration. Une fois la bête débarrassée de tout son intérieur, la démone renonça au fait de découper des parts pour tout le monde et se contenta de découper dans une cuisse. Elle tira dessus comme une malade et s'acharna sur l'articulation à coups de lame pour enfin la décrocher dans un craquement un peu écoeurant. Avec satisfaction elle retourna à sa place, son gros gigot saignant dans les bras. Elle retira la peau comme si elle ôtait une chaussette géante et fit flamber la viande en enroulant un ruban de flammes autour, ayant prit soin de planter le sabot en terre pour que la cuisse tienne debout toute seule. Le ruban tournait doucement autour de la viande, cuisant tranquillement la chaire dans une délicieuse odeur.
-Pour ceux qui voudrons faire de la viande à la broche, je peux augmenter le feu.-
Elle pensait plus à Elzian qu'au gros félin qui se toilettait. Elle déclipsa son briquet et recueillit d'autres flammes au coeur de sa main. Et elle la lança avec force dans cette déjà devant elle et le foyer grossit brutalement dans un ronflement à faire trembler la terre.
La démone se réjouissait toujours de la puissance du feu et s'était toujours promit d'aller passer un peu de temps dans une région à volcans.
-Et sinon ? Comment vous avez trouvé cette journée ? Puante non ?-
Un sourire amusé étira ses lèvres.
- Selene
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Re: Pataugeons gaiment !
Ven 18 Juin - 18:00
Rien du tout ... Bon après tout, pour une fois ce n'était pas un regard inquiet, apeuré ou dégouté qu'on me lançait. Je ne pouvais pas en vouloir à la jolie démone de m'observer avec curiosité. Pour le moment, il n'y avait que moi comme vampire dans l'entre-monde et je désespérais vraiment à trouver un jour un de mes congénères ici.
Ne préférant pas me perdre dans de mauvaises pensées, je ne pus m'empêcher de sourire au retour du Chertan. C'est qu'il avait fière allure recouvert de vase. Mais le plus marrant était finalement le visage qu'affichait Selene, elle devait vraiment être dégouté après tout le travail qu'elle avait fournit pour démêler sa crinière de le voir revenir dans un état pareil. Mais l'essentiel était qu'il avait rapporté de quoi les nourrir, la démone serait surement heureuse de pouvoir se mettre quelque chose sous la dent. Puis nouveau sourire, rien qu'à la voir dépecer la pauvre bête prêtait à rire.
- A voir comme tu martyrises cette pauvre bestiole, je ferais plus attention la prochaine fois que tu me menaceras.
Bien qu'elle me paraissait gamine par moment, je ne pouvais lui reprocher ce trait de caractère parce que je le trouvais revitalisant et qu'il me sortait de mon mutisme et de mon ennui quotidien. Regardant furtivement Kallistrat, je remarquais que celui-ci se tenait à bonne distance de Selene, craignait-il sa réaction pour être revenu couvert de vase ? On devait former une sacré équipe en y réfléchissant, un gros matou recouvert de vase, une démone et un vampire perdu dans la nature non loin d'un marais.
- Je ne sais pas si Kallistrat aime sa viande cuite, mais je pense qu'il la préfère cru. Pour moi comme je l'ai dit je n'ai pas besoin de me nourrir dans l'immédiat à moins que tu veuilles me prêter ton cou ?
En y repensant cette blague n'était pas vraiment de haut niveau, mais j'aimais taquiner par moment notre démone afin de voir sa réaction. Puis après tout, il fallait bien passer le temps en attendant le petit matin pour reprendre notre route.
Ne préférant pas me perdre dans de mauvaises pensées, je ne pus m'empêcher de sourire au retour du Chertan. C'est qu'il avait fière allure recouvert de vase. Mais le plus marrant était finalement le visage qu'affichait Selene, elle devait vraiment être dégouté après tout le travail qu'elle avait fournit pour démêler sa crinière de le voir revenir dans un état pareil. Mais l'essentiel était qu'il avait rapporté de quoi les nourrir, la démone serait surement heureuse de pouvoir se mettre quelque chose sous la dent. Puis nouveau sourire, rien qu'à la voir dépecer la pauvre bête prêtait à rire.
- A voir comme tu martyrises cette pauvre bestiole, je ferais plus attention la prochaine fois que tu me menaceras.
Bien qu'elle me paraissait gamine par moment, je ne pouvais lui reprocher ce trait de caractère parce que je le trouvais revitalisant et qu'il me sortait de mon mutisme et de mon ennui quotidien. Regardant furtivement Kallistrat, je remarquais que celui-ci se tenait à bonne distance de Selene, craignait-il sa réaction pour être revenu couvert de vase ? On devait former une sacré équipe en y réfléchissant, un gros matou recouvert de vase, une démone et un vampire perdu dans la nature non loin d'un marais.
- Je ne sais pas si Kallistrat aime sa viande cuite, mais je pense qu'il la préfère cru. Pour moi comme je l'ai dit je n'ai pas besoin de me nourrir dans l'immédiat à moins que tu veuilles me prêter ton cou ?
En y repensant cette blague n'était pas vraiment de haut niveau, mais j'aimais taquiner par moment notre démone afin de voir sa réaction. Puis après tout, il fallait bien passer le temps en attendant le petit matin pour reprendre notre route.
- Elzian
Re: Pataugeons gaiment !
Mer 30 Juin - 13:24
- Spoiler:
- Désolée pour le retard. S'ajoute à cela quelques petits soucis d'inspiration, mon message n'est donc pas super. Je vous laisse prendre les devants.
Patient et pas pressé pour un PIM, notre lionceau passait avec minutie sa langue rappeuse entre ses doigts de pieds, y délogeant les impuretés – et qui sait qu'il y en avait – qui s'y étaient logées. Vase, boue, épines et même quelques minuscules cailloux qui grattaient. Le poil devenu verdâtre s'aplatissait sous les lèches appliquées, reprenant peu à peu ses tons cendrés et un minimum syndical de brillant. Occupé à ronger l'extrémité de ses griffes jusqu'à se débarrasser des parties mortes, il interrompit son mouvement en voyant les tripes et autres boyaux finir au feu... Lui qui avait eu la délicatesse de laisser intacte sa proie afin que Sélène puisse se servir à sa convenance, pour le coup, il en fut un poil vexé et esquissa une moue boudeuse. Quel gâchis ! Ils les auraient bien mangés lui, les abats ! Avec plaisir même... Il jeta un œil au foyer que la jeune femme semblait prendre plaisir à attiser, se retenant de hurler qu'on ne cuise pas sa viande. À vrai dire, ça ne le dérangeait pas tellement qu'elle soit cuite ou cru, mais la disparition prématurée de son mets préféré venait de lui donner une envie folle de sang cru. Pour compenser sa frustration, pourrait-on dire... ses pupilles, élargies par l'obscurité, se plantèrent sur Elzian. Sa réflexion vis à vis de la menace que pouvait représenter Sélène était justifiée, même si pour Kallistrat, toutes les femelles étaient une menace en soit – au moins chez son peuple. Évidemment, il ne pouvait pas deviner que les femmes des autres espèces étaient parfois des caricatures de manières en tous genres, et la barbarie dont faisait preuve miss « je joue avec le feu » pour dépecer sa proie ne le choquait pas d'avantage que cela. C'était normal, en somme.
Il se doutait vaguement que la question de Sélène était purement rhétorique, mais il avait envie d'y répondre... au moins pour meubler. Il pensa une seconde qu'elle se vexerait sans-doute s'il l'ignorait, après ce qu'il avait fait de ses efforts à le rendre plus présentable. Sa B.A. effectuée, il s'attaqua à son autre pied, avec cet air si particulier qu'ont les chats, comme s'ils se léchaient parce que leurs poils avaient bon goût... passons... La langue resta collée entre deux orteils tandis que les oreilles pointaient vers Elzian. Pas faim ? Parfait ! Abandonnant sa toilette, Kallistrat se leva et alla se servir à son tour. Les deux mains plaquées sur le corps déjà bien entamé de l'animal, il planta ses crocs dans l'autre cuisse, gueule grande ouverte pour en saisir le maximum, et tira comme un forcené jusqu'à faire céder articulations, cartilages, os, tendons et tout le tralala de muscles qui se déchirèrent presque sans effort. Sa part dans le bec, il regagna sa place, et mangea. De temps à autre, il jetait un œil à l'un ou l'autre de ses compagnons de route, voir si Elzian était réellement capable de planter ses crocs dans le cou de Sélène, et si elle se laisserait faire...
« Entêtante. » finit-il par grogner au bout d'un moment. |
Il se doutait vaguement que la question de Sélène était purement rhétorique, mais il avait envie d'y répondre... au moins pour meubler. Il pensa une seconde qu'elle se vexerait sans-doute s'il l'ignorait, après ce qu'il avait fait de ses efforts à le rendre plus présentable. Sa B.A. effectuée, il s'attaqua à son autre pied, avec cet air si particulier qu'ont les chats, comme s'ils se léchaient parce que leurs poils avaient bon goût... passons... La langue resta collée entre deux orteils tandis que les oreilles pointaient vers Elzian. Pas faim ? Parfait ! Abandonnant sa toilette, Kallistrat se leva et alla se servir à son tour. Les deux mains plaquées sur le corps déjà bien entamé de l'animal, il planta ses crocs dans l'autre cuisse, gueule grande ouverte pour en saisir le maximum, et tira comme un forcené jusqu'à faire céder articulations, cartilages, os, tendons et tout le tralala de muscles qui se déchirèrent presque sans effort. Sa part dans le bec, il regagna sa place, et mangea. De temps à autre, il jetait un œil à l'un ou l'autre de ses compagnons de route, voir si Elzian était réellement capable de planter ses crocs dans le cou de Sélène, et si elle se laisserait faire...
- Invité
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Re: Pataugeons gaiment !
Jeu 8 Juil - 23:22
Sélène avait bien envie de pousser la blague jusqu'au bout. Elle pencha la tête sur le côté, offrant son cou à la lumière dansante des flammes.
-Bon appétit tout le monde !-
Dit-elle comme s'ils étaient une famille réunie autour d'un dîner de fête. Un peu frappée ? Elle ? Possible. Elle n'avait pas vraiment envie de finir en steak pour vampire mais elle se doutais bien que El ne la mordrait pas. Il était trop civilisé pour ça et savait que c'était une plaisanterie. Kalli, lui, semblait très absorbé par son gigot saignant. La démone le regarda se nourrir voracement avec un grand intérêt, surveillant de temps à autre la cuisson de son morceau à elle. Elle ne savait pas vraiment comment vivaient les grands chats comme Kallistrat mais s'ils avaient tous autant d'appétit, il ne devait pas rester grand chose de vivant dans les environs. Mais il était trop mignon à voir avec ses grosses pattes autour de son morceau de viande. La jeune femme eu un sourire attendrit. Elle ne doutait en rien des capacités du fauve et savait que c'était un être intelligent au même titre qu'elle, qu'il était un redoutable chasseur et surement un impitoyable guerrier. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de le trouver trop mimi. Et puis ça fait toujours plaisir de voir quelqu'un avec un solide appétit.
La démone éteignit ses flammes de cuisson d'un geste et avec le poignard de Caël, elle se découpa une belle tranche qu'elle mordit à pleine dent. C'était juteux, un peu faisandé mais au moins ça ne manquait pas de saveur. Jamais elle ne se serrait doutée que ça pouvait être si bon. Elle avait trop l'habitude des plats préparés et de la nourriture industrielle, et ce dîner lui faisait regretter le simple steak saignant avec des pâtes. Elle ne manquerait pas de se faire la cuisine toute seule en rentrant.
Peu habituée au silence et surtout d'une curiosité maladive, la jeune femme termina son morceau avant de poser son regard sur le Chertan. Elle lui adressa un sourire et le pria de lui raconter un peu comment était la vie chez lui.
-Je n'ai jamais croisé de membre de ta race à part toi. Où vivez-vous ? Vous êtes arrivé par quel miroir ? Ca ressemble à quoi la vie chez toi ?-
-Bon appétit tout le monde !-
Dit-elle comme s'ils étaient une famille réunie autour d'un dîner de fête. Un peu frappée ? Elle ? Possible. Elle n'avait pas vraiment envie de finir en steak pour vampire mais elle se doutais bien que El ne la mordrait pas. Il était trop civilisé pour ça et savait que c'était une plaisanterie. Kalli, lui, semblait très absorbé par son gigot saignant. La démone le regarda se nourrir voracement avec un grand intérêt, surveillant de temps à autre la cuisson de son morceau à elle. Elle ne savait pas vraiment comment vivaient les grands chats comme Kallistrat mais s'ils avaient tous autant d'appétit, il ne devait pas rester grand chose de vivant dans les environs. Mais il était trop mignon à voir avec ses grosses pattes autour de son morceau de viande. La jeune femme eu un sourire attendrit. Elle ne doutait en rien des capacités du fauve et savait que c'était un être intelligent au même titre qu'elle, qu'il était un redoutable chasseur et surement un impitoyable guerrier. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de le trouver trop mimi. Et puis ça fait toujours plaisir de voir quelqu'un avec un solide appétit.
La démone éteignit ses flammes de cuisson d'un geste et avec le poignard de Caël, elle se découpa une belle tranche qu'elle mordit à pleine dent. C'était juteux, un peu faisandé mais au moins ça ne manquait pas de saveur. Jamais elle ne se serrait doutée que ça pouvait être si bon. Elle avait trop l'habitude des plats préparés et de la nourriture industrielle, et ce dîner lui faisait regretter le simple steak saignant avec des pâtes. Elle ne manquerait pas de se faire la cuisine toute seule en rentrant.
Peu habituée au silence et surtout d'une curiosité maladive, la jeune femme termina son morceau avant de poser son regard sur le Chertan. Elle lui adressa un sourire et le pria de lui raconter un peu comment était la vie chez lui.
-Je n'ai jamais croisé de membre de ta race à part toi. Où vivez-vous ? Vous êtes arrivé par quel miroir ? Ca ressemble à quoi la vie chez toi ?-
- Selene
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Re: Pataugeons gaiment !
Mar 13 Juil - 12:44
Je fus légèrement surprit par la réaction de Selene, mais finalement il n'y avait pas raison de l'être. Depuis le temps que je connaissais Selene, je devais bien me douter à quel point elle était taquine et adorait m'embarrasser. Mais si elle croyait que j'allais me laisser faire, elle se mettait le doigt dans l'œil.
Tendant doucement une main vers le cou de la démone, j'effleurais celui-ci dans une douce caresse du bout des doigts tout en approchant doucement mes crocs. Je notais que sa peau était plutôt douce et dégageait une certaine chaleur et je demandais furtivement si cela était du à sa nature de démone ou tout simplement au climat ambiant.
- Tu me laisserais donc toucher à ce si jolie cou ...?
Puis reportant mon regard dans celui de Selene, j'affichais un sourire taquin et amusé. Nous savions bien que tout ceci était un jeu, mais par moment cette joute pouvait parfois s'avérer perturbante voir embarrassante mais après tout, c'était Selene qui s'amusait le plus souvent à cela.
- Mais je crois que ce serait un blasphème de m'approprier une si belle chose.
Comme pour annoncer la fin de mon jeu, je déposais un furtif baiser dans le cou de la démone avant de me positionner contre une souche d'arbre à proximité. Je n'avais pas besoin vraiment de dormir ou d'autant de sommeil que mes compères mais je me permis de fermer les yeux afin de réfléchir à la journée de demain. Si nous voulions être en forme pour reprendre notre route demain il fallait que nous nous reposions, y compris moi. Je suppose qu'une fois que mon corps ce sera assez reposé je m'amuserais dans une contemplation nocturne en attendant que mes compagnons de voyages se réveillent, même si pour le moment il était plus disposé à discuter que dormir. A vrai dire j'aurais vraiment aimer me mêler à leur discussion mais il fallait avouer que j'avais perdu cette aptitude depuis un bon moment.
Tendant doucement une main vers le cou de la démone, j'effleurais celui-ci dans une douce caresse du bout des doigts tout en approchant doucement mes crocs. Je notais que sa peau était plutôt douce et dégageait une certaine chaleur et je demandais furtivement si cela était du à sa nature de démone ou tout simplement au climat ambiant.
- Tu me laisserais donc toucher à ce si jolie cou ...?
Puis reportant mon regard dans celui de Selene, j'affichais un sourire taquin et amusé. Nous savions bien que tout ceci était un jeu, mais par moment cette joute pouvait parfois s'avérer perturbante voir embarrassante mais après tout, c'était Selene qui s'amusait le plus souvent à cela.
- Mais je crois que ce serait un blasphème de m'approprier une si belle chose.
Comme pour annoncer la fin de mon jeu, je déposais un furtif baiser dans le cou de la démone avant de me positionner contre une souche d'arbre à proximité. Je n'avais pas besoin vraiment de dormir ou d'autant de sommeil que mes compères mais je me permis de fermer les yeux afin de réfléchir à la journée de demain. Si nous voulions être en forme pour reprendre notre route demain il fallait que nous nous reposions, y compris moi. Je suppose qu'une fois que mon corps ce sera assez reposé je m'amuserais dans une contemplation nocturne en attendant que mes compagnons de voyages se réveillent, même si pour le moment il était plus disposé à discuter que dormir. A vrai dire j'aurais vraiment aimer me mêler à leur discussion mais il fallait avouer que j'avais perdu cette aptitude depuis un bon moment.
- Elzian
Re: Pataugeons gaiment !
Jeu 15 Juil - 16:49
Sans prendre la peine de se débarrasser de la peau, notre Chertan dévorait son morceau comme s'il n'avait pas mangé depuis quinze générations. Non pas qu'il avait spécialement faim, mais comme le voulait l'expression, l'appétit venait en mangeant. Un peu de sang sur les babines et les poils du menton, il était occupé à tirer sur un tendon récalcitrant, les incisives serrées dans ce jeu qui l'amusait indéniablement. Ça l'en faisait saliver de bonheur, et ses narines palpitaient à la saveur de la chair juteuse... Il jeta un coup d'œil furtif vers Sélène, la « profanatrice » d'entrailles. Juste par curiosité, pour savoir où elle en était de sa découpe quasi maniaque... quand on était homme-lion, on se goinfrait lorsque l'occasion se présentait, point. Jouer à éplucher son morceau et sacrifier certaines parties – quelles qu'elles soient – au feu, c'était presque une déclaration de guerre. Sacrilège ! Gâchis ! Pouah ! Les humains avaient des mœurs vraiment étranges... On l'avait bien prévenu, au village, mais tout de même. Il ne s'attendait pas à ça. Comment faisaient-ils pour survivre, si maigrichons et délicats ? Kallistrat planta ses pupilles fendues sur la jeune femme, sans se rendre compte qu'il la dévisageai avec un air quasi assassin. Voilà qu'elle s'amusait à provoquer Elzian, cette folle ! Et notre gros chaton de laisser échapper un début de ronronnement immédiatement réprimé. Encore un coup comme ça, et ce ne serait pas le vampire le premier à la mordre ! Pas pour assouvir le même appétit par contre, mais passons...
Mâchonnant une épiphyse et savourant le craquement du cartilage sous ses crocs, il imagina Sélène chasser le Capybara : cramponnée sur son dos, il la voyait bien partie pour une partie de rodéo... Non mais sans rire, elle n'avait ni crocs, ni griffes... à part ce couteau qu'elle pouvait laisser tomber à tout moment... Quant à Elzian, certes il avait les dents de l'emploi, mais Kallistrat le voyait mal se jeter sur une proie affublée de ces deux jambes d'humains. C'était une particularité très handicapante selon lui, de ne pouvoir se mouvoir que sur deux appuis... Comment faisaient-ils, pour bondir, courir à pleine vitesse, retomber sur leurs pattes ? Et alors qu'il se posait tout un tas de questions existentielles sur la survie d'une espèce aussi mal préparée – de son point de vue – à la vie en extérieur, c'est à lui et à son peuple que la demoiselle s'intéressa tout à coup. Sa mâchoire se serra, faisant éclater le périoste protecteur de la moelle délicieuse. Il esquissa un semblant de sourire. Après leur rencontre agitée à la bibliothèque, c'était la seconde fois que Sélène se comportait comme une enfant, posant mille questions d'un seul coup, guidée uniquement par une sorte d'impulsivité maladive.
Il marqua une pause, avisant Elzian d'un air suspicieux. Son regard clos comme s'il dormait confortait Kallistrat dans son idée que les « deux pattes » n'étaient décidément pas faits pour l'aventure... Et lorsqu'il eut réglé le compte de l'os qu'il martyrisait depuis quelques minutes, il le laissa tomber dans l'herbe – pour les charognards le lendemain – et se leva pour se resservir une part généreuse avant que Sélène n'ait l'idée tordue de tout balancer au feu. Cette fois, il resta assis près de la dépouille, dans la ferme intention de s'en goinfrer jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.
Mâchonnant une épiphyse et savourant le craquement du cartilage sous ses crocs, il imagina Sélène chasser le Capybara : cramponnée sur son dos, il la voyait bien partie pour une partie de rodéo... Non mais sans rire, elle n'avait ni crocs, ni griffes... à part ce couteau qu'elle pouvait laisser tomber à tout moment... Quant à Elzian, certes il avait les dents de l'emploi, mais Kallistrat le voyait mal se jeter sur une proie affublée de ces deux jambes d'humains. C'était une particularité très handicapante selon lui, de ne pouvoir se mouvoir que sur deux appuis... Comment faisaient-ils, pour bondir, courir à pleine vitesse, retomber sur leurs pattes ? Et alors qu'il se posait tout un tas de questions existentielles sur la survie d'une espèce aussi mal préparée – de son point de vue – à la vie en extérieur, c'est à lui et à son peuple que la demoiselle s'intéressa tout à coup. Sa mâchoire se serra, faisant éclater le périoste protecteur de la moelle délicieuse. Il esquissa un semblant de sourire. Après leur rencontre agitée à la bibliothèque, c'était la seconde fois que Sélène se comportait comme une enfant, posant mille questions d'un seul coup, guidée uniquement par une sorte d'impulsivité maladive.
« Les miens sont venus par le miroir de K'ouen, dont le maître serait un certain Wergeld Ulsary, mais je ne l'ai jamais rencontré... Fit-il d'un ton songeur. Peu d'entre nous s'aventurent plus loin que le village. À vrai dire, les audacieux ayant tenté l'aventure ne sont jamais revenus. Ont-ils élu domicile ailleurs ou se sont-ils faits dévorer ? Les miens doivent se poser la même question à mon sujet j'imagine. Nous vivons à Zosma, quelque part au sud de la forêt Ing. » |
Il marqua une pause, avisant Elzian d'un air suspicieux. Son regard clos comme s'il dormait confortait Kallistrat dans son idée que les « deux pattes » n'étaient décidément pas faits pour l'aventure... Et lorsqu'il eut réglé le compte de l'os qu'il martyrisait depuis quelques minutes, il le laissa tomber dans l'herbe – pour les charognards le lendemain – et se leva pour se resservir une part généreuse avant que Sélène n'ait l'idée tordue de tout balancer au feu. Cette fois, il resta assis près de la dépouille, dans la ferme intention de s'en goinfrer jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.
« Et vous deux ? Vous avez l'air d'avantage familiers des lieux comme Cerclon que des marais... d'où venez-vous ? » |
- Invité
- Invité
Re: Pataugeons gaiment !
Mar 27 Juil - 17:33
La démone fixais le vampire du coin de l'oeil avec un sourire taquin. Elle aimait bien quand on entrait dans son jeu aussi bien qu'il le faisait. Elle le laissa approcher et répondit à son baiser par un clin d'oeil puis le laissa se coucher. Les maigres explications du Chertan ne suffisaient pas vraiment à étancher sa curiosité mais peut-être était-il lié par un secret ou un serment. Ou tout simplement n'était-il pas très bavard. Il n'avait pas beaucoup parlé depuis le début et Sélène se savait très bavarde. Elle aimait bien parler, elle trouvait que ça faisait très humain et elle avait prit le pli depuis toute petite. Elle avait parfois peur qu'en arrêtant de parler, elle allait perdre tout ce qu'elle avait d'humain, si tant était qu'elle ai une seule onde d'humanité en elle. Kallistrat ne pouvait surement pas comprendre, lui il suivait une nature qui l'avait guidé depuis toujours et ce n'était dérangeant en rien pour l'instant. Mais elle, elle ne voulait pas suivre sa nature. Elle voulait être autre chose que seulement un démon.
Tiens, le chaton se montrait curieux ? Pourquoi pas après tout. La démone sourit de voir le félin se mettre à côté de la carcasse pour la garder jalousement. Elle n'en voulait plus de toute façon mais ce comportement la faisait sourire car c'était comme de voir un enfant se réserver un paquet de gâteaux. Et elle qu'on disait gamine...
-Moi je suis née dans l'Entre-Monde...C'était à l'époque où les miroirs étaient encore ouverts, une ville naissait déjà mais c'était peu de choses en comparaison avec aujourd'hui. Je viens de Fumeroles. Ca doit être l'endroit où l'on peu le plus trouver de nature dans la Ville, sauf peut-être en dehort de Northrives...J'ai vécu à la mode humaine depuis que je suis née. Personne ne devine ma nature en général.- Une étincelle malicieuse s'alluma au fond de son regard - Je suis le loup caché dans la bergerie. Je n'ai l'air de rien, on ne me soupçonne pas, je suis tellement humanisée que je suis plus humaine qu'un humain normal. Mais je suis démon et si les textes de hommes parlent des démons en mauvais termes, ce n'est pas pour rien. Elzian aussi a droit à son lot de persifflages chez les humains. Nous sommes tous les deux des créatures des ténèbres, apportant la mort et le chaos dans leur monde. Ce sont de vieilles légendes et en général, ils n'y croient pas...jusqu'à ce qu'ils nous rencontrent. Ils ont alors toujours les mêmes images qui viennent en tête et on a toujours droit à la même opinion de leur part. Moi j'interroge El par curiosité, pour savoir si les textes humains sont vrais ou non. Les hommes t'interroge pour savoir si tu es une menace...Quand ils ont le courage de t'interroger plutôt que de s'esquiver le plus vite possible.-
Sélène se rendait compte qu'elle déballait un peu tout son sac devant un presque inconnu mais plus elle parlait et plus elle y songeait. Elle et le vampire faisait parti des "monstres" classique des humains. Et dans ce monde où tout et n'importe quoi peut avoir une âme et une conscience, elle arrivait encore à trouver des gens pour croire à ses balivernes. Elle s'était permit de parler pour le vampire sans trop savoir mais elle ne doutait pas que ce genre d'aventure lui soit déjà arrivé. Ce n'était pas nouveau. Les humains avaient la fâcheuse tendance à se croire des dieux et à avoir toujours raison aussi n'était-il pas rare de voir des bagarres dans certains quartiers avec pour élément déclencheur, un humain qui aurait dévisager quelqu'un, lui aurait posé des questions indiscrètes ou l'aurait méprisé. Il fallait s'y faire même si parfois ça passait très mal voir pas du tout. L'avantage d'être un Chertan, c'est qu'on avait pas son nom au tableau des monstres classiques les plus connus des humains. Il passait pour un géant effrayant et un peu étrange mais il n'aurait jamais droit à des "Vade retro Satanas !" comme la démone. Ce genre de comportement avait le don de l'agacé d'ailleurs.
Sélène ne voyait pas bien quoi rajouter. Elle se doutait que El ne dormait pas vraiment, personne ne pique du nez aussi facilement, un vampire encore moins, du moins d'après son instinct. Elle se contenta donc de se taire et de finir son repas. Comme elle s'ennuyait à penser, elle termina son gigot monstrueux sans problème, le regard perdu dans le noir et l'esprit on ne sait où. Les questions existentielles semblaient l'assaillir depuis un moment. C'était mauvais pour le sommeil ce genre de pensée.
Tiens, le chaton se montrait curieux ? Pourquoi pas après tout. La démone sourit de voir le félin se mettre à côté de la carcasse pour la garder jalousement. Elle n'en voulait plus de toute façon mais ce comportement la faisait sourire car c'était comme de voir un enfant se réserver un paquet de gâteaux. Et elle qu'on disait gamine...
-Moi je suis née dans l'Entre-Monde...C'était à l'époque où les miroirs étaient encore ouverts, une ville naissait déjà mais c'était peu de choses en comparaison avec aujourd'hui. Je viens de Fumeroles. Ca doit être l'endroit où l'on peu le plus trouver de nature dans la Ville, sauf peut-être en dehort de Northrives...J'ai vécu à la mode humaine depuis que je suis née. Personne ne devine ma nature en général.- Une étincelle malicieuse s'alluma au fond de son regard - Je suis le loup caché dans la bergerie. Je n'ai l'air de rien, on ne me soupçonne pas, je suis tellement humanisée que je suis plus humaine qu'un humain normal. Mais je suis démon et si les textes de hommes parlent des démons en mauvais termes, ce n'est pas pour rien. Elzian aussi a droit à son lot de persifflages chez les humains. Nous sommes tous les deux des créatures des ténèbres, apportant la mort et le chaos dans leur monde. Ce sont de vieilles légendes et en général, ils n'y croient pas...jusqu'à ce qu'ils nous rencontrent. Ils ont alors toujours les mêmes images qui viennent en tête et on a toujours droit à la même opinion de leur part. Moi j'interroge El par curiosité, pour savoir si les textes humains sont vrais ou non. Les hommes t'interroge pour savoir si tu es une menace...Quand ils ont le courage de t'interroger plutôt que de s'esquiver le plus vite possible.-
Sélène se rendait compte qu'elle déballait un peu tout son sac devant un presque inconnu mais plus elle parlait et plus elle y songeait. Elle et le vampire faisait parti des "monstres" classique des humains. Et dans ce monde où tout et n'importe quoi peut avoir une âme et une conscience, elle arrivait encore à trouver des gens pour croire à ses balivernes. Elle s'était permit de parler pour le vampire sans trop savoir mais elle ne doutait pas que ce genre d'aventure lui soit déjà arrivé. Ce n'était pas nouveau. Les humains avaient la fâcheuse tendance à se croire des dieux et à avoir toujours raison aussi n'était-il pas rare de voir des bagarres dans certains quartiers avec pour élément déclencheur, un humain qui aurait dévisager quelqu'un, lui aurait posé des questions indiscrètes ou l'aurait méprisé. Il fallait s'y faire même si parfois ça passait très mal voir pas du tout. L'avantage d'être un Chertan, c'est qu'on avait pas son nom au tableau des monstres classiques les plus connus des humains. Il passait pour un géant effrayant et un peu étrange mais il n'aurait jamais droit à des "Vade retro Satanas !" comme la démone. Ce genre de comportement avait le don de l'agacé d'ailleurs.
Sélène ne voyait pas bien quoi rajouter. Elle se doutait que El ne dormait pas vraiment, personne ne pique du nez aussi facilement, un vampire encore moins, du moins d'après son instinct. Elle se contenta donc de se taire et de finir son repas. Comme elle s'ennuyait à penser, elle termina son gigot monstrueux sans problème, le regard perdu dans le noir et l'esprit on ne sait où. Les questions existentielles semblaient l'assaillir depuis un moment. C'était mauvais pour le sommeil ce genre de pensée.
- Selene
- Suivi :
Titre : Noble
Race : Demon
Statut : Démon libre / Maire d'Atlantis
Notes :
[PNJ]
Grimmandir,
Gardien
Messages : 658
Titre débile : Dalai-Lama du Flood // Soleil du Fofo !!
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