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Pataugeons gaiment !
Sam 15 Mai - 18:01
- Spoiler:
- J'ai pris quelques libertés sur vos actions à la bilbiothèque. Si ça ne va pas, n'hésitez pas à frapper, j'éditerai.
Kallistrat bailla. Un bâillement comme seuls les lions repus savent en faire. Oui, je sais, c'est contagieux. Ah ah ! Vous baillez déjà, vous aussi. Mais revenons-en à notre Chertan. Après s'être décroché la mâchoire, une larme au coin des yeux, il fit quelques pas. La terre gorgée d'eau émit de gros bruits de sucions guère très rassurants. Mais surtout, ce qui n'arrangeait pas Kallistrat, c'était l'immense marécage qui s'étalait sous leurs yeux, à perte de vue. Un marécage, ça ne sent pas la rose, c'était le moins que l'on puisse dire. Et à un odorat délicat comme celui de notre peluche géante, ça rendait les neurones carrément dingues ! Il ferma les yeux, offrant sa poitrine large au vent. Il ne voyait pas comment se sortir de ce... bourbier, pour rester poli...! Sa tête commençait à tourner. Finalement, il aurait peut-être mieux fait de donner rendez-vous aux autres ailleurs. S'il avait su... si seulement il avait su... Et il se promit d'étudier les cartes géographiques de ce monde par cœur, la prochaine fois ! Têk, la calopsitte, lui avait faussé compagnie. Manifestement, les relents âcres des marais ne lui plaisaient pas non plus. Elle au moins, n'avait rendez-vous avec personne. Kallistrat se gratta la nuque avant de croiser les bras, adoptant sa position favorite dite de la statue de granit.
Il soupira.
Quelques heures plus tôt, il avait laissé ses deux compagnons écrire son nom sur la fiche de mission, comme indiqué par la dénommée « Virgiiiiiiiiiiiile » - en tous les cas, c'est ainsi que l'avait appelé son acolyte. Et puis il avait été prêt à partir à l'aventure, mais les deux autres lui avaient fait remarquer qu'ils avaient besoin de se préparer. Alors soit. Il avait suggéré un rendez-vous. On lui avait dit qu'ils devraient traverser les marais pour se rendre au nord, et comme un ahuri, il n'avait pas cherché plus loin et avait donné rendez-vous : « au marais ». Ben c'était malin ! Il le regrettait à présent, très amèrement même. Le spectacle était désolant. Boue, vase, et odeur de putréfaction. Elle commençait bien, la mission !
Il soupira.
Quelques heures plus tôt, il avait laissé ses deux compagnons écrire son nom sur la fiche de mission, comme indiqué par la dénommée « Virgiiiiiiiiiiiile » - en tous les cas, c'est ainsi que l'avait appelé son acolyte. Et puis il avait été prêt à partir à l'aventure, mais les deux autres lui avaient fait remarquer qu'ils avaient besoin de se préparer. Alors soit. Il avait suggéré un rendez-vous. On lui avait dit qu'ils devraient traverser les marais pour se rendre au nord, et comme un ahuri, il n'avait pas cherché plus loin et avait donné rendez-vous : « au marais ». Ben c'était malin ! Il le regrettait à présent, très amèrement même. Le spectacle était désolant. Boue, vase, et odeur de putréfaction. Elle commençait bien, la mission !
Dernière édition par Kallistrat Rusia le Mer 29 Déc - 15:39, édité 1 fois
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Re: Pataugeons gaiment !
Sam 15 Mai - 18:26
Sélène avait suivit les deux autres et avait noté son nom sur la feuille de la dite mission. Puis en sortant, le grand fauve qui s'appellait Kallistrat (elle l'avait lu) leur demanda de se mettre en route immédiatement. Le vampire et elle-même avait expliqué qu'ils ne pouvaient pas se mettre en marche tout de suite et que des préparatifs étaient nécéssaires. Elzian garderait la boite qui sentait moyennement bon et Sélène comptait emporter un sac avec un peu de nourriture mais surtout une trousse de secours contre les bestioles des marais. Ils s'étaient tous donné rendez-vous avant de se quitter.
Se le coup la jeune femme n'avait pas tiqué mais ils s'étaient simplement dit "au marais"...très précis tout ça. Sans trop y penser, elle retourna à Atlantis en vitesse, sauta dans une tenue adaptée (pantalon long, bottes caoutchouc haute...) et prépara un sac dans lequel anti-venin, décroche-sangsues, repousse moustiques et materiel de campement trouvèrent leur place. Elle prit soin de recharger son zippo et demanda à une personne usant du droit de perçant de l'emmener au marais.
L'endroit sentait mauvais, était humide et infesté de moustiques. Une intuition de dernière minute avait fait prendre à la jeune femme des cuissardes en cuir modifié de Cerclon plutôt que des bottes caoutchouc: sa liberté de mouvement était total et niveau bruit, c'était quand même mieux. Ca faisait un peu vamps sur les côtés mais les deux garçons feraient l'impasse, ils n'avaient pas le choix. Attendant que le gugusse-transporteur disparaisse, elle partit à la recherche des autres. Et ça lui prit longtemps. Certaine d'avoir fait au moins deux fois le tour du marais, elle finit par entendre un souffle puissant un peu plus loin. Se hâtant en silence, elle eu l'immence plaisir de tourver le gros chat. Avec un sourire radieux elle le rejoignit, le prévenant de sa présence en l'appellant. Alors qu'elle arrivait à sa hauteur son pied se prit dans un trou de boue et elle s'enfonça jusqu'au genoux. Pestant et maugréant, elle se tortillait pour sortir de là. Entre deux efforts, elle demanda:
-Ca fait longtemps que tu attends ? Je cherche depuis au moins une heure...On aurait peut-être du se donner un endroit de rendez-vous plus précis, non ? Notre ami non vivant n'est pas encore arrivé ? GNIIIII ! Mais c'est pas vrai ! Foutu marais, lâche ma jambe !-
Assise par terre, la jeune femme tirait de toutes ses forces pour se dégager mais la boue était lourde et collait mieux que la glue. Mais au moins, elle pu tester ses cuissardes: elles étaient parfaitement étanches et montait assez haut pour la protéger de la bouillasse.
*On se console comme on peut * se dit-elle.
Se le coup la jeune femme n'avait pas tiqué mais ils s'étaient simplement dit "au marais"...très précis tout ça. Sans trop y penser, elle retourna à Atlantis en vitesse, sauta dans une tenue adaptée (pantalon long, bottes caoutchouc haute...) et prépara un sac dans lequel anti-venin, décroche-sangsues, repousse moustiques et materiel de campement trouvèrent leur place. Elle prit soin de recharger son zippo et demanda à une personne usant du droit de perçant de l'emmener au marais.
L'endroit sentait mauvais, était humide et infesté de moustiques. Une intuition de dernière minute avait fait prendre à la jeune femme des cuissardes en cuir modifié de Cerclon plutôt que des bottes caoutchouc: sa liberté de mouvement était total et niveau bruit, c'était quand même mieux. Ca faisait un peu vamps sur les côtés mais les deux garçons feraient l'impasse, ils n'avaient pas le choix. Attendant que le gugusse-transporteur disparaisse, elle partit à la recherche des autres. Et ça lui prit longtemps. Certaine d'avoir fait au moins deux fois le tour du marais, elle finit par entendre un souffle puissant un peu plus loin. Se hâtant en silence, elle eu l'immence plaisir de tourver le gros chat. Avec un sourire radieux elle le rejoignit, le prévenant de sa présence en l'appellant. Alors qu'elle arrivait à sa hauteur son pied se prit dans un trou de boue et elle s'enfonça jusqu'au genoux. Pestant et maugréant, elle se tortillait pour sortir de là. Entre deux efforts, elle demanda:
-Ca fait longtemps que tu attends ? Je cherche depuis au moins une heure...On aurait peut-être du se donner un endroit de rendez-vous plus précis, non ? Notre ami non vivant n'est pas encore arrivé ? GNIIIII ! Mais c'est pas vrai ! Foutu marais, lâche ma jambe !-
Assise par terre, la jeune femme tirait de toutes ses forces pour se dégager mais la boue était lourde et collait mieux que la glue. Mais au moins, elle pu tester ses cuissardes: elles étaient parfaitement étanches et montait assez haut pour la protéger de la bouillasse.
*On se console comme on peut * se dit-elle.
- Selene
- Suivi :
Titre : Noble
Race : Demon
Statut : Démon libre / Maire d'Atlantis
Notes :
[PNJ]
Grimmandir,
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Titre débile : Dalai-Lama du Flood // Soleil du Fofo !!
Re: Pataugeons gaiment !
Sam 15 Mai - 18:50
Ce n'est que après coup que je me rendis compte que Kallistrat ne nous avait pas donné une destination assez précise, mais faisant appel à mon bon sens et en supposant la direction d'où il était probablement venu, j'en étais venu à la conclusion qu'il ne pouvait que se situer à la lisère du marais près de la route principale. Puis même si ce n'était pas le cas, il serait surement visible à proximité.
Non le problème le plus embêtant pour moi avait été le moyen de locomotion pour arriver jusqu'ici. n'ayant pas le droit de perçant j'avais du me procurer un transport qui le possédait et bien sûr le payer. Enfin bref j'étais maintenant arrivé et c'était l'essentiel. Mais avant de m'enfoncer dans le marais, je vérifiais une dernière fois mon équipement.
Vêtu d'un ample manteau noir, je m'étais assuré que celui-ci ne soit pas trop long afin qu'il ne fasse pas office de ramasse gadoue lors de la traversée. C'est pour cela d'ailleurs que je m'étais aussi équipé de bottes ressemblant beaucoup à des ranger et montantes assez haut afin de ne pas recueillir de terre dans mes chaussures. Quand au reste tout était aussi noir que ce soit le jean ou le pull, il était hors de question pour une fois de porter des vêtements blancs bien trop salissant. Finalement ce qui m'impressionnait le plus c'est que j'avais réussi malgré tout à trouver des habits offrant un certain charisme même si c'était pour traverser un marais.
Une fois tout cela vérifié, je m'enfonçais dans le marais entendant aussitôt le son de la voix de Selene. Décidément elle savait toujours se faire remarquer et bien que cela m'avait surpris en apprenant son nom, elle était bien le maire de l'Atlantis. Enfin bref si elle faisait bien son travail, après tout elle avait le droit d'être extravertie et je n'allais pas lui reprocher d'être énergique. C'est donc après quelques mètres que je les rejoignis tous les deux.
-"Pour ta gouverne, je ne suis pas une créature mort vivante mais bien vivante. Je crois que beaucoup de gens se fie trop au folklore local."
Puis je me penchais vers elle la tirant doucement par le bras mais assez fort pour l'extirper de toute cette boue.
-"Tu devrais faire plus attention où tu met les pieds, qui sait ça se trouve il y a aussi des sables mouvants."
J'affichais un sourire amusé, finalement j'appréciais Selene et je me demandais si elle allait prendre ma remarque au sérieux à propos des sables mouvants, sachant que ça ne peut pas être mortel.
-"Je crois que nous sommes tous réunis, nous devrions nous mettre en route.
Non le problème le plus embêtant pour moi avait été le moyen de locomotion pour arriver jusqu'ici. n'ayant pas le droit de perçant j'avais du me procurer un transport qui le possédait et bien sûr le payer. Enfin bref j'étais maintenant arrivé et c'était l'essentiel. Mais avant de m'enfoncer dans le marais, je vérifiais une dernière fois mon équipement.
Vêtu d'un ample manteau noir, je m'étais assuré que celui-ci ne soit pas trop long afin qu'il ne fasse pas office de ramasse gadoue lors de la traversée. C'est pour cela d'ailleurs que je m'étais aussi équipé de bottes ressemblant beaucoup à des ranger et montantes assez haut afin de ne pas recueillir de terre dans mes chaussures. Quand au reste tout était aussi noir que ce soit le jean ou le pull, il était hors de question pour une fois de porter des vêtements blancs bien trop salissant. Finalement ce qui m'impressionnait le plus c'est que j'avais réussi malgré tout à trouver des habits offrant un certain charisme même si c'était pour traverser un marais.
Une fois tout cela vérifié, je m'enfonçais dans le marais entendant aussitôt le son de la voix de Selene. Décidément elle savait toujours se faire remarquer et bien que cela m'avait surpris en apprenant son nom, elle était bien le maire de l'Atlantis. Enfin bref si elle faisait bien son travail, après tout elle avait le droit d'être extravertie et je n'allais pas lui reprocher d'être énergique. C'est donc après quelques mètres que je les rejoignis tous les deux.
-"Pour ta gouverne, je ne suis pas une créature mort vivante mais bien vivante. Je crois que beaucoup de gens se fie trop au folklore local."
Puis je me penchais vers elle la tirant doucement par le bras mais assez fort pour l'extirper de toute cette boue.
-"Tu devrais faire plus attention où tu met les pieds, qui sait ça se trouve il y a aussi des sables mouvants."
J'affichais un sourire amusé, finalement j'appréciais Selene et je me demandais si elle allait prendre ma remarque au sérieux à propos des sables mouvants, sachant que ça ne peut pas être mortel.
-"Je crois que nous sommes tous réunis, nous devrions nous mettre en route.
- Elzian
Re: Pataugeons gaiment !
Mar 18 Mai - 18:34
Le Chertan se retourna, plantant calmement son regard sur la jeune femme qui se débattait, les fesses dans l'eau. Ah ? Il était curieux de voir comment les humains, si peu adaptés pour la vie « sauvage », se dépêtraient d'une telle situation. Alors il ne bougea pas, laissant faire Selene. S'ils devaient voyager ensemble, il devait déterminer à qui il avait affaire. Serait-elle un atout ? Un boulet ? Devrait-il constamment lui venir en aide ou bien était-elle capable de se débrouiller seule ? Une chose était sûre en tous les cas : il ne fallait pas trop compter sur sa discrétion... Alors... et cette botte ? Malheureusement pour lui, Elzian arriva et, comme un chevalier servant – ou un Zorro vu sa tenue – il aida Selene à se déterrer de là. Le bruit de la jambe libérée de la boue fit un bruit assez drôle, proche de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf... vous connaissez la suite... Cette image donna d'ailleurs une sacré faim au Chertan, mais il ne broncha pas. La vision de Selene pleurant pour des glaces le hantait, et il s'imagina juste une seconde faire de même, se jeter à ses pieds et implorer – de ses grands yeux de chat poté – un tout petit gnou pour satisfaire son appétit... et il se mit à rire brièvement, grognement las pour des oreilles non initiées au langage Chertan.
Il avisa la botte toute crottée, se demandant vaguement comment il se faisait qu'elle se soit pas restée dans la boue. Ce vêtement était greffé à sa jambe ou quoi ? Dommage, ça aurait pu être amusant, de la voir marcher avec une seule chaussure. Mais l'heure n'était pas aux jeux stupides – pardonnez au bébé lionceau qu'il est – il y avait une mission à remplir, quelque chose d'important à faire, autre que de passer ses journées à se gratter les puces. Pour une fois que sa vie prenait un sens, ou prenait des airs de prise de sens... Kallistrat pencha doucement la tête. Ces deux là... on aurait dit un vieux couple... Non pas qu'il jugeait, mais il se posait des questions, en éternel observateur.
Puis il pointa, d'un hochement de menton, le trou dans lequel Selene s'était lamentablement empêtrée.
« Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, mademoiselle Selene. À vrai dire, je ne me préoccupe pas du temps qui passe. » Finit-il par répondre, se souvenant tout à coup que la jeune femme lui avait posé une question. |
Il avisa la botte toute crottée, se demandant vaguement comment il se faisait qu'elle se soit pas restée dans la boue. Ce vêtement était greffé à sa jambe ou quoi ? Dommage, ça aurait pu être amusant, de la voir marcher avec une seule chaussure. Mais l'heure n'était pas aux jeux stupides – pardonnez au bébé lionceau qu'il est – il y avait une mission à remplir, quelque chose d'important à faire, autre que de passer ses journées à se gratter les puces. Pour une fois que sa vie prenait un sens, ou prenait des airs de prise de sens... Kallistrat pencha doucement la tête. Ces deux là... on aurait dit un vieux couple... Non pas qu'il jugeait, mais il se posait des questions, en éternel observateur.
« L'ordre de mission parle d'un village côtier du nord. J'ai pensé que ça pouvait être Aberlaas ? » |
Puis il pointa, d'un hochement de menton, le trou dans lequel Selene s'était lamentablement empêtrée.
« Peut-être faudrait-il emprunter un chemin plus sûr ? » |
- Invité
- Invité
Re: Pataugeons gaiment !
Mer 19 Mai - 16:22
La jeune femme marmonna plus pour elle même que pour répondre au Chertan:
-A croire que personne ne se soucis du temps qui passe dans ce monde...-
Référance à un épisode de sa vie que le félin ne pouvait connaître. Quand elle entendit Elzian arriver, elle se tourna vers lui et le regarda des pieds à la tête: il avait choisit sa tenue pour crapahuter lui. La démone remercia avec un "Oh mon sauveur" quand elle fut tirée du pétrin et foudroya la marre de boue du regard, comme si cette dernière pouvait se sentir menacée. Elle écouta le Chertan tout en essuyant sommairement sa botte. Les infos firent tilt dans sa tête et elle se redressa pour parler:
-C'est possible que ce soit Aberlaas mais ça m'étonnerait beaucoup: la mission parlait d'un village or Aberlaas est un grand port de commerce, pas une simple bourguade. Mais les marchands des villages environnants doivent venir se ravitailler là-bas aussi me semble-t-il judicieux de nous rendre dans cette ville. Les dockers sauront nous renseigner, ils connaissent bien les marchands et ces derniers sont bavard. On apprendra où se cache Fada rapidement...-
Elle lança un regard de défi au chaton géant.
-Et on coupe par le marais. La route nous fera perdre une journée et demi si on le contourne. Alors on bouge sa carcasse.-
Et sans perdre une minute, la jeune femme s'enfoncea dans la zone putride. Tout ici grouillait de bestiole: l'eau, l'air et les plantes. C'était une horreur de marcher la dedans. Ca sentait le pourri, le bois en décomposition et la vase. Sélène aurait bien nettoyé tout ça avec un bel incendis mais des peuplades vivaient, disait-on, ici et il ne fallait pas les priver de maison. D'autant que l'éco-système du marais était une vraie merveille pour les scientifique. Sortant de son sac le poignard que Caël lui avait offert, la démone se prépara à tout, y comprit à voir les arbres bouger.
Elle avait parfaitement vu le regard un peu désolé que gros matou: il la prenait pour un boulet et elle devait admettre que son entrée en scène avait été plutôt ratée. Mais elle avait déjà fait des randonnée plus dure que ça et si elle n'en avait pas l'air, elle était redoutable en combat. D'autant que son zippo était plein d'essence et qu'elle n'hésiterait pas à s'en servir.
-A croire que personne ne se soucis du temps qui passe dans ce monde...-
Référance à un épisode de sa vie que le félin ne pouvait connaître. Quand elle entendit Elzian arriver, elle se tourna vers lui et le regarda des pieds à la tête: il avait choisit sa tenue pour crapahuter lui. La démone remercia avec un "Oh mon sauveur" quand elle fut tirée du pétrin et foudroya la marre de boue du regard, comme si cette dernière pouvait se sentir menacée. Elle écouta le Chertan tout en essuyant sommairement sa botte. Les infos firent tilt dans sa tête et elle se redressa pour parler:
-C'est possible que ce soit Aberlaas mais ça m'étonnerait beaucoup: la mission parlait d'un village or Aberlaas est un grand port de commerce, pas une simple bourguade. Mais les marchands des villages environnants doivent venir se ravitailler là-bas aussi me semble-t-il judicieux de nous rendre dans cette ville. Les dockers sauront nous renseigner, ils connaissent bien les marchands et ces derniers sont bavard. On apprendra où se cache Fada rapidement...-
Elle lança un regard de défi au chaton géant.
-Et on coupe par le marais. La route nous fera perdre une journée et demi si on le contourne. Alors on bouge sa carcasse.-
Et sans perdre une minute, la jeune femme s'enfoncea dans la zone putride. Tout ici grouillait de bestiole: l'eau, l'air et les plantes. C'était une horreur de marcher la dedans. Ca sentait le pourri, le bois en décomposition et la vase. Sélène aurait bien nettoyé tout ça avec un bel incendis mais des peuplades vivaient, disait-on, ici et il ne fallait pas les priver de maison. D'autant que l'éco-système du marais était une vraie merveille pour les scientifique. Sortant de son sac le poignard que Caël lui avait offert, la démone se prépara à tout, y comprit à voir les arbres bouger.
Elle avait parfaitement vu le regard un peu désolé que gros matou: il la prenait pour un boulet et elle devait admettre que son entrée en scène avait été plutôt ratée. Mais elle avait déjà fait des randonnée plus dure que ça et si elle n'en avait pas l'air, elle était redoutable en combat. D'autant que son zippo était plein d'essence et qu'elle n'hésiterait pas à s'en servir.
- Selene
- Suivi :
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Re: Pataugeons gaiment !
Ven 21 Mai - 11:42
J'affichais un sourire gêné en entendant le "Oh mon sauveur" de Selene. Je trouvais la phrase un peu exagéré, après tout je trouvais ça normal d'aider quelqu'un en difficulté. Je me demandais d'ailleurs pourquoi le Chertan n'en avait pas fais autant, mais me rappelant ses questions à la bibliothèque, je devinais qu'il avait une conception du monde différente de la notre et je ne pouvais pas l'en blâmer.
-"Je suis d'accord avec Selene, Aberlaas est une assez grande ville mais elle nous permettra surement d'y trouver des informations pour la suite de notre voyage. Puis il faut bien commencer par quelque part."
Ce que je regrettais le plus pour ce voyage était de n'avoir pour seule arme qu'une simple dague, dès que j'aurais les moyens il fallait que je pense à me procurer une meilleure arme pour ce genre de voyage.
Regardant Kallistrat qui paraissait aussi calme qu'à son habitude, je tournais ensuite mon regard vers Selene qui avait déjà sorti son poignard.
-"Je ne vais pas te reprocher d'être aux aguets Selene, mais sortir déjà ton arme alors que nous allons marcher sur un terrain instable n'est peut être pas une très bonne idée ..."
Le terrain était vraiment moue et spongieux, si quelqu'un tombait il risquait de se faire mal mais si il portait une arme en plus, il aurait été gênant qu'il se blesse avec elle. Je m'inquiétais trop pour elle ? Non je ne pensais pas, puis je lui avais dis ça mais d'un autre côté j'étais sûr qu'elle savait très bien se défendre seule.
Pour le moment il fallait traverser ce marais nauséabond qui ne cessait d'agresser mes narines, les vampires avaient-ils l'odorat plus développé que les humains ? Je ne savais pas mais cela ne sentait pas vraiment la rose.
Plus vite nous aurions traversé cet endroit, plus vite cette odeur disparaitrait et je commençais à m'engager sur le chemin traversant le marais.
-"Je suis d'accord avec Selene, Aberlaas est une assez grande ville mais elle nous permettra surement d'y trouver des informations pour la suite de notre voyage. Puis il faut bien commencer par quelque part."
Ce que je regrettais le plus pour ce voyage était de n'avoir pour seule arme qu'une simple dague, dès que j'aurais les moyens il fallait que je pense à me procurer une meilleure arme pour ce genre de voyage.
Regardant Kallistrat qui paraissait aussi calme qu'à son habitude, je tournais ensuite mon regard vers Selene qui avait déjà sorti son poignard.
-"Je ne vais pas te reprocher d'être aux aguets Selene, mais sortir déjà ton arme alors que nous allons marcher sur un terrain instable n'est peut être pas une très bonne idée ..."
Le terrain était vraiment moue et spongieux, si quelqu'un tombait il risquait de se faire mal mais si il portait une arme en plus, il aurait été gênant qu'il se blesse avec elle. Je m'inquiétais trop pour elle ? Non je ne pensais pas, puis je lui avais dis ça mais d'un autre côté j'étais sûr qu'elle savait très bien se défendre seule.
Pour le moment il fallait traverser ce marais nauséabond qui ne cessait d'agresser mes narines, les vampires avaient-ils l'odorat plus développé que les humains ? Je ne savais pas mais cela ne sentait pas vraiment la rose.
Plus vite nous aurions traversé cet endroit, plus vite cette odeur disparaitrait et je commençais à m'engager sur le chemin traversant le marais.
- Elzian
Re: Pataugeons gaiment !
Lun 24 Mai - 23:01
- Spoiler:
- Désolée pour l'irrégularité des posts... J'ai un peu présumé de mes disponibilités et je m'en excuse. Je fais une ellipse pour faire avancer, si je vais trop vite, pareil, n'hésitez pas, j'éditerai.
Kallistrat se contenta d'un hochement de tête, signifiant muettement à ses deux compagnons de route qu'il les avait entendus, compris, et qu'il était d'accord. Pas contrariant, le lionceau. À vrai dire, il n'avait aucune idée de la manière dont il devait s'y prendre, et il n'était pas mécontent d'avoir avec lui deux alliés pour le guider. La jeune femme particulièrement, de part sa spontanéité quasi enfantine, faisait avancer le Schmilblick à elle seule, rien qu'en ouvrant la bouche. Et en définitive, ses interventions étaient aussi distrayantes qu'utiles. Face à l'impassibilité quasi ensommeillée du Chertan, sa spontanéité faisait office de coup de pied au train pour remuer tout ce petit monde. En fait, elle était parfaite ! Et son regard noir trahissant une douleur à peine contenue à l'égo fit rire Kallistrat. Beh ! C'est qu'elle avait son caractère, la petite souris ! En plus de ça, elle avait raison : il était temps de se remuer le postérieur, sans quoi ils finiraient tous dévorés par les moustiques. Alors il la regarda lui passer devant, un couteau à la main et un air farouchement vexé épinglé sur son joli visage. Elle se débrouillait plutôt bien, en fin de compte... Et puis les paroles d'Elzian chatouillèrent les oreilles du Chertan. Il se tourna à demi vers lui et haussa légèrement les épaules.
On aurait dit un vieux sage à moitié cinglé qui récitait ses énigmes nébuleuses. Grosso modo : « laisse-la apprendre de ses erreurs », une façon d'éduquer les lionceaux Chertans aux dangers de la vie certes un peu extrême, mais bigrement efficace. Qu'elle se coupe à son propre couteau, elle apprendrait à ne pas le sortir à la légère. Et puis Kallistrat faisait partie de ces individus qui laissaient faire, partant du principe qu'il n'avait rien à apprendre à personne. Après tout, Selene pouvait très bien savoir manier son arme avec suffisamment de talent pour éviter de se l'enfoncer dans la gorge à la moindre secousse. D'ailleurs, qui disait qu'elle trébucherait ? Bon d'accord, le coup de la botte plantée dans la boue n'était pas preuve d'une grande dextérité... mais tant qu'elle se débrouillait, ça irait. Et si elle se blessait et bien... Ben euh... il aviserai plus tard. Et tout à ses réflexions, il laissa Elzian lui passer devant à son tour. Se réveillant enfin, il leur emboîta le pas, les narines pincées de dégoût à cause de l'odeur entêtante des macérations.
Le voyage fut plus pénible que prévu. C'était bien différent de lors de sa traversé de la forêt Ing. Ici, les arbres tendaient leurs racines sournoises sous les tapis de cressons, jouant à faucher les jambes des trois voyageurs imprudents. Les joncs fleuris transperçaient la surface des mares insondables, recouvertes tantôt d'une crème verdâtre et puante, tantôt d'une huile argentée. Mares dont on ne devinait la profondeur qu'après s'y être bêtement enlisé, se coupant les paumes sur les prêles pour s'en dépêtrer... et bientôt, Kallistrat en fut quitte pour être joliment décoré façon sapin de Noël printanier, des grenouillettes accrochées à sa crinière. Bien entendu, une nuée d'insectes insupportables en eurent après sa fourrure détrempée de vase. Ah ! Il était beau le Chertan puissant et magnifique, mouillé comme un chien errant qui n'a jamais connu un toilettage de sa triste vie. Le soleil aidant, les émanations putrides eurent tôt fait de rendre Kallistrat à moitié fou. Sa tête lui tournait horriblement, et il était bien étonné de subir une douleur qu'il n'avait pas imaginée possible : la douleur olfactive ! Il respirait par la bouche, s'efforçant de garder ses narines résolument fermées comme un fermoir hermétique, victime de haut-le-cœur particulièrement éprouvants. Et il jetait parfois un regard aux deux autres, cherchant à deviner s'il était le seul à souffrir des relents du marais. Sans vent, les moustiques et les taons s'en donnèrent à cœur joie, jusqu'à ce que le soir veuille bien se montrer, apaisant légèrement cette épreuve supplémentaire qu'était la chaleur écrasante. Il ne disait rien – trop fier pour se plaindre – mais en bavait...
Alors autant dire que lorsque les pieds de Kallistrat foulèrent enfin de l'herbe, de la vraie herbe tendre, il se sentit délivré d'un poids colossal. Le marais puait quelque part derrière eux et devant, c'étaient les plaines verdoyantes. La nuit était tombée enfin et seule la lumière timide des étoiles guidèrent leurs pas. Ils continuèrent un moment, d'avantage portés par le désir de se soustraire à l'oppression du marais que par réel besoin de marcher... et puis le Chertan s'arrêta. Têk venait de revenir, comme si elle l'avait attendu de l'autre côté depuis le début. Elle se posa sur son épaule et passa une longue minute à l'enguirlander copieusement sur l'état dans lequel son garde-manger revenait. Et lorsqu'elle daigna enfin fermer son bec de Calopsitte mal lunée, ce fut pour se régaler des innombrables bestioles voletant autour de son lionceau ou s'accrochant désespérément à ses poils devenus poisseux.
Il déploya ses narines avec précaution, jaugeant de la qualité de l'air. Ouf ! Et il respira à grandes goulées – et à grands bruits ! Tout heureux de se gorger d'air frais... si ce n'était l'odeur qui persistait sur son pelage en piteux état...
« À Zosma, on dit que tant que l'enfant ne s'est pas brûlé à la flamme, il ne comprend pas pourquoi il lui est interdit de la toucher. » murmura-t-il simplement. |
On aurait dit un vieux sage à moitié cinglé qui récitait ses énigmes nébuleuses. Grosso modo : « laisse-la apprendre de ses erreurs », une façon d'éduquer les lionceaux Chertans aux dangers de la vie certes un peu extrême, mais bigrement efficace. Qu'elle se coupe à son propre couteau, elle apprendrait à ne pas le sortir à la légère. Et puis Kallistrat faisait partie de ces individus qui laissaient faire, partant du principe qu'il n'avait rien à apprendre à personne. Après tout, Selene pouvait très bien savoir manier son arme avec suffisamment de talent pour éviter de se l'enfoncer dans la gorge à la moindre secousse. D'ailleurs, qui disait qu'elle trébucherait ? Bon d'accord, le coup de la botte plantée dans la boue n'était pas preuve d'une grande dextérité... mais tant qu'elle se débrouillait, ça irait. Et si elle se blessait et bien... Ben euh... il aviserai plus tard. Et tout à ses réflexions, il laissa Elzian lui passer devant à son tour. Se réveillant enfin, il leur emboîta le pas, les narines pincées de dégoût à cause de l'odeur entêtante des macérations.
Le voyage fut plus pénible que prévu. C'était bien différent de lors de sa traversé de la forêt Ing. Ici, les arbres tendaient leurs racines sournoises sous les tapis de cressons, jouant à faucher les jambes des trois voyageurs imprudents. Les joncs fleuris transperçaient la surface des mares insondables, recouvertes tantôt d'une crème verdâtre et puante, tantôt d'une huile argentée. Mares dont on ne devinait la profondeur qu'après s'y être bêtement enlisé, se coupant les paumes sur les prêles pour s'en dépêtrer... et bientôt, Kallistrat en fut quitte pour être joliment décoré façon sapin de Noël printanier, des grenouillettes accrochées à sa crinière. Bien entendu, une nuée d'insectes insupportables en eurent après sa fourrure détrempée de vase. Ah ! Il était beau le Chertan puissant et magnifique, mouillé comme un chien errant qui n'a jamais connu un toilettage de sa triste vie. Le soleil aidant, les émanations putrides eurent tôt fait de rendre Kallistrat à moitié fou. Sa tête lui tournait horriblement, et il était bien étonné de subir une douleur qu'il n'avait pas imaginée possible : la douleur olfactive ! Il respirait par la bouche, s'efforçant de garder ses narines résolument fermées comme un fermoir hermétique, victime de haut-le-cœur particulièrement éprouvants. Et il jetait parfois un regard aux deux autres, cherchant à deviner s'il était le seul à souffrir des relents du marais. Sans vent, les moustiques et les taons s'en donnèrent à cœur joie, jusqu'à ce que le soir veuille bien se montrer, apaisant légèrement cette épreuve supplémentaire qu'était la chaleur écrasante. Il ne disait rien – trop fier pour se plaindre – mais en bavait...
Alors autant dire que lorsque les pieds de Kallistrat foulèrent enfin de l'herbe, de la vraie herbe tendre, il se sentit délivré d'un poids colossal. Le marais puait quelque part derrière eux et devant, c'étaient les plaines verdoyantes. La nuit était tombée enfin et seule la lumière timide des étoiles guidèrent leurs pas. Ils continuèrent un moment, d'avantage portés par le désir de se soustraire à l'oppression du marais que par réel besoin de marcher... et puis le Chertan s'arrêta. Têk venait de revenir, comme si elle l'avait attendu de l'autre côté depuis le début. Elle se posa sur son épaule et passa une longue minute à l'enguirlander copieusement sur l'état dans lequel son garde-manger revenait. Et lorsqu'elle daigna enfin fermer son bec de Calopsitte mal lunée, ce fut pour se régaler des innombrables bestioles voletant autour de son lionceau ou s'accrochant désespérément à ses poils devenus poisseux.
« Pause ? » Proposa Kallistrat. |
Il déploya ses narines avec précaution, jaugeant de la qualité de l'air. Ouf ! Et il respira à grandes goulées – et à grands bruits ! Tout heureux de se gorger d'air frais... si ce n'était l'odeur qui persistait sur son pelage en piteux état...
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Re: Pataugeons gaiment !
Lun 31 Mai - 22:16
La jeune femme se maudit d'avoir accepter cette mission. Elle voulait écourter le chemin, certes, mais cette route par le marais était un vrai supplice. Ca puait, ça grouillait, ça bourdonnait, ça piquait dans tous les sens et elle cru bien que ses nerfs allait lâcher quand un insecte monstrueux se colla à sa jambe. Avec un cri horrifié, elle l'avait empalé sur son poignard avant de le projeter au loin. Les garçons avaient beau plaisanter sur son couteau, elle n'en était pas moins contente de l'avoir et rassurée. parce que les monstres géant, au fond c'était moins effrayant que l'immonde araignée qu'elle devant laquelle elle avait reculé avec un air de pure terreur. Les bêbêtes en tout genres, c'était carrément l'horreur et la démone en taillada quelques unes avec sa lame.
Finalement le terrain se fit plus sec et plus dur et bientôt ils laissèrent derrière eux la zone putride du marais. Et encore heureux qu'ils aient trouvé un semblant de chemin sinon c'était dans la boue et les racines qu'ils auraient du marcher, un vrai plaisir. La jeune femme se serait roulée par terre dans l'herbe si elle avait pu tant elle était heureuse de pouvoir respirer sans avoir de nausée. quand le Chertan proposa une pause, elle opina avec un sourire. Elle remarqua alors l'état du chaton géant: il était crasseux et sentait mauvais. Une nuée d'insecte tournicotait autour de sa tête comme autant de satellites autour d'une planète. Un petit perroquet se faisait cependant une joie de perpétrer un génocide en les gobant tour à tour au vol. C'était mignon de voir cette petite chose emplumée s'affairer autour de la grosse bête poilue. La jeune femme laissa tomber son sac par terre avant de se laisser choir elle même. C'était peut-être peu délicat mais elle en avait plein les jambes et la fraîcheur de la nuit ne lui donnait pas le courage de continuer à sauver les apparences: elle était crevée. marcher sur des terrains dur, ça passait. mais patauger dans la mélasse, c'était trop épuisant pour la citadine qu'elle était devenue. C'était bien triste d'en arriver à ce point.
Avec plaisir elle ouvrit son sac et en sortit une sorte de large couronne de petits disques en aluminium. Puis elle sortit son briquet et l'ouvrir. La petite flamme brilla dans le noir avec une sorte de joie enfantine. La démone présenta sa main libre en coupe et la flamme sauta dedans comme un jet d'eau pour s'y accumuler sous forme de sphère enflammée. Quand elle eu une taille suffisante, Sélène referma son briquet et déposa la boule de feu au centre de la couronne.
-J'ai besoin d'une délimitation pour le foyer sinon ca se propage. Et les classiques pierres du feu de camp, c'est un peu lourd dans le sac.-
Le feu crépitait doucement et dispensait un halo de lumière orangée autour de lui. La jeune femme s'étira avec bonheur.
-Qui à de quoi manger ?-
Elle lança un coup d'oeil à Kalli et lui dit avec un sourire aimable:
-Je pourrais essayer de faire quelque chose pour ta crinière si tu veux, ça doit pas être agréable. Une femme a toujours de quoi arranger les pires situations.-
Finalement le terrain se fit plus sec et plus dur et bientôt ils laissèrent derrière eux la zone putride du marais. Et encore heureux qu'ils aient trouvé un semblant de chemin sinon c'était dans la boue et les racines qu'ils auraient du marcher, un vrai plaisir. La jeune femme se serait roulée par terre dans l'herbe si elle avait pu tant elle était heureuse de pouvoir respirer sans avoir de nausée. quand le Chertan proposa une pause, elle opina avec un sourire. Elle remarqua alors l'état du chaton géant: il était crasseux et sentait mauvais. Une nuée d'insecte tournicotait autour de sa tête comme autant de satellites autour d'une planète. Un petit perroquet se faisait cependant une joie de perpétrer un génocide en les gobant tour à tour au vol. C'était mignon de voir cette petite chose emplumée s'affairer autour de la grosse bête poilue. La jeune femme laissa tomber son sac par terre avant de se laisser choir elle même. C'était peut-être peu délicat mais elle en avait plein les jambes et la fraîcheur de la nuit ne lui donnait pas le courage de continuer à sauver les apparences: elle était crevée. marcher sur des terrains dur, ça passait. mais patauger dans la mélasse, c'était trop épuisant pour la citadine qu'elle était devenue. C'était bien triste d'en arriver à ce point.
Avec plaisir elle ouvrit son sac et en sortit une sorte de large couronne de petits disques en aluminium. Puis elle sortit son briquet et l'ouvrir. La petite flamme brilla dans le noir avec une sorte de joie enfantine. La démone présenta sa main libre en coupe et la flamme sauta dedans comme un jet d'eau pour s'y accumuler sous forme de sphère enflammée. Quand elle eu une taille suffisante, Sélène referma son briquet et déposa la boule de feu au centre de la couronne.
-J'ai besoin d'une délimitation pour le foyer sinon ca se propage. Et les classiques pierres du feu de camp, c'est un peu lourd dans le sac.-
Le feu crépitait doucement et dispensait un halo de lumière orangée autour de lui. La jeune femme s'étira avec bonheur.
-Qui à de quoi manger ?-
Elle lança un coup d'oeil à Kalli et lui dit avec un sourire aimable:
-Je pourrais essayer de faire quelque chose pour ta crinière si tu veux, ça doit pas être agréable. Une femme a toujours de quoi arranger les pires situations.-
- Selene
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Titre : Noble
Race : Demon
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Notes :
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Gardien
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Re: Pataugeons gaiment !
Mer 2 Juin - 19:05
La traversée des marais avait été une des plus désagréable expérience de ma vie. S'enfoncer à chaque pas dans trente centimètres de boue et faire des kilomètres avec plusieurs kilos de terre accrocher à ses chaussures n'étaient pas le plus gênant, mais l'odeur qui se dégageait du lieu un peu plus. Tout ces relents de décompositions végétales avaient finis par me donner le mal de tête et je ne fus pas peu heureux d'atteindre enfin la sortie de ce lieu maudit.
Cela faisait déjà un bon moment qu'ils avaient quitté les marais lorsque la nuit décida alors de recouvrir de sa robe noir étoilé le monde. Bien que l'atmosphère se fit plus fraîche, cela ne me gênait pas le moins du monde et j'appréciais avec joie la vue de cette nuit où un magnifique clair de lune nous éclairait. Je préférais en effet beaucoup plus la nuit que le jour et cette pause était le moment rêvé pour profiter de cette ambiance nocturne.
A vrai dire j'aurais pu continuer sans aucun problème de marcher mais il était vrai que mes compagnons avaient besoin de repos et surtout de sommeil. Puis bon même si je n'étais pas vraiment fatigué, il m'aurait été par contre difficile de marcher de nuit avec la visibilité actuelle qui déclinait. Regardant faire Selene pour allumer le feu je fus surpris par sa question. Manger ? Je ne m'étais pas du tout soucié de ce problème après tout je mangeais que par rare moment. Mais si mes deux compères n'avaient pas amené à manger, ce serait plutôt embêtant pour eux.
-"Je dois t'avouer que je n'ai rien sur moi, après tout je n'ai pas vraiment besoin de me nourrir pour le moment ... Mais si aucun de vous deux n'a de quoi manger c'est plutôt problématique, je ne nous vois pas chasser de nuit."
Jetant un furtif coup d'œil au Chertan, je doutais vraiment qu'il stocke un gigot de mouton dans sa fourrure. Comment avait-il prévu de se nourrir ?
Cela faisait déjà un bon moment qu'ils avaient quitté les marais lorsque la nuit décida alors de recouvrir de sa robe noir étoilé le monde. Bien que l'atmosphère se fit plus fraîche, cela ne me gênait pas le moins du monde et j'appréciais avec joie la vue de cette nuit où un magnifique clair de lune nous éclairait. Je préférais en effet beaucoup plus la nuit que le jour et cette pause était le moment rêvé pour profiter de cette ambiance nocturne.
A vrai dire j'aurais pu continuer sans aucun problème de marcher mais il était vrai que mes compagnons avaient besoin de repos et surtout de sommeil. Puis bon même si je n'étais pas vraiment fatigué, il m'aurait été par contre difficile de marcher de nuit avec la visibilité actuelle qui déclinait. Regardant faire Selene pour allumer le feu je fus surpris par sa question. Manger ? Je ne m'étais pas du tout soucié de ce problème après tout je mangeais que par rare moment. Mais si mes deux compères n'avaient pas amené à manger, ce serait plutôt embêtant pour eux.
-"Je dois t'avouer que je n'ai rien sur moi, après tout je n'ai pas vraiment besoin de me nourrir pour le moment ... Mais si aucun de vous deux n'a de quoi manger c'est plutôt problématique, je ne nous vois pas chasser de nuit."
Jetant un furtif coup d'œil au Chertan, je doutais vraiment qu'il stocke un gigot de mouton dans sa fourrure. Comment avait-il prévu de se nourrir ?
- Elzian
Re: Pataugeons gaiment !
Jeu 3 Juin - 22:02
Kallistrat cligna des paupières, soulagé de voir Sélène abonder dans son sens. Ils étaient au moins deux à nécessiter une pause, autant dire une majorité écrasante, et toc ! Un coup d'œil en direction d'Elzian renseigna le Chertan sur ses dispositions... ou pas ! Apparemment, il était neutre, ou bien se moquait éperdument de faire une pause. N'était-il donc jamais fatigué ? Kallistrat pinça les narines, un poil vexé. Il avait trouvé plus endurant que lui... Il pencha la tête, un peu étonné, avant de chasser Têk qui lui tapait sur les nerfs d'un revers de main. La calopsitte s'éloigna à tire d'ailes avant de revenir à l'assaut, pire qu'une mouche inopportune. Bah. Il observa un moment Sélène, toute occupée à un curieux manège, et laissa ses yeux se perdre dans la sphère. Le feu avait toujours eu, sur lui comme sur beaucoup d'autres, des vertus hypnotiques. C'était donc cela que la jeune femme entendait lorsqu'elle parlait de se consumer ?
« Ce n'est pas un problème, je chasserai. Il y a quoi, dans la boîte ? » Questionna Kallistrat en se souvenant que la mission exigeait que l'on s'encombre de cet objet. |
Il espérait qu'il y aurait de quoi manger, au moins pour Sélène, au cas où il ne parviendrait pas à ramener de gibier. Lui pouvait jeûner, ça ne le dérangeait pas. Au contraire, le ventre creux il n'en était que meilleur chasseur. Pour l'heure, il venait d'interpréter les paroles de la jeune femme, comme si elles lui étaient parvenues à retardement. S'approchant doucement, il s'assit à ses côtés. C'était si gentiment demandé qu'il offrit sa crinière de bonne grâce, au plus grand déplaisir de Têk.
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