[Forêt d'Ing] Moustache face à moustache [PV Pwyll Des Thoran]

Il fit une remarque peu intéressante suivie d’une seconde dont l’intérêt avait pour record de battre la première dans l’inutilité. Est-ce que tous les mâles sont comme ça ? Puis, il partit, ouais, deux contre un… Pfff, j’ai déjà été en moins belle position que ça. Et je remarque que malgré leurs armes, ce n’est pas des soldats dans leur manière de faire. Tout juste des chasseurs si on peut appeler cela quelqu’un tirant ainsi, sans aucune stratégie et en toute médiocrité. Moi ? Non, a peine le premier fusil lever que je m’étais mis derrière l’arbre, les balles sifflantes prêt de mes oreilles… Oui, parfois, quelques poils partaient… Mais à défaut de m’avoir donné la peur de mourir, on m’avait armé pour que je tue. Le métal sur mes os est parfois douloureux, certes… Mais ce dernier réduit les dégâts que je pourrais recevoir… Mes nanorobots me donnent un système immunitaire plus grand qu’un autre de mon espèce… Mes organes artificiels me permettent de gérer toutes ces mécaniques et bien plus. Ma biologie, elle, m’a donné de quoi réfléchir et échafaudé des plans, même en cas d’urgence afin de maximiser les réussites. Déjà, je ne pourrais les empêcher de me donner du dégât dès qu’ils me verront… Donc il faut qu’ils comprennent lentement et que je sois rapide dans mes déplacements. Un élément de surprise ? Griffes sorties, je monte à l’arbre face caché alors que je les entends se rapprocher lentement…

Ensuite monter, je guette et c’est seulement quand il arrive près de moi, à fixer bêtement l’endroit où je me trouvais il y a deux secondes, que je saute sur l’un deux. Mes griffes entaillent sa chair alors qu’une balle m’entaille l’épaule sans pour autant s’y figer. Bien que je sois habitué à ce genre de douleur, cela me fit perdre l’équilibre et je me rétamai à côté de celui que je visais à l’origine. Ils en profitent pour me tirer de nouveau dessus et je me pris une balle dans la cuisse avant de réussir à me mettre de nouveau à couvert. Ils se débrouillent bien pour deux humains…. Surtout qu’à présent, je boite. Je réfléchis un instant alors qu’ils viennent vers ma position. Un nouveau plan, on va faire plus simple. Je me mets sous le tronc tomber de l’arbre derrière lequel je m’étais caché. Lui-même avait le bas dissimulé dans des buissons ; c’est cela que je mis à profit. Je me tairai au plus près du sol, prête, dessous la masse. Je saute sur le pied du premier, le mordant bien fort, mes dents métalliques atteignant le sang. L’autre est assez désarmé mentalement. Tirer au risque de toucher son ami ou non ? Mais je n’attends pas, ne lâche pas alors que l’autre tente au final, après avoir remué vainement la jambe, de me frapper. Je remonte d’un coup, le long de son corps, par le dos d’abord alors qu’il se débat, griffe ainsi son dos avant d’arriver jusqu’à sa gorge que je tranche. Le sang gicle, arrose l’autre alors que le futur macab essaye vainement de tenir sa gorge. L’autre ne semble pas de suite comprendre… Quand finalement il se ressaisit, il tire un peu au hasard alors que j’atterris de nouveau sur la terre ferme. La panique… Bon… Je me reçois une autre balle dans la même cuisse qui elle produit un « tchink ». Sa à toucher un os, je pense… Ça surprend l’autre, je crois qu’il tente de s’enfuir. Par-là d’où je viens certes, mais je salue l’effort. Je vais près de l’arbre moi, m’y pose, m’appuyant contre… ça fait mal, mais je ne dois pas laisser les choses ainsi… Il faut maintenant que je retire tout ce m**dier. Et que je me tire aussi. La blessure à l’épaule, ça va, je suis un peu obligé de me contorsionner, mais elle n’était pas si profonde. La seconde par contre, ça fut très douloureux et j’eus du mal à repartir, laissant du sang signer mon passage, je dus faire bien des poses en chemins, grimaçant de douleur…. Je ne pense pas que je reverrais ce mâle.

Vraiment, mes plaies n’étaient certes pas super, mais rien de mortel dans l’immédiat. Voilà l’autre qui réapparait, vraiment ? Je pensais qu’il serait déjà parti loin du danger ; ne voulant pas se salir la fourrure. Pas besoin de renifler mes plaies, je ne suis pas une fleur !
« - Car c’est dans ma nature, implanté dans mes gênes, tout simplement. Se défendre ou se laisser tuer, c’est ainsi. »
Je réponds simplement. Il veut m’emmener au sanctuaire, il veut rire ou quoi ? Je veux dire ; si j’ai mon mécanicien particulier, c’est pour pas que tout le monde sache que je ne suis pas un chat ne sachant pas faire seulement « miaou ». D’un autre côté, ai-je vraiment le choix ? Rejoindre la civilisation dans mon état risque d’être long alors que j’ai une alternative. Long et douloureux bien entendu. J’accepte finalement sa patte tendue.
« - J’imagine que je dois vous remercier. Même si je ne comprends pas pourquoi vous êtes venue me chercher vu que vous me trouviez insupportable. »
Je lui lance, le laissant me conduire au sanctuaire, j’imagine, via un titre.