Un matériel un peu plus stylisé !

Après mon passage à la forge d’Ayren et avoir cocher la majorité de ma liste d’emplettes à faire avant de courir après ma proie, je me dirige vers l’épicerie de Leiline. Lors de ma dernière visite, j’ai entrevue un objet fort utile pour un sanctuari. Des menottes, mais pas n’importe lesquelles, des menottes que l’on peut porter avec style. Pas comme les horreurs que la caserne me prête gracieusement.

Comme à mon habitude, je me rends à la boutique à pied. L’achat d’une monture est encore hors budget, on verra plus tard. Cela permet néanmoins à Taiyo de se dégourdir les ailes en virevoltant dans la nature. Arrivée devant la boutique, je rappelle le precious qui se pose sur mon tricorne. Je pousse la porte et me dirige directement au comptoir pour discuter avec Zephyris :

Bonjour Zephyris, comment vas-tu aujourd’hui ? Leiline est disponible ?

Toujours aussi poli et agréable, Zéphyris me salue par mon nom. L’intelligence et la mémoire de ces oiseaux est vraiment impressionnante. Il s’enquière poliment du dressage de Taiyo. Alors que je m’apprête à répondre, Leiline entre dans la boutique en interpelant Zéphyris. Elle tient un magnifique petit renard dans les bras. Renard prenant visiblement son repas.

Bonjour Leiline, il est tellement mignon ce petit ! Tu nourris tous les petits comme ça ? Il a l’air si doux !

Après un trait d’humour concernant la maternité, Leiline s’enquière de la raison de ma venue. Mais il est tellement mignon ce petit !

J’ai récemment été nommée Sanctuari mais l’équipement est limité pour ne pas dire vilain.

Je dégaine une paire de menotte métallique de la caserne pour la montrer à l’épicière.

J’ai vu lors de ma dernière visite que tu avais des menottes un peu plus sympathique que ça. Du coup, je viens au renseignement.

Taiyo, curieux comme pas deux profite de ma discussion avec Leiline pour filer rejoindre Zéphyris sur son perchoir. Je pointe discrètement le doigt vers les deux volatiles pour que Leiline observe avec moi la réaction du Mangoustan vis-à-vis de l’intrus.

Amusée par la joute verbale entre Leiline et son mangoustan, je tourne le dos à Leiline pour quelle ne voit pas mon sourire suite à la réponse de l’oiseau bien que la référence m’échappe. Certainement une affaire entre Leiline et son compagnon qui amuse le mangoustan. Qui sème le vent, récolte la tempête. Un très bon dicton, souvent vérifié par l’expérience. Je me tourne vers Zephyris, jaugeant la taille de l’animal et lance à Leiline :

Au pire, un mangoustan a-t-il bon goût ? Il pourra remplacer la dinde de la fin d’année s’il n’est pas gentil.

Je me tourne vers l’épicière qui récupère l’objet de ma visite dans le présentoir et les dépose sur le comptoir. Deux coloris, or ou argent, lequel choisir… Question à laquelle je n’ai pas de réponse à apporter. En soit, peu importe le coloris pour les passer aux poignets de ma cible.

En argent, ils seront moins tenter de prendre la poudre d’escampette en croyant avoir un petit pactole aux poignets. Comment les utilisent-on ?

Je tendis mes poignets à Leiline pour la démonstration et pour éprouver la solidité de l’objet. Après avoir triturer les menottes dans tous les sens et être certaine de réussir à m’en servir, je tends mon badge PIMS à l’épicière pour valider mon achat. Je lui fais un clin d’œil et lance :

Si tu as besoin de mettre au frais un certain fripon, n’hésites pas, je trouverai une cellule adaptée à la caserne. Taiyo, reviens.

Le precious décolle du perchoir pour venir reprendre sa place sur mon chapeau. Je lui lance un morceau de biscuit pour le féliciter m’attirant un battement d’aile satisfait de mon compagnon.