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Formation d'une succube de guerre

Jeu 3 Mai - 1:09


Layn reçut il y a quelques jours de cela la visite d’une bien jolie jeune femme qui se rendait à l’arène. La demoiselle était venue pour apprendre les rudiments du combat. Layn l’invita donc à revenir deux jours plus tard le temps qu’elle prévienne son meilleur maître d’armes.

Elle se hâta vers les sous sols de l’arène pour retrouver Faerl, ledit maître d’armes. Un guerrier squelette dont l’âge réel est inconnu, ses exploits sont relatés dans tous les ouvrages de son mondes, les légendes de son monde relatant ses exploits lors des grandes guerres qui le secouèrent. Désormais coincés dans l’Entre-Monde, il s’affaire à transmettre son savoir à autrui en exerçant le rôle de maître d’armes de l’arène. Layn salua Faerl et le prévint que quelqu’un venait pour apprendre ses techniques de combat dans les jours suivants.

Le jour de l’entraînement Layn conduit Kaname sur le terrain de l’arène qui n’accueillait pas de combat à ce moment là, la laissant au près du maître d’armes. Layn s’éclipsa lâchant simplement une petite phrase avant de quitter les lieux.

- Bonne chance.

Kaname pouvait trouver sur le sable de l’arène deux râteliers en bois contenant toutes sortes d’armes blanches, d’hast, lames, marteaux et autres armes que l’on pouvaient retrouvées chez le forgeron. En plus des deux râteliers, Faerl l’attendait. Le puissant guerrier squelette en armure de cuivre vieillie par le temps, les décorations principales ayant tout de mêmes survécus aux siècles passés. Il portait un bouclier rond du même matériau que son armure ainsi qu’une épée de taille moyenne la rendant assez maniable.

Formation d'une succube de guerre Esprit10


Mode Faerl :on

- Bienvenue dans l’arène, jeune fougueuse. De quelle arme désire tu apprendre le maniement ?
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Re: Formation d'une succube de guerre

Jeu 3 Mai - 11:59


Résumé.
Formation d'une succube de guerre


Il existe plein de règle pour survivre dans la nature, enfin surtout 7, le chiffre 7 est partout dans notre vie mais dans notre cas, 7 règles sont l’Attention, la Santé, l’Orientation, la Protection, l’Eau, l’Alimentation et la Communication. Dans tout ça, on a du mal à voir où le chapitre pour se défendre contre des choses dont on ne connaît rien, il faut toujours préférer la fuite à l’affrontement mais quand celui-ci est inévitable… faut bien s’y préparer.

Dans ma démarche, j’étais passée à l’arène si il y avait des cours pour jeunes aventuriers ou même des cours individuels, ce qu’on m’a répondu revenez dans deux jours, je vous prépare tout ça, sans aucune autre information, rien. Me voilà donc à rejoindre l’arène et subir mon premier cours, je dis bien subir car je pense qu’il va m’arriver un truc, je ne sais pas quoi mais un truc.

J’avais enfilé un jogging, la tenue de sport n’a aucun style mais ça a le privilège de pouvoir bouger rapidement et suit une jeune fille à la longue chevelure blanche qui semble être le Maitre de l’Arène. Elle semblait très jeune pour ce rôle mais l’habit ne fait pas le moine on va dire.

Je la suis dans son sillage et elle m’emmène au centre de l’arène avec un squelette énorme en armure qui m’attendait. La fille me souhaitait rapidement bonne chance tout en s’échappant. Je m’étais retournée et comme dans les films mélodramatiques je lui criais

- MAIS ATTENDS, ME LAISSE PAS SEULE


Je ne sais pas si je pouvais l’entendre rire sur mon sort mais dans ma tête, elle le faisait.

Je me retourne tout en tremblant vers mon professeur du jour, lui assignant un petit salut de la main mais il ne semblait pas très bavard mais plus apte à me hâcher menu dans l’histoire. Mais la grande armure semblait parler car il me demande quelle arme je voudrais apprendre à me servir.

Je détaille tout d’abord l’allure de mon professeur, voir à quoi je devais m’attendre en fonction de l’arme que j’allais choisir. Il était certe plus grand que moi et plus lourd donc on pouvait supposer qu’il était lent mais très puissant donc sa longue allonge de son épée était à éviter. Son bouclier pouvait aussi bien le protéger que m’assomer. En tant normal, j’aurai du choisir une arme assez légère pour courir partout et attaquer les points faibles de son armure car je n’aurai jamais autant de force que lui pour lui fracasser le crâne mais le poignard dans l’oeil était une bonne solution. Je pris note à moi-même que je devrais apprendre à tirer au poignard pour ce cas-là, mais je pense que ce sera pour une prochaine fois, aujourd’hui je dois apprendre avec une grand arme.

Je m’approche du présentoir avec l’ensemble des armes à disposition. Pendant que je réfléchissais à quelle arme prendre, je visualisais les attaques possibles avec l’objet en question.

Une Hache me semblait pas du tout raisonnable, ni la grosse épée Bersek, l’arc non plus, je n’étais pas une elfe non plus mais les lances me tapent dans l’oeil, il y en avait de différentes sortes mais une sortait du lot, elle était magnifique avec ses dessins assez détaillés sur le fer, je la pris dans la main et semblait parfaitement équilibrée.

Pour ce genre de combat, c’était pas fait pour mais c’est pas grave, je voulais apprendre de la lance et ça avait de la classe. Je pose le manche sur le sable et prends une pose de guerrière pour ensuite regarder l’homme en armure qui semblait être un mort-vivant en soi.

- Je veux apprendre de celle-là

Toujours le regard fier, je soutenais son regard pour attendre ses instructions ou si il allait simplement me charger dessus. Je m’attendais à toutes les éventualités et contracte mon corps pour parer un éventuel coup.

Je m’imaginais moi dans 4-5 ans, une armure, une réputation de valeureuse guerrière, un regard franc et le respect de tous les combattants de l’Entre-Monde.

Formation d'une succube de guerre Daejun10






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Re: Formation d'une succube de guerre

Dim 6 Mai - 20:02


J’observais la jeune femme choisir l’arme quelle déciderait d’apprendre pour commencer à se battre. Après quelques instants de réflexion son choix se porta sur la lance ce qui n’était pas un choix idiot, c’était une bonne arme pour un pure débutant du combat.

" - Je veux apprendre de celle-là "

Elle soutenait mon regard dans pose guerrière. Cela ne pouvait signifier qu’une chose à mes yeux, elle ne manquerait pas courage.

- Je voit que tu ne manque pas de courage jeune fille mais rappelle toi toujours ceci : le courage est vain sans force, mais sans courage, la force n’est rien. Je marquai une petite pose avant d’enchaîner. Je t’enseignerai la force qu’il te manque.

Je m’approchai légèrement d’elle, levant mon bouclier et mon épée devant moi.

- Commençons maintenant. La première chose que tu maîtriser pour tes combats et la gestion des distances. Je n’en dirai pas plus pour le moment, tu va devoir essayer de me tenir hors de portée de toi un certain moment, je te corrigerai lorsque j’aurai arrêter ce moment.

Finissant se mots mon instinct guerrier me poussait à lui sauter dessus pour la frapper de mon épée mais je rappela vite l’ordre, j’étais avant tout son instructeur et elle commençait à peine à se battre. Me rappelant qu’un bon professeur devait se mettre au niveau de son élève j’abaissais volontairement mon niveau et me contenta de commencer à lui tourner autour, cherchant une ouverture pour charger. Voyons voir comment elle se débrouille pour une première fois.


Dernière édition par Layn le Dim 13 Mai - 14:30, édité 1 fois
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Re: Formation d'une succube de guerre

Dim 6 Mai - 22:52


Résumé.
Formation d'une succube de guerre

La lance était parfaite et le regard que je soutenais envers le squelette était ma seule arme mais celui-ci me fit comprendre ma première erreur. J’avais beau le courage de ne pas trembler de toutes mes forces avec un adversaire de cette taille en face de moi, j’étais ridiculement pas de taille niveau force… Mon professeur squelette va donc m’apprendre comme première leçon… la maîtrise de la force.

Je serre davantage le manche de la hanche et met spontanément le pied gauche en avant, m’appuyant sur mes deux pieds pour bien être fixé au sol. Je n’étais pas une combattante mais la physique ça me connait et je n’étais pas mauvaise en sport non plus… juste la lance ce n’était pas au programme des cours c’est tout…

Si je me souviens des cours et tous ses bouquins que j’ai pu lire, fallait être mobile sur ses appuis et être souple et ferme, le truc incompréhensible mais soit.

Bon le premier exo était la gestion de la distance, donc le jeu du chat et de la souris, il va certainement me charger comme un gros bourrin puis je vais devoir répliquer, moi je devrais éviter de laisser des ouvertures plus grandes que moi et c’est tout bon ?

A peine sa phrase finit, il me charga comme un bourrin, il voulait ma mort, je l’évite de justesse et reprends mon souffle et entends mon coeur bourriner dans ma cage thoracique, c’était donc ça se battre ? Avoir un arrêt cardiaque à chaque seconde ? Mais c’est des malades les gens… Je me reprends en main et me tient toujours de face et le squelette semble se calmer, c’était donc juste un petit coup pour me faire flipper c’est ça ?

Le squelette me lance des charges plus modérés que je pouvais plus facilement éviter avec un pas chassé du côté gauche ou droit mais il voyait qu’il attendait la moindre faute pour me donner un petit coup et la première fois que je laisse une ouverture, il me donna un petit coup dans le dos avec le plat de son épée. La douleur se fit ressentir tout de suite et je mis quelques secondes à reprendre mon souffle et mon esprit. Ca faisait maintenant peut-être 3 minutes que je courrai partout et je ne sais pas combien de temps, je pouvais encore tenir à ce rythme alors que je passais mon temps à esquiver depuis toute à l’heure.

Est-ce que je dois tenter une attaque voir ce que ça pouvait donner et au pire… je me ferai engueuler car je n’ai rien compris à la leçon.. À moi de voir, je dois trouver le moment opportun, le squelette répétait souvent le même enchaînement, 2-3 pas puis il donnait un coup droit puis il passe à la séquence 3-4 pas et donne un coup de revers, sûrement pour que je m’habitue à esquiver de chaque côté, il fallait que je trouve une feinte moi également.

Il faut que je me lance d’un coup, qu’on ne voit pas que je suis entrain de mijoter un truc, j’essayais diverses esquives pour voir si je pouvais enchaîner avec un pas en avant pour planter ma lance dans le flan, la lance faisait 2m avec mon bras, c’était jouable mais si je voulais réussir, il me faut mes 2 bras si je veux donner la force que je veux, du coup, je serai obligatoirement à la portée de son épée, donc j’esquive, je fais un pas en avant, vise ses côtes et part avec au minimum 2 pas en arrière. Sur le papier c’était simple.. La réalité ?

Allez on se lance.
Le géant me charge avec son pied droit en avant ainsi que son épée qu’il tient avec une main. Il me fait un coup droit, j’esquive alors de mon côté gauche ce qui me permet de me trouver sur son côté, dos à lui, ses chances d’esquiver était plus faible, il me restait qu’un pas et je pourrai enfoncer le pique dans ma lance dans ses cotes dans son armure.

J’attrape le manche des deux mains, déterminée, je place mon pied gauche en avant en gardant en tête qu’il faudra que je recule d’au-moins 2 pas si je veux échapper au revers de son attaque.

L’attaque est lancée… on va voir si je m’en sors…

Formation d'une succube de guerre Original




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Re: Formation d'une succube de guerre

Lun 7 Mai - 1:24


Après avoir chargé comme un bourrin sur la jeune femme, je commençait le combat plus calmement, abaissant mon niveau pour qu’elle puisse apprendre progressivement. Mes assauts étaient contrôlés, modérés mais surtout répétitif. Il était fort probable qu’elle ne se batte réellement que pour la première fois donc le stress et l’adrénaline devait déjà être suffisamment durs à gérer pour que je lui épargne des variation de coups et autres techniques qui ne feraient que la mettre à mal sans qu’elle puisse en tirer le moindre enseignement. J’enchaînais donc les coups, la forçant à prendre l’habitude d’esquiver car le secret d’un bon combattant réside dans son entraînement continuel et sa répétition des mouvements, mêmes les plus basiques. Sentant qu’elle commençait à s’habituer je profita d’une ouverture dans sa défense pour la frapper du plat de l’épée, pas de quoi la blesser mais c’était suffisant pour lui rappeler qu’il valait mieux pour elle qu’elle reste humble et ne prenne pas trop confiance en elle pour le moment. Je prenais mon rôle très au sérieux et son apprentissage passerait aussi par là.

Le temps passait et ce petit combat fictif commençait à vraiment devenir répétitif, elle semblait avoir comprit qu’elle devait rester constamment en mouvement et qu’elle devait connaître aussi bien son allonge que la mienne mais je fut surpris de voir qu’elle tentait une attaque à mon égard. Elle esquiva un de mes coup, passant à ma droite, fit un pas en avant et m’attaqua serrant sa lance à deux mains. Excellente initiative, tu apprend vite. Mon bouclier était du bon côté ce qui m’aurait éventuellement permis de parer son attaque mais c’était là l’occasion de lui apprendre une chose importante sur les combats en plus de la gratifier pour sa belle attaque que je n’avais pas vu venir. A peine avait elle frappée qu’elle commençait à reculer. Il était temps pour moi de monter mon niveau d’un cran. Je prit un solide appui sur mes jambes pour fondre sur elle, la chargeant de face, bouclier levé à hauteur de son menton. Le coup était suffisamment puissant pour la sonner quelques secondes et la faire chavirer vers l’arrière. Je lâcha immédiatement mon épée qui se planta dans le sol pour placer ma main sur l’épaule de la jeune femme et ainsi l’empêcher de tomber.

- Magnifique attaque. La première étape s’arrête là. Reposes toi le temps de mes explications.

Je lui laissait quelques secondes pour se calmer et reprendre ses esprits.

- Tu as parfaitement compris l’essentiel de cette leçon. En combat la clef et de bouger en permanence tout en évitant les mouvement superflus. Comme tu as du le comprendre il est aussi important de bien connaître sa propre allonge et celle de son adversaire que tu pourra déterminer en te concentrant sur l’esquive de ses coups en début de combat comme tu l’a fait ici. Voilà pour l’essentiel sur les distances mais avant de passer à la prochaine leçon je me doit de revenir sur ton attaque. L’initiative était très bonne et ton coup plutôt bien calculé. J’évitais de mentionner que j’aurais tout de même pu parer l’attaque. En revanche tu devais penser que je t’attaquerais de mon épée et tu as du en oublier mon bouclier. Lors d’un combat il est important que tu considère toutes les possibilités, mêmes les plus improbables.

Finissant mes explications je lui laissait encore un peu de temps pour récupérer avant de passer à la suite de la leçon.

- La première leçon t’a apprise à prendre en compte l’allonge et à esquiver, pour la seconde tu vas devoir parer. Voyons voir comment tu te débrouille cette fois-ci.

Je reprit ma lame en main et commença à attaquer de celle-ci, élargissant cette fois-ci mon panel d’attaques histoire de la sortir de sa zone de confort. Toujours choqué le corps lorsqu’on veut l’entraîner. Je profitai aussi du dernier conseil que je lui avait donner pour, de temps à autres, effectuer une charge de bouclier. Je m’efforçais bien entendu de modérer la force et la vitesse de mes coups pour qu’elle apprenne à parer et surtout à dévier mes coups de sa lance. Dévier le coups d’estocs, parer les coups plus circulaires et esquiver les coups de bouclier s qui étaient trop puissants pour être parés ou déviés. Je considérerai la leçon comme comprise lorsqu’elle arriverait à faire ça naturellement bien que je ne lu ai pas dit explicitement ce que j’attendais d’elle. J’ai toujours préféré les élèves qui savent réfléchir par eux mêmes et qui peuvent me surprendre. Elle avait su le faire plus tôt donc j’avais confiance en elle pour cette leçon également.


Dernière édition par Layn le Dim 13 Mai - 14:31, édité 1 fois
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Re: Formation d'une succube de guerre

Mar 8 Mai - 18:08


Résumé.
Formation d'une succube de guerre

J’ai lancé mon coup, déterminée, je visais le côté de mon adversaire pour pouvoir le toucher avec la force de mes deux bras accrochés à ma lance. Je ne savais pas ce que ça allait donner, ni si j’allais me faire mal, si le coup va vibrer dans tout mon corps ou avec l’impact me briser simplement les deux poignets.
L’attente était interminable, je comprenais les scènes de ralenti dans les films, cela se déroulait de la même manière dans ma tête. Je constate qu’il ne paraît pas avec son bouclier alors que c’était l’opportunité de le faire, peut-être laisse-t-il ma chance de le toucher. La pointe de la lance le touche mais semble rien lui faire, même pas le moindre chatouillement et puis son visage ne montrait aucune émotion telle qu’il soit donc par pur réflexe je recule le plus rapidement possible pour qu’il évite avec l’allonge de son bras de me trancher la tête d’un seul coup mais ce ne fut pas sa réaction, non à la place, il me balance son bouclier dans la tête, accroupi sur ses jambes, il soulève sous bouclier pour bondir en avant pour m'assommer au niveau du menton.

Lancer de dé :

Le coup me fit atrocement mal sur le coup, il avait visé juste au niveau de la mâchoire, les vibrations passaient le long de ma mâchoire pour remontrer par les os maxillaires pour atteindre le haut du crâne, la douleur me fit tomber dans les pommes quelques secondes, je bascule en avant, mes genoux frappant le sol en premier et je n’ai pas eu le temps de poser mes mains ou coudes que j’avais déjà le goût de la terre dans la bouche.
Je ne sais pas combien de temps que je suis restée par terre mais je palpais rapidement mon visage, rien ne semblait casser mais le mal de crâne était présent, ce qui me sortit de là, c’était la voix du squelette, je ne sais pas si j’avais tout entendu mais il semblait fière de mon attaque et me laissait un peu de répit pour reprendre mes moyens.
C’était cool en soi mais sur un champs de bataille, je serai déjà morte plusieurs fois dans cette situation, piétinée lors d’un assaut ou étouffer par un camarade mort sur moi… Je devrais vraiment arrêter de regarder des films moi….

Je me redresse péniblement sur mes genoux, posant ma main gauche sur le genou et à l’aide de la main droite, je récupère ma lance qui était tout près, je m’aide du manche pour prendre appui et me relever. Mon maître était là, attendant patiemment, l’épée plantée au sol, me dévisageant de la tête aux pieds… J’avais certainement une sale mine et la douleur me fait mal et crispe mon visage mais je me relève, le buste droit et regarde courageusement mon adversaire montrant ma détermination et continuant à écouter ses doux enseignements.

Il me rappelle qu’il faut penser que l’adversaire peut-être fourbe et tout peut devenir une arme pour attaquer, j’avais fait abstraction du bouclier et ma mâchoire a bien compris cette erreur, j’analyserai mieux la situation plus tard, ce qui me manque c’est l’esprit du combattant, arrêtons de penser physique et compagnie, personne ne réfléchit comme moi, faut que j’arrête ça et la deuxième leçon va commencer, faut que je re-concentre, oublions cette douleur, ce n’est rien, je suis vivante, j’ai l’air d’être en seul morceau, je prendrais un bon bain ce soir et ça ira mieux plus tard… enfin je l’espère !

Le squelette était parti à l’assaut, les rôles sont inversés, il faut que je pare les coups avec ma lance, celle-ci semblait de bonne manufacture donc elle ne risquerait pas de se casser tout de suite mais fallait que je le prenne en compte, il a une épée de fer moi j’ai un bout de bois, le fer gagnera toujours à moi de faire attention à mon arme et sa pérennité.
Il diversifiait ses attaques, coup droit, revers, pied gauche, pied droit et je fus même surpris la première fois par le bouclier de nouveau, je l’oublie tout le temps celui-là. Il avait largement plus de fois que moi, il était plus gros, plus grand, plus puissant, je n’avais que ma lance et je parais de plus en plus difficilement les coups, je m’épuisais et le coup d’avant n’arrangeait pas les choses. Sur un combat à mon niveau, il ne faut pas que je compte sur mon endurance, ce n’est pas pour moi, faut que je trouve une solution en finir vite ou un moyen pour l’assommer ou autre pour prendre la fuite avec aucune chance qu’il me rattrape, je pourrai jouer d’artifices, je pourrai aller dans mon labo au lycée et faire tout ça, la chimie ça pourrait m’aider là-dedans dans mes aventures… Mais revenons au combat, je parais les coups, on faisait ça quelques minutes déjà, c’était quoi le but de la leçon ? M’épuiser à mort ou que je comprenne que je ne pourrai jamais gagner de cette façon ?

Fallait que je trouve une solution rapidement à ce truc en boucle, comment je pourrai parer et l’attaquer en suite ? Je ne peux pas compter sur mes poings que je vais me les casser sur son armure ou son casque, peu d’endroits non protégés sont dispo pour enfoncer quelques choses, j’aurai un poignard, je rentrais dans son espace intime et j’enfonce un truc dans la jugulaire ou autre, ça pisse le sang et hop c’est réglé mais ça fonctionne que dans les films… je vais tenter une autre approche, affaiblir ses points faibles, le faire plier, il me restait que les genoux qui semblaient à ma hauteur de frappes, les cotes trop difficile ainsi que le cou ou le visage.

Je vais donc envisager de parer un coup et lui enfoncer le pique de ma lance dans le genou, seul solution pour le faire poser le genou à terre… C’est ma seule chance, je ne pourrai pas la tenter une seconde fois.
Allez, gardons le rythme, ne montront pas qu’on va l’attaquer d’ici peu, gardons la surprise. Motivons-nous surtout, il ne faut pas s’arrêter en cours de route. Mon adversaire me donne un coup droit à l’épée puis enchaîne rapidement avec un coup de bouclier, je fais un pas chassé sur le côté droit ce qui me laisse le ¾ de son corps disponible à un coup mais je fixe alors son genou gauche qui était en arrière qui était disponible, ni une ni deux, je renforce ma poigne sur le manche et vise ce point faible…

Va-t-il répliquer ? Je ne sais pas mais quoi qu’il en soit, si la lance reste coincer, il faudra que je la déloge de son genou et reculer le plus rapidement possible, soit il reste par terre ou il se transforme en mode Berserk…

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Re: Formation d'une succube de guerre

Dim 13 Mai - 14:55


J'enchainais les coups, forçant mon élève à parer de sa lance et à esquiver. J'espérais qu'elle comprendrais le véritable but de cette leçon tandis que j'augmentai la force de mes coups pour tenter de lui faire comprendre. Je me savais bien plus fort et endurants que cette jeune fougueuse, il fallait qu'elle le comprenne et qu'elle compense ses faiblesses par ses forces. Si elle avait u se monter ingénieuse plus tôt il n'y avait pas de raison qu'elle n'y arrive pas cette fois et je ne fut pas déçu. Cette fois ci elle visait un point faible e mon armure, mes genoux. C'était assez intelligent. Sur un champ de bataille j'aurai été forcé de poser le genou au sol mais j'aurai visé la gorge de mon épée mais cette fois-ci il se passa quelque chose juste avant son attaque qui me poussa à ne pas contrattaquer.

Juste avant qu'elle ne lance son attaque je vit la Nix Nivis, Layn, qui arrivait dans les gradins pour regarder l'entraînement. Cette dernière avait certainement finit ce qu'elle avait à faire et était donc venue assister au combat. Nous nous comprîmes d'un regard lorsque mon élève lança son attaque. Je posait le genou au sol et ne contrattaqua pas, laissant Layn lui montrer une leçon importante.

Layn mode : On

Layn arrivait dans les gradins de l'arène après avoir finit ce dont elle devait s'occuper, elle vit le maitre d'armes aux prises avec son élève. Le maitre d'armes et la Nix Nivis se comprirent d'un regard, Layn allait enseigner permettre à Faerl d'enseigner une autre leçon que ce qu'il avait à la base prévu à son élève. Elle attendit que l'attaque soit lancée pour bondir sur le sable, prenant soin de dissimuler sa présence, et prit un départ explosif en sprint vers la jeune fille qui reculait après son attaque. Layn sortit ses deux dagues dans la course et, arrivant dans le dos de la guerrière formation, passa lesdites dagues autour de sa gorge.

- Faerl préfère les duel mais je croit que ce qui vient de se passer va lui permettre de t'apprendre une autre leçon.

Layn relâcha la guerrière et retourna au gradin, un sourire au lèvres, pour continuer de regarder avec délectation le combat.

Layn mode : Off

Je vit que Layn m'avait bien comprit, elle se jeta sur mon élève et passa des dagues autour de sa gorge. En combat réelle mon élève se serait fait assassiner mais, heureusement pour elle, il s'agissait de son entraînement et non de son assassinat. Je me relavais alors pour m'approcher d'elle et lui expliquer la leçon à retenir de tout ça.

- Premièrement, je te félicite encore une fois pour ton attaque. Tu as du constater que tu n'avais clairement pas l'avantage physique ni celle de l'expérience au combat et par conséquent tu te doit de compenser ces faiblesses par les atouts qui sont les tiens. Réfléchir au bon moment et au bon endroit pour frapper en est un mais tu devrait aussi essayer de surprendre ton adversaire, pour le moment tes attaques restes basiques. Tu apprendra à surprendre avec le temps et les combats. Quand à la leçon dont parlais Layn, elle est simple mais primordiale. Tu doit toujours faire attention à ton environnement, le connaître le mieux possible et surveiller tes arrières.

Tout le monde ne préférais pas les duels comme moi et il fallait donc qu'elle apprenne à faire attention à ce qui l'entoure en combat. Elle avait maintenant apprit l'essentiel de la théorie à savoir sur les combats, le reste allait maintenant s'apprendre par la dernière "leçon".

- Ton entraînement touche presque à sa fin, je te laisse le temps de récupérer puis tu devra livrer un véritable duel contre moi. Varie tes attaques et souviens toi de ce que j'ai appris lors des deux première leçons. Le combat est une danse, il faut s'adapter à son partenaire. Tu as vu ma manière de me battre, à toi de me surprendre. Je stopperai ce duel lorsque tu m'aura fait plier par tes coups par 3 fois.

Finissant ces mots je lui laissait le temps de récupérer entièrement. Puis je reculait, près à me battre et, annonçant le début du combat, je la chargeait de face, bouclier en avant.

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Re: Formation d'une succube de guerre

Lun 14 Mai - 15:59


Résumé.
Formation d'une succube de guerre


Lancer de dé:

Mon attaque était quasi-parfaite, j’avais attaqué le géant en plein dans le genou, je l’avais touché, posant le genou à terre mais finalement ma victoire était de courte durée, je me retrouve avec deux dagues sous la gorge. Je frisonne, je tenais limite plus sur mes jambes, en combat réel, j’aurai été morte, vidant de mon sang dans l’arène car je n’avais pas surveillé mes arrières.

La jeune maitre part rejoindre les gradins, sourire aux lèvres, elle semblait fière d’elle, du coup qu’elle avait manigancé avec son géant. Comment j’aurai pu deviner que ce n’était pas un combat à loyal ? Il est en vrai en temps de guerre c’est toujours celui qui tient le plus longtemps qui gagne, c’est fini le temps des héros et autres chevaliers qui se combattent en respectant une certaine éthique… non maintenant il y avait des truands, mercenaires sans coeur qui traînaient derrière ses murs et je devais m’y préparer.

Le squelette se relève et m’explique ma deuxième leçon que j’écoutais avec attention. Il fallait donc que je diversifie mon style que ce soit en attaque et défense mais surtout dans le cas présent c’était surtout le fait que je n’avais pas du tout surveiller mes arrières et ça aurait pu me coûter la vie.

Il me laissa enfin le temps de me reposer par rapport à toute l’heure même si la douleur dans la mâchoire n’avait pas totalement disparu, je me sentais encore d’attaque pour continuer cet entraînement, de toute façon il le fallait, il faut que je me pousse à bout si je veux sortir et faire des missions.

Après une quelques minutes de repos, je me sentais d’attaque pour recommencer, reprenant mon arme, je me mis en garde pour lui signifier que j’étais prête. Il fallait que je me diversifie et que j’imagine des parades qu’il ne pensera jamais et que je raccourcisse au maximum ce combat car je ne peux rien contre lui. Il faut que je touche un vrai point vital qui l’achève donc il me reste les yeux ou la carotide ou la poitrine si j’enfonce le pique par le flan. Voici trois manières de l’atteindre, il faudrait que je commence de ce sens là, car j’arriverai pas à atteindre sa tête après quelques minutes de combat, donc cherchons le moyen de frapper son oeil. Puis de toute façon… c’est un squelette, il n’aura pas mal…

Le combat commence, il charge bouclier en avant, il fallait que je l’évite et lui donne juste un coup dans l’épaule pour l’embêter et tâter le terrain. Un évitement sur ma gauche, et frappe son épaule avec le plat du pique, le voilà énervé de nouveau, et c’était bon, il va recharger certainement avec son bouclier puis me donner des coups avec son épée comme tout à l’heure sauf que cette fois-ci, je vais utiliser ma vitesse et ma souplesse. Je suis fine, plus légère et j’ai une arme longue, je peux l’utiliser pour le faire reculer en “ brassant l’air “.

Je tentais alors un truc que j’ai pu lire dans les bouquins, c’est totalement insensé mais ça m’est égal mais je vais changer de technique et faire la technique du flanc. J’attendis qu’il me charge avec son bouclier pour passer à l’action. Il était à 2 portées de lance et au moment qu’il était au maximum, je glisse entre ses jambes, collant la lance sur mon côté pour ne pas la perdre sur le chemin. Son efficacité ?

Lancer de dé :

Le sol n’était vraiment pas fait pour glisser mais j’arrive néanmoins pour réussir à rebondir sur mes jambes, j’avais à peine le temps de lui lancer le pique dans le flanc qui réussit à moitié de me toucher avec son bouclier qui me fait basculer en arrière. Il était lent certes mais il avait l’expérience. Mon épaule avait pris un sacré coup, je pense que je ne peux pas utiliser ce bras pour les deux prochaines minutes, je vais devoir faire sans. Il continua son assaut et je m’assurais de l’esquiver pour trouver une autre technique pour le toucher. Je n’avais pas beaucoup le choix, il faut peut être que j’attaque de front, il s’y attendra peut être pas.

Faut que j’attende qu’il me charge épée en avant et je plante le bout dans son oeil grace à l’allonge. Bon je le vois, il commence le coup, il ne faut pas que j’hésite sur ce coup là. Je voyais la pointe de l’épée tout près de moi, esquivant d’un demi pas sur le côté, je vise alors son oeil avec ma lance

lancer de dé:

Le coup part, et se fiche directement dans son orbite qui semblait vide mais mon pique reste coincer…

Je crois que je suis fichue…






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Re: Formation d'une succube de guerre

Dim 3 Juin - 1:26


Le combat commençait somme toute assez classiquement, mon élève se contentant d’esquiver coups. Cette stratégie était plus que louable ; je savais mes coups amples, lents mais dévastateurs lorsqu’ils touchaient leurs cible ce qui faisait de l’esquive l’une des meilleurs armes que la jeune femme pouvait avoir contre moi mais, en plus de cet avantage certain, cela lui permettrait éventuellement de me jauger et de penser à une stratégie. Je n’attendais que ça, j’avais hâte de voir ce qu’elle allait faire, le goût du combat et la soif du sang commençait à monter en moi. Mais je n’étais pas sur un champs de bataille, je devais me retenir pour ne pas la blesser grièvement mais je comptais tout de même prendre le risque qu’elle reste sur sa faim à l’issue de ce duel. Je continuais alors d’enchaîner les coups classiques jusqu’à ce qu’elle passe à l’offensive.

Elle n’hésita bien longtemps, s’élançant entre mes jambes et rebondissant sur les siennes une fois passée dans mon dos et planta sa lance d’un coup léger entre mes côtes. Je tournais brusquement mon pied droit vers elle, suivit de la cheville, des hanches puis des épaules pour lui asséner un violent coup de bouclier qu’elle ne prit, à mon grand regret, qu’à moitié. Je voulais la frapper au visage pour qu’elle prenne le coup dans la tempe et qu’elle soit assommée mais seule son épaule subit le choc.

Je reprit l’assaut et voyant qu’elle avait reculée de quelques pas je m’élançais épée pointée vers l’avant pour lui mettre un coup d’estoc mais elle profita de l’allonge et, prise d’un dangereux courage, planta sa lance dans mon orbite. Lance qui y resta d’ailleurs coincée avant que je ne la dégage du bouclier. L’attaque m’avait stoppé mais, malheureusement pour elle, sa lance s’était plantée dans mon orbite droite, celle qui n’était plus habitée par un œil. Une ancienne blessure qui m’était, dans le cas présent, bien utile. La situation fit se dessiner sur mes lèvres un sourire goguenard.

Je marchais alors vers elle, essuyant un ou deux coups de lance pour lui envoyer un coup d’épée au niveau du foie. Ça devrait normalement suffire pour la stopper quelques instants. Je me lançais alors dans une sorte de combo d’attaques lourdes, dévastatrices. Les deux premiers coups furent contrés mais l’impact fatiguerait rapidement ses membres fins tenant la lance. Mon troisième coup fut un coup verticale sur l’épaule qui avait encaissée mon coup de bouclier précédemment. Un peu de sang commençait à s’écouler de la plaie et j’espérais que le coup avait été suffisamment puissant pour que son bras soi maintenant hors d’usage.
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Re: Formation d'une succube de guerre

Lun 11 Juin - 7:39


Résumé.
Formation d'une succube de guerre


J’avais lancé mon attaque, je pensais que ça allait réussir que j’aurai pu le surprendre ou penser l’avoir touché, blesser, n’importe… Non il a fallu que ma lance se fiche dans son orbite vide… Là, je comprenais mon erreur, plus aucun plan de secours, j’étais fichue, je ne pense pas que je pourrai prendre la fuite, pendant que je réfléchissais à ce que je pourrai faire pendant cette micro-seconde qui dura finalement une éternité pour moi, la lance fini par tomber, j’ai juste le temps de la récupérer que le géant me chargeait dessus et me balance un coup sur le flan. Le souffle coupé, j’essaye de retrouver ma respiration mais j’y n’arrivais pas, je ne sentais pas la douleur tellement j’étais focalisée à reprendre ma respiration, il fallait que je me calme, que j’arrête d’inspirer à grandes volées, non fallait que je me calme et une fois encore les secondes semblaient interminables, j’étais sans défense, je ne pouvais rien faire mais je repris tout doucement ma respiration, j’avais l’impression de revivre. Je porte ma main libre sur mon ventre voir si je ne saignais pas mais rien à l’horizon mise à part l’énorme truc qui recommençait à m’attaquer, il ne m’avait même pas laisser le temps de m’en remettre mais j’ai eu la présence d’esprit de remonter le manche de ma lance pour me protéger.

Les deux coups qui suivent avait une force incroyable, je grimaçais quand le choc fit trembler le bois puis ensuite mes bras. Pourquoi j’étais venue là ? J’étais en train de me faire laminer par une brute épaisse et il ne comptait pas me laisser une moindre chance et le troisième me fut fatale. Une douleur vive cognait dans mon bras, je voulais hurler mais je pose le genou à terre, jette ma lance au sol, il pouvait m’attaquer de toute façon, je ne pouvais plus rien faire, j’étais dans l’incapacité de penser, marcher ou tenir la moindre chose dans mes mains. Du sang apparut devant moi, c’était le mien ? Les gouttes se transforment en taches sur le sol, mes pupilles se dilatent de peur, je ne voulais pas regarder d’où je saignais mais j’en étais sûre que c’était mon épaule, il n’y avait pas tant de sang que ça, ce n’était pas une hémorragie et j’avais encore mon bras, enfin je crois puis je regarde mon épaule, une entaille traversant mon épaule, pas si profonde que ça, on ne voit pas l’os mais en parlant de l’os, une partie semble être déplacée, il m’a pété la clavicule ce c*n…

J’essaye de bouger le bras mais la douleur intense que je pouvais rien faire, il m’avait cassé la clavicule avait la chance que j’avais, j’ai un truc qui s’est déboité en plus, je le sens bien l’histoire ! Mon bras gauche était maintenant immobilisé et je ne pouvais pas faire des folies car à chaque fois que je bougeais mon corps, les mouvements créent des douleurs intenses dans tous mes membres, c’était horrible, je voulais juste rester là par terre, m’enfermer dans une bulle magique et m’échapper loin enfin un truc du genre car j’étais sans défense et ça serait un vrai combat, je serai définitivement morte mais je devais fuir, je ne sais pas ce qu’il prévoit pour moi, il vient tout de même de me fracasser l’épaule, la mâchoire ainsi qu’un bon coup dans le ventre, je ne donne pas cher de ma peau.

L’instinct de survie prime, je me relève sur mes deux jambes mais c’était insupportable, j’avais pris ma lance de mon bras valide, la seule chose que je pouvais faire c’était de lancer une attaque et de prendre la fuite en vue de tous mes dégâts, ça serait un miracle que je gagne contre un molosse pareil, il ne faut pas se faire des illusions, s’enfuir n’est pas forcément un truc de lâche, enfin dans mon cas, c’est ma seule chance de vivre mais où aller ? Il était grand donc mise à part sous les gradins où il se taperait la tête dans les gaines techniques, il n’y avait pas d’autres solutions.
Je me concentre pour ma dernière attaque, il sait que je ne vais pas attaquer enfin du moins le charger du moins, mais je peux toujours lui lancer la lance dans l’oeil valide cette fois puis lui tourner le dos et entamer le sprint le plus rapide de ma vie, ça sera ma manière de dire que je jette l’éponge.

N’essayant de ne pas montrer mes intentions, j’arme mon bras pour le lancer comme un javelot en direction de sa tête, pied gauche en avant, torsion du bassin, mon bras en arrière, je lance mon arme d’un jet le plus puissant que je puisse le faire.

Lancer de dé:


La course semblait bonne, je pouvais faire peut-être plus fort mais la douleur est trop présente, je priais intérieurement que mon coup fonctionne, la trajectoire était bonne à première vue.
Lancer de dé:

Mais malheureusement la lance frappait le haut du casque et là la seule pensée qui me vient en tête : “ Eh m*rde, cours Forrest “. Je prends mes jambes à mon coup, le temps qui capte ce que je viens de faire, ça me laisse un peu de marge, on était au centre de la piste, j’avais quoi, 80m à faire mais la légende dit que les “ gros “ sont très rapide sur les premiers mètres, je dois donc prendre mon avance maintenant sur l’effet de surprise.

Me voilà donc partie, courant vers la sortie, le sang coulant le long de mon bras mais c’était pas si grave actuellement, la priorité c’était fuir vers ce point lumineux qui est mon échappatoire…





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