La guerre est déclarée [Conseil des Maîtres]

Aku aboya un ordre à ses subordonner. Ils devaient se charger de monter une défense sur Ciel, quartier qu’il se devait de diriger et de protéger malgré ses réticences à la faire. Certes, ça ne le branchait pas particulièrement de protéger toute une bande de gueux mais… oui, s’il voulait garder sa place et avoir la chance de botter du c*l de Dieux, il se devait de sacrifier un peu de son petit bonheur personnel. En parlant de Dieux, ceux de l’Entre-Monde s’étaient manifestés et avaient ordonné que la populace de la ville leur livre les frères de la Silnà sous peine de voir l’apocalypse se déchainer et blablabla… L’oiseau soupire tout en se déplaçant rapidement dans son palais haut perché sur la Res Publica de Souen. N’importe quoi ces divinités ! Ca s’en allait pendant des années puis ça revenait et exigeait des choses, comme ça !

Non mais le phénix n’allait pas laisser ces créatures soit disant immortelles et surpuissante venir lui pourrir SON quartier et gâcher SON petit endroit de tranquillité ! D’autant plus qu’il tenait enfin une occasion de se venger ! Il serre le poing et râle tout en hurlant des ordres aux personnes présentes dans cet immense palais au style très japonais de l’ancienne époque. Voilà qu’il arrivait dans une grande salle circulaire d’où s’élevaient huit colonnes, soutenant le grand toit fait de tuiles rouges. Sur chaque colonne on pouvait voir le symbole d’un miroir et chacune d’entre elles était finement décorée. Au centre s’élevait une immense table ronde, creuse en son centre qui laissait entrevoir un bassin où nageaient des carpes koï, poissons très colorés typiquement japonais. Il avait pu retrouver cette espèce de poisson ici par on ne savait quel miracle.

Le maître de Souen prit place dans l’un des huit sièges disposés autour de la table faite en bois de teck. Il croise bras et jambes et soupire en attendant les autres maitres de miroir. Pas qu’il ai spécialement envie de les revoir, mais l’urgence de la situation ne pouvait exiger autre mesure. Il avait donc convoqué le conseil des maitres, et invité un représentant de la Silnà, dès qu’il eut vent de l’ultimatum posé par ces pacotilles de Dieux en carton ! C’était un conseil de guerre et ils devraient décider s’ils allaient livrer les frères de la Silnà, se pliant ainsi bêtement aux ordres de ces divinités prétentieuses, où s’ils allaient riposter, entrant ainsi en guerre.

Quelques minutes passèrent, une trentaine environ, avant que les premières personnes convoquées ne fassent leur apparition. Lorsqu’il jugea que tout le monde était là, et tant pis pour les retardataires ou les feignants, il entreprit d’exposer la situation évidente et connue à tous.

« Si vous êtes là c’est parce que j’ai décidé de me comporter en personne raisonnable pour une fois », commença-t-il en mettant son orgueil de côté, laissant plutôt place à la colère, « les Dieux ont faire leur réapparition en nous imposant un ultimatum. Je ne vois pas en quoi nous nous plierons à leur exigence alors qu’ils massacrent déjà notre ville et ses populations ! D’autant plus que je ne vois pas pourquoi nous leur livrerions les frères de la Silnà, peuple qui a tout aussi le droit d’exister que nous ! » il abat son poing sur la table avant de continuer, « c’est pourquoi je propose de riposter et de refuser d’obéir ! Il est vrai que je ne connais pas la Silnà qui sont un peuple très… discrets. Jusqu’à maintenant je n’en avais que très peu entendu parlé. Mais cela importe peu car je refuse de me soumettre à cette volonté divine abusive ! »

Sa colère et sa haine avaient parlés. Les débats étaient ouverts et il savait que peu de gens suivraient ses folles idées de vengeance personnelle. Néanmoins, il espérait tout de même que quelques esprits combatifs prennent part à cette rébellions qu’il venait de lancer contre les Dieux. La guerre était déclarée.

[HRP: Si quelqu'un veut bien représenter la Silnà ^^]

Spoiler:

S'esquiver d'un conseil traitant de Magna était possible, le risque étant faible que cela vienne lui coûter quoique ce soit. Cette fois le problème était si grave qu'elle ne pouvait plus se permettre de faire valoir son emploi du temps de ministre. Car contrairement aux Maitres elle avait du travail, du vrai.

Elle arriva la première dans cette ambiance asiatique dont raffolait le nouveau maitre de Souen. Elégante et discrète, elle prit un siège à mi-distance de la sortie et du maitre de cérémonie. La moindre des choses était d'être vue par tout le monde.

-Au vu du monde attendu pour ce conseil, vous devriez faire rajouter des sièges autour de cette table, dit-elle en feignant de n'avoir rien entendu du discours d'introduction de Souen. Ce serait un bon début de pouvoir discuter d'une guerre ouverte avec les dieux en ayant tout le monde au même niveau...

Déjà agacée par ce conseil, la déesse sentait bien que les Maitres ne se laisseraient pas avoir par un ultimatum. Mais qui devra ouvrir les vannes du financement quand il faudra récupérer des attaques divines et payer les armées ?

Est-il possible de s'en prendre au dieu avec une armée ? Elle adressa un léger sourire aux convives autour de la table.

-Cela étant, avant de se borner à dire que nous sommes contre, nous devrions d'abord réfléchir aux options qui s'offrent à nous. Serions-nous capables de tenir tête aux dieux ? Que nous apportera de protéger la Silnà ? Les informations que nous avons à leur propos sont faibles et peu fiables.

Elle soulevait autant de questions que chacun devait s'en poser.
Pourquoi les dieux en voulaient à la Silnà ?
Quelle conséquence aurait de leur livrer les représentant de ce peuple ?
Pouvons-nous réellement leur répondre "non" ?

Dire que les Conseils des Maîtres étaient censés être rares... Xénon découvrait les Res Publica de ses collègues à une fréquence alarmante, ces temps-ci.

Il prit sa place à la table de réunion de Souen, constatant au passage que les lieux se peuplaient déjà beaucoup plus que lors de la convocation d'Augure. Magna en plein chaos était une chose, une menace directe à tout l'Entre-Monde par des divinités toutes-puissantes en étaient une autre. N'ayant encore jamais participé à un débat de cette ampleur, il espéra que les égos de tout ce beau monde parviendraient à cohabiter sans provoquer une crise diplomatique très malvenue.

En tant que Maître et prêtre, Xénon se sentait complètement en porte-à-faux avec la situation. Il avait accepté de représenter Ho'una dans l'Entre-Monde... mais son devoir premier le poussait à défendre les intérêts de Ken et Cerclon. Trouver un compromis semblait impossible. Sans même parler des armées qui se massaient à leurs portes pour mieux leur forcer la main.

Xénon détestait qu'on lui force la main.

"Même si nous voulions coopérer, serait-ce seulement possible ? Nous ignorons tout de la Silnà, et ce n'est sûrement pas maintenant que ses membres vont se dévoiler à nous. Ils auraient tout à y perdre. Les Dieux eux-mêmes ne nous ont donné aucune information. Tout ce que nous gagnerions en acceptant de coopérer, ce serait une chasse aux sorcières dans tout l'Entre-Monde, nos citoyens cédant à la paranoïa et se dénonçant les uns les autres..."

Ces vacances ne ressemblaient pas vraiment à des vacances. Depuis l’aube, j’arbitrais les nouveaux accords d’échanges commerciaux entre la région d’hourva et Trinity. C’était aussi ennuyeux que ça en avait l’air. Ayame m’avait promis des rebondissements mais l’elfe avait menti pour me convaincre de ne pas me défiler.
Et puis il y eut, dans un ordre approximatif, l’apparition des dieux et celle d’une armée massée aux frontières, une invitation urgente à un Conseil et un appel de l’elfe.

-Je t’envoie du monde.
-Bien, je les attends.

Aya raccrochait tandis qu’un groupe conséquent débarquait en plein Trinity. Le premier nous téléporta à la frontière. Au-delà de Main-l, au bout du pont des contreforts battis à la va-vite s’élevaient déjà comme des champignons.
Une vision qui me retourna l’estomac. Pour la première fois de ma vie j’en avais l’appétit coupé.

-Est-ce qu’un héraut s’est présenté ?
-Personne. Ils se sont installés dans les montagnes et n’ont présenté aucune exigence.
-Sauf celles des dieux…

On échangeait des regards anxieux. Enfin, un autre commissaire me téléporta sur Souen.
C’est donc le sale gosse qui paye son invitation. La situation était tendue et pourtant je ne pouvais m’empêcher de sourire. Mon chaperon organisait le palais et vérifiait les milices et le matériel –comme son poste officiel le lui imposait- et moi j’allais nager avec les requins.
En entrant, j’allais m’assoir à côté de Xénon. Ce conseil serait assez difficile comme ça pour ne pas m’amuser à m’assoir à côté d’Augure ou de Nij’aku…

-Va falloir qu’on arrête de se retrouver à des conseils… Y a plus sympa comme rendez-vous.

Le coup de feu tiré par l’oiseau. Nous voilà en plein dans les débats. J’écoute d’une oreille distraite, l’autre attentive à ce que me dit Aya dans l’oreillette.

-Si vous étiez venus plus tôt répondre à nos questions, ç’aurait été plus simple…

J’enlevais l’oreillette dans laquelle l’elfe sifflait devant mon manque de diplomatie. Il n’a jamais participé à un Conseil. La diplomatie n’a pas vraiment sa place ici.

-Personne n’a envie de livrer qui que ce soit… Le gosse a raison là-dessus, ce n’est parce que les dieux demandent que nous nous plierons à leurs exigences. En tout cas, ce n’est pas ce que je ferai et je doute que ma zone soit la plus coopérative dans une telle situation.

Il n’y avait rien sur la table… Aucun indice autre que cette conversation sur la gravité de notre position. La petit nouvelle au conseil représentait donc les sanctuaris... Ils n'ont toujours pas embauché un nouveau prétorien ?

-Je me demande comment nous en sommes arrivés là. Je veux dire, jusque-là les dieux intervenaient ponctuellement dans l’Entre-Monde. Depuis la rénovation des temples nous étions en bons termes.

Outre quelques cas privés.

-Pourquoi brusquement les dieux nous tombent dessus ?

Il y a forcément un pourquoi. Quelque chose s’est passé chez eux ou chez nous qui a décidé les dieux à venir nous voir.

Au final nous sommes en train de décider si nous voulons la Silnà comme alliée ou les dieux. Les seconds ayant présenté leur force de frappe bien avant tout le monde.

-Pourquoi les dieux passent par nous pour vous avoir vous ? C’est ma question.

Cela sous-entend qu’ils ont besoin de nous. C’est une hypothèse risquée mais ça a le mérite d’expliquer pourquoi nous devons nous réunir aujourd’hui.

-Evidemment, cela veut aussi dire que nous avons chez nous les moyens de vous trouver. D’une manière ou d’une autre.

L’elfe avait déjà réfléchi à la situation. En enquêtant, les membres de la Silnà sont forcément des gens de la zone inconnue. Et les sang-mêlés sont nés ici, ce qui enlève plus de la moitié de la population de l’équation.
Donc… Nous pourrions livrer la Silnà en un mois. Même un peu avant en faisant du zèle.

Corben Krayt a écrit:Je joue Hüter Felsen, personnage secondaire, pour ce conseil

Je lève lentement une main lourde, puis me lève lentement. J’ai écouté avec attention les différents points de vue des intervenants. Tous ont de très bonnes raisons de vouloir défendre cette Silnà dont le représentant semble apparu à point nommé. Ma voix grave et douce résonne dans ma poitrine.

"Hüter Felsen, enregistré au miroir K’an. J’ai été nommé par mes pairs pour représenter K’an en cette période troublée, en l’absence de maitre de Miroir."

J’ai un profond respect de la vie et je ne veux livrer bataille contre d’autres peuples. Et pourtant, ce que je vais dire me déchire le cœur.

"Je sais que ce que je vais dire n’est pas une idée populaire autour de cette assemblée, mais je ne peux m’empêcher de devoir dire quelques mots. Livrer un peuple n’a rien de glorieux, je l’accorde. Et pourtant, la guerre est à nos portes. A'vogenlhil nous a déjà démontré que sa colère pouvait être dévastatrice. Pouvons-nous vraiment sacrifier la sécurité de notre région du monde pour un peuple dont certains membres ont ouvertement attaqué les Dieux ?"

Un moment de pause, et je m’incline devant ce Mahaut.

"Seigneur Mahaut, votre présence pourra certes éclaircir certains points, mais comprenez que nous avons, nous aussi, un peuple à défendre. Si ces vaisseaux à nos frontières attaquent, où cacherons-nous cette Silnà ? Les Fumerolles sont déjà bondées et nous ne pourrons accueillir tous les réfugiés de la Zone extérieur dans l’Entre-Monde. Et si même nous le faisons, pourrons-nous nourrir ces bouches supplémentaires, engoncés dans le bouclier que nous offre Cerclon ?

Je regarde sans animosité les maitres pendant mon discours. Je sais que ces points sont aussi dans leurs esprits, mais j’espère faire comprendre que protéger le plus grand nombre amènera lui aussi tout un certain nombre de problèmes graves.

L’avantage de ne pas être un maitre, c’est de côtoyer jours et nuits tous types de couches sociales de la population. Et je sais par expérience que certaines sont croyantes. Comment un seul être, aussi haut placé soit-il, pourrait-il freiner une foule en colère ?
Enfin, le point le plus pénible. Ce dernier point va peut-être détruire mon argumentaire précédent.

"Pour finir… Je suis croyant. Je prie l’Oiseau de Lumière pour des raisons personnelles. Contrairement à certains de mes concitoyens, je ne suis pas extrémiste, mais pensez aussi à ceux et celles dont l’obéissance aux préceptes Divins font partie de leur vie. Le maître Ken ci présent parlait de chasse aux sorcières. Celle-ci arrivera de toute manière. Nombreux habitants déverseront leur désarrois et leur colère sur quiconque qu’ils jugeront suspects ou coupables. Sommes-nous prêts à sanctionner notre propre peuple pendant un siège ?"

Sur ce dernier point, je me rassois. Le ton est donné. Je serais peut-être catalogué comme un collaborateur, mais je veux qu’ils sachent que toute la population ne les suivra pas forcément dans leur croisade contre les Dieux.

Entrer sur le terrain de la religion était risqué. Karan le sentait, sept âmes innocentes ont payé le prix fort pour une histoire de religion.
A ses yeux sept étaient déjà de trop.

Prêtre, il se sentait un peu déplacé dans ce conseil. Ne sachant pas s'il devait suivre son coeur ou sa profession.

Comment pourrait-il argumenter en faveur des dieux ? Un dieu ne demande pas à ses fils de tuer en son nom. Ou bien ce dieu ne mérite pas les faveurs de ses créations.

-Il me semble que la discussion s'égare. Corrigez-moi si je me trompe, nous n'avons pas vocation à protéger la Silnà hors de nos frontières, ni même l'intention de mener une chasse dans la zone inconnue. Nous serions de toute façon bien en peine de le faire.

Donc, ils devaient décider si les maitres comptaient livrer une partie de la population aux Dieux ou non.

Karan aimait son temple. Il s'y était investit avec l'espoir qu'un lieu saint pouvait devenir un lieu accueillant. Outre le jardinage qui le détendait, il était le premier poste sûr entre Cerclon et Lazareth.
Il se confortait dans l'idée que les dieux n'avaient pas positionnés leurs temples au hasard. Malgré tout il ne pouvait accepter un tel ultimatum.

La population paniquée serait un très mauvais allié. Les sanctuaris ne pourront pas contenir la tension naissante dans les quartiers.
Accepter ou refuser, il y aura toujours des personnes pour critiquer leur choix. Si seulement ils arrivent à prendre une décision.

-Tous autour de cette table nous venons d'un autre monde, nous sommes venus ici au nom de notre liberté ou pour notre survie. Oserions-nous envoyer nos voisins à l'abattoir au nom de ces choses-là ? Pouvons-nous être à ce point égoïste ?

Karan ne voulait pas parler de religion. Il comprenait Hüter car lui-même avait déjà adressé quelques prières. Pour un prêtre ce n'était pas une faute, bien au contraire.

-Nous sommes dans une impasse. Si personne ne veut s'en prendre à la Silnà, nous ne voulons pas non plus subir ce que les dieux nous réservent en punition.

Karan, suivant l'exemple de Wergeld se tourna vers Mahaut. L'homme avait de l'allure bien que son comportement laissait le soldat perplexe. Il se présentait ici sans craindre d'être le premier mis aux fers. La Silnà devait avoir bien confiance en l'Entre-Monde... Ou une bien piètre opinion.

-Existerait-il une solution ? Selon vous, avons-nous un autre choix possible ?

Nij fit apporter des chaises en plus pour accueillir tout ce beau monde. Il ne s'attendait pas à recevoir autant, même si la plupart n'étaient pas des maitres. Il n'en comptait que peu dans l'assemblée. C'est qu'ils étaient bien trop occupés à protéger leur quartier au lieu de venir parler d'affaires urgentes, surtout si c'était pour venir chez lui, l'oiseau le plus pénible et le plus impertinent de tout Entre-Monde. Il croise les bras et soupire doucement, écoutant les discours des uns et des autres, très concentré. C'est qu'il réfléchissait à une stratégie pour faire tomber les Dieux, de n'importe quelle façon. Ces usurpateurs devaient se voir déchoir de leur post, de leur nom. Et au nom de sa vengeance, il ferait tout pour que ça arrive !

Il lance un regard amical à tous ceux qui sont prêts à défendre sa cause, c'est à dire ne pas livrer la Silnà, peuple qui ne l'intéressait guère, et prêts à se battre contre les Dieux. Il n'y avait pas grand monde, les autres étant plus pour une coopération ou une alternative plus pacifique.

- La question de loger tout le monde ne se pose pas pour le moment. La Silnà est un peuple, je le pense, qui est capable de se débrouiller tout seul, ils sauront s'adapter. Et Mahaut, ici présent, pourra nous le confirmer ? dit-il en regardant le dit cité.

Il décroise les bras et s'avance, posant les coudes sur la table, toujours aussi sérieux. Son regard vert se pose sur Karan, une connaissance qui... oui, il ne l'appréciait pas, tout comme il n'appréciait pas ce Hüter ou même tout autre croyant en ces Dieux de pacotille.

- Vous croyez vraiment qu'ils voudront jouer sur un terrain pacifique ? Négocier ? on parle d'entités qui se prennent pour des Dieux et exigent, ils ne le demandent même pas, ils exigent qu'on leur livre tout un peuple entier, ce qui signifiait envoyer un peuple se faire exterminer ! Et je rejoins les questions de Wergeld, pourquoi veulent-ils, si soudainement, qu'on leur livre la Silnà ? Sous quel motif ? Non, désolé, et je ne le suis pas du tout en faite, je refuse de céder à leur demande, de venir leur lécher les pieds et de les servir en bon toutou ! Alors décidez vous vite ! Allez vous combattre ces "Dieux" ou allez vous laisser tout un peuple se faire exterminer ?

Il posa à plat les mains sur la table, regardant tour à tour les différents conviés au conseil de guerre.