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Une succube en détention

Lun 28 Jan - 19:22



Le portail nous téléporte directement dans l’aire d’arrivée spécialement adaptée pour l’accueil de nos clients les plus dangereux. Une pièce avec un seul accès fermée par une unique lourde porte blindée et dotée d’un arsenal de contre-mesures destinée à mettre hors d’état de nuire un criminel un peu agité. Immédiatement scannées par l’IA, nous sommes identifiées et les systèmes adéquates activés. Kaname ne représentant pas une menace importante d'après son dossier, de simples canons à seringues remplies de somnifère, une dose capable d’endormir un dragon si nécessaire. Ayant essuyé mes joues avant de passer le portail, j’accompagne Kaname jusqu’à la porte qui s’ouvre en silence.

Derrière la porte, on accède à une seconde salle destinée à la prise de données, empreintes digitales, image rétinienne… Avec toute cette technologie, je ne suis pas forcément à l’aise. Heureusement, je n’ai rien à faire, tout est géré par l’IA. Au sol, un carré s’illumine indiquant l’endroit où doit se rendre Kaname pour l’enregistrement. Dans l’ordre, elle va devoir suivre diverses étapes : photographie, image rétinienne, empreintes digitales, prélèvement sanguin et salivaire. Son poids étant mesuré à son insu lors de la photographie. Toutes ces données seront ensuite versées dans son dossier.

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Re: Une succube en détention

Mer 30 Jan - 11:51


Une succube en détention


Après que Lin confirme une énième fois qu’elle voulait bien de ce tatouage, je finis par l’installer sur son ventre, il était plutôt joli et avec l’emplacement qu’elle a choisi, tout le monde ne pourra le voir, même un maillot de bain le cachait un peu, elle sera condamnée à porter des maillots une pièce. On se pose toutes les deux la question comment ça fonctionne mais bon on conclut qu’on verra ça plus tard.

Malgré que je lègue tout à Kaname, elle veut quand même prendre ma lance, ma première arme dont j’ai mis des jours à économiser à payer et je vais devoir quand même la rendre… bon si ça peut leur faire plaisir, je m’en achèterai une plus cher et mieux à ma sortie, ce n’est pas grave, c’était juste plus sentimental, mes missions avec Ameth’, etc… Finalement, c’était une bonne idée qu’il la prenne, ça me fera un souvenir en moins avec elle.

Il était maintenant l’heure, elle attrape mes mains, mes poignets encore libres, elle ne voulait pas mettre les menottes, elle n’en était pas capable et je trouvais rien de mieux de dire une dernière bêtise avant qu’elle nous téléporte.

- Je te les mettrais à mon retour alors…

Un petit sourire taquin plus tard et nous voilà à la caserne, ça avait l’air d’un endroit particulier, comme un sas pour aller directement dans les cellules, ce lieu n’avait rien de sympathique et quand je regarde Lin, elle savait ce qui m’attendait, ses joues étaient encore humides, je ne pouvais plus la réconforter maintenant, je rentre dans une pièce où on me fait faire plein d’exams, Lin était derrière, je voulais la prendre dans mes bras, la rassurer mais c’était trop tard, on enregistre toutes mes données. Lin allait tout savoir sur moi… Comme si ça l’intéressait de savoir que je faisais 65 kg. Après une quinzaine minutes de tests, une nouvelle porte s’ouvre sur un couloir avec divers portiques, je comprends que je dois maintenant partir d’ici ce qui inclut ne plus voir Lin.

Je pense alors aux anneaux du Speed-Dating, peut-être que les tatouages fonctionnent de la même manière et pose ma main sur mon tatouage puis d’une simple pensée, j’essaye de transmettre tout mon amour pour Lin avant de m'engouffrer dans ces ténèbres…








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Re: Une succube en détention

Mer 30 Jan - 14:56



Ma compagne se soumet docilement aux différentes étapes d’enregistrements des “résidents” de la Caserne. Je la regarde cheminer tranquillement entre les postes en essayant de me retenir de pleurer. J’aimerai avoir le pouvoir de faire disparaître cet avis de recherche. Je me mords l’intérieur de la joue, ça ne lui apporterait rien de bon que je fasse cela… Cette étape de l’enregistrement est longue… Heureusement qu’elle est consentante, je n’aurais pas pu empêcher l’IA de mettre en oeuvre les mesures de protection.

Une fois l’enregistrement complet, l’IA nous ouvre la porte blindée suivante. La pièce suivante, où plutôt le couloir, semble relativement banal en apparence. Néanmoins, plusieurs portiques sont dissimulés dans les murs. Détection des métaux, scanner complet de la structure osseuse, scanner biologique, autant d’information nécessaire pour préparer les contres-mesures adaptées en cas de tentative d’évasion.

Vas-y. Lis bien les écrans sur ton chemin. Tu ne risque rien, promis. On se retrouve de l’autre côté.

Doucement, une vague de chaleur s’étend à partir du tatouage, comme si j'étais blottie contre Kaname. Un sourire m’échappe, cela vient d’elle, ses sentiments chauds et apaisant… Elle a trouvé comment fonctionne le lien entre nos tatouages. J’ouvre la bouche prête à lui demander comment faire mais m'abstiens, je ne peux pas lui demander ça ici. Elle s’avance déjà dans le couloir. Avant le premier portique, un écran invite Kaname à jeter vestes, chaussures, ceinture et autres objets métalliques dans la trappe. Un second message lui indique que ses affaires lui seront rendues ultérieurement. Le premier portique passé sans encombres, elle atteint le second portique. Comme les portiques suivants, il lui est juste demandé de se tenir droite, les bras le long du corps et de regarder bien devant elle pendant le scan.

Assurée que tout va bien se passer, je contourne les scanner par un passage caché derrière un pan de mur mobile. Généralement, on est plusieurs pour l’arrivée d’un criminel. Kaname n’étant ni violente, ni motivée pour une évasion, je n’ai pas demandé d’assistance. J’attend patiemment qu’elle me rejoigne une fois les scans finis. A partir d’ici, on est officiellement entrées dans la prison. Deux gardes équipés de matraques électriques arrivent rapidement pour prendre en charge la nouvelle venue. Je salut mes subordonnés et explique la situation.

Bonjour Messieurs, je vous présente mademoiselle Kaname Kumiko, recherchée par la Caserne. Elle est en transit en attente de son procès.

Me reconnaissant, ils se placent rapidement au garde à vous avant de me saluer à leur tour. Après cela, ils invitent Kaname à tendre ses mains pour être menottés. Aucun prisonnier ne sort de cellule ou entre dans la prison sans menottes au poignet…

- Bienvenue à la prison de la Caserne madame Kumiko. En attendant le début de votre procès, nous allons vous placer en détention provisoire. L’ensemble des produits d’hygiènes ainsi que des tenues vous seront fournis durant la durée de votre présence. Comprenez-vous ces termes ?

- Avez-vous besoin d’un médecin pour soigner d’éventuelles blessures ?


La procédure veut qu’on fasse appel au Sanctuaire pour soigner les prisonniers avant de les mettre en cellule. Nos arrestations pouvant être particulièrement musclées, c’est un point de procédure sur lequel nous ne dérogeons jamais. La procédure finie, les gardiens invite Kaname a les suivre pour rejoindre sa cellule provisoire. Lorsque j’emboite le pas au gardien posté derrière Kaname, une main me retient par l’épaule. Agacée par ce contretemps, je me retourne vers mon interlocuteur prête à l’envoyer paître. Je reconnais Hazuki. Elle ne devrait pas être ici et encore moins à cette heure…

Que veux-tu Hazuki ? Je t’ai demandé de libérer mon après-midi, les dossiers attendrons demain.

Je fais mine de me retourner pour rejoindre Kaname et les gardiens mais elle m’attrape par le bras. J’essaye de tirer pour qu’elle me lâche mais la dragonne a une sacrée poigne.

Lin… Arrêtes. Tu n’as pas à t’en mêler à partir de maintenant.

Lâches-moi !

J’essaye de contenir ma colère et de ne pas crier après Hazuki pour ne pas inquiéter ma succube. Elle ne me lâche pas et essaye de me traîner plus loin, hors de vue de Kaname. L dernière image que j’ai de Kaname est la porte de verre blindé qui se referme sur elle. Je n’ai même pas pu lui dire au revoir. Même au travers de la vitre de la cellule, ça m’aurait suffit… Je cesse toute résistance, la porte de verre ne se rouvrira pas tant que Kaname ne sera pas en cellule.

Désolé, c’est pour ton bien. Tu n’aurais pas dû t’impliquer émotionnellement avec elle… Je fais ça pour te protéger, même si tu ne le vois pas ainsi.

Mon point part avant que j’y réfléchisse mais face à un dragon, je ne suis pas grand chose. Elle ne sourcille même pas lorsque mon poing s’écrase contre sa joue. Au contraire de moi lorsqu’une douleur fulgurante me vrille la main. Elle me regarde sauter un peu partout avec un regard rempli de pitié, elle savait bien comment j’allais réagir… Après lui avoir jeté un regard noir, je prend la direction de mon bureau. J’entend ses talons derrière moi. Arrivée à mon bureau, je lui claque la porte au nez et verrouille derrière moi. Je referme les rideaux qu’elle a pris soin de rouvrir durant l'après-midi. Je ne suis pas prête à m’excuser. Il faut que je me calme avant d’essayer d’envoyer mes émotions à Kaname pour la rassurer…


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La porte en verre blindée scellant la prison refermée, les gardiens guident leur nouvelle prisonnière jusqu’à une aile de la prison dédiée à des cellules d’accueil de personnes en attente de procès dont le risque de fuite est jugé suffisant pour justifier une détention provisoire mais pas assez dangereux pour nécessité une cellule renforcée. De construction similaire aux cellule longue durée, ces pièces ne sont pas équipées de contre-mesure d’évasion. Une télévision est également ajoutées au mobilier. L’un des gardiens lui explique le fonctionnement journalier.

Dans votre cas, les repas sont servis à 12 et 20 heures dans un petit réfectoire situé au bout du couloir. Si vous le souhaitez, un repas peut vous être apporté ici.

Il pointe une série de boutons tactiles à côté de la télévision.

De haut en bas, allumage et extinction des lumières. Appel des gardiens en cas de besoin, pour votre sécurité, l’IA interne surveille chaque cellule. En cas de chute, nos équipes seront immédiatement prévenues. Pour garantir votre intimité, ces interventions seront exclusivement réalisées par une équipe féminine.

Pour finir, ce bouton active la fonction hygiène. Le menu s’affichera sur la télévision et vous pourrez commander selon vos souhaits les produits d’hygiène voulu.


Ses menottes retirées, les gardiens laissent Kaname découvrir la cellule avant de la laisser.

Nous veillerons à ce que votre séjour dans cette cellule soit le plus agréable possible pour vous. N’hésitez pas à appeller en cas de besoin.

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Re: Une succube en détention

Jeu 31 Jan - 8:49


Une succube en détention


Ce couloir me semblait s’allonger au fur et à mesure que je m’avance, je me demandais si Lin avait reçu mon émotion, je n’avais pas le courage de me retourner, je ne voulais pas voir son visage et retenir qu’une image d’elle triste puis maintenant, je n’arrivais plus à l’entendre de toute façon. Je me débarrasse de mes affaires civils puis enfile cette tenue peu sexy des condamnés, on me rappelle bien que je récupérais le tout à ma sortie, il avait intérêt de tout me rendre puis la présomption d'innocence, ce n’est pas un concept farfelu, j’espère que pour la Caserne, c’était ancrée aussi dans la tête des employés. Je passais encore un énième scan, je pense qu’ils ont ma silhouette en 3D, je pourrai leur demander ensuite les résultats, ça pourrait toujours servir, au cas-où je devrais faire une statue à mon effigie.

Je rentre enfin dans la partie “ prison “, deux gorilles étaient présents et au garde-à-vous quand Lin était là, elle avait la classe ma chérie quand même, je ris intérieurement, ça ne le faisait pas et c’était la seule chose qui me permettait encore de garder la tête haute. On m’ordonne de tendre les poignets et on me glisse enfin ces menottes au métal froid, ça aurait été plus sympa si c’était Lin mais maintenant j’avais en face de moi la Prétorienne et plus mon amante, elle devait assurer son rôle. On me dit mes droits et tout le blabla qui va avec, on me parle ensuite de médecin, sur le coup, j’aurai bien voulu leur dire que j’avais mal quelque part et que j’avais besoin que mon médecin vienne, rien que pour plaisir d’embêter Moana.

- Non, je vais bien messieurs.

C’était le moment, un garde me pousse légèrement, je devais les suivre, Lin ne pourra plus m’accompagner, c’était dur de partir sans pouvoir l’embrasser, lui faire un quelconque signe d’affection, on se quittait là, telles deux inconnues. Je me demandais si je la reverrais avant mon procès, combien de temps j’allais rester ici, c’était la loi à ce sujet, combien de temps ils peuvent me garder en détention provisoire ? Je m’éloigne et tourne la tête une dernière fois, je reconnais Hazuki qui retient Lin, celle-ci s’énerve et je le comprenais puis je m’éloigne encore et encore…


J’arrive dans ma cellule grand luxe, magnifique chambre de bonne avec télé et tout le reste, mon appart était dix fois plus grand au moins mais j’aurai pu avoir pire, connaissant Entre-Monde, un trou à rat me venait à l’esprit mais j’étais en détention provisoire, on n’allait pas me jeter dans un cachot non plus… Le gardien m’explique tout un blabla que j’écoute à moitié, je pensais à Lin, j’espère qu’elle n’en veut pas trop à Hazuki, elle le faisait ça pour son bien, elle ne devait pas être ici, elle avait un rôle à tenir et d’habitude les gens non pas de traitement de faveur alors pourquoi moi je l’aurai ? J’avais envie de rire quand il me parle de séjour le plus agréable, il appelle ça un séjour, j’avais rien demandé personnellement. Je regarde alors mon poignet pour regarder l’heure mais j’avais oublié que j’avais tout laissé à la maison, je tourne la tête rapidement vers l’écran, il était 17h, j’avais le temps avant le repas.

- Est-ce que je dois garder mes menottes tout le temps ?

On me dit de tendre les bras et on finit par me les défaire et rentre dans la cellule. Les gardiens ferment la porte et me voilà enfin en prison, seule, je me mets en boule sur la couchette, c’était maintenant que je me rendais compte où j’étais. Des larmes coulent le long de mes joues, qu’est-ce que va dire mes parents quand ils vont savoir ça, Lin les invitera à mon procès ? Est-ce qu’il sera à huis-clos, public ou comme le conseil des Maîtres, seuls certains privilégiés le seront. Je ne veux pas que tout le monde le sache, comment on me regardera après ça, Moana, Lya, Haru… Lin semble ne pas changer ma vision sur moi mais les autres ? J’ai déçu tout le monde et comment retrouver ma place dans cette société, je vais devoir me racheter si je suis jugée coupable de meurtre puis si Ameth’ est déjà capturée, elle serait capable de dire n’importe quoi pour me faire plonger encore plus.

Tout ceci tourne en rond dans ma tête quand on m’appelle pour aller manger, tel un robot, je me lève et part rejoindre mes nouveaux camarades...



Une succube en détention 2017-129







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Re: Une succube en détention


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