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Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Dim 29 Oct - 11:22
Voilà des heures qu'Elliot travaillait dans son petit atelier. Il l'avait construit dans le jardin de la maison où il vivait avec William. C'était une petite cabane, avec des étagères remplies de bocaux contenant tout le matériel nécessaire à la confection de bijoux, une table, une chaise et des outils. C'était exigu mais Elliot s'y sentait bien, coupé du monde pour mieux se concentrer. Cela ne faisait que 2 ans qu'il s'était mit à la confection de bijoux, il les vendait sur les marchés quand il en avait assez. L'air de rien, il avait son petit succès, mais cela venait surtout des superbes pierres qu'il trouvait au fond des eaux de l'Entre-Monde, là où personne ne peut aller les chercher à moins de savoir respirer sous l'eau. Mais l'ondin ne se sentait pas encore l'envie ni le courage d'ouvrir une boutique quelque part. Peut-être un jour, qui sait.
Après avoir terminé une soudure, l'ondin se redressa pour observer la couleur du ciel et s'étirer. Il commençait à se faire tard, son client n'allait pas tarder à arriver. Mais il avait besoin d'une mini-pause... et comme à chaque fois, son esprit dériva.
Cela faisait déjà 17 ans que William et lui étaient arrivés par hasard dans ce monde étrange. C'est fou comme le temps passe vite.. Au début, ça avait été difficile, ils avaient peurs, ils voulaient retourner chez eux. Mais comme tout le monde, ils avaient fini par abandonner cette idée et par s'installer et démarrer une nouvelle vie. Mais si Elliot s'y était bien accommodé, William avait reçu comme un choc et avait petit à petit changer.
Au début, il était toujours le même. Même si ailes blanches étaient devenues grises, il était resté l'ange qu'Elliot aimait, doux, réfléchi, tendre. Un amant presque parfait, qui lui faisait oublié leur problèmes par sa simple présence.
Elliot ne saurait dire quand ça avait commencé à déraper, ni pourquoi. Il avait des doutes, des pistes, mais chaque fois qu'ils abordaient le sujet, ça finissait mal. Ca avait commencé par des sautes d'humeurs, rares, des cris parfois, un peu de vaisselle cassée. Puis les coups étaient arrivés, quand William était dans ses pires jours. Et d'autres choses que la morale empêchait d'avouer. Pourtant Elliot était resté, aussi accroché qu'une moule à son rocher. Parce qu'il l'aime, plus que tout, et qu'au fond son William gentil était toujours là quelque part. Il nourrissait l'espoir utopique que tout redeviendrait comme avant, à force de patience.
Un bruit de cloche le fit sursauter et le sortit de sa torpeur. Le client ! Elliot se leva, manquant de se prendre les pieds dans son tabouret et courut ouvrir la porte. Son client était un élégant démon qui voulait un bracelet pour conquérir une femme.
- Bonjour ! Pardon pour l'attente, je terminais justement votre commande !
- Bonjour, pas de soucis je peux patienter.
- Entrez je vais vous donner quelque chose à boire. Thé, café ?
- Café merci.
Elliot emmena son client dans le salon et lui proposa de s’asseoir sur le canapé. Il alla préparé la tasse de café, servit le client puis fila terminer son œuvre. Le bracelet était en argent et comportait 6 petites pierres rouges. Avec application, l'ondin termina d'installer le fermoir. Il vérifia ensuite qu'il n'y avait de défauts puis alla voir son client qui avait patienter sagement.
Ils se mirent à discuter longuement, d'abord du bijoux, puis de tout et de rien. Ce client était agréable, un brin charmeur et Elliot se laissa faire. Ses sentiments pour William était trop forts pour qu'il le trompe, mais il devait avoué qu'il était agréable de recevoir quelques compliments et de flirter un peu, sans conséquences.
Le temps fila et William finit par rentrer de son travail. Parfois il rentrait comme ça, très tard, mais Elliot se disait que c'était normal, qu'en cas d'urgences à l'hôpital il devait rester, ça ne l'inquiétait donc pas. Il sourit à son amant quand celui-ci entra et se leva pour l'acceuillir d'un baiser léger comme une plume.
- Bonsoir.
Il se tourna vers son client qui se levait.
- Monsieur Stan, je vous présente William Lester, mon compagnon.
- Enchanté Monsieur Lester. Votre ami a des doigts de fées si je peux me permettre !
- Vous exagérez !
Ils échangèrent un rire puis le client partit après avoir réglé sa commande. Elliot se tourna alors vers l'ange et l'enlaça.
- Tu as passé une bonne journée ? Que veux-tu pour dîner ?
Après avoir terminé une soudure, l'ondin se redressa pour observer la couleur du ciel et s'étirer. Il commençait à se faire tard, son client n'allait pas tarder à arriver. Mais il avait besoin d'une mini-pause... et comme à chaque fois, son esprit dériva.
Cela faisait déjà 17 ans que William et lui étaient arrivés par hasard dans ce monde étrange. C'est fou comme le temps passe vite.. Au début, ça avait été difficile, ils avaient peurs, ils voulaient retourner chez eux. Mais comme tout le monde, ils avaient fini par abandonner cette idée et par s'installer et démarrer une nouvelle vie. Mais si Elliot s'y était bien accommodé, William avait reçu comme un choc et avait petit à petit changer.
Au début, il était toujours le même. Même si ailes blanches étaient devenues grises, il était resté l'ange qu'Elliot aimait, doux, réfléchi, tendre. Un amant presque parfait, qui lui faisait oublié leur problèmes par sa simple présence.
Elliot ne saurait dire quand ça avait commencé à déraper, ni pourquoi. Il avait des doutes, des pistes, mais chaque fois qu'ils abordaient le sujet, ça finissait mal. Ca avait commencé par des sautes d'humeurs, rares, des cris parfois, un peu de vaisselle cassée. Puis les coups étaient arrivés, quand William était dans ses pires jours. Et d'autres choses que la morale empêchait d'avouer. Pourtant Elliot était resté, aussi accroché qu'une moule à son rocher. Parce qu'il l'aime, plus que tout, et qu'au fond son William gentil était toujours là quelque part. Il nourrissait l'espoir utopique que tout redeviendrait comme avant, à force de patience.
Un bruit de cloche le fit sursauter et le sortit de sa torpeur. Le client ! Elliot se leva, manquant de se prendre les pieds dans son tabouret et courut ouvrir la porte. Son client était un élégant démon qui voulait un bracelet pour conquérir une femme.
- Bonjour ! Pardon pour l'attente, je terminais justement votre commande !
- Bonjour, pas de soucis je peux patienter.
- Entrez je vais vous donner quelque chose à boire. Thé, café ?
- Café merci.
Elliot emmena son client dans le salon et lui proposa de s’asseoir sur le canapé. Il alla préparé la tasse de café, servit le client puis fila terminer son œuvre. Le bracelet était en argent et comportait 6 petites pierres rouges. Avec application, l'ondin termina d'installer le fermoir. Il vérifia ensuite qu'il n'y avait de défauts puis alla voir son client qui avait patienter sagement.
Ils se mirent à discuter longuement, d'abord du bijoux, puis de tout et de rien. Ce client était agréable, un brin charmeur et Elliot se laissa faire. Ses sentiments pour William était trop forts pour qu'il le trompe, mais il devait avoué qu'il était agréable de recevoir quelques compliments et de flirter un peu, sans conséquences.
Le temps fila et William finit par rentrer de son travail. Parfois il rentrait comme ça, très tard, mais Elliot se disait que c'était normal, qu'en cas d'urgences à l'hôpital il devait rester, ça ne l'inquiétait donc pas. Il sourit à son amant quand celui-ci entra et se leva pour l'acceuillir d'un baiser léger comme une plume.
- Bonsoir.
Il se tourna vers son client qui se levait.
- Monsieur Stan, je vous présente William Lester, mon compagnon.
- Enchanté Monsieur Lester. Votre ami a des doigts de fées si je peux me permettre !
- Vous exagérez !
Ils échangèrent un rire puis le client partit après avoir réglé sa commande. Elliot se tourna alors vers l'ange et l'enlaça.
- Tu as passé une bonne journée ? Que veux-tu pour dîner ?
Dernière édition par Elliot Broekheart le Dim 26 Nov - 12:42, édité 1 fois
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Dim 29 Oct - 15:44
Dix-sept années, c’était pour William à la fois court et long. Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire, un si court intervalle ? Mais dans le même temps, dix-sept années dans l’entre-monde, c’était aussi incroyablement long pour un ange qui avait perdu assez de repères pour au moins deux éternités complètes.
Il avait pourtant essayé, dans un premier temps, de trouver de quoi donner un sens à l’univers et à ses croyances, ses certitudes, ses convictions. Il y avait lamentablement échoué. Lui qui si longtemps avait eu une relative bonne image de lui-même, reconnaissant envers Dieu (dieu) de l’avoir créé tel qu’il était, ne comprenait finalement plus du tout le sens de tout ça.
Même après la guerre sur Terre, il avait au moins une raison de continuer à faire des efforts. Aider les autres, après tout le mal qu’il avait répandu, cela représentait bien une noble mission, non ? Ici, dans l’entre-monde, il avait cherché à continuer… parce qu’il fallait bien vivre. Mais ce n’était plus que cela désormais : la force de l’habitude le poussait à travailler et à s’occuper des malades, des accidentés ou des mourants mais intérieurement, il ne ressentait plus rien.
Et même quand ils mourraient, etDieu sait s’il en avait vu mourir, il ne ressentait rien. Ou peut-être si, un petit semblant d’excitation ? Il n’en était même pas sûr. En tout cas, cela le changeait d’une journée routinière ennuyante.
Pour Elliot, c’était un peu différent. William continuait de ressentir quelque chose mais sans bien savoir quoi. Appelons cela de l’amour. Ou une forme d’amour. À sa manière. Et puis, l’ondin ne vivait que grâce à lui. Il ne pouvait que lui appartenir.
Elliot était d’ailleurs en pleine conversation avec un inconnu quand le blond passa la porte de chez eux. Il n’eut aucun mal à reconnaître un quelconque client. C’était bien que l’ondin s’intéressât à une activité et William l’avait encouragé dans cette activité. Après tout, il se rappelait encore de cette période où son amant était aux portes de la mort.
L’ange salua le monsieur Stan en question, d’un sourire vaguement présent sur un visage froid. Il lui serra la main brièvement, mais avec une grande force. Même face au compliment adressé, William resta très silencieux. Il gardait un léger sourire mais ses yeux restaient vides, pour ceux qui le connaissaient ou prenaient le temps de faire attention aux détails.
Une fois seuls, William se laissa enlacer.
« La routine… Et je n’ai rien envie de particulier pour ce soir, tout m’ira bien. Tu avais pensé à quelque chose ? » dit-il toujours avec le même léger sourire mais sur un ton neutre, presque morne.
William s’assit à la place que Stan avait occupé.
« Des doigts de fée, hein ? » reprit-il sur un ton qui paraissait légèrement enjoué, bien que son regard posé sur l’ondin restait vide.
Il avait pourtant essayé, dans un premier temps, de trouver de quoi donner un sens à l’univers et à ses croyances, ses certitudes, ses convictions. Il y avait lamentablement échoué. Lui qui si longtemps avait eu une relative bonne image de lui-même, reconnaissant envers Dieu (dieu) de l’avoir créé tel qu’il était, ne comprenait finalement plus du tout le sens de tout ça.
Même après la guerre sur Terre, il avait au moins une raison de continuer à faire des efforts. Aider les autres, après tout le mal qu’il avait répandu, cela représentait bien une noble mission, non ? Ici, dans l’entre-monde, il avait cherché à continuer… parce qu’il fallait bien vivre. Mais ce n’était plus que cela désormais : la force de l’habitude le poussait à travailler et à s’occuper des malades, des accidentés ou des mourants mais intérieurement, il ne ressentait plus rien.
Et même quand ils mourraient, et
Pour Elliot, c’était un peu différent. William continuait de ressentir quelque chose mais sans bien savoir quoi. Appelons cela de l’amour. Ou une forme d’amour. À sa manière. Et puis, l’ondin ne vivait que grâce à lui. Il ne pouvait que lui appartenir.
Elliot était d’ailleurs en pleine conversation avec un inconnu quand le blond passa la porte de chez eux. Il n’eut aucun mal à reconnaître un quelconque client. C’était bien que l’ondin s’intéressât à une activité et William l’avait encouragé dans cette activité. Après tout, il se rappelait encore de cette période où son amant était aux portes de la mort.
L’ange salua le monsieur Stan en question, d’un sourire vaguement présent sur un visage froid. Il lui serra la main brièvement, mais avec une grande force. Même face au compliment adressé, William resta très silencieux. Il gardait un léger sourire mais ses yeux restaient vides, pour ceux qui le connaissaient ou prenaient le temps de faire attention aux détails.
Une fois seuls, William se laissa enlacer.
« La routine… Et je n’ai rien envie de particulier pour ce soir, tout m’ira bien. Tu avais pensé à quelque chose ? » dit-il toujours avec le même léger sourire mais sur un ton neutre, presque morne.
William s’assit à la place que Stan avait occupé.
« Des doigts de fée, hein ? » reprit-il sur un ton qui paraissait légèrement enjoué, bien que son regard posé sur l’ondin restait vide.
Dernière édition par William Lester le Lun 30 Oct - 1:32, édité 1 fois
- William Lester
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Dim 29 Oct - 17:26
Elliot devait avouer qu'il avait eu peur que William prenne mal le fait qu'il ait laissé un homme entrer chez eux en son absence. Parfois, il suffisait vraiment d'un rien pour l'énerver, alors que d'autres fois, l'ondin avait l'impression qu'il pourrait danser nu dans une taverne que ça ne lui ferait ni chaud ni froid. En réalité, il ne savait pas ce qu'il préférait: la violence ou l'indifférence...
Visiblement, l'ange semblait être dans ce second état. Un sourire aux lèvres, mais un regard si vide qu'il semblait mort. Pourtant, Elliot avait bataillé pour que William cesse de jouer les aveugles. Il adorait ses yeux de glace, trouvant leur couleurs magnifiques. Mais les éclats d'amour qu'il avait pu y voir au début étaient devenus bien rare, et il n'y avait plus que les éclats de colère... ou le néant comme ce soir.
L'ondin tenta de cacher sa déception et sa tristesse par des sourires le plus enjoué possible. Il prit les tasses vides sur la table basse et alla les laver, tout en faisant chauffer de l'eau pour préparer du thé à l'ange.Il gardait l'espoir que plus il s'occuperait de William, plus ce dernier retrouvera sa douceur d'antan.
- Et bien... J'ai pêché du poisson ce matin. Je pourrais faire ça avec du riz qu'en dis-tu ?
Il sortit une autre tasse mais faillit la lâcher quand William reprit l'expression du démon. Mince... L'ondin eu soudain peur que son amant comprenne mal la remarque du démon. Oh en y repensant il avait sûrement fait exprès d'utiliser ce double-sens ! Et puis il ne pouvait pas nier qu'ils avaient flirter un peu avant l'arrivée de l'ange. Mais si William se mettait en colère... Un frisson de peur parcourut l'échine du jeune homme.
- Haha..., rit-il nerveusement, Il parlait sûrement de mes bijoux.
Elliot termina le thé, se concentrant dessus pour ne pas trahir son angoisse. Il se força au calme, après tout l'ange semblait d'une humeur normale non ? Tout irait bien. L'ondin donna sa tasse à son amant, embrassa sa joue puis retourna à la cuisine pour préparer le poisson.
« Tout va bien, il semble dans un bon jour. Tout va bien se passer Ely, tu ne crains rien, il t'aime. » pensa l'ondin pour se rassurer.
Visiblement, l'ange semblait être dans ce second état. Un sourire aux lèvres, mais un regard si vide qu'il semblait mort. Pourtant, Elliot avait bataillé pour que William cesse de jouer les aveugles. Il adorait ses yeux de glace, trouvant leur couleurs magnifiques. Mais les éclats d'amour qu'il avait pu y voir au début étaient devenus bien rare, et il n'y avait plus que les éclats de colère... ou le néant comme ce soir.
L'ondin tenta de cacher sa déception et sa tristesse par des sourires le plus enjoué possible. Il prit les tasses vides sur la table basse et alla les laver, tout en faisant chauffer de l'eau pour préparer du thé à l'ange.Il gardait l'espoir que plus il s'occuperait de William, plus ce dernier retrouvera sa douceur d'antan.
- Et bien... J'ai pêché du poisson ce matin. Je pourrais faire ça avec du riz qu'en dis-tu ?
Il sortit une autre tasse mais faillit la lâcher quand William reprit l'expression du démon. Mince... L'ondin eu soudain peur que son amant comprenne mal la remarque du démon. Oh en y repensant il avait sûrement fait exprès d'utiliser ce double-sens ! Et puis il ne pouvait pas nier qu'ils avaient flirter un peu avant l'arrivée de l'ange. Mais si William se mettait en colère... Un frisson de peur parcourut l'échine du jeune homme.
- Haha..., rit-il nerveusement, Il parlait sûrement de mes bijoux.
Elliot termina le thé, se concentrant dessus pour ne pas trahir son angoisse. Il se força au calme, après tout l'ange semblait d'une humeur normale non ? Tout irait bien. L'ondin donna sa tasse à son amant, embrassa sa joue puis retourna à la cuisine pour préparer le poisson.
« Tout va bien, il semble dans un bon jour. Tout va bien se passer Ely, tu ne crains rien, il t'aime. » pensa l'ondin pour se rassurer.
- Elliot Broekheart
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Lun 30 Oct - 1:31
William continuait d’offrir un contraste saisissant entre l’expression qu’arborait son visage et celle de ses yeux. Ce léger sourire collait si peu à ses prunelles qu’on aurait dit une sorte de masque superficiellement posé, pour une raison ou une autre. Il accueillit la tasse de thé entre ses mains, parut remercier d’un sourire un instant élargi, mais son regard ne lâchait pas Elliot.
Difficile de passer à côté de la nervosité qui avait commencé à se manifester chez l’ondin. Que William en fût lui-même la cause ne traversa pas l’esprit du blond. Pourquoi rendrait-il nerveux Elliot si ce dernier n’avait rien à se reprocher ? Se réchauffant rapidement les mains au contact de la tasse, l’ange continua de regarder l’ondin œuvrer pour préparer le repas. Oh, William n’avait rien d’un macho. Il n’y avait pas de répartition des rôles bien définie entre eux mais le blond devait bien reconnaître qu’il était reconnaissant à son amant de s’occuper du dîner quand il revenait d’une longue journée de travail. Dans ce monde comme dans l’autre, la vie d’infirmier n’était pas de tout repos et les services pouvaient durer bien plus que huit heures.
Sans toucher à son thé, William se leva et se rapprocha d’Elliot, l’enlaçant doucement par derrière.
« Oui… sûrement… »
Ses mains posées d’abord sur les hanches de l’ondin, collant son corps à lui, son menton posé sur l’épaule, le blond perçut la tension qui affleurait chez son compagnon. Du bras gauche, il entoura doucement la taille d’Elliot, veillant toutefois à ne pas le gêner dans ses gestes pour préparer le repas. Sa main droite remonta d’abord lentement sur le ventre, le torse, et se fraya un chemin jusqu’au cou. D’abord une caresse. Puis soudainement, il commença à serrer. Pas jusqu’à l’étranglement : ce n’était qu’une force qui se manifestait assez clairement.
« De quoi aurait-il pu parler d’autre de toute manière ? » demanda-t-il. Son sourire avait disparu. Ses yeux étaient devenus inquisiteurs.
Difficile de passer à côté de la nervosité qui avait commencé à se manifester chez l’ondin. Que William en fût lui-même la cause ne traversa pas l’esprit du blond. Pourquoi rendrait-il nerveux Elliot si ce dernier n’avait rien à se reprocher ? Se réchauffant rapidement les mains au contact de la tasse, l’ange continua de regarder l’ondin œuvrer pour préparer le repas. Oh, William n’avait rien d’un macho. Il n’y avait pas de répartition des rôles bien définie entre eux mais le blond devait bien reconnaître qu’il était reconnaissant à son amant de s’occuper du dîner quand il revenait d’une longue journée de travail. Dans ce monde comme dans l’autre, la vie d’infirmier n’était pas de tout repos et les services pouvaient durer bien plus que huit heures.
Sans toucher à son thé, William se leva et se rapprocha d’Elliot, l’enlaçant doucement par derrière.
« Oui… sûrement… »
Ses mains posées d’abord sur les hanches de l’ondin, collant son corps à lui, son menton posé sur l’épaule, le blond perçut la tension qui affleurait chez son compagnon. Du bras gauche, il entoura doucement la taille d’Elliot, veillant toutefois à ne pas le gêner dans ses gestes pour préparer le repas. Sa main droite remonta d’abord lentement sur le ventre, le torse, et se fraya un chemin jusqu’au cou. D’abord une caresse. Puis soudainement, il commença à serrer. Pas jusqu’à l’étranglement : ce n’était qu’une force qui se manifestait assez clairement.
« De quoi aurait-il pu parler d’autre de toute manière ? » demanda-t-il. Son sourire avait disparu. Ses yeux étaient devenus inquisiteurs.
- William Lester
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Lun 30 Oct - 20:21
Occupé par la préparation du poisson pour le dîner, Elliot n'avait pas entendu son amant se lever et s'approcher de lui. Il sursauta donc quand les mains de William se posèrent sur ses hanches mais se détendit. Ce n'était rien qu'une caresse, un câlin simple, il ne l'empêchait même pas de travailler.
Mais les mains de l'ange commencèrent à bouger, à glisser sur lui, l'emprisonnant contre le corps du blond. Elliot avait remarqué la différence de carrure : en 17 ans, William s'était musclé. L'ondin ne savait pas trop pourquoi, mais c'était un fait, et il se sentait d'autant plus petit et faible, même si grâce à son sang il avait aussi reprit quelques formes.
Les mains de l'ange étaient comme des serpents sur lui. Tandis que l'une le serrait contre le torse de William, l'autre montait, lentement, sur son ventre, son torse.... puis son cou. D'abord une caresse, qui fit frémir Elliot malgré lui. Puis un étau qui le fit se figer.
Elliot connaissait ce geste, il l'avait malheureusement expérimenté. Pour l'instant il le serrait sans l'empêcher de respirer. Mais il suffisait d'un rien... D'une simple pression...
L'ondin tenta quand même de réprimer sa peur. Il devait être fort. Il ne devait pas flancher. William l'aimait non ? S'il arrivait à le calmer tout de suite, ils passeraient une soirée tranquille et tout irait bien. Il tenta donc de continuer à bouger, malgré la menace autour de son cou, malgré la peur qui faisait accélérer les battements de son cœur.
- Tu... Tu connais les démons. Ils aiment bien taquiner, surtout les anges. Tu ne devrais pas faire attention à ce qu'il dit, c'était pour t'embêter.
Voilà, tout en douceur. C'était comme désamorcer une bombe. De toute façon, Elliot devait absolument calmer son stress, sinon sa maladie reviendrait au galop et il cracherait du sang à nouveau. C'était bien la dernière chose qu'il souhaitait.
Mais les mains de l'ange commencèrent à bouger, à glisser sur lui, l'emprisonnant contre le corps du blond. Elliot avait remarqué la différence de carrure : en 17 ans, William s'était musclé. L'ondin ne savait pas trop pourquoi, mais c'était un fait, et il se sentait d'autant plus petit et faible, même si grâce à son sang il avait aussi reprit quelques formes.
Les mains de l'ange étaient comme des serpents sur lui. Tandis que l'une le serrait contre le torse de William, l'autre montait, lentement, sur son ventre, son torse.... puis son cou. D'abord une caresse, qui fit frémir Elliot malgré lui. Puis un étau qui le fit se figer.
Elliot connaissait ce geste, il l'avait malheureusement expérimenté. Pour l'instant il le serrait sans l'empêcher de respirer. Mais il suffisait d'un rien... D'une simple pression...
L'ondin tenta quand même de réprimer sa peur. Il devait être fort. Il ne devait pas flancher. William l'aimait non ? S'il arrivait à le calmer tout de suite, ils passeraient une soirée tranquille et tout irait bien. Il tenta donc de continuer à bouger, malgré la menace autour de son cou, malgré la peur qui faisait accélérer les battements de son cœur.
- Tu... Tu connais les démons. Ils aiment bien taquiner, surtout les anges. Tu ne devrais pas faire attention à ce qu'il dit, c'était pour t'embêter.
Voilà, tout en douceur. C'était comme désamorcer une bombe. De toute façon, Elliot devait absolument calmer son stress, sinon sa maladie reviendrait au galop et il cracherait du sang à nouveau. C'était bien la dernière chose qu'il souhaitait.
- Elliot Broekheart
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Mar 31 Oct - 1:58
Pendant plusieurs secondes, le temps parut suspendre son envol. William continuait d’imprimer un léger mouvement de ses hanches contre celles d’Elliot, sa main restant pour autant toujours présente, menaçante. La cuisine bruissait uniquement des sons de la poêle ou du léger souffle du vent à l’extérieur. L’ange avait commencé à fixer le poisson sur le plan de travail. Quelles pensées tortueuses se dévoilaient derrière son front d’apparence si calme ?
Tout d’un coup, aussi soudainement que cette tension diffuse était apparue, elle s’envola. Les doigts du blond desserrèrent leur étreinte et vinrent saisir une pincée de sel dans un bocal qu’ils répandirent sur le poisson. William déposa un baiser dans le cou de son amant.
« Bien sûr ! » fit l’ange d’une voix plus légère.
Il resta ainsi à maintenir doucement l’ondin contre lui, continuant à prendre soin de ne pas gêner ses mouvements, puis finit par se détacher pour aller ranger ses affaires avant de préparer la table pour le dîner. Assiettes, couverts, verres, William plaçait l’ensemble tout en faisant la conversation :
« Comment se passe la vente de tes créations ? Trouves-tu de plus en plus de gens intéressés ? »
William parlait relativement peu de son travail à l’hôpital. Tout comme dans leur ancien monde, les journées pouvaient charrier leur lot de tristesse sur lequel il valait mieux ne pas s’étendre. Différence notable toutefois, ce monde recourait aussi à des techniques inconnues dans leur ancien chez-soi. De par sa nature, son âge et ce qu’il avait vécu, la « magie » ne perturbait guère l’ange mais cela l’avait décontenancé, au début.
De toute manière, il ne restait qu’un infirmier et se contentait de suivre les prescriptions données par les médecins ou les urgentistes. Relativement régulièrement toutefois, William notait des erreurs de diagnostics sans doute bien naturelles pour des humains. Il les accueillait d’un haussement d’épaules et ne prenait pas la peine de les signaler, continuant à donner le traitement prescrit.
Au moins, les bijoux d’Elliot était un sujet plus joyeux.
Tout d’un coup, aussi soudainement que cette tension diffuse était apparue, elle s’envola. Les doigts du blond desserrèrent leur étreinte et vinrent saisir une pincée de sel dans un bocal qu’ils répandirent sur le poisson. William déposa un baiser dans le cou de son amant.
« Bien sûr ! » fit l’ange d’une voix plus légère.
Il resta ainsi à maintenir doucement l’ondin contre lui, continuant à prendre soin de ne pas gêner ses mouvements, puis finit par se détacher pour aller ranger ses affaires avant de préparer la table pour le dîner. Assiettes, couverts, verres, William plaçait l’ensemble tout en faisant la conversation :
« Comment se passe la vente de tes créations ? Trouves-tu de plus en plus de gens intéressés ? »
William parlait relativement peu de son travail à l’hôpital. Tout comme dans leur ancien monde, les journées pouvaient charrier leur lot de tristesse sur lequel il valait mieux ne pas s’étendre. Différence notable toutefois, ce monde recourait aussi à des techniques inconnues dans leur ancien chez-soi. De par sa nature, son âge et ce qu’il avait vécu, la « magie » ne perturbait guère l’ange mais cela l’avait décontenancé, au début.
De toute manière, il ne restait qu’un infirmier et se contentait de suivre les prescriptions données par les médecins ou les urgentistes. Relativement régulièrement toutefois, William notait des erreurs de diagnostics sans doute bien naturelles pour des humains. Il les accueillait d’un haussement d’épaules et ne prenait pas la peine de les signaler, continuant à donner le traitement prescrit.
Au moins, les bijoux d’Elliot était un sujet plus joyeux.
- William Lester
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Mer 1 Nov - 12:40
Elliot les ressentait sur sa peau, comme s'ils chauffaient et brûlaient sa peau, les doigts de l'ange autour de son cou. Une menace silencieuse qui lui rappelait d'autres jours, d'autres menaces mise à exécution.
Pourtant, soudain, sans aucune raison, William le libéra pour attraper du sel. Mais l'ondin resta tendu encore un moment. Il ne comprenait plus les actions de l'ange. C'était un peu comme s'il y avait deux William : le gentil et aimant, et le froid et cruel, trop possessif. Alors quand il passait de l'un à l'autre, sans préavis, l'ondin se retrouvait toujours un peu confus.
L'ange resta un moment contre lui, à caresser ses hanches, tandis qu'Elliot faisait cuire le poisson et le riz. Enfin il s'écarta pour mettre la table et seulement à ce moment là, le garçon se permit un soupir discret. Doucement ses muscles se détendirent et il put se concentrer à nouveau sur la préparation du plat. La tempête était passée, du moins pour l'instant. L'ondin ne se fit pas prier et suivit la conversation lancée par son amant.
- Oui j'ai pas mal de commandes ! Mais elles dépendent beaucoup de ce que je trouve sous l'eau. Une dame m'a aussi demandé si j'allais ouvrir une boutique permanente mais je ne pense pas. Mes trouvailles sont trop instables et je passerais moins de temps avec toi encore....
Elliot était sincère. Au delà des côtés pratiques, c'est par peur de ne plus voir son cher et tendre qu'il se contentait des marchés et des commandes personnalisés. Il ne repprochera jamais à William son travail, c'était important pour lui, mais si l'ondin se mettait aussi à travailler comme un fou ils ne se verraient plus.
L'ondin apporta les plats une fois près à table et fit le service. Il s'installa ensuite face à son amant et lui souhaita un bon appétit.
- Et toi ? Ça va ? Ça doit être plus calme en ce moment, non ? Il paraît que certains monstres se mettent doucement en hibernation....
Pourtant, soudain, sans aucune raison, William le libéra pour attraper du sel. Mais l'ondin resta tendu encore un moment. Il ne comprenait plus les actions de l'ange. C'était un peu comme s'il y avait deux William : le gentil et aimant, et le froid et cruel, trop possessif. Alors quand il passait de l'un à l'autre, sans préavis, l'ondin se retrouvait toujours un peu confus.
L'ange resta un moment contre lui, à caresser ses hanches, tandis qu'Elliot faisait cuire le poisson et le riz. Enfin il s'écarta pour mettre la table et seulement à ce moment là, le garçon se permit un soupir discret. Doucement ses muscles se détendirent et il put se concentrer à nouveau sur la préparation du plat. La tempête était passée, du moins pour l'instant. L'ondin ne se fit pas prier et suivit la conversation lancée par son amant.
- Oui j'ai pas mal de commandes ! Mais elles dépendent beaucoup de ce que je trouve sous l'eau. Une dame m'a aussi demandé si j'allais ouvrir une boutique permanente mais je ne pense pas. Mes trouvailles sont trop instables et je passerais moins de temps avec toi encore....
Elliot était sincère. Au delà des côtés pratiques, c'est par peur de ne plus voir son cher et tendre qu'il se contentait des marchés et des commandes personnalisés. Il ne repprochera jamais à William son travail, c'était important pour lui, mais si l'ondin se mettait aussi à travailler comme un fou ils ne se verraient plus.
L'ondin apporta les plats une fois près à table et fit le service. Il s'installa ensuite face à son amant et lui souhaita un bon appétit.
- Et toi ? Ça va ? Ça doit être plus calme en ce moment, non ? Il paraît que certains monstres se mettent doucement en hibernation....
- Elliot Broekheart
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Titre : Dies Ha'kinay, Rockstar, Perçant, Cuisto, Hôtel, Aquarius, Lin, Cie
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Mer 1 Nov - 15:37
« C’est vraiment bien que tu aies une activité, je pense. Et c’est encore mieux si elle marche bien. Il ne faut pas que tu renonces tout de suite à l’idée d’un magasin, même si évidemment, pour le moment, c’est hors-de-question. »
La tension qui s’était installée en raison de la suspicion de l’ange paraissait désormais s’être définitivement envolée. William ne mit pas de musique pour compléter l’ambiance car le silence ne le gênait pas, surtout en compagnie d’Elliot. De fait, son regard de nouveau vide de toute expression ne paraissait pas ennuyé. Les mots d’encouragement qu’il prononçait l’étaient néanmoins avec le même visage neutre, qui donnait presque l’impression que le blond se désintéressait complètement de la discussion ou de ce que pouvait faire l’ondin.
La vérité était qu’il se contentait d’être logique, d’une logique de glace. Un magasin fournirait une activité très intéressante pour Elliot et si cela continuait de se développer, l’ondin ne pourrait que s’y épanouir. L’ange ne se rappelait que trop bien les moments où le jeune homme était passé à deux doigts de la mort. William avait certes changé, énormément changé même depuis la Terre, mais une chose ne changeait pas : son fidèle attachement au bien-être de l’ondin.
Malheureusement, il l’exprimait d’une manière de plus en plus mauvaise.
Il mangeait silencieusement mais un hochement de tête marqua son approbation sur la qualité de la cuisine de son amant. Il soupira légèrement quand Elliot parla du travail et son regard se perdit un instant sur la table. Moins occupé ? Oui, peut-être bien après tout. Il ne faisait plus tellement attention à tous ces détails. Il arrivait pour commencer son shift et à partir de là, les tâches s’enchaînaient pour lui comme s’il était sur pilote automatique. Parfois, il prenait sa pause et fermait les yeux quelques minutes. À un moment, un collègue venait prendre la relève et William rentrait chez lui.
Peut-être était-ce aussi la raison pour laquelle il avait commencé à tuer ? Parce que cela semblait un poil plus intéressant ? De toute manière, ces meurtres ne changeaient pas la face de l’univers, soumis à aucune loi, aucun grand principe moral. Et certainement aucun dieu unique pour y mettre de l’ordre.
Son regard se fixa de nouveau dans les prunelles de l’ondin.
« Hum ? Je crois… Je n’ai pas fait attention… Tu sais, c’est toujours la même chose en ce moment. »
La tension qui s’était installée en raison de la suspicion de l’ange paraissait désormais s’être définitivement envolée. William ne mit pas de musique pour compléter l’ambiance car le silence ne le gênait pas, surtout en compagnie d’Elliot. De fait, son regard de nouveau vide de toute expression ne paraissait pas ennuyé. Les mots d’encouragement qu’il prononçait l’étaient néanmoins avec le même visage neutre, qui donnait presque l’impression que le blond se désintéressait complètement de la discussion ou de ce que pouvait faire l’ondin.
La vérité était qu’il se contentait d’être logique, d’une logique de glace. Un magasin fournirait une activité très intéressante pour Elliot et si cela continuait de se développer, l’ondin ne pourrait que s’y épanouir. L’ange ne se rappelait que trop bien les moments où le jeune homme était passé à deux doigts de la mort. William avait certes changé, énormément changé même depuis la Terre, mais une chose ne changeait pas : son fidèle attachement au bien-être de l’ondin.
Malheureusement, il l’exprimait d’une manière de plus en plus mauvaise.
Il mangeait silencieusement mais un hochement de tête marqua son approbation sur la qualité de la cuisine de son amant. Il soupira légèrement quand Elliot parla du travail et son regard se perdit un instant sur la table. Moins occupé ? Oui, peut-être bien après tout. Il ne faisait plus tellement attention à tous ces détails. Il arrivait pour commencer son shift et à partir de là, les tâches s’enchaînaient pour lui comme s’il était sur pilote automatique. Parfois, il prenait sa pause et fermait les yeux quelques minutes. À un moment, un collègue venait prendre la relève et William rentrait chez lui.
Peut-être était-ce aussi la raison pour laquelle il avait commencé à tuer ? Parce que cela semblait un poil plus intéressant ? De toute manière, ces meurtres ne changeaient pas la face de l’univers, soumis à aucune loi, aucun grand principe moral. Et certainement aucun dieu unique pour y mettre de l’ordre.
Son regard se fixa de nouveau dans les prunelles de l’ondin.
« Hum ? Je crois… Je n’ai pas fait attention… Tu sais, c’est toujours la même chose en ce moment. »
Dernière édition par William Lester le Jeu 2 Nov - 1:35, édité 5 fois
- William Lester
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Mer 1 Nov - 18:20
Elliot était presque nostalgique du temps où William soignait les autres pour se rependre de ses péchés. Là...il le voyait bien que l'ange le faisait par habitude. Il n'y avait plus de sentiments dans ces yeux clairs, plus d'envie. Juste un quotidien lassant, sans vie, qui passe comme le temps. L'ondin se disait qu'il serait devenu fou s'il avait aussi perdu ses sentiments, mais visiblement l'ange s'y accommodait. Elliot avait tenté d'emmener son amant dans les différents temples, espérant que retrouver la foi l'aiderait à redevenir lui-même, mais, si l'ondin était devenu un fervent adorateur du Dieu Requin Ha'Kynai, aucun dieu n'avait su toucher le cœur de l'ange. Elliot avait donc caché son culte et se rendait discrètement au temple, sans que l'ange ne le sache.
William répondit donc d'une voix neutre, comme si ça ne le touchait pas et le plus jeune garçon trouvait cela triste.
- Oui je me doute....
Ils finirent le repas en parlant de choses futiles. Elliot débarrassa ensuite la table et s'occupa de la vaisselle, encourageant son amant à aller se détendre dans un bon bain.
Mais dos au salon, Elliot ne vit pas que William avait remarqué une note laissée à l'abandon sur la table basse, cachée auparavant par la tasse de thé que l'ondin avait préparé. C'était une petite note écrite d'une écriture élégante.
« Merci pour votre travail, cher Elliot. J'ai apprécié notre conversation, n'hésitez pas à venir me voir à l'adresse suivante. J'aimerais que nous nous connaissions un peu mieux et voir ce que vos doigts de fée peuvent faire.... Mr Stan »
Le démon l'avait laissé là, espérant sûrement une nouvelle entrevue avec l'ondin. Mais si l'ange la trouvait, que se passerait-il ?
William répondit donc d'une voix neutre, comme si ça ne le touchait pas et le plus jeune garçon trouvait cela triste.
- Oui je me doute....
Ils finirent le repas en parlant de choses futiles. Elliot débarrassa ensuite la table et s'occupa de la vaisselle, encourageant son amant à aller se détendre dans un bon bain.
Mais dos au salon, Elliot ne vit pas que William avait remarqué une note laissée à l'abandon sur la table basse, cachée auparavant par la tasse de thé que l'ondin avait préparé. C'était une petite note écrite d'une écriture élégante.
« Merci pour votre travail, cher Elliot. J'ai apprécié notre conversation, n'hésitez pas à venir me voir à l'adresse suivante. J'aimerais que nous nous connaissions un peu mieux et voir ce que vos doigts de fée peuvent faire.... Mr Stan »
Le démon l'avait laissé là, espérant sûrement une nouvelle entrevue avec l'ondin. Mais si l'ange la trouvait, que se passerait-il ?
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Re: Détruis-moi, embrasse-moi [PV William] [FINI]
Jeu 2 Nov - 2:03
C’était en voulant ramener la tasse de thé oubliée que William découvrit la note incriminante. D’abord, il ne se rendit pas bien compte de ce que c’était, croyant avoir à faire à une liste faite par l’ondin et que ce dernier aurait laissée là. Ce ne fut qu’en la prenant qu’il prit le temps de la déchiffrer. Son esprit se vida instantanément.
Peur et haine. Ou haine et peur. L’un et l’autre se retrouvaient souvent liés au point qu’on ne pût plus les différencier. Le blond ressentit une haine farouche envers ce démon qui permettait ainsi de faire des avances aussi peu subtiles envers son compagnon. Et peur, une peur panique qu’Elliot, la dernière chose qu’il lui restât dans ce vaste univers, l’abandonnât à son tour.
En expirant doucement, William reposa la tasse sur la table basse, d’un geste lent mais qui semblait en même temps lui peser énormément.
Il se tourna ensuite vers Elliot et fit un pas dans sa direction, l’observant quelques instants dans ses tâches ménagères, avant de reprendre ses pas, cette fois-ci d’une allure décidée. Il lui attrapa violemment le poignet et le fit se retourner d’un geste rapide, lui collant la note sous les yeux.
« Et ça, hein ? Il continue de me taquiner, peut-être ? »
William jeta la note au visage du jeune homme et sa main se leva, comme s’il s’apprêtait à le gifler. Il resta cependant dans cette position, la respiration lourde, le regard de feu, l’air déterminé. Toutefois, en fixant Elliot, il parut réfléchir, comme si le spectacle qu’il avait sous les yeux, l’état dans lequel il mettait son amant le poussait dans de profondes réflexions. Son front s’agita, son regard se perdit et il jeta des regards à droite et à gauche. D’une main, il continuait de tenir fermement l’ondin par le poignet, de l’autre, il restait brièvement menaçant avant de finalement baisser cette main pour se frotter le front, les yeux fermés et en ruminant des paroles incompréhensibles, possiblement dans la langue maternelle des anges.
Cette main partit finalement, mais ce ne fut pas une gifle, ce ne fut qu’une caresse. Une caresse sans doute un peu brusque sur la joue du jeune homme, mais pas un coup non plus.
« Je ne veux pas qu’ils te regardent comme ça. Qu’ils aient simplement ce genre d’idées sur toi… Ils me dégoûtent... »
Peur et haine. Ou haine et peur. L’un et l’autre se retrouvaient souvent liés au point qu’on ne pût plus les différencier. Le blond ressentit une haine farouche envers ce démon qui permettait ainsi de faire des avances aussi peu subtiles envers son compagnon. Et peur, une peur panique qu’Elliot, la dernière chose qu’il lui restât dans ce vaste univers, l’abandonnât à son tour.
En expirant doucement, William reposa la tasse sur la table basse, d’un geste lent mais qui semblait en même temps lui peser énormément.
Il se tourna ensuite vers Elliot et fit un pas dans sa direction, l’observant quelques instants dans ses tâches ménagères, avant de reprendre ses pas, cette fois-ci d’une allure décidée. Il lui attrapa violemment le poignet et le fit se retourner d’un geste rapide, lui collant la note sous les yeux.
« Et ça, hein ? Il continue de me taquiner, peut-être ? »
William jeta la note au visage du jeune homme et sa main se leva, comme s’il s’apprêtait à le gifler. Il resta cependant dans cette position, la respiration lourde, le regard de feu, l’air déterminé. Toutefois, en fixant Elliot, il parut réfléchir, comme si le spectacle qu’il avait sous les yeux, l’état dans lequel il mettait son amant le poussait dans de profondes réflexions. Son front s’agita, son regard se perdit et il jeta des regards à droite et à gauche. D’une main, il continuait de tenir fermement l’ondin par le poignet, de l’autre, il restait brièvement menaçant avant de finalement baisser cette main pour se frotter le front, les yeux fermés et en ruminant des paroles incompréhensibles, possiblement dans la langue maternelle des anges.
Cette main partit finalement, mais ce ne fut pas une gifle, ce ne fut qu’une caresse. Une caresse sans doute un peu brusque sur la joue du jeune homme, mais pas un coup non plus.
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